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4,05

sur 8835 notes
Après le succès de son livre, Marcus Goldman part se mettre au vert dans sa maison de Boca. Là-bas, il va retrouver son premier amour qui va faire remonter à la surface des souvenirs de sa jeunesse. Une jeunesse idyllique mais marquée par un Drame qui a séparé le gang des Goldman qu'il formait avec ses cousins Hillel et Woody.

Joël Dicker a l'art de faire mariner ses lecteurs. 530 pages (sur les 590 que compte le livre) avant de nous révéler quel est ce fameux Drame. J'ai beau être patiente, au bout d'un moment j'aurais bien aimé que ça avance un peu. Les 450 premières pages s'enlisent donc en descriptions et aller-retour entre passé et présent et c'est long, très long. Comme dans La vérité sur l'affaire... j'ai eu l'impression que Dicker faisait trainer son livre, multipliant les rebondissements pour finalement arriver à LA grande révélation où on se dit "tout ça pour ça!". J'ai donc alterné entre ennui face à la multiplicité des détails qui n'apportent pas grand chose et intérêt quand j'ai cru qu'enfin le récit avançait, mais en fait non... Je suis donc très mitigée sur ce livre et je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'avais eu en lisant Harry Québert. Dommage.
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Encore une fois, les critiques littéraires s'acharnent contre ce jeune écrivain qui a du succès (c'est d'ailleurs probablement la raison de l'acharnement).

Beaucoup d'auteurs, suite à un bestseller sont rapidement amenés à publier un autre roman, et il s'avère la plus part du temps pas très bon. Je dois avouer que j'ai été sceptique, j'avais ce doute car beaucoup d'auteurs déçoivent, on a l'impression qu'ils en font trop dans le but de générer autant de ventes qu'avec le roman précédent. Ils se pressent donc, ou la maison d'édition impose/quémande.

J'ai eu une très bonne surprise en me plongeant dans ce roman et en me rendant compte que, il est presque aussi bon que la Vérité sur l'affaire Harry Quebert qui m'avait totalement charmé.
Je n'ai eue aucun mal à m'habituer aux personnages, à apprendre à les connaître. Je me suis attachée à ces personnages et j'avais du mal à les quitter émotionnellement.
Les allers-retours entre le temps présent et le passé du roman sont encore une fois très réussis. On ne se perd absolument pas.

J'ai pris un grand plaisir à progressivement apprendre l'histoire des Goldman-de-Baltimore qui suscitaient tant l'admiration de Marcus.
Leur histoire m'a fortement bouleversée (probablement car je suis sensible, mais on se plonge tellement dans le roman que c'est très intense).
Cette famille qui semblait parfaite a commencée à prendre une descente qui brise le coeur.

Merci à Joël Dicker pour son travail merveilleux, il m'a permis de merveilleuses heures d'évasion avec ses romans. J'en espère d'autres.
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Depuis plusieurs semaines nous avons droit à la ligne marketing type succès-story pour le lancement du dernier ouvrage de Joël Dicker, Le Livre des Baltimores. Il est beau, il a vendu des millions d’exemplaires de son précédent roman, La Vérité sur L’affaire Harry Quebert, son nouveau livre est tiré à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et en terme de succès il est en passe de détrôner la saga Harry Potter. Finalement cette dernière assertion est assez symptomatique en ce qui concerne le contenu car après lecture on peut aisément classer Le Livre des Baltimores dans la catégorie des romans destinés aux adolescents en le comparant à un honnête Club de Cinq en Amérique.

Quatre ans après l’affaire Harry Quebert, on retrouve Marcus Goldman en Floride où il séjourne afin de s’atteler à son prochain roman. Il y rencontre, par hasard, Alexandra Neville, un amour de jeunesse qu’il abandonna avant qu’elle ne devienne une célèbre chanteuse. Encore éperdu d’amour, Marcus tente de comprendre les circonstances qui l’ont conduit à rejeter cette sublime jeune femme. Plongé dans ses souvenirs d’enfance, il dresse ainsi le portrait de famille des Goldman-de-Baltimore, dont il vouait une admiration sans borne et qui lui a permis de connaître la jeune Alexandra. Lui-même issu de la modeste famille des Goldman-de-Montclair, Marcus repense ainsi à ses cousins, à son oncle Saul qu’il adule, aux vacances extraordinaires à Miami ou dans les Hamptons et entame ainsi un périple dans le passé. Mais au fil de ses réflexions, il met également à jour les terribles circonstances qui ont conduit certains membres de cette famille au cœur d’un Drame terrible. Car derrière ce vernis de bohneur, la famille Goldman-de-Baltimore dissimule les fissures intimes de la rancœur et des ressentiments. 8 ans après le Drame, que va donc découvrir Marcus Goldman derrière le portrait lustré de cette famille.

Avec La Vérité sur L’affaire Harry Quebert, Joël Dicker devenait le chantre du suspense en façonnant un «page-turner» sur un schéma finalement assez simple débutant avec l’assassinat d’une jeune femme, suivi d’une enquête conduisant à la découverte d’un coupable. Il s’agissait donc d’une structure narrative propre au roman policier que l’auteur se défendait pourtant d’avoir écrit de manière consciente.

Le problème avec Le Livre des Baltimore réside dans le fait que Joël Dicker a voulu conserver les recettes du suspense sans que cela n’apporte une quelconque plus-value à l’histoire. Pour se démarquer de son précédent roman, l’auteur a donc élaboré une histoire dramatique en dressant le portrait d’une famille américaine dont la pierre angulaire est ce fameux Drame inscrit en lettre majuscule afin d’en souligner l’importance et qui ne sera dévoilé qu’en toute fin de récit alors que dès le début, tous les protagonistes en connaissent le déroulement. Ce décalage brouille d’ailleurs les motivations qui poussent les personnages à agir d’une certaine manière sans que l’on en comprenne les raisons. Mais qu’à cela ne tienne, Joël Dicker abuse du procédé, jusqu’à la nausée, en nous rappelant tout au long de l’histoire qu’il va y avoir un Drame dont le déroulement s’étalera sur quelques pages à peine. C’est d’autant plus navrant que lorsque le lecteur découvre les prémisses de ce fameux Drame, bon nombre d’entre eux en devineront les principaux contours, anéantissant ainsi la mécanique de ce soi-disant suspense. Mais qu’importe, Joël Dicker utilisera toutes les grosses ficelles pour distiller ce fameux suspense en brouillant par exemple la chronologie du récit jusqu’à le rendre indigeste, voire même incompréhensible tant il est dénué de références dans une Amérique qui semblerait dépourvue d’histoire, hormis l’élection de Bill Clinton et l’interpellation musclée de Rodney King. Ce qui fait bien peu pour un roman se déroulant sur plus d’une trentaine d’années. Toujours dans le but de nourrir la tension dramatique, la propension quasiment permanente consistant à interrompre le cours de révélations parfois secondaires, comme de savoir qui va occuper la maison voisine des Goldman dans les Hamptons, s’avère également extrêmement agaçante et nuit à la lisibilité d’un récit qui manque de tenue.

Les personnages sont totalement dépourvus de relief à l’instar de cette description superficielle d’Alexandra Neville, ancien amour de Marcus Goldman qui donne une idée du côté paillette parfois insupportable de ce laborieux roman. « A moins de vivre dans une grotte, vous avez forcément entendu parler d’Alexandra Neville, la chanteuse et musicienne la plus en vue de ces dernières années. Elle était l’idole que la nation avait attendue depuis très longtemps, celle qui avait redressé l’industrie du disque. Ses trois albums s’étaient écoulés à 20 millions d’exemplaires ; elle se trouvait, pour la deuxième année de suite, parmi les personnalités les plus influentes sélectionnées par le magazine Time et sa fortune personnelle était estimée à 150 millions de dollars ». Mais à l’exception d’un poster de Tupac Shakur, on ne connaîtra ni les influences, ni le style de musique qu’interprète cette chanteuse un peu nunuche qui affuble le personnage principal de sobriquets ridicules comme Markikette.

Le plus riche, le plus beau, le plus intelligent, le plus sportif, le plus généreux, la plus belle, la plus grosse voiture, la plus grande maison, les plus belles vacances, outre la vacuité des personnages engoncés dans de tristes sentiments de jalousie, Joël Dicker installe le lecteur dans un conte de fée sirupeux et délirant en nous livrant une succession de cartes postales surréalistes d’un monde idéal qui n’existe nulle part ailleurs que dans son imagination fertile. C’est d’autant plus regrettable que l’auteur survole les moments plus sombres d’une histoire qui vire parfois au grotesque à l’exemple de l’entretien entre un directeur d’école et son élève d’à peine dix ans qui vient de le découvrir dans une situation compromettante et qui met en place un chantage afin de faire inscrire son meilleur ami. Une situation à laquelle on ne croît guère et qui est loin d’être unique.

Doté d’une certaine émotion, parfois maladroite, Le Livre des Baltimore est un roman superficiel et dépourvu de style que le lecteur traversera avec le sentiment permanent et justifié d’avoir été manipulé jusqu’à l’excès. Un ouvrage décevant qui sera probablement vendu à des millions d’exemplaires car tout a été prévu pour qu'il en soit ainsi, marketing oblige. Joël Dicker en connaît bien les règles et les rouages. Champagne !



Joël Dicker : Le Livre des Baltimore. Editions de Fallois / Paris 2015.

A lire en écoutant : My Least Favorite Life de Lera Lynn. Album : True Detective (Music from the HBO Series). Harvest Records 2015.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Je ne sais trop que penser du Livre des Baltimore de Joël Dicker. La lecture s'écoule sans accroc, fluide et somme toute plaisante.
On navigue entre les souvenirs de Marcus Goldmann, protagoniste du précédent roman de l'auteur, et son présent en 2012 à Boca Raton, Floride.

Dès le départ, on sait qu'il va se passer quelque chose de terrible en novembre 2004: le Drame avec une majuscule insistant bien sûr son caractère tragique et irrémédiable. Comme il y a un avant et un après Jésus-Christ, il y a pour ledit Marcus un avant et un après le Drame.
Toujours sous l'emprise de ce Drame, l'écrivain installé sous le soleil floridien se remémore ses souvenirs de la famille paternelle. Lui et ses parents étaient les Goldmann moins fortunés que la branche de Baltimore. Villa cossue dans un quartier résidentiel, maison secondaire dans les Hamptons, appartement de standing à Miami... Marcus les adore et passe le plus de temps possible avec ses oncle Saul et tante A nota et son génial cousin Hillel.

Joël Dicker narre les anecdotes d'une famille où entente et secrets s'entrecroisent. Si l'amitié des cousins du Gang des Goldmann semblent indéfectible, on remarque très vite des micro fissures, des jalousies, des rivalités. le problème de l'orgueil mal placé paraît d'ailleurs un trait héréditaire depuis le grand-père Goldmann.

Bref, l'auteur nous livre sa chronique familiale s' acheminant depuis l'enfance de Marcus jusqu'au Drame et ce qu'il advint après.

Le roman est loin d'être inintéressant. le problème, à mes yeux, vient qu'on n'y croit guère. Ça semble tellement bien fait que c'en devient artificiel et peu crédible. Et ça empire au moment du dénouement puis de l'épilogue. Il y manque le vrai et des personnages plus réalistes, plus ancrés en profondeur.

Ma consolation vient que j'avais trouvé l'ouvrage dans une boîte à livres. Acheté, j'aurais sans doute eu plus de regrets.
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Je ne sais pas trop par quel bout prendre cette critique.
Je n'ai pas trouvé que c'était un mauvais livre. Tout y est, une intrigue, quelques personnages, des aller-retours dans le temps autour d'un mystère, un style fluide.

Et pourtant j'ai trouvé ce livre assez indigeste.
Peut-être pas assez de descriptions. Trop d'informations qui ne servent à rien. L'impression qui me reste c'est :beaucoup de phrases décrivant des faits, comme un scénario, mais pas de magie, rien pour donner un décor ou du fond aux personnages auxquels je n'ai pu ni m'identifier ni m'attacher. Et si c'est facile à lire, je n'ai pas trouvé de magie dans les mots. Et la longueur et la lenteur n'en font pas non plus un roman de plage.

Bref, rien à redire, peut-etre trop académique, mais rien à en dire non plus.

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Dans la famille de Marcus, il y les Goldman de Baltimore, et les Goldman de Montclair. Aux "Baltimore" tout semble réussir aux yeux du jeune Marcus, qui n'a qu'une hate retrouver ses cousins Hilel et Woody .

Mais la vie n'est pas toujours tendre avec les gens heureux....

J'ai été prise dans le tourbillon des années Baltimore. le gang des Goldman était presque vivant.

J;ai trouvé dans l'écriture de Joel Dicker de la délicatesse, de la tendresse, et c'est exactement ce dont j'avais besoin..
J'ai passé en sa compagnie une après midi magnifique.
Merci Monsieur Dicker pour ce beau moment.
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Un livre dans la continuité de la plume de Joël Dicker.

Dans cet ouvrage, on retrouve Marcus Goldman, le célèbre écrivain de "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert". Ici, il y raconte l'histoire et les drames de sa famille, les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.

Je me suis régalée dans la lecture de cet ouvrage qui met en lumière les évènements décisifs pouvant amener à un drame familial qui, peut-être, aurait pu être évité...

Challenge pavés 2019
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Bon ok, Dicker fait du Dicker. Mais, j'ai adoré.
Joël Dicker, l'écrivain, nous raconte la genèse de Marcus Goldman de Montclair, futur « grand » écrivain qui écrira un livre en souvenir des Goldman de Baltimore.
Simple le scénario, mais efficace………à lire absolument…..
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Difficile de mettre une critique après toutes celles déjà présentes sur le site et qui sont très bien analysées.
Je ne sais pas si j'ai aimé, je l'ai trouvé un peu confus et désordonné (avant, après le drame un peu n'importe quand ! mais jamais le drame, il faut attendre la fin), il y a beaucoup de "longueurs" .........
Il y règne une drôle d'ambiance, les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair sont de milieux différents (bien qu'il s'agisse de deux frères), se jalousent-ils, s'aiment-ils, que s'est-il passé avant ? toujours de la confusion.
En résumé, un vie de 2 familles (une plus aisée que l'autre) la complicité de trois cousins très liés mais pour combien de temps ? Leur amour commun pour la même fille et des drames .........
J'avoue avoir mis un certain temps à le lire à cause de ces sauts dans le temps qui m'agaçaient. Quel a été le vrai rôle des grands-parents (car ils interviennent aussi) ? Mais je suis arrivée au bout.
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Tous les ingrédients sont réunis pour se laisser prendre à tourner facilement les 593 pages de cet ouvrage.
Des riches deviennent pauvres et d'autres continuent à évoluer dans l'aisance et même davantage !
Joël Dicker sait émouvoir le lecteur et le rapprocher de cette palette de personnages qui évoluent dans l'opulence et la célébrité.
Lecture bien agréable et bon moment de détente !
Merci Jérôme pour cette découverte !
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