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4,06

sur 3990 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon j'ai terminé ce roman en me disant tadaaaaaaaaaa j'ai rien compris ! Vu que c'est juste incompréhensible, ça doit être vachement profond … mais en fait j'en suis pas super convaincue.

En fait, je crois qu'il ne faut pas lire Ubik pour sa cohérence ! Il y a certes des passages très inspirés : la vérité qui surgit des toilettes, l'enfer appréhendé comme un désert gelé à la façon de Dante ( Dante imagine d'abord les damnés grelottant dans une glace éternelle , je voyais les gravures de Gustave Doré entre les lignes de K. Dick et ça me faisait froid dans le dos), les morts vivants en « semi-vie » placés dans des espèces de cercueils réfrigérateurs, les distributeurs d'amphétamines, les appareils ménagers gourmands en pièce de monnaie, les gens habillés de manière très très bizarres . Avec un bon goût caractérisé, les personnages mélangent les poils de chameaux, les plumes synthétiques , les sari et les chaussures à haut talon...

Enfin voilà, je garde le sentiment tenace d'avoir lu un truc rédigé lors d'un gros trip sous acide. C'était sympa quand même ! Je ne mets que deux étoiles parce que les retournements en série, c'est juste épuisant…
K Dick te lessive tellement le cerveau que, t'as l'impression de finir le roman en mode ectoplasme. Un peu comme ses personnages.
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Pas accroché, rien compris. Un monde où tout est payant, où il faut introduire des pièces dans chaque appareil utilisé, comme ouvrir et fermer la porte. Un monde qui se passe en 1992, qui revient en 1939, à moins que ce ne soit le contraire. Il y a les ‘semi-vie' qui sont morts, et les morts en vie, à moins que, là aussi, ce ne soit le contraire. Peut-être que si j'avais inhalé des bouffées de Ubik en le lisant, aurais-je su où j'étais ?
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« Ubik » est certainement le plus populaire des romans de Philip Kindred Dick. Da sa longue bibliographie, on est capable de trouver le meilleur comme le pire – surtout après la prise excessive de produits illicites. J'aime bien cet auteur, enfin surtout ses romans digestes et ses nouvelles où il excelle. J'avais acquis ce livre il y a quelque temps déjà.

Oh que j'ai eu du mal à m'immerger. J'étais même prêt à le fermer rageusement. Je comprenais même pas comment ce roman pouvait avoir de telles critiques aussi élogieuses sur Babelio – d'ailleurs je me le demande encore. J'ai donc fait un gros effort pour ne pas revivre l'aventure « Le maître du haut château ».

Petit à petit, le récit commence à prendre une allure plaisante, mais pas aussi immersif que je l'aurais souhaité. On retrouve son univers, c'est-à-dire un futur proche dans un régime plutôt totalitaire où les inégalités entre les riches et les pauvres sont importantes. Les machines intelligentes – non pas des androïdes mais plus des superordinateurs – sont dominantes. Il y a toujours une tension entre l'un de ses personnages et l'une de ces machines. Bref, on retrouve bien sa marque de fabrique.
Là, où le bât blesse, concerne l'histoire. Je l'ai trouvé très confuse – une généralité que l'on pourrait dire sur une majorité de ses récits. Des fois ça donne des écrits de très bonne qualité et parfois, comme ici, c'est trop compliqué à comprendre. Il faut le suivre le bonhomme. Il est question de personnes aux facultés psi élevées, des précogs et des télépathes.
Tout et brouillon, en plus des pouvoirs précités, l'histoire mélange cryogénie et voyage temporel. C'est d'une complexité. Si on rajoute à cela un produit appelé « Ubik » évolutif (tantôt capable de transformer un objet obsolète en dernier cri, de rivaliser avec le viagra ou bien encore de sauver la toux) dont le personnage central est en constante interaction, on obtient un récit indigeste. On est dans le pur délire de l'auteur. Sur l'ensemble du récit, seule une cinquantaine de pages sont intéressantes. Il s'agit de la distorsion du temps, allant vers une régression. J'ai bien aimé ces quelques paragraphes où l'on voit le monde changer, les voix de mobilités se modifier, ainsi que les personnages.
Tout cela est de courte durée puisque la fin s'étire à ne plus en finir. L'auteur extrapole sur l'état de mort, de vivant et de semi-vivant. Les personnages se mélangent les pinceaux dans leur discussion ce qui m'a donné envie de lire les dernières pages en diagonale.

Comme j'ai globalement pas trop compris ses hallucinations, hé bien, je n'ai pas trop accroché à l'histoire. Philip Kindred Dick est (pour moi) l'un des meilleurs écrivains de Science-fiction. Malheureusement, cet auteur a bousillé son talent et son cerveau. Quel gâchis ! « Ubik » est très populaire, mais ce n'est clairement pas son meilleur roman. Il s'agit plutôt là d'une longue nouvelle étirée pour avoir le format roman. Je conseillerai davantage « L'oeil dans le ciel » aussi complexe au premier abord, mais doté d'une immersion et d'une très bonne histoire.

À noter que « Ubik » a eu une adaptation, non pas cinématographique, mais en jeu vidéo. Une sortie qui est restée inaperçue. C'est le défunt studio français du nom de Cryo Interactive qui l'a développé sur PC et PlayStation en 1998.
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Joe Chip n'a plus un cent pour ouvrir sa propre porte. Chez lui, c'est le chaos: la visite de G.G. et Pat est pour le moins impromtue. Enfin G.G., qui a lu dans les pensées de Pat, assure à Joe que Pat s'en fout. Pat, la nouvelle anti-psi de l'agence Runciter, a des pouvoirs hyperspéciaux: elle peut revenir dans le passé et, en orientant l'espace-temps sur un autre fil, contrer les précogs d'habitude si difficiles à parer par les anti-psis traditionnels.
Enfin cette recrue tombe bien. Runciter doit monter une équipe de onze professionnels de la lutte anti-psi. Un contrat en or: investir une usine lunaire, y détecter les psis de l'agence Hollis qui tente de contrôler conscient et subconscient de l'humanité. L'affaire est risquée mais lucrative. En fait, plus que risquée: il s'agit d'un piège dont plus d'un ne sortiront pas vivants. Enfin dans une époque, où la mort est souvent précédée d'une semi-vie peut-être aussi palpitante que la vie réelle, rien n'est moins sûr. de toutes facons, l'auteur nous l'assure dans l'épigraphe de chaque chapitre: tout problème à sa solution... Un peu d'Ubik et tout va pour le mieux. Enfin à condition de respecter scrupuleusement le mode d'emploi.

Philip K. Dick nous présente ici une sorte de remake futuriste des Dix petits nègres d'Agatha Christie. Oui, ils étaient onze au lieu d'être dix. Oui, il y a beaucoup de trouvailles typiques de la science fiction. Oui, il y a beaucoup de pataphysique et de retour dans le passé en passant par le futur. Oui, l'auteur déstabilise le lecteur par des changements continus d'hypothèses quant au criminel possible - mais ca aussi c'était dans les Dix petits nègres. Mais la grande différence entre ces deux classiques est que, si chez Christie on se souvient fort bien de chaque personnage, si chaque victime est si bien décrite qu'elle se matérialise à vos yeux et s'imprime dans votre mémoire, ici, chez Dick, en tous cas à mon avis, la plupart des personnages n'ont pas le moindre volume et ce n'est pas une liste de dix adjectifs par personnage - en fait portant principalement sur leurs habillements et leurs couleurs de cheveux - qui améliorera l'affaire. Il faut dire aussi qu'aucun d'entre eux (au contraire de chez Christie) n'a de famille, de passé, ni de relations autres que professionnelles. Les hommes sont décrits par leurs couleurs de peaux et leurs vêtements. Les femmes sont classées dans les catégories "jolies" ou "laides". Tout cela pour dire que, par manque d'empathie pour ces personnages aux descriptions si superficielles, je n'ai éprouvé aucune émotion dans les moments dramatiques de l'action. Et Dieu sait s'il y en a - et de bien torchés par ailleurs! de ce point de vue-là, il n'y a rien à redire: Philip K. Dick maîtrise son métier.

Un classique de la science fiction que je déconseille à ceux qui comme moi attendent plus d'un roman que de l'action et des paradoxes temporels.
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A la fin de la lecture de ce livre, j'ai parcouru les avis des autres lecteurs et j'ai découvert, sans surprise, que j'allais désormais appartenir à un club très fermé : celui des lecteurs que ce livre n'a pas passionné. Il n'est pas rare que le mot « chef-d'oeuvre » apparaisse dans les commentaires le présentant . Ce terme se trouve d'ailleurs en 4è de couverture sous la plume d' Evelyne Pieiller du « Magazine littéraire » : « Il serait pâlot de de préciser que c'est un chef-d'oeuvre. » .
Je suis donc passé à côté. Ayant peu de goût pour le genre science-fiction, j'étais tout à fait prêt à me laisser convaincre et entraîner dans cette lecture. Rien n'y a fait. Il m'a manqué la pulsation que donne la qualité intrinsèquement écrite, littéraire d'un texte. Et la traduction m'a paru très plate, imprécise, parfois scolaire : « salle de bains » pour « bathroom » alors que dans le contexte et en anglais américain c'est de « toilettes » qu'il s'agit, « tablets » rendu littéralement par « tablettes » alors qu'il s'agit de « comprimés », « nullifier » pour rendre « nullify » au lieu d'annuler par exemple, que peut bien être une porte « à membrane d'air » , « un terme verbal » ?, pourquoi garder « breakfast » (il arrive qu'en français on utilise « petit-déjeuner »). Et on pourrait continuer.
Peut-être qu'une nouvelle traduction s'impose. Mais pour ma part elle ne suffirait probablement pas à me convaincre que, « Ubik » étant le « chef-d'oeuvre » de cet auteur ou même du genre, je doive me lancer dans un autre livre de P.K. Dick.
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Je vais sûrement faire hurler certains en ne mettant que deux étoiles à ce grand classique de la science-fiction mais pour tout dire, je me suis complétement ennuyé en lisant Ubik. J'ai trouvé ça chiant à mourir et terminer la lecture du livre fut pour moi très proche du calvaire. Ce livre m'a bien refroidi pour lire d'autres romans de Philip K. Dick, sachant qu'Ubik est censé être l'un de ses meilleurs livres et j'ai du mal à comprendre pourquoi tant de gens le qualifient de chef-d'oeuvre. L'intrigue est farfelue, loufoque, il y a beaucoup de descriptions qui j'imagine sont censées nous aider à nous immerger dans l'univers créé, mais qui au final s'avèrent particulièrement ennuyeuses. Une belle déception donc pour ma part.
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Est-ce moi ou suis-je la seule à n'avoir rien compris à ce livre ? Au vu des critiques très positives, j'étais impatiente de lire ce que beaucoup d'entre vous présentent comme un chef d'oeuvre du genre. J'étais également très curieuse de découvrir Philippe K Dick. J'apprécie en général beaucoup les genres science-fiction, dystopies, imaginaire ... qui sont des genres que j'ai découverts assez tardivement avec Isaac Asimov. Malheureusement, je ressors de ma lecture très déçue, voire frustrée, d'être sans doute passée à côté d'une " oeuvre majeure ". J'ai lu le roman dans sa traduction en français, peut-être cela tient-il aussi de la qualité de cette traduction, j'ai en effet relevé pas mal d'erreurs ou de lourdeurs stylistiques. Toujours est-il que sur le fond, je n'ai pas du tout compris ce qu'était Ubik ... Je serais ravie d'avoir vos avis et éventuellement vos explications.
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Le livre est censé traiter tous les thèmes majeurs de la SF?... donc il suffit pour certains de dire 3 fois télépathe pour avoir abordé les pouvoirs psioniques. Bizarre.

Ce livre est juste une bonne nouvelle étirée sur 300 pages. On prend plaisir à perdre pied avec le héros, à chercher à recoller les pièces de ce puzzle mais au final il n'y a rien de bien consistant. J'ai certes bien aimé cette rémanence du consumérisme tout au long du récit mais ça reste tout. La fin est vite servie et les deux dernières pages sont totalement inutiles.

Ce n'est pas un livre à écarter pour autant mais je ne comprend pas les louanges de certaines critiques.
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L'intérêt des spécialistes des romans de science-fiction pour ce livre est un mystère. Pour moi, ce texte est une bouillie absurde et puérile, un assemblage sans queue ni tête, que j'ai du mal à faire appartenir à ce qu'on appelle la littérature. On est projeté, tantôt 30 ans plus tard, tantôt 30 ans plus tôt (et alors, ce jeu intéresse qui?), les morts sont des demi-morts ou des pas-morts du tout, ou des morts provisoires, on va sur la lune et on en revient: on ne sait pourquoi, ni comment….
Le lecteur qui va jusqu'au bout mérite une décoration, surtout s'il s'est efforcé de suivre ce charabia et de lui trouver un sens (heureusement, le livre est court).
Le non-lecteur se demandera ce qu'est "Ubik". Le lecteur, même à la fin du livre, aussi. Il comprendra (plus ou moins) qu'il y a un rapport avec l'ubiquité. Quelle trouvaille!
Bref, Ubik fait partie de ces statues érigées trop vite et qui peuvent être déboulonnées.
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Bof... c'est du K.Dick...
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