Les enfants de Venise

Lire les enfants de Venise c'est un peu comme regarder un film. Vous savez, ces grands films "de cape et d'épée" comme on appelait cela in illo tempore ;)! de l'aventure, des émotions, des rebondissements, des trahisons, de l'amour, de l'amitié ... On se pose devant l'écran/le livre et nous voilà partis pour 2h/près de 800 pages d'évasion totale sans prise de tête !

Comme pour le gang des rêves, la plume très imagée de l'auteur nous donne vraiment l'impression d'y être. Comme si nous y étions , comme si nous étions ses yeux. J'ai déjà eu la chance d'aller à Venise et je peux vs assurer que j'y étais, même si c'était il y quelques siècles (l'histoire, pas mon voyage !)
Mais il n'y a pas que la vue ... Luca di Fulvio écrit avec ses 5 sens. Vous sentez ces odeurs, cette puanteur des rues et des hommes ...Vous entendez cette ville qui grouille, ces gens qui crient, qui pleurent ... Vous goûtez à ce vin, ce pain ... Vous touchez la main de Mercurio, vous sentez cette boue qui s'accroche à vous, ce coup de couteau ...

Bref, j'ai bcp aimé et je me réjouis de voir ce qu'il nous réserve pour son troisième voyage ! Grand grand merci à Slatkine & Compagnie pour cette belle aventure !

Une fois de plus, j'ai adoré ce titre de Luca di Fulvio qui m'a entraîné dans un Venise du XVIeme siècle. Les personnages de Mercurio, Giuditta ou encore Ana sont forts et inoubliables. C'est une ode à la liberté, à l'amour, une aventure passionnante que j'ai fini par dévorer avide de connaître la suite des événements et je n'ai pas vu les 900 pages défiler. Une véritable épopée à lire !

Un roman au pouvoir immersif puissant.
A chaque fois que vous ouvrez ce roman, vous plongez au coeur de Venise au XVIe siècle.
Pour moi, Luca di Fulvio est un magicien : vous vous retrouvez dans la ville avec cette population autour de vous. Toute l'atmosphère vous absorbe… C'est tellement fort que vous ne voulez pas en sortir et les presque 1000 pages se tournent toutes seules.
Et grâce à la magie des mots, des personnages riches, forts et émouvants vous accompagnent. Vous tremblez pour eux parce qu'à cette époque, Venise est rongée par la maladie, l'escroquerie, l'antisémitisme.

On va suivre plusieurs enfants qui grandiront et choisiront chacun un chemin mais c'est surtout le personnage de Mercurio qui m'a le plus marquée. C'est un orphelin qui cherche liberté et amour tout essayant de survivre dans ce monde sans pitié.

Merci encore à l'auteur pour ce beau voyage !

Nous voilà plongés dans le XVIème à Venise à suivre un groupe de personnes autour de Mercurio, escroc rusé qui navigue assez aisément entre aristocrates, exploiteurs, religieux ou pauvres gens.

Un vrai roman d'aventures, passionnant, riche qui nous plonge dans l'histoire vénitienne du XVIème siècle. le thème universel de l'amour est largement abordé mais bien d'autres encore comme le fanatisme religieux, les abus de pouvoirs, la prostitution, l'inquisition, la diversité, la place des femmes dans la société... des thèmes qui restent d'actualités.

L'écriture est documentée, le rythme est soutenu ce qui fait que j'avais hâte de prendre mon livre tous les jours.

Voici un livre bien dépaysant !
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

1515, Mercurio, Zolfo et Benedetta sont 3 enfants livrés à eux même au coeur de Rome . Ils apprennent la vie ou plutôt la survie; escroquent, se battent parfois à mort.. alors ils fuient ...jusqu'à se retrouver à Venise où leurs destins respectifs vont se séparer pour le meilleur ou le pire . C'est ainsi que Mercurio va croiser le regard de Giuditta une belle et jeune juive. Et là même si au fil des pages le sort semble s'acharner sur eux, il semble que certains desseins soient malgré tout et contre tous, complètement indissociables .
Dans une ambiance chaotique, pavée de rebondissements où les gondoles filent à vive allure, Luca di Fulvio nous dresse avec talent un portrait de l'Italie du 16e siècle où les religions s'affrontent une fois de plus. Entre la Sorcellerie, les putains, les égouts grouillant de rats, vous trouverez dans ce roman tous les ingrédients pour vous tenir en haleine ! Les mots s'enchainent et on peut entendre la course effrénée de ces voleurs amoureux qui battent le pavé! les odeurs nauséabondes qui remontent des quartiers près de la lagune viennent vous chatouiller les narines! et tout ce qui compte c'est la page suivante jusqu'à la fin de l'histoire où vous refermerez ce livre probablement à regret!
A lire d'une traite sans hésiter.

Ramassis de clichés sociaux à la sauce XVIe siècle

Le début de ce livre sentait bon l'aventure et l'extrait que j'ai pu lire m'a tenté. Après avoir tourné un bon paquet de pages, je ne savais plus trop qui était qui ; je confondais Shimon et Isacco ; j'avais compris que dans la bande de gamins agresseurs l'enfant juif et Mercurio étaient deux personnes différentes.

J'ai recommencé (ça m'arrive) puis c'est reparti pour un temps, mais bientôt les clichés ont commencé à me sauter aux yeux :
- Les pauvres enfants abandonnés qui vivent dans les bas-fonds ;
- L'infâme malfaiteur qui les exploite comme voleurs ;
- Les juifs ostracisés ;
- L'inquisiteur illuminé et sadique ;
- le hors-la-loi au coeur pur ;
- La veuve ruinée ;
- Les ravages de l'épidémie ;
- Les nobles qui écrasent les pauvres ;
- Les amours contrariées... et j'en passe.
Rien de nouveau dans tout cela, même pas la façon de le dire. Je n'ai eu aucune surprise ; les personnages sont des stéréotypes qui se comportent exactement comme on s'y attend et l'histoire m'a ennuyée. La longueur du livre n'a rien à voir ; je recherche, au contraire, les longues histoires ; mais je les aime quand chaque nouveau chapitre est un mystère.

Cependant, ce roman fleuve a sans aucun doute son public ; les personnes qui contrairement à moi ne pinaillent pas sur la prononciation de l'italien et celles qui sont à la recherche d'une longue histoire qui leur tiendra compagnie toute leurs vacances en jouant à souhait sur leur corde sensible : je les respecte, chacun ses goûts.

On m'a prêté ce livre et je n'arrêtais pas de dire que de toute façon, ce n'était pas mon style de lecture et que je le lisais (presque) par obligation. Quelle surprise, quand je n'ai plus su lâcher le livre. L'auteur arrive à m'embarquer dans son univers avec des personnages complets, et terriblement attachants. J'ai du mal à penser à autre chose que cette histoire, ces personnages et cette romance. Je pense que je lirais d'autres romans de cet auteur.

J'ai abandonné au bout de la 150ème page. Un peu trop naïf à mon goût pour croire à cette histoire. La narration manque de rythme et les personnages féminins surtout manquent cruellement de caractère pour qu'on s'y attache.
Je ne veux pas décourager celles et ceux qui seraient tentés de le lire. C'est juste mon ressenti !
🙋

[ Coup de coeur ]⁣⁣⁣⁣
⁣⁣⁣⁣
Tout est dit. Je ne pense pas avoir besoin d'expliquer plus. Parfois les mots sont inutiles. Parfois ça ne sert à rien. ⁣⁣⁣⁣
⁣⁣⁣⁣
Tout ce que je peux dire, c'est que Mercurio, Giuditta, Isaaco, Lanzafame, Scarabello et tous les autres vont affreusement me manquer. J'ai vécu une histoire de tous les dangers à leur côté. J'ai ri, frissonné, ai été émue, en colère. J'ai ressenti tout un tas d'émotions en parcourant les quais de Venise, et toutes ses rues animées. J'ai côtoyé la misère, la noirceur. J'ai été témoin de beaux moments d'amitié et d'amour. J'ai vu un garçon trouver sa mère. Une fille devenir femme. Un homme devenir docteur. Une crapule devenir quelqu'un de bien. ⁣⁣⁣Deux personnes tomber amoureuses l'une de l'autre. Et ça putain ce que c'était beau.⁣⁣⁣⁣
Lien : https://loeildem.wordpress.c..

N'ayant pas l'habitude de lire des romans à cette époque comme le XVIe siècle, j'avais peur de ne pas accrocher.
Mais Luca di Fulvio a le don pour nous transporter et nous faire aimer ces personnages. J'ai été très attachée à Mercurio tout comme j'ai pu l'être avec Christmas dans Gang des rêves.
Merci pour cette belle parenthèse Vénitienne.
Je recommande vivement.