Un animal sauvage

● L'auteur, le livre (416 pages, 2024) :
On se souvient tous de la Vérité sur L'Affaire Harry Quebert, (un de nos coups de coeur 2013 tout de même), ce best-seller de Joël Dicker, le petit suisse qui écrivait comme les américains.
La vérité c'est qu'avec tout le battage médiatique autour de cette entrée littéraire fracassante, on craignait le syndrome du second roman après le succès initial, on se méfiait un peu des suites et on avoue avoir franchement zappé cet auteur.
Mais dix ans ont passé, il y a prescription et chacun a droit à une seconde chance, même les suisses !
Nous voici donc lancés à la poursuite d'Un animal sauvage.

● On aime un peu :
❤️ Oui, on a un faible pour ces bouquins qui s'apparentent plus au tour de prestidigitation qu'au roman policier, quand le lecteur se laisse manipuler, ne réfléchit pas trop, ne cherche surtout pas la clé de l'énigme, mais profite du show avec la jubilation du spectateur ébahi par les jolis trucages du magicien.
Le type de polar qui ne révolutionne pas le genre (et qui reste très en-deçà de la trop fameuse Affaire H. Q.) mais qui constitue un aimable divertissement, d'autant que le chef connait son métier et ses recettes et que de surprise en rebondissement, on finit par se laisser prendre par ce page-turner qu'il est impossible de reposer tant la gourmandise nous tient pour savourer jusqu'à la dernière bouchée.
❤️ En douce, Joël Dicker (qui ne peut quand même pas se renier après L'Affaire H. Q. !) nous livre encore un clin d'oeil littéraire en citant ce vrai faux roman italien du début du siècle passé où il aurait été question de panthère et de Luchino, rien à voir évidemment avec un certain guépard de Visconti !
Clin d'oeil qui sert ici de prétexte à un beau portrait de femme en panthère, un peu cliché mais joliment tourné, on ne peut en dire plus sans divulgâcher mais quelques passages montrent que Dicker sait écrire autre chose que des polars de commande.

● L'intrigue :
Dans une banlieue chic (forcément, hein ?!) de Genève, Joël Dicker accumule les clichés, en veux tu en voilà, mais le lecteur futé se doute bien que l'habitué des tours de passe-passe est en train de nous manipuler.
Les Braun habitent dans une belle maison d'architecte aux parois de verre.
Les Liégean sont des voisins plus modestes.
Les Liégean admirent et jalousent les Braun.
Monsieur Liégean va même jusqu'à espionner Madame Braun, sa trop jolie voisine, planqué derrière les arbres au lieu de faire courir son chien pendant son jogging matinal.
Mais que cache réellement la trop belle façade de verre des Braun, quel est leur passé ?
Et ce Greg Liégean, un flic (le comble !) qui joue au pervers, mais est-ce qu'un rôdeur pourrait en cacher un autre ?
Et puis surtout, quel rapport peut donc avoir tout ce psychodrame de banlieue chic avec le hold-up qui nous est annoncé pour bientôt en plein coeur de Genève et dont le compte à rebours est lancé avec une mise en scène de cinoche américain ?
Mais bientôt Joël Dicker commence à faire apparaître quelques foulards de son chapeau, et encore une volée de colombes et encore tout une portée de lapins : au fil des aller-retour entre passé et présent, le lecteur ira de surprise en surprise car, dans cette banlieue chic de Genève, chacun des personnages cachait soigneusement son jeu ... et l'auteur garde toujours quelques cartes dans sa manche.
Et puisque nous sommes en Suisse ... il sera beaucoup question d'argent dans cette histoire qui rappelle un peu celle que nous contait en 2020 Joseph Incardona, compatriote de Joël Dicker.
Pour celles et ceux qui aiment les panthères et les bijoux.
Livre lu grâce à 20 Minutes Books et aux éditions Rosie & Wolfe.

Dommage que la rédaction de l'histoire soit faite avec des aller-retours continuels entre évènements de dates bien différentes. Je retiens plus cette caractéristique que les bons passages de suspense, et cela annule l'intérêt que l'on pourrait avoir à suivre cet imbroglio dans les relations entre les personnages.

Si le but de l auteur était d écrire un roman divertissant c est plutôt réussi. On ne s'ennuie pas, tout au moins au début. l'intrigue est effectivement menée tambour battant et le livre difficile à lâcher. Mais au fil des pages, force est de constater qu'on est tres loin du niveau de la trilogie Harry Quebert. le livre tombe vraiment dans le romanesque voire le rocambolesque ( crédibilité ?) et les trop nombreux rebondissements accompagnés de multiples flash back finissent à la longue par être extrêmement fatigants. J ai fini par ne plus adhérer. J attendais cette sortie avec impatience et au final je suis très déçue. Il revient quand Marcus ?

« J'adore me perdre dans l'histoire que j'écris », a déclaré récemment Joël Dicker.

De ce point de vue, pari réussi ! Il m'a aussi perdue ! Séduite habituellement par ses romans, et particulièrement par le livre des Baltimore, émouvant, plaisant, j'ai été larguée par Un animal sauvage… qui n'a jamais réussi à m'apprivoiser (qui signifie « créer des liens », merci le renard).

***

- Des allers et retours incessants dans le passé : 2015, 2019, 2021, 7 ans plus tôt, 15 ans plus tôt…
- Une histoire totalement invraisemblable de dépendance à l'adrénaline que procureraient les braquages (de banque, de bijouterie… )
- Et l'argent, omniprésent.

***

Deux couples :
- Arpad et Sophie, fascinants
- Greg et Karine, fascinés

Et une obsession pour Greg, flic d'élite : faire tomber Arpad.
« Mais Greg sonnait l'hallali trop tôt. La chasse ne se termine jamais avant la mise à mort.
Il faut se méfier des animaux blessés.
C'est dans cet état qu'ils sont le plus dangereux. »

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J'ai aimé la référence à un roman inventé qui n'est pas s'en rappeler le guépard de Visconti. « J'ai voulu faire d'une panthère un chien de salon. Or, les animaux sauvages sont comme les hommes. On peut les amadouer, les grimer, les déguiser. On peut les nourrir d'amour et d'espoir. Mais on ne peut pas changer leur nature. »

Pour le reste, je dissone, parmi les critiques dithyrambiques.

C'était promis-juré , plus un oeil sur cet auteur ! « On » me met son livre dans les mains à la bibliothèque avec moultes recommandations, je ne peux qu'obtempérer donc…
Un couple merveilleux de roman, un autre un peu beaucoup jaloux du premier, un beau et vrai voyou, le tout sur les rives du lac de Genève , j'oubliais des braquages, le décor est planté, et bien planté , il tient en haleine.
Sans mauvaise fois aucune, j'avoue que cette histoire rocambolesque et ses imprévus successifs est addictive. de là à parler de littérature il y a quand même le Léman à sauter.

Mon sentiment est partagé sur ce livre. Je suis contente de retrouver Joël Dicker et son style d'écriture qui hape le lecteur, le séquestre jusqu'à la fin de son livre. Cependant je le trouve un ton en dessous des précédents, la psychologie des personnages m'a dérangée je les ai trouvé cupides, malsains finalement toxiques.
Le vocabulaire employé m'a également gênée, parfois un peu simpliste pas très recherché frôlant le ridicule par moment, j'en attendais plus à vrai mais cela reste un thriller psychologique correcte.

On suit toujours avec plaisir les romans de Joël Dicker, des personnages mystérieux derrière lesquels se cachent toujours beaucoup de secrets, des des descriptions efficaces qui nous plongent dans le décor de sa nouvelle intrigue - ici Genève avec l'argent, les bijoux, les faux-semblants..

Ce n'est pas révolutionnaire, mais ça se lit rapidement et avec beaucoup de plaisir. On ne cherche pas à trouver les réponses aux mystères avant, on se laisse gentiment guider par la plume de l'auteur, qui nous emmène à Londres, à Saint-Tropez, mélangeant le présent et le passé.. Un bon moment de lecture.

Bonjour tout le monde , je viens de terminer UN ANIMAL SAUVAGE de Joël Dicker publié chez Rosie Wolfe.

Étant un vrai amateur des romans de Joël Dicker j'attendais avec impatience de dévorer ce nouveau roman, et j'en ressors bien perplexe.

Dans ce roman nous rencontrons deux couples qui n'ont rien en commun, les Braun avec Sophie avocate et Arpad banquier qui vivent avec leurs enfants dans une maison de luxe,représentation parfaite de la famille modèle et Greg et Karine qui vivent dans un quartier surnommé la verrue.
Greg est un policier d'élite et Karine vendeuse dans une boutique de vêtements, ils vivent de leur côté une vie faite de routine et de tension.

Après avoir fait connaissance grâce à leurs enfants qui jouent dans la même équipe de football Greg va tomber sous le charme de la parfaite Sophie mettant en danger sa carrière et sa vie de famille en allant jusqu'à l'espionner quotidiennement dans sa vie intime.
C'est en espionnant cette famille modèle qu'il va découvrir que ce couple n'est pas si parfait que cela, bien au contraire...

Ce roman avec une structure bien particulière nous emmène dans le passé de Sophie et d'Arpad entre Londres, Saint-Tropez et Genève.
Même si cette histoire est intrigante je trouve que ce roman traîne vraiment en longueur avec des passages parfois trop longs à mon goût.
Je ne retrouve malheureusement pas dans l'écriture de ce roman les ingrédients qui avaient fait de cet auteur un de mes romanciers préférés.
On est loin de LA VÉRITÉ SUR L'AFFAIRE HARRY QUEBERT ou de LES DERNIERS JOURS DE NOS PÈRES qui est pour moi le meilleur ouvrage de l'auteur.

UN ANIMAL SAUVAGE est pour moi un roman qui ne me laissera pas de grands souvenirs même s'il se laisse lire assez facilement.

Ma note 2,5 /5.

Ce n'est bien sûr que mon avis et je vous invite à vous faire votre propre avis sur la question .
Belle fin de journée à tous et à toutes.

Le dernier Joël Dicker, le premier pour moi 🫣
Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue, c'est un moment de lecture facile, mais pour le côté haletant on repassera!
Déjà les personnages sont des vraies caricatures... j'ai détesté ces 2 couples et leur famille tellement cliché que ça donne la nausée. Ensuite le passé et les petits (ou gros) secrets de chacun, moui ok admettons, après tout il faut bien quelques postulats de départ pour créer une histoire... Pour autant je n'ai pas réussi à y croire vraiment.

Difficile de développer beaucoup sans dévoiler des bribes d'intrigue, donc je vais simplement conclure que je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas passé un moment désagréable, mais je suis loin d'être convaincue. Je choisirais soigneusement le prochain Joël Dicker que je lirai, en espérant changer d'avis cette fois!

Pas de critique dithyrambique pour ce roman vite, je pense, écrit, vite lu et qui sera, je sais, vite oublié
Écriture bof bof, dialogues quelquefois à la limite de la niaiserie
Dommage car l'intrigue est bien ficelée et ne ménage pas les surprises
L'auteur est visiblement plus à l'aise dans son univers Quebertien, qu'on aime ou pas, chacun ses goûts , que dans ses incursions dans d'autres réalités poussives
Dommage