Ce n'est bien sûr pas la prose de Dickens puisqu'il s'agit d'une version simplifiée. Il est certain que l'on perd beaucoup de l'intérêt du livre. Mais c'est bien l'histoire qu'il a inventée ou retranscrite d'après ses souvenirs d'enfant pauvre.
Je dois dire que j'ai souffert avec Oliver, espéré qu'il trouve quelqu'un pour le sortir de misère.
J'ai trouvé le personnage de Fagin ambigu, il exploite les enfants mais donne parfois l'impression de les aimer. Celui de Nancy qui exècre sa vie mais ne se sent pas le droit d'en avoir une autre est assez riche. Quant à Oliver un tel sens inné du bien et du mal, une telle conscience de la possibilité d'une autre vie alors qu'il ne l'a jamais connue est assez étonnante.
Bref un livre très vivant qui fait ressentir !'empathie et l'espoir.
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Ancien souvenir de lecture. M'est resté le relent de misérabilisme où l'individu est broyé, au fil de ses mésaventures. M'a ôté toute envie de me plonger dans une autre oeuvre de l'auteur, que j'évite soigneusement, quand bien même il est considéré comme un des tous grands écrivains du 19e siècle.
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