Blacksad, tome 4 : L'enfer, le silence

Depuis que j'ai découvert cette série dans le challenge BD je lis chaque tome avec plus de plaisir encore que le précédent et je ne m'en lasse pas ! Quel dommage qu'il n'y ait que 5 tomes !...
Je trouve que les dessins sont de plus en plus beaux, avec une multitude de détails et une colorisation magnifique qui correspond parfaitement aux différentes ambiances. Parfois on frise l'impressionnisme lorsqu'on assiste par exemple à une scène où les personnages sont à l'ombre d'un arbre, parfois on est dans l'atmosphère enfumée d'un bar, parfois c'est une baston dans une ruelle sombre.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce tome 4, qui nous transporte à La Nouvelle Orléans dans les années 50, dans le milieu des jazzmen, musiciens géniaux et maudits. John Blacksad enquête avec perspicacité et intelligence, aidé du sympathique et dévoué reporter Weekly et outre la drogue et la violence, ce sont aussi les relations père-fils qu'il devra explorer.
Un magnifique album !

Blacksad...
Superbe série où l'on est plongé dans un univers de polar noir avec un monde anthropomorphique dans les années 50 aux Etats-Unis.
John Blacksad est un chat noir, détective privé de son état, qui enquête sur des affaires sordides, politiques, racistes..
Le coup de crayon est génial, les personnages tellement humanisés (on est tous des animaux), les scénarios originaux, les époques sont magnifiquement restituées.
Bref, une série incontournable!

Dans ce Tome 4, John et Weekly se retrouvent pendant Carnaval à La Nouvelle-Orléans.
Au menu, Jazz, Vaudou et drogues...

Blacksad et le vaudou dans une Nouvelle-Orléans en plein carnaval. C'est l'occasion de vivre au rythme du jazz et du blues.

Une enquête dure, qui plonge le lecteur dans les affres de la pauvreté, de la misère des bas quartiers. Cette déchéance qui donne ses lettres de noblesse au blues. Et les auteurs en remettent une couche avec un scandale chimique.

On est dans un scénario plus conventionnel, plus direct que dans le tome précédent. Mais c'est de nouveau imparable. le dessin éclate de partout. J'ai encore en mémoire les cases où Blacksad rencontre quelqu'un sous un arbre, et où les rayons de soleil éclairent les protagonistes à travers les feuilles... Une claque qui dure pendant 4 albums... c'est du jamais vu en ce qui me concerne.

Comme pour les tomes précédents, je salue la qualité du coup de crayon et des couleurs. Les faciès des personnages sont toujours un régal pour les mirettes.

Outre le graphisme toujours très bon, l'enquête est intéressante (le contexte m'a bien plu : des racailles qui ont percé dans le domaine musical, un fils jaloux, un mari drogué, un père malade, des malformations foetales...), quoiqu'un peu obscure par moments.
Peut-être est-ce dû au fait que j'ai lu cette BD à minuit passé (impossible de dormir avec le boucan de la fête du jeudi soir...) mais je n'ai pas tout compris au pourquoi du comment.

Je la relirai sans doute à tête reposée, histoire de mieux comprendre la résolution de l'enquête.

Au terme de ce 4ème tome, je m'aperçois que ce que j'apprécie particulièrement ce sont les dessins et les couleurs qui sont pour moi un vrai enchantement.
Dans ce 4ème volume, la palette des couleurs s'est égayée, c'est un véritable festival et j'adore. et l'histoire ? ah oui, il y a une histoire mais elle est pour moi secondaire et n'arrive pas à me passionner. Il me semble que l'intrigue, est toujours alambiquée et puisque c'est une BD, il faut que le dénouement soit rapide, mais sans doute trop à mon goût. L'ensemble reste toutefois très agréable à regarder et à lire.

J'avais aimé les premiers tomes et là je suis un peu resté sur ma faim.
Je trouve un léger changement dans les dessins et/ou les couleurs et l'histoire ne m'a pas transporté.

Ce quatrième tome est d'une grande qualité tant au niveau des illustrations que de la colorisation, toutes deux s'intensifiant et montant d'un cran. le fait que retrouver une nouvelle enquête dans la ville de la Nouvelle-Orléans y est pour beaucoup et s'y prête parfaitement. L'ambiance est ainsi particulière et nous entraine avec logique dans une affaire où se mêle la musique et le jazz.
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John Blacksad, notre détective privé le plus félin se lance dans une nouvelle affaire : retrouver un talentueux pianiste de jazz devenu incontrôlable à cause de son addiction à l'héroïne.
Le tout dans l'ambiance si particulière de la Nouvelle-Orléans, entre vrai vaudou et poisons, la recherche du profit et la fuite font une drôle de danse.

Avec des planches toujours aussi incroyablement travaillées dans les mouvements et les détails.

J'ai été sous le charme.

Un quatrième tome aux accents de Jazz en plein coeur de la Nouvelle-Orléans.

Je suis toujours autant bluffée par les dessins et le zoomorphisme des personnages qui leur donne des caractéristiques extrêmement humaines. Et j'aime décidément beaucoup le personnage de Week !

L'intrigue se suit plaisamment, on plonge dans les milieux de la drogue, de la musique, enveloppés par cette atmosphère chaude et poisseuse qui sied bien à la Nouvelle-Orléans des années 50. J'ai peut-être été un peu déçue de la fin, la résolution de l'enquête se faisant un peu précipitamment, mais dans l'ensemble, ce quatrième tome est très plaisant !

La Nouvelle-Orléans, sa culture vaudou et son carnaval. Ses chanteurs de Jazz aussi, comme Sébastian Fletcher qui semble malgré son talent avoir disparu de la circulation. C'est son directeur artistique, Faust Lachapelle, qui va engager Blacksad pour le retrouver.

L'affaire va évidemment être beaucoup plus compliquée et plonger notre matou et Weekly, son ami reporter, dans une sombre affaire. Milieu de la drogue, fils dédaigné, chanteur célèbre, passé secret, humour... Il y a tout ce qu'il faut pour passer un bon moment de lecture devant ce policier très réussi.
Le scénariste utilise de nombreux flashbacks. C'est pas toujours facile de se repérer dans la chronologie mais bizarrement ça ne gène pas du tout la lecture, lui donnant même du rythme et une certaine densité.
Comme d'habitude la galerie des personnages est vraiment fantastique tant sur le plan des psychologies que sur le physique où Guarnido nous épate chaque case un peu plus devant son talent.