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4,17

sur 1323 notes
J'en suis à la page 250 sur 1000, et je me demande si je ne vais pas abandonner ce pavé, super bien écrit!
A la lecture des critiques j'avais dit oui...je viens d'en relire, pour m'apercevoir que dans les commentaires tout est beaucoup moins dithyrambique....De fait, j'ai le sentiment que seuls ceux qui ont appréciés leur lecture émettent des critiques sur Babelio, ce qui tronque beaucoup la notation! Des longueurs...l'apprentissage de l'Amour de Mercurio...et je dois dire que (moi qui suis amoureux de Venise) je pensais trouver une trame historique servant une intrigue ....et bien non, si la chronique de la vie au début du 16eme est intéressante...elle ne justifie pas à mes yeux les 250, donc a priori les 1000pages! J'essaie de poursuivre......page 360...
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Avec les enfants de Venise, Luca di Fulvio nous régale d'un pavé de presque 1 000 pages au format poche qui s'inscrit dans la continuité temporelle d'un roman précédent : le soleil des rebelles. Si les périodes sont proches, les deux récits restent indépendants et peuvent être lus indépendamment.

Sur le fond, les deux romans, malgré de fortes similitudes, sont également différents. Au démarrage, nous avons l'impression d'être aux prises avec un roman qui peine à se faire une identité entre roman historique, d'aventure, d'apprentissage ou d'amour.

Hélas, plus les pages succèdent aux pages, plus l'auteur nous enchaîne dans une histoire d'amour qui se déroule dans la Venise du XVIème siècle. Il s'agit en fait d'un triangle amoureux, d'un amour impossible, bref d'une romance contrariée qui va être au centre de l'intrigue.

L'approche historique va rapidement être laissée de côté. Il est certes question de la création du ghetto de Venise, puis du traitement du mal français et enfin de l'inquisition, mais tout cela reste secondaire. D'ailleurs de nombreuses approximations peuvent être notées. Fort heureusement l'immersion dans la communauté juive nous permet (presque) de passer sur tout cela.

L'ambiance est prenante, grâce aux personnages qui font ici le sel de l'intrigue. Il a déjà tellement été écrit sur Venise que la concurrence est rude… et pas en faveur de ce roman.

En somme s'il n'y avait les personnages, chacun attachant à sa manière, il aurait été quasiment impossible d'envisager d'aller au bout de ce récit, qui va se révéler beaucoup trop long et peu inspiré avec des passages attendus, prévisibles ou tout simplement trop gros pour être vrais. C'est tout juste si nous avons eu droit à la séquence du balcon…

Assurément ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur et même sa conclusion laisse entendre que si l'un des personnages principaux avait pris une décision plus sensée au début du roman, celui-ci n'aurait pu exister… tout est dit !
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Encore un bon petit moment romanesque, comme les autres de l'auteur, l'histoire est en gros toujours la même, la trame est identique, si bien que l'on peut savoir par avance comment cela va se terminer, mais c'est aussi comme à chaque ouvrage le plaisir de découvrir une autre époque, un autre lieu et c'est ce qui rend sa lecture agréable.
Donc en gros si vous lisez un deuxième roman de l'auteur c'est avant tout pour voyager des USA à Venise puis Rome.
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De tout ! Vous trouverez de tout dans ce roman passionnant, dense, virevoltant, aux nombreux personnages.
De l'amour, de la haine, de l'amitié, de la reconnaissance, du pardon, du fanatisme, de l'entraide, de la course à l'argent au pouvoir, de la chasse aux sorcières.
Vous trouverez des putes, des mères de familles, des faux docteurs, des vrais soldats, des couturières, des nobles, des miséreux, des prêteurs sur gages, des marins….
Sans oublier des Juifs, des Chrétiens, un terreau riche aux mésententes, un terreau favorable à l'inquisition, et la création d'un ghetto.
Bref, vous découvrirez tout un monde. Celui de Venise au tout début de la Renaissance. Une Venise immonde. Un cloaque ou tout, et tous, baigne(nt) dans la boue, les excréments, les immondices. Une Venise pleine de troubles et de trublions.
Une Venise sanglante, violente, où la loi du plus fort règne en maître.
Et l'auteur, en plus de toutes ces sensations et sentiments, aiguisera vos autres sens pour voir (les descriptions de Venise sont fantastiques), sentir (les odeurs sont immondes), écouter (les rumeurs vont bon train).
Un roman très bien documenté sur la Venise du XVIe siècle, un roman théâtral digne de la Comedia del arte avec masques et déguisements, ruse et ingéniosité.
Les enfants de Venise ont tout à apprendre : le chemin de la liberté et celui de l'amour.

« Venise, 1515. Peu de villes auront connu autant d'injustices, de dangers, de misère et de vices. de liberté, aussi.
Liberté pour Mercurio, petit voleur des rues, as du déguisement, pour qui le pavé romain est devenu trop brûlant. Liberté pour Giuditta, jeune et belle Juive, dont la religion semble ici tolérée – mais pour combien de temps ?
Rien ne les vouait à s'aimer. Pourtant... Entre inquisiteurs et courtisanes, palais, coupe-gorge et canaux putrides, les amants de Venise feront mentir le destin. »
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Luca di Fulvio nous entraîne dans un roman-fleuve captivant où se côtoient à la fois l'univers de Dumas et celui de la Commedia dell'arte. Il nous invite dans l'Italie du 16ème siècle, plus précisément à Venise et l'on retrouve tout le contexte social, politique et religieux de cette époque. Un monde où l'on louvoie comme on peut entre loyauté et trahison, où pour sauver sa peau, on divise pour mieux régner. Jeux de pouvoirs, malversations, inégalités et injustices sont monnaie courante dans cette Italie en proie à l'intolérance et à l'antisémitisme, et cette brèche entre le clergé et l'Etat ouvre la voie à ses pires diffamateurs. le récit donne toujours envie de poursuivre sa lecture, les rebondissements ne manquent et l'auteur met tout son talent de conteur à profit pour nous faire vibrer et nous surprendre. J'apprécie qu'il ait une véritable bienveillance pour ses personnages qu'ils soient secondaires ou principaux. Ils sont tous très bien construits et attachants. Tous allient leurs fougues et leurs forces pour rendre cette saga magnifique. Un roman-fleuve comme on les aime, généreux et épique sur lequel soufflent les grands sentiments, l'aventure, le courage. L'amour est au centre de cette épopée romanesque dont on ne ressort pas indemne. Une réussite !
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Que j'aime les romans historiques lorsqu'ils sont bien écrits !
C'est le cas de celui-ci.
J'ai beaucoup aimé me plonger dans l'Italie du 16è siècle, celui des bas quartiers, des petites gens et de ces enfants abandonnés à eux-mêmes.
Bien que quelques anachronismes m'ont perturbée et poussé à faire des recherches, j'ai dévoré ce roman et remercie ma petite belle-fille de me l'avoir prêté.
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Une fois de plus, j'ai adoré ce titre de Luca di Fulvio qui m'a entraîné dans un Venise du XVIeme siècle. Les personnages de Mercurio, Giuditta ou encore Ana sont forts et inoubliables. C'est une ode à la liberté, à l'amour, une aventure passionnante que j'ai fini par dévorer avide de connaître la suite des événements et je n'ai pas vu les 900 pages défiler. Une véritable épopée à lire !
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On m'avait offert ce livre, ainsi que le Gang Des Rêves du même auteur, il y a plus d'un an, mais vu la taille de l'objet, j'avais un peu peur de m'y attaquer.
Je me suis donc lancée il y a une dizaine de jours, et là, dès les premières pages, j'ai été happée par l'écriture fluide, les personnages, les rebondissements... pas un instant, je ne me suis ennuyée au travers de ces presque mille pages qui m'ont transportée dans la Venise du 16e siècle, en suivant le beau et rusé Mercurio dans les ruelles sales de la Sérénissime, et croisant des personnages haut en couleur qu'on oubliera pas de sitôt. Prochainement, je lirai l'autre livre qui m'attend de Luca di Fulvio, malheureusement décédé cette année, en sachant déjà que je m'embarquerai sans aucun doute pour une autre belle aventure.
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On est pressé d'en finir et de connaître le dénouement, même si on s'en doute, mais en même temps, on aimerait tant continuer à vivre avec ces personnages si attachants.
Un livre épopée, qui démarre, à vous couper le souffle à Rome et qui se termine en vous retenant de respirer.
Mais un livre d'amour et de haine, un livre politique, un livre sociologique, un livre historique. Bravo M. da Fulvio, dommage que vous nous ayez quitté si tôt.
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Si l'on a coutume de dire que tous les chemins mènent à Rome, ceux qu'empruntent les personnages de ce roman mènent pourtant à Venise. Mercurio, Zolfo et Benedetta, les orphelins des rues fuient la capitale et un passé compromettant. Isacco espère offrir à sa fille Giuditta une vie où leur religion juive ne sera pas source de persécution. le capitaine Lanzafame et ses soldats, de retour de la bataille de Marignan, auréolés de gloire, s'apprêtent à retrouver familles et amis pour un repos bien mérité.

La suite, fidèle à l'esprit vénitien, se révélera être un gigantesque carnaval. Sous l'apparente simplicité d'une histoire d'amour aux multiples embûches, Luca di Fulvio déploie ses talents de conteur pour nous perdre dans une épique mascarade où cohabitent les personnages que l'on joue pour les autres, les choses qui se disent de chacun et la quête éperdue d'une identité aux contours opaques.

J'ai aimé cette farandole où les rôles changent, où les concepts d'amis, d'ennemis, de famille sont faits de milles nuances aux reflets changeants. du côté de la romance, on ne va pas se mentir : le bât blesse ! de sa genèse à sa finalité, j'avoue m'être sentie totalement à la marge de cette relation dont j'ai trouvé la construction un peu bâclée et superficielle. En revanche elle reste essentielle car elle est le battement d'aile de papillon qui déclenche l'ouragan. Et là je n'ai pas boudé mon plaisir. Comme il était bon et comme il était simple de se laisser porter de page en page par ces vents agités!

Si je ne suis pas persuadée que ce roman méritait l'intégralité de son millier de pages, il s'est révélé être une très agréable lecture d'été.
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