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Encore un nouvel univers que traverse Blacksad. La Nouvelle Orléans avec sa musique et son folklore.
Après ses déboires amoureux j'avais souvenir d'un chat plus déprimé et sombre mais pas tant que ça. Aucune nouvelle d'Alma. Pas même une évocation. Mon petit regret de mon côté fleur bleue.
Les auteurs ont réussi à alterner des ambiances très pesantes avec la drague et la maladie, et une ambiance plus légère et colorée avec le carnaval. A l'image de la fin avec l'enterrement et la joie des rues, la mort et l'espoir dans l'avenir. Histoire que ça ne soit pas nous qui finissons en dépression.
Une fois de plus on a un récit complexe qui ne nous laisse pas connaitre la résolution avant que les auteurs ne l'aient décidé.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés, que ce soit les victimes ou les coupables. Blacksad est égal à lui-même. Encore une image glissée sur son passé, très mystérieuse, comme une apparition divine.
Les dessins sont sublimes, comme toujours. Je suis toujours ébahies devant les visages et les pages entières qui fourmillent de détails. Je suis restée à scruter la technique d'aquarelle de Guarnido pendant le repas créole, avec ces ombres de l'arbre.
Il n'y a rien à redire à cette série qui est un vrai chef d'oeuvre.
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J'étais restée un peu déçue par le 3e tome de la série et ici je retrouve l'univers que j'ai tant apprécié au début. Encore une bonne lecture et une bonne découverte.
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L'enfer, le silence est très réussi on y suit John Blacksad dans une enquête sur la disparition d'un musicien surdoué.
Le scénario est très bien construit et on dévient addict à la lecture.
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Après un tome 3 que j'avais trouvé un ton en dessous, ce quatrième volume des aventures de John Blacksad retrouve la qualité exceptionnelle des 2 premiers albums.

La barre est tout de suite placée très haut puisque cet album joliment intitulé "L'enfer, le silence" commence par une citation de Jean-Paul Sartre.

En termes d'ambiance, le fait que l'histoire se déroule à la Nouvelle-Orléans ajoute un plus indéniable, tant pour les scènes se déroulant dans des clubs de jazz que pour les magnifiques planches sur le carnaval.

Les personnages prennent aussi de la consistance, Weekly s'impose de plus en plus comme un élément moteur et apporte sa touche d'humour, tandis que Blacksad est de plus en plus mystérieux.

Quant au scénario, il est impeccable et passionnant.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré cet album !
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Blacksad  «  l'enfer le silence » est une bande dessinée policière, animalière écrite et dessinée par Diaz Canales et Guarnido . Elle raconte l'histoire de Blacksad un détective privé qui enquête sur un célèbre jazzman, Sebastian Fletcher qui tombé dans la drogue,s'évanouit on ne sait comment dans la nature. Blacksad réunit donc tout ses proches, sa femme,son producteur, son ancien groupe jusque son dealer. Qu'est ce qui pousse Fletcher à disparaître en laissant derrière lui sa femme Hannah presque à terme de sa grossesse ? Et cette partition chiffonnée incompréhensible ?
J'ai aimé cette bande dessinée car les auteurs savent ménager le suspens, les dessins et couleurs eux, apportent l'ambiance assez pesante qui se coordonne très bien avec le thème. L'histoire est elle très bien construite, dès la première page on cherche instantanément à savoir dans quelle affaire s'embarque Blacksad et le fait que les personnages soient des animaux illustre bien certains caractères ( ex: danseuses de cabaret : léopard) . Mêlée à l'euphorie des cabarets et leur dessous un peu moins glorieux,cette histoire peut vous rappeler celles de célèbres musiciens décédés.
C'est à mon sens une bonne bande dessinée hormis un seul reproche ; certains éléments de l'histoire ne se suivent pas forcément ce qui, parfois, peut rendre la compréhension de l'histoire compliquée.

Salomé .L
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Après une très légère déception concernant le troisième tome de Blacksad, je retrouve dans ce nouvel opus (« l'enfer, le silence ») tout ce qui m'avait plu dans les deux premiers albums, et en premier lieu, une atmosphère digne des meilleurs polars. Une atmosphère qui plus est magnifiée par le fait que cette nouvelle aventure se déroule à La Nouvelle Orléans…certaines cases sont proprement sublimes ! L'intrigue, fortement imprégnée de musique (comment pourrait-il en être autrement à « New Orleans » ?) est dense, un peu poisseuse, parfaite. Clubs de jazz, bateaux à roues à aube, carnaval, embarquez sans hésitation pour la Nouvelle Orléans dans les pas de Blacksad !
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Toujours aussi bon l'histoire de notre chat préféré.

La Nouvelle Orléans, on y est. Belle mise en image de cet univers. Son carnaval, son jazz, ses musiciens, sa drogue... ça saute aux yeux avec plein de couleurs. Une ambiance bien retranscrite, surtout les bas fonds d'un certain désespoir du jazz avec ses aspects glauques.
Scénario classique et en apparence simple, le pouvoir et l'argent contre le milieu du jazz pas toujours rose.
J'aurais aimé quelques belles images scénarisées "à l'américaine" genre arrêt sur image, comme dans les deux premiers tomes. Des petits tableaux graphiques traduisant l'atmosphère d'un moment. Mais bon, c'est pas grave. Il y a les images du carnaval qui sont magnifiques.

Un magnifique album à découvrir, en écoutant du jazz bien sur.
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Je suis un admirateur (car je n'aime pas le mot fan) de l'oeuvre d'Hugo Pratt, et j'ai appris récemment qu'une nouvelle aventure de Corto Maltese va bientôt (Octobre 2015) être publiée par Casterman - 20ans après la mort de son auteur - Alors il me fallait me renseigner sur les auteurs « choisis » pour « remplacer » le Maestro. Juan Canales pour le scénario, c'est plutôt un bon choix, les histoires de Blacksad tiennent la route, on sent qu'il connait son sujet, qu'il a de la culture, en ce qui concerne ce type de littérature - le polar noir – Mais en sera-t-il de même pour une histoire qui doit respecter, une vraie chronologie, un impératif historique et géographique, qui devra se situer à la fois dans le réel, l'Histoire et être une pure fiction avec sa part de rêve ? Respecter les règles et en même temps, la très forte personnalité d'Hugo Pratt, son côté « anarchiste », par exemple le fait qu'aucun des albums de Corto ne soit paginé de la même façon (Roman dessiné, petits épisodes, plus ou moins longues histoires), ce qui pose d'ailleurs des problèmes à l'éditeur pour les rééditions (personnellement je n'apprécie pas les nouvelles éditions en petit format et en couleur). Pour le dessin, à priori, le choix de Ruben Pellejero est bon, aussi bien en noir et blanc, qu'en couleurs. Il parait même que son personnage : Dieter Lumpen serai un « petit cousin » de Corto ( !), à lire donc. Pour l'instant rien ne filtre, pas de « preview ». Alors attention les gars, le fan (!!!) que je suis, attend de pied ferme, et il ne va pas falloir le décevoir. Quoi ? ! On me dit « Hors sujet, pour une critique » D'accord, j'assume. Allez Ciao !
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Un Blacksad qui hume bon la Nouvelle-Orleans, berceau du jazz incontesté.

Sans doute l'un de mes préférés avec le tout premier.
Où il y est question d'artiste maudit, de producteur véreux, de scandale médicamenteux et d'héritage douloureux.

Dessins au top.
Récit au top.
René la top, mais ceci est une autre histoire....

Plaisir incommensurable des mirettes et du cortex cérébral qui, associés, ne peuvent que déplorer la fugacité bluffante d'un tel exercice de style.
A noter la petite minute nécessaire, non pas de Mr Cyclopède, mais de l'ami Weekly de plus en plus présent aux côtés de notre détective de matou préféré.

A lire, relire, re-relire...
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Une jolie panthère, sensuelle et au charme indéniable, se trémousse sur le devant de la scène. Weekly, la fouine, journaliste de profession, n'en rate pas une miette. de son côté, John Blacksad tire un peu la tronche. En effet, leur rendez-vous, Junior Harper a, semble-t-il, beaucoup de retard. Celui-ci devait les renseigner sur un certain Sebastian "Little Hand" Fletcher, un pianiste de talent, qui a disparu sans donner aucune nouvelle. Son producteur et protecteur, Faust Lachapelle, qui le considère comme son fils, a donc fait appel à Blacksad pour le retrouver. Héroïnomane, il a délaissé sa femme, alors enceinte. Très vite, les affaires se compliquent pour le détective et son acolyte. La drogue coupée, un détective évincé par Lachapelle, le fils de ce dernier qui le menace...

L'on plonge dans cette Nouvelle-Orléans des années 50 avec une nouvelle enquête où, cette fois, Blacksad se lance à la recherche d'un pianiste de génie. Celui-ci semble avoir délaissé femme et enfant et préféré le monde de la drogue. Bien des personnages vont se mettre au travers de la route de notre détective et chacun semble avoir des comptes à rendre. Flanqué de Weekly, il devra face aux nombreuses fausses pistes et aux zones d'ombre. L'auteur utilise cette fois de nombreux flashbacks, donnant une certaine dimension à ce scénario. La galerie de personnages, éclectique, est particulièrement réussie. Quelques dialogues ou attitudes comiques de Weekly allègent cet album à la fois noir et tragique.
Le dessin évolue, immanquablement. Et pour cause, 5 ans se sont passés entre ce tome et le précédent. Après des tons surannés, l'on est ici frappé par les couleurs vives et éclatantes, notamment lorsque Guarnido nous immerge dans ce carnaval si coloré et festif. Les visages sont expressifs et le trait tout aussi charmant.

Blacksad, L'Enfer, le silence... plongée en eaux troubles...
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