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3,65

sur 6946 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bien sûr il y a une fin avec une révélation qui peut étonner ou surprendre mais mon Dieu que c'est long.
Déjà en 2017 j'avais lu le livre des Baltimore en trouvant beaucoup de répétitions sur les riches qui ont réussi et l'autre partie pour qui cela a nettement moins marché. Cela dit la fin de l'histoire restait intéressante.
Pour la lecture de ce roman ci, il m'a vraiment fallu m'accrocher pour continuer chaque soir a retrouver les éternels retours 15 ans en arrière, 10 jours avant l'événement, 9 jours avant etc….
Enfin bref 760 pages pour ce bouquin me semblent 300 pages de trop, alors que j'ai du mal à abandonner un livre en cours.
Si je trouve, un jour, en occasion, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, qui semble avoir eu un immense succès, je le lirai avec tout de même une certaine appréhension !
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En juin 2018, Joel, le narrateur, part quelques jours au Palace de Verbier en Suisse, après une rupture amoureuse. Il y rencontre Scarlett Leonas, sa voisine de chambre, qui le pousse à enquêter avec elle sur la chambre 622, mystérieusement manquante de cet hôtel. Ils plongent dans le monde de la banque et de la famille Ebezner au moment où suite au décès du patriarche Abel Ebezner, Macaire, son fils unique, devait obtenir la présidence. Mais suite à des complots, Macaire est convaincu d'être en danger face à des rivaux potentiels tels que Sinior Tarnogol. Pendant ce temps, sa femme Anastasia, qui a retrouvé son premier amour de jeunesse, Lev Levovitch, lui aussi maintenant banquier de talent à la banque Ebezner, projette de d'enfuir avec Lev. Un meurtre a alors lieu au Palace de Verbier et le coupable n'est pas retrouvé. le narrateur et Scarlett arriveront-ils des années après à faire parler les indices pour découvrir ce qu'il s'est réellement passé ?

J'ai découvert Joel Dicker avec La vérité sur l'affaire Harry Quebert et La Disparition de Stephanie Mailer, romans que j'avais vraiment beaucoup aimés tous les deux. J'étais curieuse de découvrir ce nouveau roman de cet écrivain suisse.
J'avoue avoir été déçue par celui-ci que j'ai trouvé vraiment long et complexe. Je me suis perdue plusieurs fois dans l'énigme, peut-être aussi en raison de son nombre de pages important qui m'a pris beaucoup de temps à lire, mais je pense que l'énigme n'a pas été fluide pour moi.
Certains éléments sont un peu abracadabrantesques pour moi, trop exagérés pour être vraiment crédibles, c'est bien dommage.
Il y a un mélange des temps dans le récit entre le présent où le narrateur écrit son histoire, l'époque du meurtre, celle de la rencontre entre Anastasia et Lev ou les débuts de Lev dans la vie professionnelle qui rend l'histoire très compliquée à suivre aussi.
Alors que le début du livre me semblait pourtant prometteur et agréable à lire, j'ai rapidement déchanté. J'espérais que la fin s'éclaircirait et apporterait toutes les réponses à mes questions mais je suis restée quand même sur ma faim.
Ce roman ne sera donc pas celui que j'ai préféré de Joel Dicker.
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Pourquoi lire ce livre ?
D'une part, bien sûr, parce que l'auteur est un maître dans l'art de créer le suspense et de le maintenir jusqu'au dernier moment durant ici 576 pages. Ici encore, on se fait avoir jusqu'aux dernières pages.
D'autre part, car dans ce livre, à la différence des deux autres que j'ai lus, il y a un jeu ou une réflexion sur la réalité et la fiction, le personnage et la personne. En effet, le narrateur a le prénom de l'auteur et vient de perdre son éditeur Bernard de Fallois. Il se montre écrivant et menant une enquête avec une certaine Scarlett, héroïne tout droit sortie de son imagination et baptisée du nom de l'héroïne de Autant en apporte le vent… Cette enquête devient l'occasion de chercher ce qui explique pourquoi la chambre 221 bis remplace la 222 à l'hôtel de Verdier. Cette première énigme entraîne de multiples autres énigmes avec de multiples personnages dont on découvre que certains ne sont que des imitations de personnages.
Enfin, parce que ce roman se déroule en Suisse, pays de l'auteur et même si les descriptions sont plutôt rares, je me suis dit que j'aimerais aller voir Verdier, Genève et le lac Léman !
Toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le récit et que la réponse à la dernière énigme était décevante, comme si elle était vite écrite pour finir le roman !
Il est vrai que ce roman date du confinement !
Lien : http://www.lirelire.net/2023..
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Alors que le sujet ne s'y prête pourtant pas, voici un livre qui déchaîne les passions entre les fans et les haters :-) !

Un avis mitigé pour ma part. Si vous souhaitez un polar facile à lire au soleil ou au coin du feu, avec un suspense bien distillé, dont vous aurez envie de tourner les pages, je vous le recommande.

Cependant, force est de reconnaître que le style n'a rien de surprenant, que les ficelles du suspense sont parfois un peu grosses et l'histoire un peu tirée par les cheveux.
Problème qui m'a beaucoup plus ennuyée est que j'ai découvert l'identité du meurtrier bien avant sa révélation ce qui gâche tout de même le plaisir en fin de lecture …

Autre bémol, si j'ai trouvé les premiers passages avec son défunt éditeur plutôt sympathiques, leur redondance a fini par m'agacer, et j'ai trouvé que cela n'apportait plus rien à l'histoire.
Il aurait malheureusement été bien plus utile à l'auteur d'avoir ces entretiens « dans la vraie vie ». Son cher éditeur l'aurait surement aidé à corriger les passages un peu brouillons, à élaguer de nombreuses longueurs, et à donner un peu plus de profondeur aux personnages assez caricaturaux.

Bilan : une lecture facile et agréable, mais sans surprise
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mon avis est mitigé sur ce livre, je l'ai écouté mais j'ai trouvé trop de longueurs et puis le dénouement à défaut de me surprendre m'a laissé incrédule.
Sinon j'ai aimé l'histoire somme toute.
Le milieu de la banque n'est pas un sujet de prédilection pour moi mais j'ai aimé toutes les combines et les machinations que mettent en place les différents protagonistes pour arriver à leurs fins.

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Lecture assez attendue pour ma part. Confinement oblige j'ai été déçue du report de la sortie du livre ( que faire en étant enfermé pendant des semaines si ce n'est lire?)

Très loin de l'excellent " Harry Québert" mais plaisant quand même.

Le fait qu'il mêle ses souvenirs avec son éditeur décédé et une intrigue m'a plu. Bel hommage, touchant qui plus est. On se sent plus proche de l'auteur.

Perturbant à certains moment: Il est capable de faire parler deux époques, deux personnages sur la même page sans transition. Oui c'est un pavé, mais quand même, séparer les époques et les personnages pour le confort du lecteur; cela aurait été mieux :D

Soyons honnête: j'ai dévoré chaque page. Je voulais savoir qui quand où. Je croyais même savoir qui depuis le début. Mais non ( ça j'adore, il me le fait à chaque coup).

La fin: hum... le sentiment un peu énervant que c'est bâclé. En tout cas brouillon.

Bref, pas le dernier que je lis de cet auteur parce que j'aime bien son style et rien que pour le fait qu'il n'a pas succombé aux autres éditeurs méga puissants.

Mais comme dit une autre critique ( pardon les fans) une lecture d'été sans plus.




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Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes Suisses. L'enquête de police n'aboutira jamais..
Des années plus tard, au début de l'été 2018, Joël, se rend dans cet hôtel pour y passer des vacances et se débarrasser du syndrome de la page blanche. On lui donne la chambre 621 bis. Pourquoi "bis"? Parce que la 622 n'existe plus.
Avec sa voisine de palier, Scarlett, ils vont vite se rendre compte que cette chambre a été le lieu d'un crime..
Que s'est -il passé cette fameuse nuit du 15 au 16 décembre dans la chambre 622 du Palace Verbier? L'enquête commence.. Et avec elle un nouveau roman..
Bref, tous les ingrédients sont là: un meurtre, une enquête, des suspects à tous les étages, liaisons secrètes, rendez-vous ratés, coups de théâtre, mensonges.. Et pourtant, je n'ai pas accroché à l'histoire contrairement aux autres livres que j'avais lu précédemment..
Mais ce roman est également un vibrant hommage à l'éditeur de Joël Dicker, Bernard de Fallois, décédé en janvier 2018.
D'ailleurs le roman est truffé de références se reportant à lui.. Son livre préféré: Autant en emporte le vent et le personnage de Scarlett; le palace de Verbier, un endroit qu'il adorait ou bien le personnage du chauffeur de Lev, Alfred Agostinelli (nom du secrétaire de Marcel Proust et l'un des modèles du personnage d'Albertine dans À la recherche du temps perdu, un de ses roman préféré.)
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Joël Dicker a vraiment l'art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L'énigme de la chambre 622 », parue l'année dernière.
« L'auteur » se remet d'un chagrin d'amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n'existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d'affaires Ebezner. de cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances…
On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d'écrivain, à travers le personnage récurrent de « l'auteur » ; une histoire d'amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. le problème, c'est qu'ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D'autre part, il caricaturise ses personnages à l'extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j'ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu'au milieu du livre, quelle belle idée !
Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » et « le livre des Baltimore ».
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Joël DICKER. L'enigme de la chambre 622 ;

J'ai le tournis. Après cette valse hésitante, un tour en avant, un tour en arrière, un saut de puce puis un pas de géant, je ne sais plus et je ne peux plus suivre le rythme, ni le tempo. Joël Dicker, au sommet se célébrité, reprend son thème de prédilection : la disparition d'une personne. En 2012, j'ai lu « La vérité sur l'Affaire Harry Quebert », ce fut une déception. J'ai même poussé le vice jusqu'à le relire lorsqu'il a fait l'objet d'une série à la télévision (que je n'ai pas vue : je ne regarde pas la télévision). Je n'ai pas été séduite par ce roman, alors que j'ai aimé « Le livre des Baltimore ». « La disparition de Stéphanie Mailer », ne m'a pas entièrement séduite.

A mon humble avis, Joël DICKER a trouvé un filon, une disparition inexpliquée et inexplicable d'un de ses héros et il brode autour. Les points sont grossiers, bâtis en urgence et les motifs sont trop grands. C'est « tiré par les cheveux ». Dans ‘L »énigme de la chambre 622 », au cours de 570 pages, c'est la lente valse des tortues ; Un meurtre a été commis dans cette fameuse chambre 622 et on ne connaît pas l'assassin. Où est donc l'arme du crime? Quel est le mobile de cet assassinat? La place de directeur d'une grande banque ? Une femme infidèle? Une cellule d'espions nous égare et tous ces voyages, entre l'Espagne, la Grèce, la Suisse. Que de quiproquos, de machiavélisme dans ce roman, un turn-over permanent.

Je ne vois pas non plus pourquoi l'auteur glisse, dans son roman, un vibrant hommage, à Bernard de Fallois, son éditeur, décédé en 2018. Cela me paraît déplacé. je suis un peu déçue par ce thriller politico-financier. Il y a trop d'invraisemblances. Je ne pense pas être à nouveau tentée de prendre un livre de cet auteur. (24/08/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Vous aimez la série Columbo ? Avec l'humour faussement naïf de l'inspecteur, les grandes villas avec piscine, les femmes criminelles qui jouent les jeunes veuves éplorées, les intrigues bancaires ?
Eh bien ce roman est pour vous. Sauf que contrairement à un Columbo, vous ne saurez pas dès le début, qui est l'assassin. Vous devrez même attendre un très grand nombre de pages pour savoir qui a été assassiné.

Certes, Harry Québert reste au-dessus, définitivement.
Certes, la fin est un peu rocquambolesque.

Mais on s'attache à Lev, à Macaire, à Tarnogol, à Anastasia. On s'amuse de ces héros qui penchent entre amour et argent, pouvoir et solitude. Ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, et ceux, partis de rien, qui cherchent à avoir tout le service en argent massif.
J'ai adoré aussi Arma, la femme de ménage Albanaise.
Aucun personnage n'est vraiment sans tâche, et c'est ce qui les rend humains.

Alors, faut-il le lire ? Je dirais oui. Ne vous attendez pas à des prouesses littéraires, mais c'est un bon moment de détente. Parfait pour des vacances ou pendant un confinement... Mais si vous n'avez pas lu Harry Québert, je vous le recommande particulièrement.
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