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EAN : 9782072997532
352 pages
Gallimard (01/02/2024)
3.86/5   325 notes
Résumé :
Dix ans que les deux hommes s’étaient perdus de vue et puis, d’un coup, ils se retrouvaient au détour d’une rue, face à face. Le hasard, paraît-il, fait bien les choses. S’il s’agissait de lui, il aurait mieux fait ce jour-là de se mêler de ce qui le regardait, mais il n’y était pour rien. Skender le comprendrait bientôt, ce n’est pas le hasard qui avait mis Max et Madame sur son chemin.

Il le comprendrait bientôt.
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Critiques, Analyses et Avis (79) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 325 notes
Deux hommes, une femme, brisés par la vie. Ce sont les tourmentés du titre, de vrais tourmentés.

Skender, vétéran de la guerre de Yougoslavie, puis mercenaire un peu partout sur la planète, clochardisé à son retour à la vie civile, détruit par ce qu'il a vécu et qui l'éloigne de sa femme et ses deux enfants : «  Je suis sans contours. Sans peau ni rien entre le monde et moi qui me protège. Rien qui me tient. » Un homme mort qui ne sait plus s'il est capable d'accepter que l'amour est une force, jamais une faiblesse.

Max, son mentor frère d'armes, lui a retrouvé un sens à sa vie comme majordome auprès de Madame : « J'avais commencé à vider ma tête de ses cimetières, ouvrant tombe après tombe pour exhumer les souvenirs enfouis, cachés comme des cadavres honteux. Je m'en libérais peu à peu. Ma mémoire se remplissait d'absences. » Il doit sa métamorphose à Madame, et est prêt à accepter pour elle la malédiction qui pourrait.

Madame, veuve fortunée et oisive, férue de chasse et de molosses, isolée du monde dans sa riche demeure : « Mes haines passées ne sont pas mortes. Je les sens en moi chaque matin au creux de mes tripes. Elles grouillent. Vivaces. Vitales. Ma haine m'appartient. Elle n'appartient qu'à moi. Je suis seule à y avoir accès. Je lui tiens chaud, je la nourris, elle me le rend bien. Elle n'est pas de celles qui rongent ou qui consument, au contraire, elle me trempe comme l'eau froide durcit le métal chaud. Elle me tient debout. En vie. Libérée de l'amour. Pourquoi la nier, la renier, en avoir honte.»

Trois personnages reliés par un contrat cynique, amoral, monstrueux, passé à l'initiative de Madame prête à tout pour le réaliser, y compris à rejoindre « ceux qui jamais plus ne pourront oublier, condamnés à entendre les pleurs des mères suppliciées et des enfants fantômes, à les voir tourner autour d'eux (…) Elle aura beau se laver, se frotter, s'arracher la peau et les cheveux pour en ôter ce qui y colle, rien n'y fera. Son crime la rongera comme l'acide, la brûlera comme le napalm. Jusqu'aux os, à la moelle. »

A partir de ce terrifiant point de départ, Lucas Belvaux raconte les six mois qui précèdent l'exécution du contrat. Dans des chapitres brefs, il alterne les points de vue du trio, enrichis de quelques chapitres consacrés à l'ex-compagne de Skender et d'un de leur fils, autant de flux de pensée, même contradictoires, qui laissent beaucoup de place à l'imaginaire et à la projection.

L'intensité psychologique est telle qu'elle met le lecteur sous tension permanente. Aucune tranquillité d'esprit pour lui, tout aussi tourmenté que le personnages par les enjeux qui se jouent sous ses yeux, sous leurs yeux, poussé à réfléchir sur les zones d'ombre et la vulnérabilité de la condition humaine, sur les ressorts profonds du sens à donner à une vie. Chaque membre du trio semble avoir besoin d'un affrontement pour s'éprouver et affronter le legs traumatique de leur passé respectif.

Avec une maitrise impressionnante, Lucas Belvaux fait se télescoper les émotions des personnages jusqu'à la moelle de leur être. Et la collision est d'autant plus forte que leur évolution psychologique semble reconfigurer chapitre après chapitre l'intrigue, comme si l'auteur les laissait conduire la trame narrative. Même son écriture évolue pour accompagner les transformations intérieures des personnages. Au départ courtes et nerveuses, les phrases s'allongent, se déploient plus largement, lyriques mais jamais trop. Jusqu'à une fin - inattendue pour un roman si sombre - qui cueille le lecteur et le surprend.

Un premier roman puissant et inspiré.

Lu dans le cadre de la sélection 2023 des 68 Premières fois
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« Si t'as pas une Rolex avant 40 ans t'as raté ta vie ! » assénait Jacques Séguéla.

Monsieur a réussi puisqu'il possédait plus de montres que de jours dans une année jusqu'à ce stupide accident de chasse qui brise sa carrière et laisse une épouse éplorée … en apparences.
Madame est veuve, libre, heureuse et riche, pas seulement de montres luxueuses, mais s'ennuie.

Max, son garde du corps, la conduit, prépare les repas et sort les chiens à l'heure de la pisse.
Madame confie à Max le soin d'organiser une chasse à l'homme dans son domaine des Carpates.
Max recrute Skender, clochard depuis sa sortie de prison, et lui fait signer un contrat de travail qui le condamne à une mort probable, moyennant quelques millions.

Max et Skender sont « Des hommes irréguliers », tels que définis par Etienne de Montety, formés par la Légion Etrangère et aguerris sur les théâtres d'opérations du 1° REI. le sergent Max connait Skender, Yougoslave engagé en 1996.

Madame s'entraine avec Knol et Spartacus, un saint hubert et un berger allemand, deux redoutables chasseurs.
Skander s'équipe, s'entraine, et renoue, durant l'été, avec Manon, son ex, Jordi et Dylan, leurs jeunes enfants.

La rentrée scolaire approche et avec elle l'ouverture de la période de chasse. L'heure tourne. Les tourmentés sont face au destin qui sonne l'hallali …

Extraordinaire roman choral, où tour à tour, Skender, Max, Madame, Manon, Jordi et Dylan racontent leurs tourments, leurs espoirs, leurs rêves et leurs peurs. Puis leurs poursuites. L'auteur a le génie d'incarner chaque protagoniste avec son style propre et sa psychologie particulière, d'où une variété de regards croisés sur des réalités partagées mais affrontées différemment.

Ce premier roman de Lucas Delvaux place la barre très haut par son originalité, son rythme, son style, ses personnages … et surtout par son dénouement : « La vie. L'amour. La même chose ».
Un tourment prometteur qui apaise le lecteur.

PS : Des hommes irréguliers
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Un livre qui porte bien son titre : Les tourmentés. Ce sont eux:

Skender, l'homme vétéran qui n'est plus que l'ombre de lui-même à regarder de loin sa femme et ses deux enfants, il vit tel un clochard qui a tout perdu, jusqu'à l'estime de lui-même. Sale, l'âme noire, la faim au ventre, il n'a plus rien à perdre.

Puis il y a Max, un ami de la guerre de Skender accroché comme majordome à une richissime veuve. Il répond aux ordres de sa patronne lui vouant l'affection d'un homme solitaire que personne n'a jamais aimé. Alors il se donne, il obéit. Il assiste et corrobore.

C'est elle, Madame, qui est aux commandes de tout. Avec ses molosses à l'affut du sang. Elle, isolée dans son manoir, sans âme qui vive autour d'elle si ce n'est Max. Elle rumine, elle fulmine, ses tourments tournent à l'obsession. Son seul salut : la chasse.

Ces trois là vont se retrouver pour conclure un marché des plus cyniques. A compter de ce jour, leur vie ne sera plus la même.


Lucas Belvaux taille le portrait de trois tourmentés en fouillant chaque repli de l'âme humaine, il réveille les démons de chacun, leurs peurs ancestrales, leurs regrets. L'abject a ce quelque chose de fascinant que c'est cent pieds sous terre que l'homme retrouve son vrai visage, ses vicissitudes, ses rêveries d'adolescent. Sur une période de six mois, il alterne les monologues tourmentés de chaque protagoniste, Skender, Max, Madame mais aussi Manon (l'épouse) et les enfants. Pris dans la spirale de ce compte à rebours, je me surprend à haleter, à me sentir piégée par cette précision détaillant les tourments de chacun.


Roman noir où chaque émotion est sa place.
Roman psychologique où la tension est palpable.
Roman existentiel où les vérités ne sont jamais acquises.
Roman introspectif de vies incomplètes.
Roman surprenant inaugurant d'un final qui nous cueille dans un dernier soupir.


Premier roman d'un auteur belge que je vous recommande sans hésiter.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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Un trio diabolique, une thème et des personnages originaux pour un roman que l'on lit sous tension dans la crainte du pire !

Trois personnages :

Skender, un ancien légionnaire clochardisé et par conséquent mis à l'écart par son ex et ses enfants.

Max, homme à tout faire au service de Madame, qui vit des rentes de son mari défunt.

Ce qu'elle va proposer à Skender, et que je ne dévoilerai pas pour maintenir le suspens, même si on l'apprend assez rapidement dans le roman, est une proposition d'une perversion totale. Elle peut le sortir du marasme de sa vie actuelle et mettre à l'abri de tout besoin matériel sa famille, contre un deal à la fois tentant pour l'ancien mercenaire mais terriblement risqué.

Tous les acteurs de cette histoire se livrent les uns après les autres, confiant leur crainte et leurs angoisses, revenant sur les drames du passé et sur le chemin qui les a menés à ce qu'ils sont aujourd'hui.

J'ai craint, et cela a ajouté à l'angoisse pendant la lecture, un scénario digne de Karine Giebel, gore jusque'à l'insoutenable. Mais il ne s'agit pas de ça. Ce qui est traité, ce sont les aléas d'une vie humaine, ballottée au gré des choix plus ou moins risqués qui se présentent. C'est aussi, à travers le personnage de Skender, le rôle fondamental de l'argent pour s'acheter une dignité.

L'étude psychologique des personnages est remarquable et donne sa densité au récit.

Si je devais mettre un petit bémol, c'est le style uniforme des chapitres, qui fait que l'on identifie le narrateur par la relation qui l'unit aux autres et non par une façon de narrer. le processus est volontaire, mais les premiers chapitres sont déroutants.

Premier roman très réussi pour son ambiance et ses personnages.
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Skender n'est, aujourd'hui, plus que l'ombre de lui-même. Ancien légionnaire puis mercenaire, il a tué, pour son métier, de par le monde. Évidemment, ça laisse des traces. Qu'il a tenté d'effacer à coup d'alcool et de cachets. Son épouse, apeurée, craignant pour elle et leurs enfants, ne supportant plus l'homme qu'il est devenu, le renvoie chez sa mère. Skender s'est alors isolé dans une cabane dans un bois, loin des hommes et de sa famille, après un séjour en prison. Aujourd'hui, il vit comme un clochard... Max, son frère d'arme, lui, s'est inventé une nouvelle vie auprès de Madame. Homme à tout faire, chauffeur, garde du corps, il est à son service H24 et se plie à toutes ses volontés. Même à celle, la plus inattendue et amorale, d'une chasse à l'homme. Et ce gibier, Max l'a tout trouvé en la personne de Skender...

Skender n'a plus rien. Et n'est plus rien. Sa vie ne vaut plus rien non plus... Jusqu'au jour où Madame lui propose, pour 3 millions, d'être sa cible vivante. Et cette chasse à l'homme, inavouable, scandaleuse, cynique, qui se passera sur une réserve dans le nord de la Roumanie, Skender a 6 mois pour s'y préparer. Aussi bien physiquement que mentalement. Mais, avant cela, avec le premier million reçu, il va renouer avec sa femme, Manon, et ses deux garçons, Jordi et Dylan. N'oubliant jamais que Madame se prépare, non pas à l'affronter, mais à le tuer. de cela, il en est presque sûr, de même que Max. Et ce sont ces six mois avant le jour fatidique que Lucas Belvaux déroule gentiment, passant de l'un à l'autre personnage, se mettant dans leur peau, dévoilant leur âme et états d'âme. Chacun avec ses ressentis, ses doutes, ses renoncements, ses interrogations, ses rêves, ses craintes, ses espoirs, ses regrets, ses démons, son passé. Six mois haletants, oppressants au cours desquels la tension monte... jusqu'au dénouement inattendu.
Un premier roman habilement construit, remarquable de par ces personnages singuliers et cette ambiance lourde. Un roman sans ménagement...



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critiques presse (6)
Telerama
20 février 2024
Les Tourmentés donne à entendre le chant splendide de personnages arrivés au bout d’eux-mêmes, et pourtant plein de réserve et d’humanité
Lire la critique sur le site : Telerama
LeSoir
20 février 2024
Un premier roman magistral, acéré, tourmenté.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
12 décembre 2022
Avec ce récit d’une chasse à l’homme, le réalisateur signe un premier roman fluide à la riche psychologie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LePoint
09 septembre 2022
Avec Les Tourmentés, Belvaux fait le grand saut dans l'écriture et rassemble dans son livre tous les sujets qui sont au cœur de son cinéma : le spectre mouvant de la vérité, qui évolue au gré des regards, le thème de la lutte des classes, les questions de la justice et de la morale.
Lire la critique sur le site : LePoint
Bibliobs
06 septembre 2022
Dans « les Tourmentés », le cinéaste belge imagine les confidences de trois personnages impliqués dans une chasse à l’homme. Haletant.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
05 septembre 2022
"Les tourmentés", un premier roman pour Lucas Belvaux, plus psychologique que son point de départ.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Ça vaut quoi la vie d’un homme ? D’un homme comme lui. Un homme sans rien. Clochard. Va-nu-pieds. Un homme que personne n’attend et n’attendra plus jamais. Ça vaut combien une vie qui ne vaut plus la peine d’être vécue ? Une vie d’invisible, sans amour, à la lisière du monde. La vie d’une ombre.
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Un homme est un homme. Peu importe le reste, ce qu'il a fait, ce qu'il fera, pour qui et pour quoi, il n'est, d'abord, que ce qu'il est, imparfait, incapable de comprendre les troubles qui le traversent, de résister à ses envies, à ses besoins. C'est ainsi, il n'en est pas moins homme.
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Les hommes qui partent à la guerre sont prêts à tuer, pas à mourir. Quand ils le comprennent, il est trop tard. Alors, la peur les saisit et elle ne les lâche plus. La guerre n'apprend pas le courage, elle apprend aux hommes qu'ils sont mortels. Rien d'autre.
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Elle est ailleurs. Quelque part où personne n'est admis. Au cimetière des souffrances anciennes où chaque tombe recèle une plaie mal fermée, suintante, une blessure qui ne guérira jamais et qui fait mal encore. Une douleur d'enfants. Silencieuse. Jamais dite. De celles qui font les mots qui résonnent toute une vie, qui font souffrir si longtemps qu'on en oublie qu'on souffre.
Celles qui font haïr.
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Ça vaut quoi la vie d’un homme ? D’un homme comme lui. Un homme sans rien. Clochard. Va-nu-pieds. Un homme que personne n’attend et n’attendra plus jamais. Ça vaut combien une vie qui ne vaut plus la peine d’être vécue ? Une vie d’invisible, sans amour, à la lisière du monde. La vie d’une ombre.
Lui, là, à combien il l’estime sa vie ?
— Trois millions.
C’est beaucoup quand on sait d’où il vient.
— Non. C’est pas beaucoup.
Il a raison. Ou pas. La vie n’a d’autre prix que celui qu’on lui donne. Ce n’est pas sa vie qu’il estime, c’est ma fortune.
Ou mon envie. Mon envie de tuer un homme.
Est-ce que je peux mettre trois millions ? Oui, plus même, mais je ne lui dis pas. Pas encore. Ce n’est pas la question. Si je suis prête à lui donner trois millions, sa vie les vaut. Si je considère que non, alors elle vaut moins. Il y a quelques heures, elle ne valait rien du tout. C’est aussi simple que ça.
Non, il n’est pas d’accord. Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Il a failli mourir pour beaucoup moins, c’est vrai. Pour rien, même. Il l’avait accepté. Il était prêt. Mais aujourd’hui, ça ne se joue pas qu’entre lui et moi. Si de mon point de vue, ou du sien même, sa vie ne vaut plus grand-chose, pour ses fils, elle est inestimable.
J’entends l’argument. Je l’entends d’autant mieux que c’est moi qui me suis servie d’eux comme appât.
Si on peut considérer que la vie d’un homme comme lui ne vaut rien, ça ne nous dit pas ce que vaut la vie d’un père pour ses enfants.
— Trois millions.
— Et pourquoi pas deux ? Ou quatre ? Ou cinq ? Ou dix ?
Parce que deux garçons, ça fera deux orphelins. Donc, deux millions. Un pour chacun. Le troisième pour leur mère. Pour les élever.
— Trois millions.
Cette discussion ne m’intéresse plus. Elle est obscène. Comme s’il se vendait, que je l’achetais Il n’est pas question de ça. Pas d’argent. Il est question de vie et de mort.
Je n’ai pas envie de marchander. Passons à autre chose. Vite.
— D’accord. Trois millions.
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Vidéo de Lucas Belvaux
Avec « Les Tourmentés » publié chez Alma éditeur, Lucas Belvaux signe un premier roman nerveux qui nous raconte l'histoire d'une amitié entre deux frères d'armes, des mercenaires, qui se retrouvent des années plus tard autour d'une chasse à l'homme singulière. Max, l'homme de terrain placide, a l'âme d'un chef, il s'est rangé des tranchées et travaille désormais comme homme à tout faire auprès d'une riche héritière. Il décide de proposer un marché à Skender, son vieux copain mais surtout un électron libre, soldat hors normes, qui ne réussit pas à se réintégrer dans une vie normale et qui erre sans domicile fixe. Va t-il accepter de se faire chasser pour quelques millions ? Lucas Belvaux qui est aussi réalisateur nous raconte comment il est passé de l'écriture d'un scénario à l'écriture d'un roman en livrant des conseils précieux sur la création grâce à un regard lucide et sain sur les élans contraires qui traversent parfois l'écrivain en devenir. C'est parti !
Lucas Belvaux a réalisé plusieurs films comme Pas son genre adapté du roman de Philippe Vilain, ou encore des Des hommes en 2020, adapté du roman de Laurent Mauvigner. Il travaille actuellement à l'adaptation de son roman « Les tourmentés »

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