Une enquête menée par deux amateurs à Genève sur un meurtre non résolu survenu 15 ans plus tôt dans un palace de Verbier.
Au moins 4 (parfois 6) espaces temps se juxtaposent, pour moi c'en est au moins 2 de trop.
Les flashbacks, même en lecture continue, finissent par donner le tournis.
Les passages rendant hommage à
Bernard de Fallois m'ont semblé décalés, sans lien suffisant avec le récit principal. J'ai fini par ne plus les lire, afin de ne pas perdre le rythme de l'enquête.
Je me suis accrochée au delà des 200 premières pages, attendant que la mécanique de l'intrigue que
Joël Dicker a si bien maîtrisé dans ces deux premiers romans me prenne enfin. J'ai effectivement retrouvé ensuite env. 200 pages de plaisir à suivre Scarlett et son acolyte avant d'être a nouveau déçue par la conclusion, que j'ai trouvée bâclée et creuse.
Tout au long du roman, jai eu le sentiment d'une écriture peu soignée, ai trébuché sur des concordances de temps hasardeuses, des répétitions lourdes, des tournures paresseuses ... bref, je n'attendrai pas le prochain roman de
Joël Dicker avec impatience. Son éditeur lui manque indéniablement, son exigence aussi?