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4,14

sur 2081 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deux ans après « L'affaire Alaska Sanders », Joël DickerLa Vérité sur l'affaire Harry Quebert », « La Disparition de Stéphanie Mailer », « L'énigme de la chambre 622 ») étale déjà son septième roman dans les vitrines de quasiment toutes les librairies.

Dès le prologue, l'auteur nous plonge en plein braquage en compagnie de « La Cagoule » et de « La Casquette », qui disposent d'exactement sept minutes pour perpétrer ce hold-up parfaitement huilé. Cueilli d'entrée, le lecteur se laisse de nouveau surprendre après seulement quelques pages, lorsque Joël Dicker interrompt le braquage pour revenir 20 jours en arrière, en compagnie de deux couples que tout sépare. Deuxième compte à rebours… la machine est lancée… des centaines de milliers de lecteurs seront tenus en haleine jusqu'à la dernière page !

Le braquage fait donc office de carotte, véritable point d'orgue de cette minuterie suisse qui nous pousse à tourner les 400 pages de ce nouveau roman qui invite finalement surtout à suivre les pas de Sophie et Arpad, qui vivent dans une « maison de verre » en bordure de forêt dans une banlieue huppée de Genève, et de leur voisins, Karine et Greg, qui habitent dans un endroit bien plus modeste, d'ailleurs surnommé « la verrue » tellement il fait tâche dans les environs.

Les allers-retours s'enchaînent, le lecteur passe d'un couple à l'autre, l'auteur jongle avec le passé, le présent et le futur, s'installe en véritable maître du temps, distribue savamment toutes les pièces de son puzzle. Au fil de chapitres particulièrement courts, il dévoile progressivement la vérité qui se dissimule derrière les apparences, divulguant les secrets des uns et des autres, sans jamais perdre de vue ce diabolique compte à rebours qui nous rapproche indéniablement du dénouement.

Délaissant Marcus Goldman, son personnage fétiche, et plantant son récit de ce côté-ci de l'Atlantique, Joël Dicker propose un thriller diablement efficace, mêlant jalousie, voyeurisme et banditisme, toujours dans ce style d'une sobriété bigrement efficace, qui tient en haleine de la première à la dernière page. Une pauvreté au niveau du style qui ne manquera pas d'agacer les puristes, mais une maîtrise de la construction qui continue de séduire les foules…moi compris !

Un excellent Joël Dicker !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Greg et Karine Liégean vivent dans un petit lotissement modeste au sein de la très chic ville de Cologny, à côté de Genève, ils ont deux enfants et leur couple n'est pas au mieux de sa forme. Ils font la connaissance de leurs riches voisins, Arpad et Sophie Braun, qui ont eux aussi deux enfants mais s'entendent à merveille, vivent dans une magnifique maison d'architecte en verre et avec qui, malgré la différence sociale, ils sympathisent. Mais Greg est si fasciné par Sophie qu'il joue les voyeurs, notamment le matin en allant faire son jogging avec son chien. Il se poste dans les bois à la lisière de la maison de Sophie et l'observe. Un jour, l'écran du téléphone de Greg s'illumine alors qu'il est à son poste d'observation, ce qui attire l'oeil de Sophie et il manque de se faire prendre… ● de Joël Dicker, j'avais lu, comme beaucoup, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, qui m'avait bien plu malgré son style aux allures de mauvaise traduction de l'américain. J'avais aussi lu le précédent, Les Derniers Jours de nos pères, un ouvrage plaisant dans lequel il n'avait pas encore trouvé sa manière, et le suivant, le Livre des Baltimore, que j'avais beaucoup moins aimé. Quant à La Disparition de Stephanie Mailer, il m'est carrément tombé des mains. ● Mais je dois dire qu'avec cet Animal sauvage, je renoue avec grand plaisir avec cet auteur très imaginatif. S'il est certain qu'il n'est pas un grand styliste, j'ai cependant trouvé qu'il avait nettement amélioré son style dans ce nouvel ouvrage ; il n'y a plus d'expression lourdingues ni (presque) de fautes de syntaxe. le style est au service de l'intrigue ; clair, il est loin d'être désagréable. ● le plaisir qu'on ressent à la lecture de ce roman est celui de se faire manipuler avec brio. Il faut avouer qu'on ne voit pas du tout arriver les retournements de situation qui nous cueillent, tout simplement. ● le livre donne aussi l'occasion à Joël Dicker d'écrire et d'insérer une façon de nouvelle italienne du début du XXe siècle, avec un clin d'oeil au Guépard de Visconti. ● Les personnages ont tous des secrets qui nous sont révélés peu à peu, notamment grâce à la construction du récit, faite de multiples retours en arrière, construction extrêmement habile et exécutée avec une précision d'horloger. ● Une fois qu'on est lancé dans ce roman, on ne peut plus s'arrêter, c'est très prenant et très divertissant.
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Quel rapport peut-il y avoir entre un braquage dans une bijouterie de Genève et un couple qui vit dans une luxueuse maison d'architecte au bord du lac Léman ?
Joel Dicker avec des allers-retours entre passé et présent construit un récit original, façon puzzle dont les différents éléments se révèlent au fur et à mesure des pages. Chaque chapitre est un compte à rebours infernal.
Si ce roman n'est pas un coup de coeur, je l'ai lu avec plaisir.
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L'intrigue est captivante et bien construite : un crescendo, des rebondissements, et de vraies surprises à la fin, en raison d'éléments que le lecteur pris dans la narration aura du mal à repérer en cours de lecture… On est loin de la densité de l'Affaire Harry Québert, mais les personnages s'en sortent bien, d'autant plus que ce qu'ils donnent à voir au premier regard pourrait évoluer, et ça se lit tout seul.

En revanche, le style est un peu trop simpliste : tout est surexpliqué (comme la précision que poubelle est en fer avant que le personnage mette le feu à des documents qu'il y a jeté ! ). On ne risque guère de se perdre dans un récit qui ne laisse aucun place à la mémoire ou l'imagination du lecteur. le roman aurait gagné à être plus dense, et même un peu plus court.

Retrouvailles avec cet auteur, que j'avais abandonné depuis le livre des Baltimore. Mon avis mitigé, n'aura aucun influence sur le nombre des ventes qui caracolent en tête de peloton, et c'est tant mieux.
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Je ne suis pas une lectrice habituelle de Joël Dicker mais après l'avoir entendu parler de la lecture sur sur les ondes , j'ai été curieuse de découvrir son dernier roman, et, ma foi, j'y ai pris du plaisir !

Le récit commence par un braquage à Genève dans une bijouterie, les braqueurs, surnommés La Casquette et La Cagoule sont visiblement des pros ...

Dans une banlieue huppée de Genève, deux couples font connaissance grâce aux enfants .
Arpad et Sophie Braun habitent une maison d'architecte , une sorte de cube de verre, en bordure de forêt , ils sont jeunes, riches et beaux et forment un couple harmonieux .
Greg et Karine ont mis leurs économies dans une maison d'un lotissement surnommé La verrue . La vie pour eux est un peu moins facile , le couple vacille par monotonie .

Greg est subjugué par Sophie et ne peut s'empêcher de l'épier chez elle .
C'est un flic apprécié faisant partie de la brigade d'intervention .
Mais il n'est pas le seul à suivre la jeune femme .

L'évolution des événements est astucieusement construite avec un compte à rebours par rapport au braquage , le déroulement minuté du cambriolage et des retours en arrière sur le passé des personnages, principalement Arpad dont la belle façade actuelle se fissure et dont les actions passées ne sont pas aussi brillantes que la situation qu'il montre .

Ce découpage donne une histoire bien rythmée rendant la lecture addictive même si les personnages sont assez stéréotypés , l'écriture est simple comme semble être ce braquage mais le lecteur n'est pas au bout de ses surprises .

Ne boudons pas un plaisir de lecture sans prise de tête !

Ce n'est pas pour cela que je vais me précipiter sur les romans précédents de Joël Dicker, il faudra avoir des arguments solides pour me convaincre ...
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La vie cachée d'un couple modèle

Toujours aussi machiavélique, Joël Dicker nous revient avec un roman savamment construit autour d'un couple modèle jalousé par ses voisins pour sa réussite insolente. Mais peu à peu, leur lourd passé va les rattraper.

Deux couples s'installent à Cologny, la banlieue chic de Genève. Mais si tous deux passent d'un appartement en ville à une maison avec jardin, leur perception de leur nouveau chez soi est bien différente. Sophie et Arpad se sentent parfaitement à l'aise dans leur villa contemporaine aux larges baies vitrées, la dernière de la rue avant la forêt. le banquier et l'avocate, entourés de leurs deux enfants ont tout du couple parfait. Pour Karine et Greg le déménagement s'avère un peu plus difficile. Grâce à un héritage, Greg a pu s'offrir l'un des pavillons en construction. Mais ces constructions ne plaisent pas trop au voisinage qui va les surnommer "la verrue", une appellation qui accentue le malaise de Karine. La vendeuse dans une boutique de vêtements de la rue du Rhône et l'agent des forces spéciales se sentent un peu marginalisés. Mais fort heureusement, à l'occasion des 40 ans d'Arpad, ils sont invités à la fête et vont nouer des liens d'amitié avec leurs séduisants voisins. Sophie va régulièrement voir Karine qui travaille tout prêt de son cabinet et l'emmène en ville à chaque fois qu'elle la voit attendre son bus.
Sophie qui fascine Greg au point d'adapter ses séances de jogging et ses promenades avec son chien pour pouvoir l'épier, s'imaginer à la place d'Arpad. Ses petites séances d'espionnage vont se multiplier jusqu'au jour où Sophie comprend que quelqu'un la regarde et donne l'alerte. Greg réussira à s'enfuir avant de pouvoir être reconnu.
Comme à son habitude, et avec une précision de montre suisse, Joël Dicker agence son roman entre passé et présent, dévoilant au fur et à mesure de nouveaux aspects de chacun des protagonistes. Des erreurs de jeunesse aux obsessions qui les hantent, de serments trop vite oubliés aux arrangements avec la loi, sans oublier les pulsions sexuelles, on va petit à petit voir se modifier l'image un peu trop lisse que chacun veut donner de lui-même.
Machiavélique, cette histoire qui tourne autour d'un braquage annoncé dès les premières pages et qui nous tiendra en haleine jusqu'à l'épilogue, offre au romancier une nouvelle occasion de nous prouver sa virtuosité à agencer avec soin ses mécaniques de précision. Jusqu'à nous entraîner sur des chemins de traverse, par exemple quand il s'agit de retrouver l'origine de la panthère tatouée sur la jambe de Sophie jusqu'à remonter les siècles jusqu'à un excentrique aristocrate italien ou encore lorsqu'il nous suggère de relire le Maître et Marguerite de Boulgakov.
Une fois encore, on se régale!
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu'ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.

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"Le 2 juillet 2022 à Genève, deux malfaiteurs s'apprêtent à braquer une grande bijouterie. Vingt jours plus tôt, Sophie Braun fêtait son anniversaire dans sa villa située au sein d'une riche banlieue, près du lac Léman. Mais son quotidien vacille doucement avec son mari et ses petits arrangements, son voisin obsédé par elle, et ce rôdeur qui lui offre un cadeau bouleversant pour ses 40 ans."

Thriller très intéressant doté d'une intrigue fort prenante.

Les sujets centraux : l'amour, le goût du risque et la passion entraînent le lecteur dans une aventure pleine de suspens et de rebondissements.

Les pages défilent les unes après les autres et le temps passe, sans qu'on y prête attention. Si je devais décrire ce roman en trois mots, je dirais : captivant, intrigant et excitant.

Je recommande ce roman à tous les amateurs de bons polars/thrillers, vous ne serez pas déçus.

Merci Joël!
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Sophie et Arpad forment une équipe de choc et incarnent à eux deux la réussite parfaite tant sur le plan professionnel que personnel. Couple uni et complice, heureux parents de deux jeunes enfants tout droit sortis d'un magazine, propriétaires d'une maison d'architecte dans le quartier le plus huppé de Genève, ils sont par ailleurs restés simples et accessibles aux autres, suscitant tout naturellement l'envie autant que l'admiration de leurs voisins. Et plus particulièrement celle de Karine et Greg, au train de vie plus modeste, attirés par les Braun, comme un papillon de nuit par le feu… Mais, sous le vernis de façade se cachent bien des secrets que Greg, flic à la brigade d'intervention, obsédé par Sophie, va s'efforcer de révéler, tout en dissimulant ses intentions réelles…

Douze ans après le retentissant succès de “La vérité sur l'affaire Harry Quebert” et après une grosse déception à la lecture du “Livre des Baltimore”, j'étais curieuse de voir si Joël Dicker allait réussir à me surprendre à nouveau… Et bien, je dois dire que “Un animal sauvage”, son dernier roman, s'est largement montré à la hauteur de mes attentes! On y retrouve tous les ingrédients d'un page turner efficace, à la mécanique parfaitement huilée et au rythme effréné.

Maître du jeu et du temps, Joël Dicker nous embarque à nouveau dans un thriller psychologique mené tambour battant, qui joue sans cesse sur les effets d'annonce, malmenant les nerfs du lecteur en suspendant l'intrigue à son gré, pour jouer avec la temporalité et délivrer des indices au compte goutte… Un roman construit comme un compte à rebours qui se révèle diablement efficace et terriblement addictif!

Les personnages, tout droit sortis de l'american dream, ont un petit côté cliché, mais n'en sont pas moins attachants et jouent leur partition à la perfection. Ainsi, loin de gâter l'intrigue, les rebondissements incessants viennent inlassablement la pimenter! Les failles ne cessent d'apparaître dans ce château de cartes qui menace de s'effondrer à tout moment et la tension monte crescendo jusqu'à l'apothéose finale…

De mystères en révélations, le lecteur se retrouve pris en otage d'une lecture addictive et rondement menée! Difficile dans ces conditions de résister à l'attraction d'un auteur malicieux, qui parvient à mener son lecteur par le bout du nez… Pour ma part, c'est une réussite et un plaisir de lecture total!
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Je ne suis pas la plus grande fan de cet auteur. J'ai lu plusieurs de ses livres et ils ne m'ont pas tous convaincue.
Je suis tombée sur son dernier en version audio et j'ai décidé de le rajouter à ma PAL. Je ne le lirai pas directement et je pourrai faire autre chose, le temps ne sera donc pas perdu pour moi.

D'abord, le lecteur. Très agréable, il change d'intonation en fonction des personnages rendant la lecture plus facile.
En effet, l'auteur nous balade avec plusieurs histoires sur la ligne du temps.
Il va y avoir un braquage le 2 juillet 2022. On y est, puis on bascule quelques années plus tôt.
Un coup avec Sophie Braun, ou son mari, ou leurs voisins Karine et Greg, un coup avec Fauve.
Et même avant qu'ils ne se rencontrent…
Bref, difficile lorsqu'on a interrompu sa lecture de s'y retrouver parfois.
Evidemment, on termine avec le « après le braquage » et même « quelques mois bien après ».
J'ai donc trouvé le temps un peu long et puis sur la fin, il y a la répétition du fameux braquage que l'on connait déjà. Arrivée, au trois quart du roman, je pense que si j'avais dû le lire par moi-même, je l'aurai abandonné.

Hormis ça, je dois dire que Joël Dicker a quand même bien verrouillé son roman. Tout tient la route.
On croit savoir et puis, avec ses balades dans le temps où on en apprend à chaque fois un peu plus, on s'aperçoit qu'il nous a leurré nous aussi.

Un roman que je classerai en top 2 des romans de l'auteur.
Une bonne surprise donc que cet animal sauvage mais pas de quoi se faire tatouer une panthère tout de même ^^.
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Joël Dicker m'a encore une fois emportée dans une de ses histoires, et même si je garde une préférence pour ses "romans américains", j'ai passé un très bon moment de lecture avec Un animal sauvage.
Si l'intrigue nous fait faire quelques allers-retours spatio-temporels, c'est avant tout sur les 15 jours précédents un braquage que se déroule ce roman, avec pour toile de fond Genève. Dans ce contexte, nous suivons deux couples : l'un qui semble parfait, Sophie et Arpad : réussite professionnelle, relation passionnelle, belle maison. L'autre, en proie à des difficultés : Karine et Greg. Moins à l'aise financièrement, c'est surtout leur couple qui s'essouffle face aux tracas du quotidien. Les deux couples se rencontrent à l'occasion d'un anniversaire et de suite, Greg est fasciné par Sophie. Cette fascination obsessionnelle, malsaine même, comme son métier de policier la qualifierait, l'emporte dans des dédales dangereux...
La construction du roman est maîtrisée, méthodique même, avec un compte à rebours qui s'égraine petit à petit pour nous rapprocher du jour fatidique du braquage. le lecteur est alors suspendu à la plume de l'auteur, simple et efficace, pour comprendre toutes les pièces du puzzle qui se mettent en place petit à petit, sans compter sur les révélations et rebondissements, comme sait si bien le faire Joël Dicker.
Même si j'ai un peu moins apprécié quelques éléments, sur la fin notamment, j'ai tout de même passé un excellent moment de divertissement avec ce roman et serai encore au RDV pour sa prochaine parution !
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