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J'ai tout de suite été très surprise par les différents rebondissements de l'histoire : trahisons, complots, coopération, amitié...

La société humaine est vue sous l'angle des oiseaux, l'occasion pour l'autrice de dresser un portrait humoristique, sérieux ou parfois critique de la société et de la politique. J'ai énormément apprécié les notes qui égrenaient le récit et le fait que tous les référentiels soient issus du champ lexical des oiseaux (on compte en terme de battements d'ailes par exemple) pour une énorme immersion. Les oiseaux commentent l'activité des humains de leurs propres yeux, et ont adapté les expressions humaines en fonction de leur anatomie ou leur quotidien.

Au-delà de cet aspect, nous visitons Bruxelles à tire d'ailes, telle que pourrait le voir un oiseau à travers les illustrations magnifiques qui égrènent le roman.

Nous en apprenons également énormément sur les différentes espèces d'oiseaux, leur caractère territorial ou non, les difficultés de cohabitation... C'est un très bel hommage rendu à tous les oiseaux.

Bien sûr comme dans tout roman jeunesse, l'histoire finit bien mais j'ai néanmoins été surprise à plusieurs reprises au cours de la lecture, en raison des différents retournements de situation.

J'ai beaucoup apprécié le trio improbable de Jaboterne, Sept et Chantperdu qui parviennent à s'apprécier malgré les différences et les difficultés.

Je remercie encore une fois Hachette et Netgalley pour la lecture de ce roman qui m'a donné envie de terminer la duologie d'Eleonore Devillepoix.

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Quand ce livre a été annoncé, j'ai eu une grosse pensée pour mon frère, ce giga fan de pigeons (oui oui ça existe), donc évidemment, il l'a acheté et évidemment, je le lui ai piqué ! Et ce que je peux vous garantir, c'est qu'après l'avoir lu, vous ne verrez jamais plus deux pigeons au bord d'une flaque d'eau de la même manière...

À Brussailes, les oiseaux vivent leurs vies tranquillement, jusqu'à ce qu'une affaire d'oeufs volés vienne secouer leur Parlement. C'est ainsi qu'on fait la connaissance de notre trio qui va devoir enquêter et débusquer le ou les coupables en s'affairant dans toute la ville.

Ce que j'ai préféré dans ce petit roman, c'est la façon dont l'autrice nous amène les choses. Évidemment, on en apprend davantage sur les oiseaux, mais surtout, on vit les choses de leurs points de vue et honnêtement j'ai trouvé ça brillant. Visualiser le monde des humains tel qu'ils le voient, c'est pas quelque chose qu'on fait souvent (voire jamais on est d'accord) mais j'ai beaucoup aimé ces parties là.

C'est un roman qui se lit bien, rapidement. Les notes qui ponctuent le récit apportent une certaine dose d'information et très souvent d'humour ce qui n'est pas pour me déplaire. On s'attache vite aux personnages et on est triste de les laisser s'envoler à la fin. Et l'originalité du récit joue beaucoup sur mon avis final. C'est si rare de donner la parole aux animaux, même dans de la fiction, et ça mériterait d'être fait bien plus souvent !
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Dans la ville de Brussailes (Bruxelles), où se mêlent oiseaux et humains, des vols d'oeufs se multiplient. le parlement décide d'envoyer trois oiseaux - très opposés - pour résoudre ce mystère.

J'avais déjà découvert Éléonore Devillepoix par l'intermédiaire de sa duologie " la Ville sans Vent ". Je vois que l'autrice a à coeur de nous fournir un peu de politique dans chacun de ses récits...

J'avais un peu peur au début, lorsque j'ai vu un style d'écriture très simpliste. Mais la forme se laisse bientôt parfaitement liée au fond, pour une magnifique philosophie. de plus, quelques notes drôles et réfléchies agrémentent les pages.

Pour parler des personnages, il y en a un que j'ai tout particulièrement adoré : Jaboterne, le pigeon. Alors oui, cette histoire est plutôt centrée sur les pigeons, les pigeons bisets plus particulièrement. L'autrice nous a même rajouté une définition en début d'ouvrage pour annoncer la couleur : le pigeon, l'oiseau, mais aussi le pigeon pour la personne - un peu - crédule...

Quoi qu'il en soit, Jaboterne a une réelle évolution au cours de ce récit initiatique. C'est peut-être juste moi, mais je lui ai trouvé quelques points commun à Bilbo du " Hobbit " : il n'aime pas l'aventure et préfère largement rester chez lui, mais se retrouve embarqué dans une aventure avec des oiseaux qui ne lui font pas tellement confiance... Tout ça pour dire que les pigeons sont effectivement sublimés dans ce livre avec un tel personnage.

J'ai aussi apprécié Sept, la corneille. Elle a un long passé derrière elle, un passé qui justifie toute l'intrigue. Avec un certain caractère mais aussi beaucoup de courage, elle est parfaitement à sa place dans ce récit.

Chantperdu m'a paru plus poétique, plus mélancolique. Bon, je sais, c'est un bagarreur - ce qui m'a un peu étonnée au début, de la part d'un rouge-gorge. Mais son chant justifie à lui seul les adjectifs que je lui propose. Il ne peu plus chanter, et ça se sent.

Brussailes, c'est avant tout une histoire sur les oiseaux. Les oiseaux, mes animaux préférés. Je pense qu'on l'a compris, j'ai particulièrement aimé le rendu que l'autrice en fait. (Bon, le faucon étant de loin mon oiseau préféré, je ne commenterai pas plus ce sujet. Je vais juste dire que c'était surprenant de voir un auteur passer outre son élégance et sa rapidité pour se concentrer sur sa personnalité...) Et puis, "l'invasion" des perruches dans nos villes trouve également place dans le récit, très actuel.

Une leçon de philosophie dans une fable animalière moderne, c'est ce que je retiendrais de ce (beau) livre. Je le relirais vite bien évidemment !
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Un grand merci aux éditions Hachette pour l'envoi de cette jolie histoire animalière, qui s'inspire beaucoup de notre civilisation humaine.

L'histoire tourne autour d'une enquête pour savoir quelle colonie d'oiseaux s'amuse à voler les oeufs des autres. Pour ce faire, un trio de choc est désigné pour chercher le coupable. Mais tout ne va pas se passer comme prévu dans leur aventure...

Tout d'abord, saluons la beauté du livre, avec cette couverture rigide, ces dorures et les illustrations internes qui ponctuent le récit çà et là. C'est vraiment magnifique !

Quant à l'histoire, je redoutais le côté enfantin de l'histoire, mais finalement, de nombreux thèmes actuels sont abordés.

Les allusions à nos propres comportements vis à vis des peuples immigrés, de notre rapport à Dieu et aux autres hommes m'ont beaucoup plu. J'ai adoré les jeux de mots détournés à la mode "oiseau" que l'auteure a su utiliser à bon escient.

Les personnages de Sept, Jaboterne et Chantperdu forment un drôle de trio, qui fonctionne bien. L'innocence attachante de Jaboterne contraste bien avec l'indépendance parfois cynique de Sept, et le courage du petit rouge-gorge.
Leur passé m'a touchée, j'ai pu faire pas mal de parallèles avec des comportements humains.

D'abord un peu déroutée, je me suis laissée prendre au jeu d'Eleonore Devillepoix et visiter Brussailes d'un point de vue nouveau et plein d'humour. Merci au Bookclub du PassCulture pour l'envoi du livre !
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Je fais partie de ces lecteurs / lectrices qui aiment le livre-objet. Et c'est la qualité de l'édition du roman Brussailes d'Eléonore Devillepoix chez Hachette romans qui m'a d'abord attirée. Les illustrations de Katelina Boudriot Bazantovà, associées à un choix de couverture rigide et de papier fin, en font un ouvrage délicat. Pourtant, c'est bien une enquête et une aventure rudes, dans la cité bruxelloise, que vont vivre les trois personnages principaux de cette fable animalière.

L'affaire est sérieuse et le Parlement des Oiseaux est en émoi. Les vols d'oeufs se multiplient et touchent toutes les espèces. le fait devient politique et il faut prendre une décision. En effet, les réflexions des volatiles du Parlement font porter les soupçons sur les perruches. Cette nouvelle espèce invasive ne siège pas au conseil des oiseaux.

Brussailes est donc un roman très original par le mélange des genres qu'il propose à ses lecteurs, à la croisée de la fable animalière et du récit d'enquête, du roman d'aventure feuilletonnant et de la chronique urbaine.

Le vocabulaire, précis et recherché, est associé à des illustrations et des notes de pages vivantes et souvent drôles.

Enfin, les personnalités de nos petits héros à plumes et leurs réflexions sur la vie et sur la société offrent une densité et un regard original sur nous, les humains. A la manière d'une Ferme des animaux de George Orwell, on pourra lire ce roman avec parfois le recul ironique des animaux sur l'espèce humaine.

Déjà autrice d'un roman de fantaisie intitulé La Ville sans vent, Eléonore Devillepoix semble ici prendre beaucoup de plaisir à narrer les aventures rocambolesques de nos trois oiseaux.

Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/brussai..
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Une agréable surprise !
Quand j'ai commencé ce roman je m'attendais à un jeunesse banal, une histoire simple et pas exceptionnelle. Je n'ai pas accroché dès le début, trouvant les personnages bateau et les petites notes de l'autrice ne me plaisaient pas trop.
Mais au fil des pages je me suis complètement laissée emporter par cette petite équipe d'ailes cassées, leur mission et leurs aventures pour l'atteindre. Je me suis prise d'affection pour les personnalités si originales de ces oiseaux et j'ai vraiment apprécié les suivre de la sorte.
De plus, au-delà du roman jeunesse, on trouve justement entre autres dans les notes de l'autrice des références pour les plus grands. On retrouve une satyre de notre société actuelle à travers la vie à Brussailes et c'est très intéressant.
J'ai finalement adoré ma lecture et une fois que j'ai refermé le bouquin, j'étais triste de quitter cet univers. J'attends vivement une adaptation à l'écran par 20th Century qui rivaliserait fortement avec Rio !
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Un roman original avec pour personnages principaux des oiseaux.
Suite à des vols d'oeufs dans des nids, le parlement des oiseaux nomment un pigeon, un rouge-gorge et une corneille pour partir enquêter sur ces disparitions.
Tout le roman se fait dans la peau d'oiseaux avec le vocabulaire propre à ces animaux.
Entre amitié, coup-bas, vengeance et respect, nos amis vont vivre des aventures qui les changeront à jamais.
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Quand j'ai lu le résumé de Brussailes, J'ai tout de suite été très intriguée par ce livre ayant pour héros des oiseaux. Je remercie donc chaudement les éditions Hachette Romans pour l'envoi de ce livre. A Brussailes, des oeufs d'oiseaux disparaissent mystérieusement depuis quelques semaines. le parlement des oiseaux décide de mener l'enquête par l'intermédiaire de Jaboterne, un pigeon pataud, Sept, une corneille grincheuse et Chantperdu, un rouge-gorge bagarreur. Ce trio détonnant n'est pas au bout de ses surprises.

Brussailes est un livre original qui met en avant des oiseaux dans une histoire anthropomorphe. Ils ont leur parlement, leurs lois si bien qu'on a l'impression d'être dans l'Union Européenne. En effet, chaque espèce d'oiseau forme un groupe qui sera représenté au parlement des oiseaux, un peu comme nos pays d'Europe qui envoient des représentants au siège de l'UE. Les oiseaux évoluent à Brussailes, la version oiseau de notre Bruxelles (j'ai adoré le jeu de mot). J'ai beaucoup aimé les notes de l'autrice qui mettent en avant le point de vue des oiseaux ainsi que leurs habitudes. C'est original et ça permet d'en savoir plus sur les oiseaux. Sans compter que dans le texte, il y a du jargon aviaire qui rend l'histoire plus immersive (ne vous inquiétez pas, il y a un lexique à la fin du livre 😉). En plus de cela, l'objet livre est magnifique ! C'est un hard back ponctué de jolies illustrations donc non seulement ce livre est beau, mais il se lit vite.

Les oiseaux de ce livre ont une vraie histoire. Au fil des pages, nous suivons leur ressenti, nous découvrons leur caractère, leurs intentions si bien que nous apprenons à connaitre ces oiseaux puisqu'ils sont attachants, différents et que chaque espèce a son petit caractère. Jaboterne, un pigeon maladroit et un perdu est l'un des héros de cette histoire. Il permet de redorer l'image des pigeons qui ont mauvaise presse et sont moqués au fil des pages. Jaboterne prend la mission en main afin de devenir un héros. Sept, la corneille est un peu froide et hautaine. Elle se croit plus maline que tout le monde même si au fur et à mesure, elle se révèle plus touchante. le dernier membre du trio héroïque est Chantperdu, un rouge-gorge petit par la taille, mais grand par le courage. Il se révèle touchant et altruiste mais aussi bagarreur, ce qui m'a bien fait rire. Même chez les oiseaux, il y a du racisme puisqu'ici, les perruches sont mal vues. Elles sont accusées des problèmes survenant à Brussailes tout ça parce qu'elles sont étrangères et tenues en marge de la société. Cette situation fait particulièrement écho à la situation dans notre monde d'humains.

Pour conclure, Brussailes est une très belle découverte tant pour la qualité du travail éditorial que pour son contenu. Eléonore Devillepoix retranscrit avec justesse, la réalité de notre monde à travers l'histoire des oiseaux de Brussailes. J'ai beaucoup aimé la quête que mènent Chantperdu, Jaboterne et Sept. Ils vont se découvrir et en apprendre plus sur eux-même. Si vous avez peur de lire ce livre parce que des animaux sont les héros, pas d'inquiétudes, tout est fait pour faciliter l'immersion du lecteur grâce aux notes de l'autrice qui apportent un réel plus à cette histoire.
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Bon... ok le livre en lui-même est magnifique mais désolé... tout ça pour ça. Je n'ai pas du tout accroché. C'est un petit conte très mignon, je vous le concède mais au-delà de ça... bof. le scénario n'a rien de fou, les allusions à la société m'ont fait lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises tant c'était subtile (c'est de l'ironie, au cas où). J'avoue par contre avoir adoré la plume de l'autrice, je pense tenter d'autres de ses romans, c'était poétique, fluide et très agréable, coup de coeur sur ce point-là. Malheureusement, cela n'a pas contrebalancer le fait que je n'ai pas accroché du tout à l'histoire... dommage. En fait, je n'ai pas réussi à savoir à quel public l'autrice s'adressait, jeunesse ? Mais alors dans ce cas, ce n'est pas très accessible, ado ? et alors là se pose le problème du scénario simplet, ou adulte ? Encore moins... Vraiment dommage, grosse déception pour moi...
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On ne va pas se le cacher, c'est tout d'abord la couverture qui m'a attirée vers ce livre. Etant une grande lectrice de romans qui ont pour protagonistes des animaux (La Guerre des Clans, Watership Down, le château des animaux...), il était évident que j'allais craquer sur celui-ci, dans lequel nous suivons trois oiseaux de Bruxelles (pardon : Brussailes).

Alors que les vols d'oeufs augmentent de façon inquiétante depuis quelques mois à Brussailes, le Parlement des Oiseaux se réunit et désigne trois oiseaux pour mener l'enquête. le pigeon Jaboterne, qui n'avait rien demandé, le rouge-gorge bavard Chantperdu et la taciturne corneille Sept sont choisis pour cette mission et devront dès lors coopérer pour résoudre ce mystère.

Impossible de ne pas tomber sous le charme de ce roman qui allie de superbes illustrations en noir et blanc, humour et leçons de vie. On retrouve dans les marges des notes de texte, parfois informatives, souvent très drôles, sur les oiseaux et en particulier sur les espèces dont sont issus nos héros. Tous ces éléments contribuent à faire de ce livre une véritable petite pépite de littérature jeunesse, susceptible de plaire aussi bien aux plus jeunes qu'aux plus grands.

Les personnages sont tous extrêmement attachants, en particulier Jaboterne qui est ici le personnage principal. En tant que pigeon, Jaboterne n'est pas bien dégourdi. Il se nourrit de ce que laissent tomber les humains, n'a d'avis sur rien et n'aspire qu'à manger des frites jusqu'à la fin de ses jours. Pourtant je me suis retrouvée dans ce personnage qui manque de confiance en lui et qui va apprendre peu à peu à s'affirmer jusqu'à devenir le vrai héros de cette histoire.

J'ai été très émue par ce roman, la fin m'a même donné quelques larmes aux yeux (bon d'accord, beaucoup). Sous ses apparences d'histoire jeunesse un peu loufoque, Brussailes aborde avec justesse des sujets tels que la tolérance, l'amitié, le pardon... tous les ingrédients sont là pour passer une excellente lecture. C'est donc un gros coup de coeur pour moi et je ne manquerai pas de lire les autres romans de l'autrice.
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