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4,05

sur 8804 notes
J'ai aimé ce livre car il raconte une histoire de famille (plutôt aisée) mais qui a ses doutes, ses secrets , sa jalousie et puis il y a beaucoup d'amour, d'amitié et de repentance.
Ce livre se lit facilement avec continuellement des flash back mais on n'arrive très bien à suivre l'histoire . Les personnages sont tous attachants .
Très agréable lecture.
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Ce roman est ma première rencontre avec Joël Dicker. Je n'ai donc pas lu "La Vérité sur l'Affaire Harry Québert" qui a fait son succès. L'auteur renoue ici avec le personnage clé de son précédent roman, à savoir Marcus Goldman, écrivain de son métier qui nous conte l'histoire de sa riche famille. Par petites touches, en alternant passé et présent, le narrateur va nous faire découvrir ce qui a uni mais aussi divisé le "Gang des Goldman". Tout démarre par une belle histoire d'amitié (et c'est pour moi la partie la plus intéressante), entre Marcus, son cousin Hillel, victime de harcèlement à l'école, et Woody, l'enfant terrible qui va le défendre. Une amitié "à la vie, à la mort" comme on se jure lorsqu'on est enfant, mais qui sera ébranlée par la belle Alexandra, dame de coeur des trois garçons.
Petit à petit, le lecteur va découvrir la jalousie sous toutes ses formes qui peut miner une existence même aisée, notamment celle de Nathan, le père de Marcus, envieux de la réussite sociale de Saul, son frère, mais aussi tous ces terribles secrets qu'une famille cache derrière le vernis des apparences. Dès les premières pages, Marcus nous parle du "Drame" qui a détruit les siens, mais il faudra attendre la fin du roman pour que tout soit dévoilé et que la façade du miroir craque laissant apparaitre la vérité.

La patience n'étant pas qualité première, j'avoue que ces bouts de secrets dévoilés à coups de flashbacks ont parfois eu raison de mes nerfs. le présent s'intercalant sans cesse dans le récit, j'ai vraiment eu l'impression à force d'interruptions et de reprise de la chronologie, de lire plusieurs fois la même histoire. Pendant une grande partie du roman, je n'ai pas été touchée par cette famille née dans des draps de soie, dont tous les membres souffrent d'envie, envie de celle qui appartient à un autre, envie d'être le plus fort, le plus aimé, le plus riche. La fin qui se veut plus émouvante tombe malheureusement dans le mélodrame.
Le style de l'écriture, l'intrigue et l'impression laissée par cette lecture se rejoignent pour moi dans la note très moyenne de 11/20.
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Après avoir été emballée, comme bon nombre, par La vérité sur l'affaire Harry Quebert, j'avais hâte de lire le nouveau roman de Joël Dicker. J'ai été assez rapidement agacée par la répétition des propos laudatifs du narrateur à l'égard des Goldman de Baltimore : ils sont beaux, ils sont riches, ils sont cultivés, ils ont de somptueuses résidences à Miami, dans les Hamptons et Marcus n'est jamais aussi heureux que quand il quitte ses parents (aimants et attentifs pourtant) pour passer ses vacances chez l'oncle Saul et qu'il y retrouve Hillel et Woodrow, ses cousins.
J'ai ensuite compris l'intention de l'auteur : pendant des années, Marcus idéalise cette famille modèle, qui représente le rêve américain. Lorsque le Drame se produit (il est annoncé dès les premières pages mais révélé seulement dans les dernières), le choc est d'autant plus rude, un monde qui s'écroule. du coup, je trouve que l'humanité des personnages, des adultes notamment, n'est mise à jour que tardivement. Au départ, lisses, un peu inodores car approchés par le seul regard d'enfant de Marcus, Saul et Anita ne génèrent pas vraiment d'empathie (trop parfaits ?). Lorsqu'émergent les causes du drame, on commence à se sentir davantage en proximité avec eux. C'est quand même une sacrée histoire que nous raconte Joël Dicker, une tragédie familiale, contemporaine aux ingrédients multiples. On est touché par la relation que le narrateur entretient, jusqu'au bout, avec Saul (un beau personnage) mais aussi par son histoire d'amour avec Alexandra qui s'enracine dans l'enfance et qui, bien qu'elle soit ébranlée par les événements, tend à résister au temps.
J'en suis sortie moins étourdie que dans le précédent mais quand même émue par le dénouement et le fait que grandir ne se fait pas sans deuils.
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Cette saga familiale raconte l'histoire des Goldman- Baltimore et des Goldman-Montclair. Deux branches qui ne sont pas de la même classe sociale et qui vont vivre un terrible drame.
Marcus Goldman, fasciné, nous raconte, au gré de ses souvenirs, les moments de bonheur, de désespoir, les secrets, les incompréhensions, les jalousies, les drames.
Tout réussit à cette famille et le basculement va fracasser ces destins. Marcus Goldman cherche à comprendre ce qui s'est passé.
Cette histoire est construite comme un thriller et l'auteur distille des indices au fil des pages.
Un bon roman !
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Si on retrouve le même narrateur que dans La vérité sur l'affaire Harry Québert, il ne s'agit pas là d'une suite. Dans ce roman, Marcus Goldman nous raconte l'histoire de sa famille et plus particulièrement celle de ses cousins, les Goldman-de-Baltimore, qu'il a toujours enviés. Et pour cause: Marcus, qui s'ennuie dans sa vie étriquée d'adolescent solitaire du New Jersey né dans un foyer banal de la middle class, s'extasie devant cette famille modèle qui brille par sa réussite sociale et son aisance financière. Jusqu'au Drame, qui va tout bouleverser.

Avec pour toile de fond l'Amérique des années 90, cette saga familiale joue sur les allers-retours temporels, les destins qui s'entrechoquent, les personnages qui se jalousent et se détruisent.
Si le style n'est pas transcendant, l'histoire elle, tient le lecteur en haleine. Certains diront que l'auteur joue un peu trop la dramatisation et que la psychologie des personnages est un peu grossière. En attendant, on tourne les pages frénétiquement, on attend, on s'énerve sur ces débuts d'indices qui précèdent les flashbacks et on s'interroge sur la frontière fragile entre le bien et le mal. Un livre très agréable à lire.
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Pour Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, « Ecrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d'ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence ».


* * *


Le Livre des Baltimore met en scène ceux qui ont vraiment « chamboulé son existence ». Marcus, fils unique, est un « Goldman-de-Montclair », il vit modestement avec ses parents, à l'ombre des « Goldman-de-Baltimore », sa tante Anita, son oncle Saul, son cousin Hillel, et Woody, ancien voyou recueilli par cette famille prospère à qui tout semble sourire, que Marcus admire voire jalouse.

Pendant les vacances, Marcus, Hillel et Woody sont inséparables. « Ils avaient défendu les opprimés, créé leur entreprise de jardinage, ils avaient rêvé de football et d'amitié éternelle. le liant du Gang des Goldman était là : nous étions des rêveurs de première catégorie ».

Se greffe un temps Scott, un garçon atteint de mucoviscidose, puis sa soeur Alexandra, dont tous, devenus frères ennemis, tombent amoureux.

Marcus, hanté par « le Drame » qui va toucher Anita, puis Hillel et Woody, dévoile au gré d'allers et retours dans le temps, au gré du yoyo des sentiments, entre admiration, amour, jalousie, ressentiments… ce moment où tout a basculé. Marcus aurait-il pu l'éviter ? Que peut-il « réparer » ?


* * *


L'un des moments forts du livre, c'est l'enterrement de Scott, l'enfant faible et malade, qu'Hillel, entraîneur adjoint de l'équipe de foot dont le champion est Woody, a laissé participer quelques instants à un « vrai » match, protégé par « ses » coéquipiers. le père de Scott leur rend hommage. « Vous lui avez donné un sourire que je ne lui avais jamais vu. Vous lui avez donné une force que je ne lui avais jamais connue. Qui peut, même au terme d'une longue vie, affirmer avoir rendu heureux l'un de ses semblables ? Vous le pouvez, Hillel et Woody. »

En mettant des mots sur « le Drame », Marcus se réconcilie avec lui-même, il s'autorise, après avoir remué le passé, à vivre, et nous partageons son émotion.

« Je ne vais pas rester un Montclair toute ma vie.
Elle sourit.
Et que vas-tu être ? Un Baltimore ?
Je crois que je veux juste devenir Marcus Goldman »

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Un petit bijou, qu'on ne lâche pas afin de connaître tous les secrets...
Le narrateur, Marcus, nous raconte l'histoire de sa famille. Il passe son enfance avec ses cousins Hillel et Woody. Ces trois garçons sont liés par une amitié infaillible. Marcus Goldman vit dans une famille qui appartient à la classe moyenne, alors que ses cousins appartiennent à la haute société, ils les adulent, sans forcément les envier. Mais en grandissant, il découvre que tout n'était pas simple, que lui aussi aurait pu devenir riche, que non ses grands-parents n'aimaient pas plus une famille que l'autre... Tout était si clair dans sa tête, mais ce n'était pas la réalité. Et puis un jour il y a ce drame... impossible de lâcher ce livre sans savoir de quoi il s'agit!
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Joël Dicker ou l'art de faire durer le suspens... définitivement, je suis fan !!

On retrouve ici Marcus Goldman, le célèbre écrivain déjà narrateur dans le roman "la vérité sur l'affaire Harry Québert" ; ici, il nous parle de sa famille sur 3 générations : ses grands-parents, ses parents et ses oncle et tante, et sa génération à lui, englobant ses cousins.
Il y a d'un côté les Goldman-de-Montclair, la famille de Marcus : vie simple, sans prétention, sans manque non plus. Puis il y a les Goldman-de-Baltimore : l'oncle, la tante et les 2 cousins de Marcus (enfin...quand je dis "deux cousins"... bref, il faut lire le roman ;-) ) : vie fastueuse, villa, résidence secondaire, résidence tertiaire etc etc... le modèle de Marcus.
Avec ses cousins, le trio formaient le "Gang des Goldman" (enfin, un jour y'a quand même une fille qui s'en est mêlée...). Et puis, il y a eu le Drame... quel drame ? Je me suis dit : "bon, pour avoir déjà lu un Dicker, il va faire trainer le suspens, mais en milieu de livre il va dévoiler ce Drame pour ensuite bâtir là-dessus"... Je connaissais bien mal l'auteur... en réalité, les tenants et les aboutissants du Drame ne ressortent qu'à la fin, même si on ébauche quelques pistes au fur et à mesure de la lecture. Et c'est bien là le "génie" de l'auteur : il a su me faire languir pendant 500 pages avant dévoilement du Drame. Mais attention, ce ne sont pas 500 pages pour ne rien dire, bien au contraire! Au fur et à mesure du récit, on fait des découvertes sur des secrets de famille. Il y a énormément de détails sur les personnages, leur vie, leurs actions, leur relation entre eux, les sentiments de chacun... bref, on a le temps de s'attacher à chacun d'eux. Donc forcément, au moment où le Drame se dévoile (même, où LES drames arrivent), on est touché, on souffre avec les personnages. Alors bien sûr, c'est une fiction, il y a des passages trop gros pour être vrais, mais le récit est superbement ficelé.

Concernant la narration, comme dans l'affaire HQ, on est à la fois dans le présent du narrateur (en 2012) et on fait des retours dans le passé : le passé des grands-parents, des parents, des cousins. le récit couvre une période d'une cinquantaine d'années. Pas d'ordre chronologique, et pourtant on ne s'y perd pas. En tout cas moi, je ne me suis pas perdue, tout est parfaitement maîtrisé, agencé, chapeau à l'auteur.

Le style d'écriture : impeccable. J'avais déjà adhéré à "la vérité blablabla", là c'est bon, je suis totalement fan : style très fluide, ça coule de source. Je ne suis pourtant pas fan des récits à la 1ère personne, mais là, c'est un vrai plaisir de lecture.

Juste un point : Marcus parle de l'université dans laquelle il a fait ses études, dommage qu'il n'y ait pas juste une toute petite mention de son professeur Harry Québert... ;-)

Bref, au même titre que d'autres auteurs, Dicker devient pour moi une "valeur sûre", c'est-à-dire que quoi qu'il se passe, je lirai ses romans ;-)
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Bien qu'à priori déjà immensément connu, je n'avais jamais entendu parler de Joël Dicker.
Franchement c'est une magnifique découverte pour moi, cet auteur pourtant si jeune est exceptionnel, il nous emmène ici dans la famille Goldman de Baltimore dans une magnifique ambiance digne des Kennedy.
C'est une histoire d'amour et de famille qui nous est sublimement décrite.
Le livre est assez costaud mais passionnant et se lit vraiment très vite.
Seul petit bémol il manque peut être un tout petit peu d'action. Les aller-retours incessants dans le temps ne sont pas du tout dérangeants.
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Malgré un démarrage un peu poussif, on se prend aisément au jeu. Comme d'ordinaire avec M. Dcker, l'intrigue est savamment menée, l'architecture du livre est faite pour tenir le lecteur en haleine. Les questions se succèdent et il nous faut attendre les dernières pages pour en connaître les réponses. Enfin, les allers-retours incessants entre le passé et le présent sont judicieusement amenés. du grand art, j'ai beaucoup aimé !
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