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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Île-usion – Dés-île-usion
« Deux mille kilomètres carrés qui ont été un gâteau appétissant pour tous ces baptiseurs et bâtisseurs de mon histoire… Et ce n'est pas fini.
Il y aura peut-être d'autres noms, après, si toutefois il y a un après. »
Une île se raconte, parle des nombreux noms qui lui ont été attribués depuis sa découverte, de son pillage, de ses habitants réduits à l'esclavage et depuis la mondialisation de la misère. Bien sûr on a cru faire oublier l'esclavage en arrachant la canne à sucre et en construisant des demeures de luxe à la place. Pourtant…
Les caméléons observent une espèce particulièrement néfaste.
« Les caméléons ont la patience des bêtes pour qui le temps ne compte pas. Seuls les hommes pensent pouvoir retarder ou accélérer le temps. Repousser l'échéance et l'imminence de mort. Défier la seule précondition de la vie.
Les caméléons riraient, s'ils le pouvaient. »
Le volcan contient sa colère.
« Et ainsi, le souffle du dragon, du volcan passe sur l'île.
Les explosions libèrent une fumée cendreuse qui masque le soleil.»
Un cocktail détonnant se met en place car il ne faut pas oublier les hommes et les femmes de l'île qui sont pris dans cette spirale infernale, certains vont se retrouver au même endroit. Pourquoi ?
« Comme on a toujours exterminé les cafards, les rats, les caméléons qui nous menacent. Les génocides sont friands de prétextes animaliers.
Plus besoin d'excuse.
Tuer est devenue la raison absolue. »
Toutes ces personnes sont enfermées soigneusement dans des cases et d'un coup vont vouloir en changer mais y-t-il une seconde chance pour eux ?
Zigzig, chef de bande, un dur avec un talon d'Achille mais comment en est-il arrivé là ?
Nandini et Abhi, vieux couple sans enfant, victime de la non-communication et du ressentiment, où l'incompréhension amorcera une réaction destructrice.
René, laissé pour compte qui passe à côté de la vie.
Et enfin Sonia et Sarah, petite fille, innocente victime.
Tous portent leurs blessures, leurs craintes, leurs ressentiments, leurs haines. Il y a les femmes porteuses d'une peur ancestrale.
Je vous conseille de découvrir rapidement leur histoire et celle des autres car Ananda Devi est une conteuse ce qui rajoute au charme et à la force du récit. Une belle écriture, j'ai adoré ce style incisif, percutant avec de cours chapitres et des personnages hors normes.
Ananda Devi n'accuse pas mais raconte un monde bien superficiel qui court à sa perte. Une journée ordinaire dans la folie des hommes.
C'est violent, c'est dur parfois on a envie de fermer les yeux mais ces situations existent malheureusement.
Un livre bien loin des clichés, des cartes postales habituelles de l'île Maurice mais qui reste une fiction passionnante.
Ce livre sortira le 16.08.2023
Un grand merci aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman en avant-première.
#Lejourdescaméléons #NetGalleyFrance
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Voilà le retour de la grande autrice mauricienne, dans une histoire vibrante et palpitante.

Quatre personnages clés, que presque rien ne rapproche, vont voir leur destin totalement transformé en l'espace d'une journée.
D'un côté une enfant qu'on aimerait protéger : la petite Sarah a une mère qui l'aime, et qui tremble en permanence devant les dangers qu'elle imagine pour sa fille, un oncle, René, qu'on qualifierait facilement de looser, s'il ne s'était pris d'une affection particulière pour sa nièce.
Et puis il y a cette femme qui n'a rien à voir avec l'oncle et sa nièce : elle s'appelle Nandini, c'est la femme d'un juge bien établi, elle vit dans les quartiers chics de l'île, et l'histoire débute au moment où elle décide de quitter brusquement son mari et sa vie bien rangée.
En face il y a ZIgzig, un jeune gangster des quartiers, qui s'est forgé une identité de gros dur parce que résistant à la douleur, et qui vit d'expédients au milieu de sa bande.

A priori ils n'ont rien en commun. Mais le destin va les relier dans un endroit totalement improbable. René qui devait emmener Sarah à l'école, bifurque un matin, prend Nandini en stop, pour ce qui devrait être une sympathique évasion en bord de mer. Mais ce sera tout le contraire, puisque Zigzig et sa bande auront choisi cette même bande de terre pour en découdre avec la bande rivale.

Lucas Belvaux, auteur de « Les Tourmentés », serait bien inspiré de lire « Les jour des caméléons » : il y trouvera une vraie montée de tension au fil des heures de la journée, très maîtrisée et remarquablement orchestrée, qui vont se couronner en une scène de violence au coeur d'un centre commercial qui verra les deux bandes s'affronter à coup de grenades et d'armes blanches.

La grande autrice mauricienne Ananda Devi retrouve ici des thèmes qui lui sont chers : elle décrit au passage le naufrage de son île, partagée entre des ultras riches barricadés dans leurs villas avec plage privée, et des pauvres de plus en plus pauvres, sans aucun espoir de s'en sortir.
Seule Sarah, figure de l'enfant innocente, apporte une touche de lumière dans un univers bien sombre, comme elle le décrivait aussi dans « le rire des déesses ».

Et puis il y a la nature, omniprésente. Et les caméléons sont à Ananda Devi, ce que sont les étourneaux dans "La mémoire délavée" de Natacha Appanah : une métaphore d'une nature chamboulée par l'anthropocène.

En miroir de l'autre autrice majeure de l'île, Natacha Appanah, qui a publié cette année « La mémoire délavée », et qui elle a choisi de vivre en France, Ananda Devi a reçu de nombreux prix notamment pour « le sari vert ». A découvrir sans modération pour ceux qui ne le connaissent pas.
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"Thriller social" comme le définit Gladys Marivat dans sa chronique littéraire au Monde, "Le jour des caméléons" met en scène l'île Maurice. Mais c'est une vision de l'île que les touristes ne verront pas. Derrière les hôtels, les plages de sable blanc et les commerces clinquants du Caudan à Port-Louis, se cachent la misère, les bandes rivales, les illusions déçues de ceux qui n'auront jamais rien mais à qui on fait miroiter toutes les richesses. Ananda Devi dénonce dans ce roman ces inégalités ainsi qu'une histoire coloniale qui a profité toujours aux mêmes. L'indépendance n'y a malheureusement rien changé. Ce petit paradis pour les uns se révèle être un enfer pour les autres, comme partout d'ailleurs. C'est sur cette base que l'auteure a construit son intrigue. Avec le point de vue de quelques personnages archétypaux, dont l'exclusion sociale va déclencher le détonateur à l'origine du massacre. le style lyrique initial va peu à peu se muer en une écriture saccadée au rythme de l'action pour converger vers l'apothéose sanglante inévitable. L'île Maurice comme on ne l'a jamais vue.
Et les caméléons dans tout cela ? Et bien ce sont les observateurs patients de cette lente dissolution humaine, observateurs qui n'attendent que de pouvoir revenir sur cette île née "de l'union de l'océan et du volcan, nue, rocheuse, basaltique, poreuse de promesses et d'attentes. (...) Rendons-leur l'espace aux caméléons pour qu'ils jouissent de ce qu'il reste de mes merveilles, celles que vous n'avez su ni respecter ni préserver".
Un roman écrit par une grande dame de la littérature mauricienne que je vous recommande.
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Je ne connaissais pas l'autrice mais j'ai beaucoup aimé son style ! A travers sa plume j'ai entendu gronder l'île, vibrer les caméléons et senti monter la haine et la violence !

Maurice, île paradisiaque pour les touristes et pour les blancs qui s'enrichissent depuis des décennies sur le dos des descendants d'esclaves, d'indiens “importés” et des métis, population pauvre, creuset des gangs.

Sara, fillette de 10 ans, devenue femme avec son premier sang, part avec son oncle, homme égaré, dépressif, pour l'école mais il décide de l'emmener sur un coin de littoral qu'il aimait au temps lointain. Ils croisent la route de Nandini qui vient de quitter son mari et se joint à eux ! le lieu est devenu un dépotoir, croisement de l'affrontement de deux gangs défoncés au terrible sang de caméléon !

La violence se déchaine et plus rien n'arrêtera la colère qui déborde des corps, aveuglée par le ressentiment et les injustices !

Malgré toutes les horreurs que ses mots décrivent, l'autrice est poétique. Elle incarne tour à tour, l'île et les caméléons, Sara et Nandini, l'oncle et Zigzig, les victimes et les tueurs et leurs pensées nous prennent aux tripes !

Lecture déroutante, envoûtante et révoltante tout à la fois ! N'attendez pas pour vous y plonger. Les caméléons seront toujours là !

#Lejourdescaméléons #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2023

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Amanda Devi aime sa terre natale, l'île Maurice, ses romans y puisent souvent leur inspiration, cette fois c'est à l'île elle-même qu'elle donne la parole, et elle est différente de celle que l'on accorde aux cartes postales qui vantent un paradis sur terre.
Cette terre va exploser tout comme les destins de quatre personnages : Nandini, une femme quinquagénaire qui décide de se libérer de sa soumission à son mari, un juge. Puis
René, un homme usé avant l'âge à qui seule sa nièce Sarah donne le courage de vivre ; ZigZig un petit caïd qui va affronter une bande rivale, et un rayon de soleil, la petite Sarah,(tout juste femme comme lui apprend sa mère)qui revêt une robe blanche bientôt ensanglantée.
En miroir l'histoire de l'île, sa somptueuse beauté lentement avilie lors de ses changements de nom et de maîtres. Cette terre où se côtoient le paradis et l'enfer. Et ces caméléons qui envahissent cette terre, changeant de couleur selon leur intérêt, ils sont venus d'ailleurs un jour sur un bateau certainement , et attendent leur moment.
Lorsque le chaos embrase Port-Louis, cette terre volcanique s'enflamme, libérant toute la colère , la hargne de la terre et de ses habitants provoquant le désastre qui sous la plume ardente , poétique et sensuelle de l'auteure rend cette lecture hypnotique.
Merci aux Edts Grasset et à Babelio pour ces beaux moments de lecture.
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" Les hommes sont une espèce entropique, se disent-ils dans leur langage de caméléons. Donnez-leur-en le temps et ils se détruisent.Le temps des hommes est compté "

René, cet homme de quarante cinq ans, sans importance un matin ordinaire conduit la petite Sara à l'école. Et c'est là, malencontreusement qu'il heurte avec sa voiture une femme Nandini qui a besoin d'aide. Elle vient de quitter son mari et veut voir la mer une dernière fois. Pendant ce temps, un jeune homme Zigzig, né pour venger et protéger est sur le chemin de l'irréparable.
Et c'est ainsi que le destin bascule et que cette enfant, cette femme et cet homme vont être pris au piège de la guerre des clans, sauvage, violente. Et que cette île qui nous raconte, qui se raconte va atteindre le point de non retour.
C'est une histoire qui vous dévore du début à la fin, entre fable et policier nous sommes happés littéralement.
Cette lecture quasi théâtrale est déroutante et bien complexe, invitant a des questions philosophiques interpellantes !
Lien : https://www.instagram.com/un..
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Je suis l'île Maurice, c'est moi qui vous raconte cette histoire et je suis très en colère. Née de l'eau et du feu au milieu de l'océan indien, j'étais une île vierge jusqu'au 16è siècle. Puis l'Homme arriva, d'abord discrètement, par petits groupes. Puis ont débarqué les "explorateurs - exploiteurs" de tout poil : hollandais, français, anglais avec pour conséquences le pillage de mes richesses, la traite humaine et l'esclavage. le bilan aujourd'hui : d'un côté, un paradis pour les privilégiés venus d'ailleurs pour mon soleil, ma mer et mes hôtels de luxe, de l'autre une terre dévastée et polluée où survit une population autochtone exploitée vivant de petits boulots et d'expédients. Mais je suis là, je vois tout et des signes avant-coureurs d'un bouleversement me donnent espoir : pourquoi les caméléons reviennent-ils, "passagers clandestins" de bateaux en provenance de Madagascar ? Pourquoi se cachent-ils et qu'attendent ils? Sous moi, la terre commence à gronder, à bouger....
Je vais maintenant laisser la place à Anande Devi, une fille de mes entrailles, qui va vous narrer le jour où tout a changé : roman à suspense, fable prémonitoire du futur de notre Terre ?
Deux adultes et une fillette sont venus se perdre sur un bord de mer où la plage est devenue décharge et la mer, un cloaque pollué.
Dans le même temps et le même lieu, deux bandes rivales armées jusqu'aux dents veulent se livrer à une guerre sans merci pour prendre le contrôle du trafic de drogues et le premier groupe risque d'être la victime "collatérale" de cette guerre des gangs, mais... (vous saurez pourquoi en lisant "Le jour du caméléon"), l'objectif change et les deux clans vont allumer la mèche d'une révolte qui détruira tout sur son passage, surtout si la Terre, jusque là silencieuse, se réveille...
L'écriture d'Ananda Devi serrée, puissante, des phrases coup de poing donnent au récit un rythme effréné qui prend à froid le lecteur : c'est un choc, une tragédie classique avec ses 3 unités (temps - lieu - action).
Si vous aimez ce genre de littérature ou si vous voulez sortir des sentiers battus, ce roman dont on ne sort pas indemne est pour vous. Quant à moi, vous l'aviez compris, j'ai beaucoup aimé !
Merci à Babelio et aux éditions Grasset pour l'envoi de ce roman qui , en plus d'un récit palpitant, m'a permis de réfléchir au devenir de notre Humanité bien malade.
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Une tragédie antique
Dans le rôle du choeur, prendront successivement la parole les caméléons, l'ile, les habitants de la cité.
Le Destin, la Fatalité, le Fatum. le ressort est bandé, la corde de l'arc est tendue, il ne reste plus qu'à dévider le fil.
Les 4 Acteurs protagonistes, tragiques, héroïques et aveugles.
Un fabuleux hommage à la pièce de Cocteau La Machine infernale, l'écharpe rouge de Jocaste, Tirésias Zizi etc.
Une réussite d'un modernisme absolu
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L'île Maurice : une carte postale paradisiaque sur laquelle la mer transparente côtoie les pentes vertes du Morne Brabant ; la destination dont on rêve dans la grisaille urbaine ou les transports en commun aux heures de pointe. Pourtant, à Maurice comme ailleurs, le mal sévit : la violence, la haine, les désirs ardents, la jalousie… Et à Port-Louis, comme dans toutes les villes, existe des laissés-pour-compte, pétris de frustration, qui n'attendent plus que l'allumette pour s'enflammer.
Et nous y sommes : au seuil de la déflagration.
Ananda Devi nous tient la main au seuil de cet à-pic, spectateur au souffle coupé, tétanisé par l'enchaînement implacable des événements. La narratrice, l'île elle-même, est formelle : voici le moment de rupture, voici l'explosion.
Et que cela soit la jeune et si pure Sara, son oncle André, si dépassé, la mutique et solitaire Nandini qui tente de se révolter, Sonia, la maman qui sait lire les signes, ou Zigzig, voyou par obligation, tous, acteurs inconscients de leur rôle dans la fracture, vont cheminer inexorablement vers la tragédie.
Cruel et violent, le roman d'Ananda Devi nous presse, nous isole, nous pousse dans nos derniers retranchements. En phrases rapides, l'auteure place son lecteur constamment sur le fil, happé par le trouble, par l'injustice, l'iniquité des situations. Comme chez les protagonistes, un feu brûle, une envie d'action fait rage… mais aussi une stupéfaction immense qui pétrifie.
Le Jour des caméléons n'est pas une taloche, ni une claque ; ce n'est pas plus une énième mise en garde sur notre mode de vie et de consommation ; ce n'est pas un nouveau rapport sur les violences faites aux femmes, aux faibles, aux autres… le Jour des caméléons est le brasier sur lequel nous nous tenons et, indéniablement, un très, très grand roman de la rentrée.
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Ils sont venus de Madagascar il y a plusieurs siècles. Ils ressemblent à ces hommes de l'île Maurice aux identités multiples. Ces hommes de l'île « arc-en-ciel ».
Les caméléons attendent patiemment leur jour. Celui où ils remplaceront ces hommes.
Peut-être que ce jour est enfin arrivé.

Ils sont quatre personnages que l'on suit sur cette île. Quatre personnages qui se croisent et ne savent pas que leur destin est commun. La toute jeune Sara dans sa robe blanche virginale voit son sang couler pour la première fois. Elle « devient une femme » le jour où elle apprend que ce n'est pas une bonne nouvelle. Son oncle René, chauffeur de taxi, aime l'accompagner tous les jours à l'école, pour mieux trouver un but dans sa vie triste. Nandini quitte son mari Abhi le lendemain d'un geste. Zigzig, caïd et chef de bande, a soif de vengeance.

La tragédie commence. L'île souffre, gronde, se venge de ce paradis qu'elle aurait dû être mais qu'elle n'offre qu'aux touristes riches, avides des décors de carte postale. Les hommes de l'île ont tout détruit, ont tout ravagé et n'ont pas su faire de leur multiculturalité une richesse. Tout est source de conflits permanents. Violences envers les femmes, violences sociales, violences identitaires : « le temps des hommes est compté ». Il faut expirer pour expier. Dans l'ignorance. Dans la honte. Dans la culpabilité.

C'est avec un parfum de soufre qu'Ananda Devi déploie son écriture comme des vagues poétiques déchaînées. le lecteur suit, le souffle coupé, sans pouvoir faire quoi que ce soit, la dérive des hommes de l'île. Mais, le lecteur continue sa lecture, hypnotisé par le drame, aveuglé par sa propre soif de cruauté, figé dans ses propres craintes. Il suit la voix de l'île et le destin de ces personnages dans toute leur complexité, en hésitant entre l'empathie et le dégoût car il sait qu'il nage lui-même entre deux eaux.
Il sait que tout est fiction mais, sans aucun doute, la fiction ne maintient le réel que d'une très courte distance.

Une fois de plus, Ananda Devi a su m'emporter dans ce grondement et dans la beauté éruptive de son texte.
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