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3,89

sur 2321 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans ce roman, on suit les aventures ou les mésaventures d'Oliver Twist, un enfant orphelin.
Dans ce roman, on plonge dans un univers de voleurs et de criminels, dans un univers captivant et éprouvant où règnent la misère, la cruauté, la violence, des complots.
Ce roman populaire, est un des chefs d'oeuvre de Charles Dickens.
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Dans la veine réaliste du XIXème siècle, Dickens, à la manière d'un Zola, d'un Balzac ou d'un Hugo, nous dépeint la société dont il est le témoin étonné. Un Londres en pleine mutation dans lequel le monde agricole semble chercher à se recycler et où les valeurs traditionnelles sont ébranlées. La Révolution Industrielle est déjà en marche et l'à-propos de l'auteur en est un indice indéniable. Dans un style ironique et piquant, affublé quelques fois du fameux flegme anglo-saxon, l'auteur fait une critique sociale violente de son pays.

Cet Oliver est bien proche, par certains côtés, d'une Cosette, d'un Tom Sawyer ou même d'un Pinocchio, en cela que le lecteur parcourt avec lui les quelques étapes déterminantes qui feront de lui un adulte, bon ou mauvais. Mais le manichéisme frappant de cet univers n'est propre qu'à toucher les coeurs d'enfants, encore persuadés que, dans la vie, tout est soit tout blanc, soit tout noir... il est temps de leur apprendre que cet arc-en-ciel a bien plus de nuances que cela.
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Forte de cette conviction que, si les classiques sont devenus des classiques, s'ils ont traversé les décennies, ce n'est pas par hasard, régulièrement, je jette mon dévolu sur l'un d'entre eux.

Pour cette fois, ce fut un classique de la littérature britannique, du XIXe siècle. Dickens.

Malheureusement pour moi, concernant ce classique-ci, la lecture a été longue et fastidieuse.

Je ne sais pourquoi je ne suis pas parvenue à rentrer dans l'histoire. Est-ce le style daté ? Les personnages trop mystérieux ? Un suspense mal géré, avec trop de pistes qui ne trouvent leur explication qu'à la toute fin ? le caractère si peu crédible du déroulement (Oliver se retrouve quand même à deux reprises recueillis par des gens qui ne sont pas étrangers à l'histoire de ses parents)? le milieu auquel je ne suis pas sensible ?

Bref, un roman terminé beaucoup plus par principe que par envie. Je suis passée à côté.
Dommage.
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Dickens faisait partie de ces auteurs longtemps attendus, de ceux que j'étais certaine d'adorer ; je pensais que, dès la première lecture, il se classerait entre Hugo et Austen et que je dégusterai toute son oeuvre au fil des ans. Pour ma première lecture, ce fut raté, mais je blâmais une version affreusement abrégée des Aventures de Mr Pickwick. Or, Oliver Twist fut la douche froide car il ne suscita en moi qu'un profond ennui. du moins, pour ce que j'en ai lu car j'ai abandonné la partie à 356 pages sur 730. Toutes mes lectures décevantes de ce début d'année – classiques compris – auront au moins permis de m'autoriser cela : j'ai trop d'autres envies de lectures pour traîner un ouvrage qui ne me passionne pas pendant un mois, fut-il un classique.

« Au nombre des édifices publics d'une certaine ville, qu'il sera pour mainte raison plus prudent de s'abstenir de nommer, et à laquelle je me refuse à donner un nom imaginaire, s'en trouve un que possèdent en commun, depuis fort longtemps, la plupart des villes, petites ou grandes, à savoir : un asile ; et dans cet asile naquit, un jour d'une année que je ne prendrai pas la peine de citer, étant donné que cela ne saurait avoir la moindre importance pour le lecteur, du moins au cours de cette première phase des événements, le fragment d'espèce humaine dont le nom es placé en tête du présent chapitre. »
Ainsi s'ouvre Oliver Twist. Nonobstant la stupéfaction à la lecture d'une phrase si longue pour dire si peu, je me suis lancée confiante dans ce roman que j'espérais sombre, sublime, tragique. Mes attentes ont été aussi bien confortées – magistrats absurdement impitoyables, docteurs incompétents et fats… – que déroutées par un humour sarcastique que je ne soupçonnais pas.

Pourtant, mon attention et mon plaisir de lecture ont rapidement déclinées…

Commençons avec ce personnage éponyme : Oliver Twist, enfant falot et inconsistant, totalement passif, qui agit peu et parle encore moins, et qui n'a su éveillé en moi aucun intérêt. Au-delà de son sort évidemment injuste et révoltant, au-delà du fait que son destin ne devrait être celui de personne, je n'ai pas éprouvé plus de compassion pour lui que pour tous ses camarades dont on ne sait rien. Sa mort même ne m'aurait pas touchée car c'est un personnage à mes yeux totalement désincarné.
Oliver subit donc. Il subit cette suite sans fin de malheurs, de maltraitances et d'injustices qui se succèdent et se répètent, ce qui a simplement fini par me lasser.
De même, Dickens nous plonge de manière très visuelle et même sensorielle dans ces bas-fonds où évoluent Fagin ou Sikes, mais les descriptions se répètent et se ressemblent. Et finalement, c'est tout simplement sa plume qui n'a pas su m'emporter avec ses circonvolutions pour dire les choses les plus simples.
Procédé inédit pour moi : j'ai tout simplement lu le résumé de la deuxième moitié sur Wikipédia et, loin de me donner des regrets, cela m'a confortée dans mon abandon. Car, sans me surprendre par les révélations, j'ai ressenti comment tout cela devait été narré et j'en étais ennuyée d'avance.

Si cette seconde rencontre ratée avec Dickens s'avère quelque peu amère, je n'ai aucun regret vis-à-vis de mon abandon tant cette moitié de lecture m'aura fait soupirer de désintérêt.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'ai adoré les cinquante à soixante premières pages de ce livre, c'est à dire environ un bon huitième. L'humour grinçant et sarcastique m'a vraiment fait rire et j'ai trouvé très surprenant pour un livre de l'époque d'avoir un regard à la fois fort critique et si drôle sur le système social et les moeurs du moment.

Ensuite, dès qu'Oliver arrive à Londres, pour une raison que j'ignore, l'ateur dégaine les violons et transforme sa comédie sociale en un drame pathétique qui fait penser à une combinaison grotesque entre "Les petites filles modèles" et "Les Misérables", en plus mal écrit.
Les personnages dichotomiques et inaboutis prolifèrent, engageant des situations de plus en plus inutilement larmoyantes ou révoltantes. À chaque page qu'on tourne, on endure davantage de clichés nauséabonds sur les Juifs (surtout!), les Irlandais, les pauvres, les bourgeois, les femmes, les magistrats, etc.

Bref, j'ai tenu bon jusqu'à dépasser le quart du livre puis j'ai laissé tomber... Je reviendrai plus tard à ce classique immanquable, en espérant qu'il me fasse meilleure impression.
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Dans l'Angleterre du XIXe siècle Oliver, jeune orphelin, face à la violence absurde d'une société qui broie la valeur de l'individu pour mieux le noyer dans le marasme collectif.
Je voulais découvrir Dickens. J'ai commencé par Oliver Twist : mauvaise pioche? Mièvre, pénible, misérabiliste, sans parler de la fin, digne d'un navet de Disney...La seule chose que j'ai appréciée, c'est la description en filigrane de cette société anglaise et londonienne du XIXe siècle.
De deux choses l'une : soit cette oeuvre n'est pas la meilleure, soit Dickens n'est pas fait pour moi...
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Oui Dickens peut être considéré comme une référence... mais personnellement je n'ai pas vraiment aimé

Oliver Twist est le premier Dickens auquel je m'attelle et le bilan est simple : je me suis ennuyée la majeure partie du temps.

D'abord le style Dickens m'a un peu rebuté; trop digressif pour moi. Il y a des parties entières qui donnent de la lourdeur au texte et qu'on lit entre les lignes pour passer plus vite. Certaines phrases sont aussi trop longues et pas franchement nécessaires à la compréhension du texte...

Ensuite l'histoire...
Oliver est LE pauvre petit orphelin né au mauvais endroit, à la mauvaise époque, entouré de mauvaises gens...
Outre le cliché (auquel je m'attendais car je connaissais quand même l'histoire dans ses grandes lignes), j'ai profondément été déçue par l'attitude d'Oliver.
Contrairement à Soili (critique plus haut), je n'ai eu aucune sympathie pour ce petit garçon qui passe 500 pages à subir mollement ce qui lui arrive et à verser des larmes.
Alors d'accord c'est un enfant entouré d'adultes sans scrupules. Mais Oliver ne fait preuve d'aucune finesse, d'aucune audace, d'aucune malice. Il est posé en victime à chaque fois.

Je me suis surprise à être plus amusée par Mr Bumbble et son langage (a lire la scène de séduction avec Mme Corney !) que par les aventures d'Oliver.

Peut-être n'ai-je pas le coeur assez sensible pour m'émouvoir de la situation du petit Oliver Twist.

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Trop manichéen à mon goût. Cela peut peut-être s'expliquer par la publication en feuilleton à l'origine.
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On m'a dit un jour : le vrai travail cinématographique soit on l'aime, soit on le déteste mais on ne reste surement pas indifférent ou indécis !

Je pense que ça peut être l'équivalent pour la lecture.

J'ai détesté ce roman, ce qui peut faire de lui une ouvre littéraire.

Des longueurs à n'en plus finir.
60 premiers % d'accroche, 40 derniers % de décrochage...
Cette manière de toujours tourner autour du pot, de passer par 1000 chemins sinueux avant d'apporter la concrétisation.
Bref, je me suis ennuyé à mourir.

Cependant, je reconnais son talent de romancier et son vocabulaire appréciable !
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