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4,14

sur 2077 notes
J'avais vraiment hésité , avant de me lancer, la lecture de ce roman de de 400 pages. le précédent ne m'avait pas transportée plus que cela. Restons optimiste, le livre est devant moi , je le prend et la haut miracle, impossible de le lâcher. Je l'ai englouti, avalé, dévoré, pas le temps de le déguster. .Une histoire qui va à cent à l'heure, un rythme intense qui monte crescendo; une intrigue , Un suspens haletant, palpitant . L'auteur nous promène, nous ballade, se joue de nous, avec une grande jubilation. Une histoire à multiples rebondissements, entre le passé et le présent, où veut il nous emmener. Impossible de le savoir, l'auteur est le seul maitre ,lui seul connait l'aboutissements. Une histoire hors norme , des personnages atypiques, on s'attache à eux. Un thriller psychologique qui met nos neurones à rude épreuve. Il parsème des indices qui vont s'imbriquer tel un puzzle au fur et à mesure de la lecture .L'auteur plante le décor dans sa quatrième de couverture .Il nous tient en haleine dés le début , une bombe a retardement qui va exploser , un véritable feux d'artifice au dénouement final, une fin totalement imprévisible. Une histoire qui m'a pris au tripes, qui m'a littéralement scotchée, m'a donné la chair de poule, je me suis prise une grosse claque, un véritable uppercut, impossible de sortir indemne d'un tel récit. Une histoire qui est ancrée en moi, pour un bon moment. Emotion, suspens garantis. A lire de toute urgence.
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Deux ans après « L'affaire Alaska Sanders », Joël DickerLa Vérité sur l'affaire Harry Quebert », « La Disparition de Stéphanie Mailer », « L'énigme de la chambre 622 ») étale déjà son septième roman dans les vitrines de quasiment toutes les librairies.

Dès le prologue, l'auteur nous plonge en plein braquage en compagnie de « La Cagoule » et de « La Casquette », qui disposent d'exactement sept minutes pour perpétrer ce hold-up parfaitement huilé. Cueilli d'entrée, le lecteur se laisse de nouveau surprendre après seulement quelques pages, lorsque Joël Dicker interrompt le braquage pour revenir 20 jours en arrière, en compagnie de deux couples que tout sépare. Deuxième compte à rebours… la machine est lancée… des centaines de milliers de lecteurs seront tenus en haleine jusqu'à la dernière page !

Le braquage fait donc office de carotte, véritable point d'orgue de cette minuterie suisse qui nous pousse à tourner les 400 pages de ce nouveau roman qui invite finalement surtout à suivre les pas de Sophie et Arpad, qui vivent dans une « maison de verre » en bordure de forêt dans une banlieue huppée de Genève, et de leur voisins, Karine et Greg, qui habitent dans un endroit bien plus modeste, d'ailleurs surnommé « la verrue » tellement il fait tâche dans les environs.

Les allers-retours s'enchaînent, le lecteur passe d'un couple à l'autre, l'auteur jongle avec le passé, le présent et le futur, s'installe en véritable maître du temps, distribue savamment toutes les pièces de son puzzle. Au fil de chapitres particulièrement courts, il dévoile progressivement la vérité qui se dissimule derrière les apparences, divulguant les secrets des uns et des autres, sans jamais perdre de vue ce diabolique compte à rebours qui nous rapproche indéniablement du dénouement.

Délaissant Marcus Goldman, son personnage fétiche, et plantant son récit de ce côté-ci de l'Atlantique, Joël Dicker propose un thriller diablement efficace, mêlant jalousie, voyeurisme et banditisme, toujours dans ce style d'une sobriété bigrement efficace, qui tient en haleine de la première à la dernière page. Une pauvreté au niveau du style qui ne manquera pas d'agacer les puristes, mais une maîtrise de la construction qui continue de séduire les foules…moi compris !

Un excellent Joël Dicker !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Je crois que Dicker n'est pas un auteur pour moi.
J'avais détesté la vérité sur l'affaire Harry Quebert et je m'étais promis de retenter avec l'auteur.

C'est donc chose faite... C'était mieux mais quand même pas très concluant.

Le début de l'histoire était prometteur, mais je me suis vite ennuyée.
En fait très sincèrement ses histoires de sexes, de voyeurisme m'ennuient de profondément.
Je trouve aussi que le rythme de la narration est assez lente... Allez allons dans le stéréotype : avec les Suisses c'est normal !!
Dans mon très jeune temps j'ai été frontalière en Suisse... Mon chef d'atelier était Suisse... On s'amusait a le chronométrer quand il traversait l'atelier. Il a très clairement gagné la médaille de la lenteur pour notre plus grand plaisir... A côté de ça c'était un chef génial et très humain.
.
Revenons au bouquin. Et pourtant les avis Babelio sont plutôt très positifs.
Et au vu du succès de Dicker je ne vois que la solution que nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre.
L'auteur fera son chemin et moi de mien.

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Greg et Karine Liégean vivent dans un petit lotissement modeste au sein de la très chic ville de Cologny, à côté de Genève, ils ont deux enfants et leur couple n'est pas au mieux de sa forme. Ils font la connaissance de leurs riches voisins, Arpad et Sophie Braun, qui ont eux aussi deux enfants mais s'entendent à merveille, vivent dans une magnifique maison d'architecte en verre et avec qui, malgré la différence sociale, ils sympathisent. Mais Greg est si fasciné par Sophie qu'il joue les voyeurs, notamment le matin en allant faire son jogging avec son chien. Il se poste dans les bois à la lisière de la maison de Sophie et l'observe. Un jour, l'écran du téléphone de Greg s'illumine alors qu'il est à son poste d'observation, ce qui attire l'oeil de Sophie et il manque de se faire prendre… ● de Joël Dicker, j'avais lu, comme beaucoup, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, qui m'avait bien plu malgré son style aux allures de mauvaise traduction de l'américain. J'avais aussi lu le précédent, Les Derniers Jours de nos pères, un ouvrage plaisant dans lequel il n'avait pas encore trouvé sa manière, et le suivant, le Livre des Baltimore, que j'avais beaucoup moins aimé. Quant à La Disparition de Stephanie Mailer, il m'est carrément tombé des mains. ● Mais je dois dire qu'avec cet Animal sauvage, je renoue avec grand plaisir avec cet auteur très imaginatif. S'il est certain qu'il n'est pas un grand styliste, j'ai cependant trouvé qu'il avait nettement amélioré son style dans ce nouvel ouvrage ; il n'y a plus d'expression lourdingues ni (presque) de fautes de syntaxe. le style est au service de l'intrigue ; clair, il est loin d'être désagréable. ● le plaisir qu'on ressent à la lecture de ce roman est celui de se faire manipuler avec brio. Il faut avouer qu'on ne voit pas du tout arriver les retournements de situation qui nous cueillent, tout simplement. ● le livre donne aussi l'occasion à Joël Dicker d'écrire et d'insérer une façon de nouvelle italienne du début du XXe siècle, avec un clin d'oeil au Guépard de Visconti. ● Les personnages ont tous des secrets qui nous sont révélés peu à peu, notamment grâce à la construction du récit, faite de multiples retours en arrière, construction extrêmement habile et exécutée avec une précision d'horloger. ● Une fois qu'on est lancé dans ce roman, on ne peut plus s'arrêter, c'est très prenant et très divertissant.
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Quel rapport peut-il y avoir entre un braquage dans une bijouterie de Genève et un couple qui vit dans une luxueuse maison d'architecte au bord du lac Léman ?
Joel Dicker avec des allers-retours entre passé et présent construit un récit original, façon puzzle dont les différents éléments se révèlent au fur et à mesure des pages. Chaque chapitre est un compte à rebours infernal.
Si ce roman n'est pas un coup de coeur, je l'ai lu avec plaisir.
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● L'auteur, le livre (416 pages, 2024) :
On se souvient tous de la Vérité sur L'Affaire Harry Quebert, (un de nos coups de coeur 2013 tout de même), ce best-seller de Joël Dicker, le petit suisse qui écrivait comme les américains.
La vérité c'est qu'avec tout le battage médiatique autour de cette entrée littéraire fracassante, on craignait le syndrome du second roman après le succès initial, on se méfiait un peu des suites et on avoue avoir franchement zappé cet auteur.
Mais dix ans ont passé, il y a prescription et chacun a droit à une seconde chance, même les suisses !
Nous voici donc lancés à la poursuite d'Un animal sauvage.

● On aime un peu :
❤️ Oui, on a un faible pour ces bouquins qui s'apparentent plus au tour de prestidigitation qu'au roman policier, quand le lecteur se laisse manipuler, ne réfléchit pas trop, ne cherche surtout pas la clé de l'énigme, mais profite du show avec la jubilation du spectateur ébahi par les jolis trucages du magicien.
Le type de polar qui ne révolutionne pas le genre (et qui reste très en-deçà de la trop fameuse Affaire H. Q.) mais qui constitue un aimable divertissement, d'autant que le chef connait son métier et ses recettes et que de surprise en rebondissement, on finit par se laisser prendre par ce page-turner qu'il est impossible de reposer tant la gourmandise nous tient pour savourer jusqu'à la dernière bouchée.
❤️ En douce, Joël Dicker (qui ne peut quand même pas se renier après L'Affaire H. Q. !) nous livre encore un clin d'oeil littéraire en citant ce vrai faux roman italien du début du siècle passé où il aurait été question de panthère et de Luchino, rien à voir évidemment avec un certain guépard de Visconti !
Clin d'oeil qui sert ici de prétexte à un beau portrait de femme en panthère, un peu cliché mais joliment tourné, on ne peut en dire plus sans divulgâcher mais quelques passages montrent que Dicker sait écrire autre chose que des polars de commande.

● L'intrigue :
Dans une banlieue chic (forcément, hein ?!) de Genève, Joël Dicker accumule les clichés, en veux tu en voilà, mais le lecteur futé se doute bien que l'habitué des tours de passe-passe est en train de nous manipuler.
Les Braun habitent dans une belle maison d'architecte aux parois de verre.
Les Liégean sont des voisins plus modestes.
Les Liégean admirent et jalousent les Braun.
Monsieur Liégean va même jusqu'à espionner Madame Braun, sa trop jolie voisine, planqué derrière les arbres au lieu de faire courir son chien pendant son jogging matinal.
Mais que cache réellement la trop belle façade de verre des Braun, quel est leur passé ?
Et ce Greg Liégean, un flic (le comble !) qui joue au pervers, mais est-ce qu'un rôdeur pourrait en cacher un autre ?
Et puis surtout, quel rapport peut donc avoir tout ce psychodrame de banlieue chic avec le hold-up qui nous est annoncé pour bientôt en plein coeur de Genève et dont le compte à rebours est lancé avec une mise en scène de cinoche américain ?
Mais bientôt Joël Dicker commence à faire apparaître quelques foulards de son chapeau, et encore une volée de colombes et encore tout une portée de lapins : au fil des aller-retour entre passé et présent, le lecteur ira de surprise en surprise car, dans cette banlieue chic de Genève, chacun des personnages cachait soigneusement son jeu ... et l'auteur garde toujours quelques cartes dans sa manche.
Et puisque nous sommes en Suisse ... il sera beaucoup question d'argent dans cette histoire qui rappelle un peu celle que nous contait en 2020 Joseph Incardona, compatriote de Joël Dicker.
Pour celles et ceux qui aiment les panthères et les bijoux.
Livre lu grâce à 20 Minutes Books et aux éditions Rosie & Wolfe.
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Je n'ai lu que le deuxième livre de joël Dicker : « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », par la suite, je n'arrivais plus à accrocher à ses différents romans. Celui-là m'a attiré par son résumé et les belles critiques de mes amies et amis, je ne regrette pas, on a beaucoup de mal à poser le livre avant le final.

Une maison moderne, un grand cube, tout en verre, qui se dresse au milieu d'un magnifique jardin, avec piscine et grande terrasse. Tout autour la forêt. Une oasis, un petit paradis secret à l'abri des regards, auquel on accède par un chemin privé.

A l'image de cette maison, leurs propriétaires, Arpad et Sophie Braun, le couple idéal, beau, riche et pour couronner le tout, deux magnifiques enfants.

Ne vous fiez pas à ce bonheur idéal, il se passe beaucoup de choses à l'extérieur et à l'intérieur de cette demeure ouverte sur la nature. Des scènes érotiques et même un peu plus, de la jalousie, de l'envie, du voyeurisme.

Il y a aussi Greg, Karine, un couple d'amis qui vivent à « la verrue », leur résidence pour classe moyenne fait tache, au milieu de ces propriétés pour millionnaires, les habitants de Cologny, l'ont surnommé ainsi.

N'oublions pas Fauve qui a un rôle assez important dans cette histoire.

Tout commence, le 2 juillet 2022, un braquage retentissant à Genève. Nous suivrons la vie de toutes ces personnes et les faits, avant ce hold-up, pendant et après. Une intrigue bien conçue, des rebondissements à chaque page, des chapitres courts, j'ai passé un très bon moment.

Un animal sauvage de Joël Dicker. Attention vous n'avez plus que sept minutes pour le lire, ceux qui l'ont lu, comprendront. Je vous le conseille, une agréable évasion à Genève.

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L'intrigue est captivante et bien construite : un crescendo, des rebondissements, et de vraies surprises à la fin, en raison d'éléments que le lecteur pris dans la narration aura du mal à repérer en cours de lecture… On est loin de la densité de l'Affaire Harry Québert, mais les personnages s'en sortent bien, d'autant plus que ce qu'ils donnent à voir au premier regard pourrait évoluer, et ça se lit tout seul.

En revanche, le style est un peu trop simpliste : tout est surexpliqué (comme la précision que poubelle est en fer avant que le personnage mette le feu à des documents qu'il y a jeté ! ). On ne risque guère de se perdre dans un récit qui ne laisse aucun place à la mémoire ou l'imagination du lecteur. le roman aurait gagné à être plus dense, et même un peu plus court.

Retrouvailles avec cet auteur, que j'avais abandonné depuis le livre des Baltimore. Mon avis mitigé, n'aura aucun influence sur le nombre des ventes qui caracolent en tête de peloton, et c'est tant mieux.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Sophie et son mari forment un couple parfait: amoureux comme au premier jour, une carrière d'avocate pour elle, de banquier pour lui, deux superbes enfants, une maison fabuleuse. Elle, surtout, est charismatique et fascine tous ceux qui l'approchent.
Son voisin Greg et Karine sa femme, invités aux quarante ans de Sophie sont sous le charme. La fascination de Greg pour Sophie tourne rapidement à l'obsession et il commence à l'épier. Tandis que sa femme devient sa meilleure amie...
Un suspens totalement maitrisé par l'auteur qui nous livre ici un de ses meilleurs romans. Un page turner comme je les aime avec une belle histoire, des personnages attachants avec leurs défauts, leurs qualités leurs secrets, une tension qui monte tout le long du livre, deux temporalités qui s'enchâssent parfaitement. Sous le charme de ce livre!
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Mais où donc est passé Joël Dicker ??
Ce n'est pas possible, ce n'est pas la même personne qui a écrit ce thriller alors que tous les précédents étaient formidables !
C'est à se demander si c'est vraiment lui qui l'a écrit...
Désolée pour les fans de Musso, mais on dirait un Musso un peu amélioré...
Les dialogues sont plats, beaucoup de lieux communs et surtout beaucoup d'invraisemblances.
Personnages incohérents et caricaturaux.
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre.
Moi qui me réjouissait à l'avance de lire un bon livre, je suis déçue.
Non vraiment je note une étoile.
Et c'est bien noté....
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