Moi qui suis capable de dévorer des pavés en quelques jours, ces quelques plus de mille pages de
David Copperfield ont été un sacré chemin de croix. Quasi un mois pour suivre les aventures et mésaventures de notre personnage, de son enfance à sa vie d'adulte, en entrecoupant le roman de nombreuses autres lectures, en étant incapable de rester plongée dans plus de deux-trois chapitres à la suite.
Les raisons de cette difficulté ? Une intrigue que j'ai trouvé trop cousue de fil blanc, terriblement diluée par des redondances de rencontres, de pertes de vue, de nouvelles rencontres des mêmes, ou d'autres... qui s'étalent pour peu ; un manque de profondeur des personnages, personnage principal inclus, ce qui est gênant après tant de pages ; un regard d'apitoiement assez condescendant, très bourgeois, sur la misère, qui m'a qui plus est irritée.
Je me suis, excepté le dernier point évoqué, tout bonnement ennuyée, un peu comme pour Les trois mousquetaires. Ces romans-feuilletons ne sont décidément pas faits pour moi, je suis plus à l'aise avec leurs formats plus courts.
Je me tâte désormais à lire
Oliver Twist...