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4,06

sur 1340 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec quelle tristesse,j'accompagne Davy dans sa vie d'enfant,l'eloignement de sa mere,l'imposition d'un beau-père,le mepris et la mechancete gratuite,le denigrement.Pourquoi les enfants doivent-ils souffrir?Douleurs des adultes imbus de leur "pouvoir".Rien n'a change,du tempd de Davy aux actualites de nos jours;les enfants sont toujours ceux qui doivent payer le prix du mepris des adultes,voire de leur cruaute(physique ou psychologique).Il est tellement plus facile de s'attaquer aux plus petit que soi.
Malgré tout,ce livre quoiqu'un peu long est tres plaisant a lire.Il alterne agréablement les scènes tragiques,les moments franchement comiques et des moments d'aventures.Ce livre pour une large part d'inspiration autobiographique,il reprend largement la jeunesse de Dickens et cela apporte un sentiment de vecu d'authenticite fantastique.
J'ai devore ce livre,le personnage est vraiment attachant,tres sympathique.Histoire captivante et touchante.Histoire triste mais la fin est belle,on est content pour lui,presque fier de ce qu'il est devenu
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Ces Lectures en version bilingue de Charles Dickens telles que je les ai lues chez Presse Pocket, traduites par Georges Hermet, ne sont en fait que six extraits de la vie de David Copperfield.

Partiellement autobiographique, cette histoire raconte comment un jeune garçon va sortir du prolétariat à la vie très difficile de la grande Cité victorienne, et devenir finalement écrivain.

La lecture par extraits renforce l'impression d'une absence de plan d'ensemble, d'un feuilleton au long cours, liée à la technique créatrice de Dickens, et cela a sans doute nui à mon appréciation du roman comme tel.

Néanmoins, au travers de ces quelques extraits, j'ai pu apprécier à la fois la langue très XIXème de Dickens, mêlant poésie et réalisme, son humour satirique dans sa façon de brosser les personnages et leurs travers, et sa critique sociale alliée à un roman d'apprentissage, pas particulièrement original, mais ayant le mérite de placer le lecteur du point de vue de l'enfant.

Ainsi, l'émotion est au rendez-vous, mais ces Lectures (qui portent bien leur nom) m'on semblé trop superficielles... comme si Dickens lui-même n'avait convié le lecteur qu'à une lecture d'un soir... histoire de nous mettre l'eau à la bouche...

La seconde partie du livre, portant sur le Chant de Noël (A Christmas Carol) en 4 strophes, s'est avéré beaucoup plus adapté au format pocket.
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Ce livre est souvent présenté comme destiné à des adolescents: il est fort douteux pourtant qu'un adolescent d'aujourd'hui ne se lance dans la lecture de ses mille pages, et en vienne à bout. La partie du récit qui a construit l'image de David Copperfield est le début du livre, partie somme toute assez courte: une enfance marquée par la mort de ses parents, puis opprimée par la sévérité de ses maîtres d'école, suivie de quelques temps de labeur intensif et d'exploitation par des patrons sans scrupules. Mais, très vite, on passe aux années de jeunesse, et David va trouver sa voie. Outre une carrière juridique (un peu fade), il se lancera, avec un certain succès, dans l'écriture.
Le roman est ailleurs: c'est dans l'entourage de D.Copperfield que se construiront les intrigues: des amours, bien entendu, des amitiés fidèles aussi, et des trahisons enfin. Ce sont bien les ingrédients d'un roman.
Mais l'intérêt de ces histoires est inégal. Douceâtre histoire d'un amour ambigu, avec Dora, et véritable passion platonique, avec Agnès: jolis personnages. Une tante rigide comme une anglaise, mais au bon coeur et à l'esprit de famille sans faille: encore bien vu. Un camarade, pour la vie, un peu fantasque: amusant. Pour ce qui concerne les conflits, les escrocs, et les trahisons, l'ensemble est plus faible, et il y a sans aucun doute des longueurs. Et les priorités de ce milieu du XIX° siècle anglais sont loin...
Nous avions un meilleur souvenir des Grandes Espérances. Mais comment le savoir, sans avoir tout lu?
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Tout d'abord, je crois que rien que par son statut d'oeuvre classique et en plus aussi connue et adaptée, il faut lire David Copperfield. C'est le récit d'un orphelin de père du 19e siècle que son beau-père maltraite et bat. Ce dernier va également l'envoyer dans une école où le directeur est également un être cruel, mais où il se fait de nombreux amis qui seront importants pour lui. Plus tard, il aura un employeur qui sera aussi impitoyable que les hommes qu'il a connu jusqu'à présent dans sa vie. Il trouvera finalement refuge chez un inconnu puis chez sa tante qui s'occupera de lui comme un fils.
Bien que les descriptions soient un peu longues et que parfois l'action se fait attendre, le roman alterne avec habilité les scènes d'aventures, de drame et d'humour, ce qui dédramatise la situation.
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Il existe des classiques dont on attend beaucoup. David Copperfield en faisait partie.

J'ai accroché dès le début, très prenant, avec un ton humoristique auquel je ne m'attendais pas, du moins pas autant. La lecture était facile, avec beaucoup de dialogues, un rythme énergique et une rapidité dans l'enchainement des faits faisant vite progresser l'histoire. Cette rapidité m'a d'ailleurs étonnée, donnant au récit un côté un peu « léger », presqu'enfantin qui s'accordait bien cependant avec le caractère naïf à l'extrême de David Copperfield.

En revanche, au fil des chapitres, ce style narratif a commencé à me gêner. David Copperfield cumule les déplacements et rencontres selon un procédé répétitif. On saute sans arrêt d'un personnage à un autre, d'un évènement au suivant et ce, si vite, que ces changements s'effectuent au détriment de la crédibilité et de mon intérêt narratif. J'aurai préféré qu'on approfondisse un peu plus les protagonistes, qu'ils soient moins caricaturaux, cela m'aurait peut-être permis de m'y attacher un peu plus.

Et puis, j'ai commencé à m'ennuyer. Je lisais par série de deux à trois chapitres. Je reprenais, mais à chaque fois, après une cinquantaine de pages, je me lassais. J'avais perdu le souffle initial, j'avais l'impression de tourner en rond, et certains passages m'ont paru bavards et interminables.

J'ai fini ma lecture avec la satisfaction d'être arrivée au bout des 1.100 pages. Ce roman d'apprentissage me laissera le souvenir d'une lecture non déplaisante, mais qui manquait d'entrain et de fluidité sur la durée.
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Lorsque naît David Copperfield, il n'a déjà plus de père. Sa mère, bien jeune et bien perdue, finit par se remarier avec un homme sévère, M. Murdstone.Si le petit David est d'abord bien protégé par sa gouvernante, la brave Peggotty, il ne tarde pas à subir la dureté de son beau-père et de sa soeur, la lugubre Melle Murdstone. Envoyé en pension, il apprend quelques temps plus tard la mort de sa mèreet de son bébé. Seul au monde, le jeune David va devoir subvenir à ses besoins.

Au fil de ses errances, David va croiser un grand nombre de personnes, chacune avec son histoire, ses problèmes, ses joies et ses peines. C'est le Londres grisonnant qui nous est décrit, celui où les orphelins courent dans les rues (on y reconnaît volontiers des accents du mieux connu Oliver Twist ou même d'une certaine Jane Eyre). L'histoire de ce personnage qui se construit tout seul et qui finit si bien entouré m'a beaucoup touché, mais j'ai également beaucoup aimé les petite histoires annexes auxquelles il se trouve mêlé: les personnages sont pleins de surprises, toujours dans des situations foireuses et pourtant plein d'ingéniosités. Peut-être est-ce cela qui m'a le plus plu chez Dickens: l'ingéniosité d'un petit monde où jamais le Londres grisonnant, avec ses problèmes d'argent, ses escrocs, ses convenances et ses drames n'empêche de continuer à sourire: on s'entasse volontiers dans une minuscule maison, on se prend une bonne cuite en pendant une crémaillère avec le peu d'argent que l'on a, sans oublier franchement la dureté de la vie, mais en la rendant, peut-être, un peu plus supportable. Des retournements, il y en a sans arrêt: Betsy Trotwood, la p'tite Emilie, Traddles sont autant de personnages que l'on retrouve au moment où l'on ne s'y attend pas.

Un mot sur le style. Je pensais, de ce que je savais du livre, lire l'histoire d'un homme qui devient écrivain (on a souvent dit que le roman était en grande partie autobiographique). Je n'ai pas du tout trouvé cela dans le roman. C'est plutôt l'histoire d'un homme qui éprouve le besoin de revenir sur une vie hors du commun et qui ne parviens à le faire que par l'écriture, une écriture intense, volontiers elliptique, qui nous raconte certaines scènes détachées de leur contexte comme de véritables tableaux. Et surtout, j'ai été agréablement surprise de découvrir l'humour, la finesse et la virtuosité verbale de Dickens, qui manie l'ironie et la distanciation avec grand talent: il utilise le langage comme une surprise de plus et c'est un vrai plaisir de s'y laisser prendre.
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Classique parmi les classiques, j'ai eu l'occasion de redécouvrir ce roman en version audio.
J'étais un peu septique puisque le lecteur est une lectrice en la personne de Pauline Hurugen. Il s'est avéré que sa douce voix était parfaitement adaptée à la narration faite par l'enfant.
En revanche, j'ai été déçue qu'il s'agisse d'une version abrégée. C'est une pratique que j'ai du mal à accepter, que j'apparente à un massacre organisé. Il me semble qu'il vaut mieux sauter des pages (celles que le lecteur choisit) plutôt que d'avoir une version pré mâchée qui ne donne pas l'idée de l'ampleur du texte.
Heureusement, la plume de Dickens est toujours aussi pétillante et malicieuse.
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J'étais impatiente de lire ce roman de Dickens. Bien que j'ai été séduite par la focalisation interne et la plume de l'auteur, j'ai toutefois un avis mitigé sur ma lecture. J'ai dévoré les 300 premières pages que j'ai trouvées excellente et qui correspondent à peu près à l'enfance du personnage. Puis j' ai ensuite eu beaucoup de difficultés à poursuivre ma lecture car je trouvais l'intrigue assez "plate", et aussi quelques longueurs dans le récit. J'ai cependant retrouvé un regain à la fin du roman (environ les 300 dernières pages). J'en sors donc assez déçue. Il ne fait pas parti de mes préférés de l'auteur aussi je le conseille d'avantage aux fans de Dickens mais pas en tant que première lecture pour ceux qui souhaiterait le découvrir.
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J'ai lu ce livre sans grande conviction, et c'est sans grande conviction que j'en suis ressortie. Certes il reste assez touchant, et c'est un classique. Mais certainement pas un coup de coeur.
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C'est un livre que j'ai lu il y a longtemps, il m'est donc bien difficile d'en faire un commentaire construit aujourd'hui. Néanmoins je me souviens avoir apprécié le style d'écriture de Dickens et sa façon de dresser le portrait de ses personnages dans cette Angleterre victorienne.
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