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3,53

sur 2725 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre exigeant qui me demandera plusieurs lectures pour bien l'appréhender. Je n'ai pas été embarquée : sans détester, il y a beaucoup de choses que j'ai survolé sans franchement saisir le propos.
Plongée directement dans ce nouvel ordre mondial qu'on ne connaît pas, on est complètement perdu. Au lecteur de rattacher les informations pour comprendre. La profusion des personnages n'aide absolument pas à prendre le temps de s'imprégner du contexte.
J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à eux : ils ne sont pas tellement approfondis sur le plan psychologique et au final, on n'en sait peu. Beaucoup ne sont présentés que sous l'oeil politique ou financier. On a à peine le temps de saisir les possibles contours de l'histoire qu'on est noyé sous les différents personnages : je me suis très vite mélangé les pinceaux sur qui était qui et faisait quoi. Et en ayant fini le livre, il y a certains personnages qui restent encore trop flous pour moi. Je sais que j'ai aimé Mr et Mme Frink, peut-être les personnages qui m'ont le plus intéressée. Je sais que je n'ai pas détesté, mais je suis restée trop détachée du roman pour dire que j'ai apprécié.
La mise en abyme est cependant originale et réussie : même si la fin m'a complètement retourné le cerveau, je trouve que l'idée était géniale. Bien que ce soit original et bien amené, je n'ai toujours pas bien compris toutes les implications de cette "révélation" je pense.

Du coup je le recommanderai peut-être mais avec beaucoup de prudence. Je pense que Dick est une plume qui est difficile à apprivoiser et que cet ouvrage n'est pas le plus simple pour commencer !

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En soit, il s'agit ici d'un ouvrage, composé de trois parties officielles ( l'histoire, la post-face et deux chapitres écris plus tardivement ), avec une non-officielle ( les remerciements entre l'histoire et la post-face ) ayant de base une narration très intéressante montrant le mode de vie que pourrait avoir les Américains, si l'Allemagne et le Japon avaient gagné la Seconde Guerre mondiale, mais surtout, si ils avaient dû vivre sous les lois japonaises.
J'ai été particulièrement intriguée de voir que, dans ce monde, chacun occupe une place hiérarchique non discutable : les japonais et les allemands en premier. Ils sont fonctionnaires, dirigeants, notables, possèdent les meilleures maisons et une très belle vie. Puis les américains, italiens et tout autre personne plus ou moins européennes, occupant la deuxième place. Ils ont les travaux les plus « manuels », sont employés de caisses, au mieux directeur d'une fabrique de métal ou d'un petit commerce d'antiquités. Leur vie n'est pas très aisée, mais il y a pire. En effet, les chinois sont utilisés en tant que taxis dans des cyclo-pousses et les africains ou afro-américains sont devenus esclaves, et ce, depuis l'attaque de l'Allemagne nazie. Quant au restant de la population de confession juive, elle se cache ou a disparu.
Ce qui me choque c'est ce fait que les japonais se sentent réellement supérieurs face aux natifs américains et face à toute vie humaine, mais pas que. Les natifs-américains eux-mêmes usent de discriminations en utilisant des esclaves pour porter des charges, ou des taxis en cyclo-pousse pour se rendre d'un point A à un point B. En bref, tout le monde à une place et pour le peu qu'une occasion de supériorité se présente, ce même monde en profite, au travers des humiliations ou autre comportements peu acceptés dans notre monde, pour faire valoir leur place en tant qu'être « supérieur ».

Mais, bien que les japonais méprisent d'une certaine manière ceux leur étant inférieurs, ils aiment quand même leur histoire et leurs artefacts. C'est un peu ce qui m'a amusé car dans ce livre on remarque que le mode de vie américain (montre Disney, revolver, bijoux) s'est mélangé à la culture japonaise (nourriture, façon de pensée, arts martiaux, ameublement). Notamment avec le « Yi King », soit deux livres recueillant les pensées d'un oracle ayant vécu il y a très longtemps, et donnant réponse à la vie et aux choix que doivent faire les japonais et toutes personnes vivant du côté de San Francisco. Et, chose encore plus étonnante, les japonais refusent le mode de vie et la pensée allemande, où une personne handicapée, de confession juive, ou vieil est directement abattue. Pour eux, toutes les vies sont sacrées. Ce qui constitue un sacré paradoxe.

J'ai crû, en lisant le livre, qu'il serait génial. Mais malheureusement, j'ai été profondément déçue par celui-ci. Entre des termes non définis comme « pinocs » (même si je pense avoir compris au fur et à mesure son sens, sans en être sûre), ou encore des phrases écrites en allemandes et non traduites, ma lecture a été quelques peu, voir pas mal secouée. Il est dommage de devoir lire un livre qui ne comporte aucune traduction dans les notes de bas de pages.
Mais ce n'est pas ma plus grande déception. Ce qui m'a vraiment donné envie de rapidement en terminer avec cet ouvrage, c'est ce fait que je me sois rendue compte que l'auteur, bien qu'il ait eu une très bonne idée, se soit totalement perdue dans son écrit et a publié pour moi un ouvrage inachevé.
À la fin de la lecture, on pourrait croire qu'il existe un deuxième tome qui permettrait de rentrer dans l'action tant attendue et donnée par le « Yi-King » et « le poids de la sauterelle », un ouvrage imaginé par K. Dick, et dont l'auteur se trouve être un certain Hawthorne Abendsen. Ce serait ici une histoire où nous serions plus sur l'hypothèse de l'existence de multiples univers avec des différences sur chacune d'elles, commençant avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Mais non. Cela s'arrête uniquement à la découverte, très surfaite, rapidement donnée, des origines de ces deux livres.

Je pense qu'en voulant créer son propre style, qui n'est pas si mauvais, et à force de se référer aux ouvrages historiques nommés dans ses remerciements, l'auteur a fini par se perdre lui-même dans son objectif, et n'a fait que décrire de manière passive comment serait le monde si Hitler avait gagné la guerre, et si celui-ci serait décédé, laissant donc place à un conflit, encore cette fois-ci légèrement survolé, entre ses subordonnées. Peut-être qu'en faisant avancer l'histoire essentiellement au travers des pensées et des dialogues, l'auteur a fini par rendre l'histoire moins attractive, puisqu'il m'a fallu la postface de Laurent Queyssi pour comprendre que Monsieur Tagomi, l'un des protagoniste de l'histoire, a réussi à faire un voyage spirituel dans un autre univers. Et c'est également cette même postface, ainsi que la troisième partie, qui ont fini par valider ce que je pensais et vous ai dis : l'histoire est inachevée. L'intrigue devant parler de mondes parallèles, n'a été que légèrement traitée et ne commence qu'à devenir intéressante uniquement dans le premier chapitre rédigé après la publication. Dommage que l'auteur ait abandonné la suite de cet ouvrage qui aurait pu, et j'en suis certaine, être géniale.

Je me dois de le dire, la série est de loin meilleure à l'ouvrage initial.
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"Que se serait-il passé si... ?" On s'est tous posé la question au moins une fois dans notre vie, à propos de moult sujets. Ici, Philip K. Dick nous développe la question suivante : que se serait-il passé si l'Axe avait gagné la guerre ? Il est facile de poser cette question, mais il est plus difficile d'y répondre ! Philip K. Dick y parvient pourtant et nous propose une réalité parallèle telle qu'elle pourrait être à l'époque de l'écriture du roman, c'est à dire les années 1960.

Il s'agit d'une réalité qui semble très plausible, notamment avec tous les détails de la vie quotidienne que nous fournit Philip K. Dick. C'est l'énorme point fort de cette histoire, le portrait réaliste qu'elle contient. Certes il ne s'agit pas d'une projection à long terme de ce que pourrait être la vie à notre époque.

(suite de la critique sur le blog !)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Autour de 1960, en Californie. Les forces de l'Axe ont gagné la deuxième guerre mondiale et le monde, à l'image des anciens Etats-Unis, est partagé entre deux zones d'influence allemande et japonaise - respectivement la Côte Est et la Côte Ouest en Amérique du Nord - et quelques états vassaux - les Rocheuses, le Canada. Alors que les récentes évolutions au sommet du Reich inquiètent la planète entière, la communauté japonisante de Californie ne parle que d'un récent roman, interdit dans les états allemands, imaginant ce qu'aurait été le monde après la victoire des Anglo-saxons.
Le Maître du haut château est souvent présenté comme la référence de l'uchronie, et à ce titre, il peut être assez décevant. Bien peu des principaux personnages de ce roman sont susceptibles d'avoir une prise directe sur les événements survenant dans ce monde alternatif, et aucun n'a véritablement l'âme d'un insurgé. Cependant, le monde terrifiant - mais par moments proche de celui que nous connaissons - que peint Dick n'est pas, comme cela arrive trop souvent dans ce type d'oeuvre, une simple toile de fond destinée à donner un peu d'originalité à une intrigue policière ou amoureuse quelconque.
Dick semble plutôt poser la question de la permanence d'un sentiment humaniste dans L Histoire, aussi difficile cette dernière soit-elle. Les personnages banals de ce roman font ainsi la redécouverte, grâce à l'art, à la littérature, ou à la spiritualité de valeurs civilisationnelles apparemment condamnées dans un monde totalitaire - en d'autres termes, Dick nous explique, contrairement à Orwell dans 1984 par exemple, que le totalitarisme ne peut jamais avoir ni une emprise absolue ni une durée illimitée. L'aspect le plus réussi du roman, selon moi, est ainsi la description de l'intrication (quelque peu gréco-romaine) se produisant entre une civilisation japonaise triomphante militairement et une civilisation américaine réimposant lentement sa culture et ses valeurs en les nouant à celles des vainqueurs. Ces entreprises culturelles vont donner lieu, là est le véritable sujet du livre, à la création d'artefacts (un livre, un bijou, entre autres) susceptibles d'altérer cette vérité alternative et de faire douter, même momentanément, les personnages et peut-être les lecteurs de la réalité des mondes dans lesquels ils vivent. Dans ce rapport trouble à la réalité et dans cette foi à la fiction transformatrice reposent à la fois la grande ambition de Dick - elle apparaît dans nombre de ses autres romans et nouvelles - et, à mon avis, sa principale insuffisance. Ces altérations, ces mondes parallèles, sont en effet des feux de paille, ils ne mènent pas bien loin et il semble que l'auteur s'y perde lui-même. En conséquence, ce livre un peu sage au début s'achève au moment même où il prend son envol - et à vrai dire il semble même qu'il ait été inachevé, laissé en plan. Il ressemble plutôt au préambule d'une grande saga qu'à un roman complet. C'est donc une lecture qui vaut le détour, notamment si vous appréciez l'illusionnisme à la Dick, mais un peu décevante, lente au départ et mal terminée.
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J'ai trouvé cette lecture ardue, exigeante, terriblement touffue et moyennement satisfaisante. Quand je suis obligé de prendre des notes pour ne pas me perdre c'est quand même signe que la limpidité n'est pas au rendez-vous!

L'auteur ne fait pas de cadeau et c'est à nous lecteurs de démêler personnages et  différentes histoires, de recréer le fil des évènements de la dernière guerre et de ses suites, d'appréhender graduellement les sociétés qu'il en a résulté. Je n'ai pas trouvé l'exercice facile, d'autant plus que je suis plutôt poche coté Histoire et que certains personnages réels auxquels il fait allusion me sont inconnus.

Ceci étant dit aux environs du premier tiers les choses commencent à tomber en place et mon intérêt s'est accentué. L'utilisation extensive du Yi King m'a surpris et induit un aspect un peu ésotérique dans le récit. J'ai aussi bien aimé qu'il traite à la fois de destinées individuelles, comme Frink, d'aspects sociologiques et de politique internationale. L'utilisation du livre "Poids de la sauterelle" est une belle trouvaille non seulement par son contenu mais aussi par le positionnement des acteurs envers ce livre à l'index.

La structure très lâche m'a d'abord dérouté et, à la longue, plutôt agacé; il y avait déjà assez d'efforts à fournir pour suivre, et reconstruire, le contenu sans qu'en plus l'auteur nous glisse ces peaux de bananes. Bref je ne suis pas mécontent de cette lecture mais pas emballé non plus.
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Afin d'apprécier ce roman pleinement, je pense qu'il faut de très solides bases sur la seconde guerre mondiale.
Le "scénario" en lui même n'est pas terrible car pas vraiment d'intrigues.
Tout comme dans Ubik, j'ai eu du mal avec le manque d'émotion des personnages.
C'est un roman qui ne s'adresse pas à tout le monde car beaucoup de références historiques et un peu de philosophie.
Je reste sur ma faim car je m'attendais à un lire un roman avec une intrigue prenant place dans un monde totalement différent du notre.
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Ce qui m'attirait particulièrement dans ce livre était le coté uchronique du récit de Philip K. Dick. J'aime beaucoup ce style SF, qui lorsqu'il est bien amené nous propose souvent une reflexion affinée et précise d'évènements historiques. Dans le cas du maître du Haut Château, l'auteur nous propose une vision alternative de la fin de la 2nde GM période charnière de l'histoire récente. Les Alliés ont capitulé devant les forces de l'Axe en 1947 et se sont les États-Unis qui sont divisés entre les deux vainqueurs. le Reich d'Hitler applique son implacable politique sur l'Est des États-Unis, tandis que le Japon se voit hériter de la partie Ouest. L'histoire se place quelques années après la fin de la guerre sur la cote Ouest, où les japonais se sont installés pour remettre en route l'économie américaine.

Le récit de Philip K. Dick commence alors dans une drôle d'atmosphère entre le mélange de cultures américaine et japonaise qui tentent de cohabiter. Les japonais, collectionneurs dans l'âme, sont friands d'objets américains authentiques montrant un pan de l'histoire des USA mais tout en l'effaçant du présent. La culture américaine, elle, peine à ingurgiter la rigidité de la culture japonaise notamment au niveau des rapports entre les personnes. D'où un stress incessant pour les relations entre nippon, européens et américains. L'auteur nous présente d'ailleurs plusieurs personnages que nous suivrons au fur et à mesure. Bien que chaque personnage puisse être relié à un des autres d'une manière ou d'une autre, ce qui frappe au premier abord c'est la solitude de chacun d'eux. Une solitude qui leur collera à la peau tel un voile toujours plus épais entre eux et la réalité. Dick nous propose un récit parfois hermétique comme dans beaucoup de livres de sa bibliographie (j'ai des souvenirs d'Ubik et de la complexité de son récit). J'ai particulièrement aimé l'omniprésence du Yi King ou livre des changements dans ce récit. Chaque personnage l'utilisera pour répondre à ses questions sur leur non-avenir. Car, dans le maître du Haut Château, tout finit par être faux et plus on avance dans la lecture plus on sent que rien n'est vrai et que même la réalité décrite s'effrite. A commencer par les relations entre le Japon et l'Allemagne qui après avoir entretenus durant la guerre des "objectifs" communs démontrent ensuite toutes leurs différences au point de se regarder en chien de faïence d'un coté et de l'autre des Rocheuses. Mais également pour ce qui est des personnages : leur vie, leur choix ou leur avenir tout finit par être faux et creux, ce désespoir omniprésent est un peu la patte de l'auteur elle aussi et cela apporte une profondeur à ce récit uchronique mais également une note d'irréalité.Un récit uchronique bien construit sur une alternative à la fin de la 2nde GM. Philip K. Dick nous propose une histoire d'où transpire une profonde solitude et un sentiment constant de faux dans chacun de ses recoins. J'ai beaucoup aimé lire ce livre même si je conçois qu'il soit assez hermétique pour pas mal de monde. L'auteur nous plonge dans une réalité alternative et finit par nous démontrer que tout y est plus ou moins faux. de plus l'avenir et le futur des personnages est absent, tout semble se résumer au moment présent où le Yi King vous aide à prendre des décisions. Un livre intéressant pour un auteur qui ne l'est pas moins. Plonger dans les méandres de l'esprit de Philip K. Dick reste pour moi une aventure lors de la lecture de chacun de ses livres.
Lien : https://chutmamanlit.blogspo..
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J'ai été assez surprise par le contenu de ce roman. Je ne me souvenais plus vraiment de ce qu'en avais dit Ninon. Je m'attendais à suivre un personnage principal qui se débat dans ce nouveau monde et nous raconte comment les choses en sont arrivées là. Je l'imaginais en héros qui allait tenter de renverser le régime en place… Je me suis complètement plantée !

Finalement, j'ai trouvé ce roman très contemplatif : il ne s'y passe pas grand chose si ce n'est la vie quotidienne de ces différents personnages, dans l'Amérique occupée. On y découvre, de loin, les ravages du régime nazi sur l'ensemble de la planète : exterminations diverses, jeux nucléaires, etc.

Philip K. Dick développe assez peu le contexte dans lequel évoluent les personnages : on ne comprend pas vraiment comment fonctionnent les relations politiques entre l'Allemagne et le Japon, qui semblent être placées sous le signe de la domination allemande et d'une certaine hostilité passive. On comprend vaguement que les Américains, bien qu'ils aient eu la vie sauve, sont considérés comme des sous-hommes qui n'ont pas droit à autant de considération que les Japonais ou les Allemands. du coup, tout cela m'a plutôt déçue. J'aime les romans dont l'univers est construit avec beaucoup de détails, me permettant de bien l'appréhender, surtout lorsqu'il s'agit d'univers « parallèles ».

La plupart des personnages (un marchand d'art américain, un couple de jeunes japonais, un diplomate japonais, un ouvrier américain d'origine juive (Frank), un espion allemand ou encore un fasciste italien) sont relativement imbuvables. La seule qui sort un peu du lot est Juliana, l'ex-femme de Frank, jeune prof de sport qui s'est réfugiée dans les rocheuses et qui va être bouleversée par la lecture du Poids de la sauterelle. On sent qu'elle réfléchit à sa situation, qu'elle essaie de comprendre pourquoi les choses en sont arrivées là et qu'elle pourrait remettre en cause facilement la politique actuelle. Les autres personnages se contentent plutôt de subir leur sort, sans remettre en question le régime allemand, même s'ils ne l'approuvent pas tous.

Honnêtement, j'ai essentiellement poursuivi ma lecture parce que je voulais comprendre comment ce roman était devenu une référence du genre [et aussi parce que c'était un cadeau et que j'aime pas abandonner les livres qu'on m'a offerts] mais j'étais assez peu emballée. La fin est une véritable énigme qui n'a fait que me frustrer davantage… Bref, je ne suis pas réellement convaincue par ce roman, mais je compte bien laisser encore sa chance à l'auteur, peut-être en lisant certaines de ses nouvelles. Un conseil à me donner ?


Lien : https://www.maghily.be/2017/..
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Il fallait absolument que j'ajoute cette oeuvre à ma liste. C'est l'un des plus connus (de par son sujet je pense) mais c'est loin d'être le meilleur de K.Dick.
Un des lecteurs ici disait quil s'agit d'un récit "à tiroirs", eh bien c'est tout à fait ça, sauf qu'il y a trop de tiroirs à mon goût, et certains restent ouverts sans qu'on y trouve de réponse convenable.
J'ai été déçue par ce côté fouillis de personnages dont il le creuse pas assez la personnalité, et de ces pistes lancées sans être approfondies, tout cela laisse un goût de frustration !
Et à côté de ça j'ai retrouvé des paternes que j'apprécie énormément chez Philip K. Dick : la femme indépendante qui sait se défendre (et pas qu'un peu), l'altération de la réalité (par un instant de folie ou une drogue ?), l'intrusion dans les pensées des personnages, le réalisme de ces mêmes pensées.
Le thème en lui-même (l'uchronie classique "Et si l'Allemagne et le Japon avaient gagné la IIGM?")est investit à fond et fait froid dans le dos, tout est très réaliste.
Une lecture un peu fastidieuse en somme, mais que j'ai réussi à apprécier pour son final déconcertant, comme d'habitude !
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Que c'est rageant de fermer un livre dont on sens que l'on est passé à côté ! Ce n'était sans doute pas le bon moment pour moi...

Une lecture à premier niveau fait de ce livre une jolie uchronie mais sans plus et sans beaucoup d'actions. le texte pourrait même paraître vieillot aux plus jeunes lecteurs. Une lecture plus fine amènera le lecteur à se perdre dans les paradoxes temporels qui se répondent les uns les autres.

L'auteur interroge ainsi la relativité. Relativité de la victoire d'un camp sur l'autre, relativité de l'individu face à une culture, relativité de l'authenticité, de l'art, de l'amour... Beaucoup de thèmes abordés dans cet ouvrage aux multiples facettes.


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