AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 3445 notes
Guylain aime les mots, il les lit aux passagers du RER de 6H27... Mais son métier lui faire faire des cauchemars tellement il va à l'encontre de ce qu'il est : il travaille dans une usine qui détruit les livres. Pourtant un jour, contre toute attente, la vie va lui sourire. Il fait la rencontre de Julie, une dame-pipi, à travers ses écrits qu'il trouve sur une clé USB oubliée dans le métro. Commence alors pour Guylain une nouvelle vie, l'espoir auquel il ne croyait plus...
Je suis la 476ème chroniqueuse de ce roman... Et même si par ce nombre je sais que beaucoup le connaisse, c'est le sourire aux lèvres que je viens laisser ma trace. Parce que c'est un petit livre fort bien écrit, plaisant et léger. Parce qu'il donne le sourire et rend la vie plus rose... le temps de tourner les pages... C'est parfois tout simplement ce qu'on demande à un auteur !
Commenter  J’apprécie          570

Eh bien à force d'en entendre parler, je me suis lancée dans la lecture de cette « petite pépite ».
Je suis ressortie agréablement surprise par « ce conte moderne » qui tente de réconcilier les gens si différents les uns des autres ; il y a toujours ce petit « je ne sais quoi » qui fait et fera qu'un échange sera possible entre eux et bien plus encore… et le plus important via et grâce à LA LECTURE.
Je n'ajouterais pas plus d'autres l'ont déjà fait précédemment.
Excellent moment de détente…
Commenter  J’apprécie          570
Lire mène à tout.
Pourtant avec le personnage principal, l'histoire démarre mal : il travaille dans une usine d'équarrissage pour livres. Snif Snif ! Guylain est en charge de broyer tous les invendus pour en faire une pâte qui donnera naissance à d'autres chefs d'oeuvre ... ou pas.
Lorsqu'il nettoie cette machine, il arrive que dans sa gueule béante, quelques feuillets survivent dans un coin de la mâchoire… Il les lit alors, le lendemain à haute voix dans la trame du RER de 6h27, pour la plus grande joie des passagers.
C'est là qu'il est repéré par deux aimables personnes qui lui demandent de venir leur faire la lecture chez elles. Chez elles … vraiment ?
C'est un formidable hommage aux livres et aux lecteurs, à nous quoi ! C'est frais, passionnant et hyper bien raconté. Les personnages sont tous très attachants même le poisson qui interminablement tourne en rond à la poursuite de ses bulles avec son nom improbable.
La fin, elle aussi est superbe, bref un court roman qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          552
Un petit roman qui se lit facilement. Rien de transcendant. Mignonnet.
Ce livre ne m'a pas emballé, la lecture ne m'a pas dérangée. Avis en demi-teinte.
Les personnages sortent un peu du commun par leur "profession". C'est vrai que ce n'est pas tous les jours qu'on lit une histoire avec pour personnages principaux un homme qui travaille en décharge de recyclage de livres, d'un "cul de jatte", d'un gardien d'usine qui parle uniquement en alexandrins et d'une dame-pipi. Il y a plus glamour, il faut l'avouer !
Ce côté décalé est finalement bien sympathique...
L'écriture de Jean Paul Didierlaurent est agréable, bien rythmé et finalement on se laisse porter par son écriture.
Je pense cependant que j'oublierai vite cette histoire...
Commenter  J’apprécie          534
Drôle, inventif , léger et profond à la fois, voilà un petit livre sans prétention qui se déguste comme un bonbon à la menthe.

Idéal pour un 1er janvier, après les agapes et les bulles du réveillon!

Si je vous dis que cela se passe dans une usine à detruire les livres et dans les toilettes d'un grand centre commercial, vous devez déjà vous demander quel a dû être le réveillon qui m'a mise dans un si vilain état.. .

Tout va bien, je vous rassure, et ce livre a déjà tellement de critiques que je ne rajouterai mon grain de sel que pour vous dire quelques vérités essentielles.

- on a tous besoin d'une tante à aphorisme pour résumer nos pensees les les plus sophistiquées et d'un poisson rouge à qui les confier.

- les livres sont nos fenêtres, nos portes dérobées, je ne savais pas qu'ils pouvaient aussi être nos jambes.

- si vous rencontrez une dame-pipi qui griffonne sur de petits carnets, attention, c'est peut-être le Goncourt de demain.

- lire à voix haute une page au hasard, prise dans un livre condamné au pilon, c'est lui donner une vie nouvelle multipliée par toutes les imaginations à l'écoute!

Bonne lecture, et merci à la sculpteure avisée qui m'a recommandé ce petit livre savoureux!

Ps: je veux quand même signaler que le contenu du livre vaut bien mieux que son horrible première de couverture...qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, je sais...mais voilà que je ravive vos gueules-de-bois post réveillonesques!
Commenter  J’apprécie          533
Le début de l'histoire était prometteur. Un homme sauvant quelques pages de livres de la machine dévoreuse de romans invendus. Cette machine odieuse ressemble à une bête, elle a toujours faim de papier.
L'homme ne fait pas que sauver ces quelques bribes de romans, il leur redonne vie en les lisant dans le train.

Il y a d'un côté des amoureux des mots, des vers. Ceux qui pensent qu'une histoire, aussi courte soit-elle, même sans début ni fin, pourra changer leur quotidien. À partir de quelques bouts d'histoire, on peut s'inventer tout un monde, le faire fleurir, s'extraire de la morosité.

Et de l'autre, ceux qui aiment détruire, faire du profit, se sentir puissants. Ceux-là n'écoutent pas la magie des mots, et ne peuvent s'émouvoir devant le spectacle d'un livre broyé ou brûlé.

Mais l'histoire dérape, elle prend un tournant auquel je ne m'attendais pas. Elle perd de son mystère, elle glisse vers la banalité d'une romance.
J'aurais préféré une autre quête. J'aurais aimé que jaillisse quelque chose d'étrange de cette machine. Une autre histoire...
Commenter  J’apprécie          531
Un petit livre tellement ovationné sur Babelio.com ne pouvait que titiller ma curiosité, en plus du thème qui ne pouvait que me ravir: les livres.
Quand on pris par la passion de la lecture, on vit presque en marge des autres car on a souvent le nez plongé entre les pages d'un roman. Par on je veux dire nous les lecteurs, avides de mots et de belle prose. Cet être qui ne peut vivre sans lire, une addiction positive qui nourrit son esprit, son coeur et même son âme.
Dans le liseur du 6h27 il est question d'un sujet delicat qui fâche les Babeliotes.
J'ai tout de suite identifié "la chose et comme Guylain, je l'ai haï ce monstre.
J'ai été attendrie par les deux soeurs Monique et Josette, passionnées par les peaux vives et en font profiter les "autres.
C'est une torture puis un soulagement à chaque page extirpee et on saute d'un sujet à un autre sans connaître le début de la fin, il est machiavélique Jean-Paul Didierlaurent.
Avec ces pages mortes, Guylain amène la vie autour de lui et surtout aux "vieux ". On ne peux que sourire à l'évocation des Glycines.
Ce roman, je l'ai lu à petites gorgées comme un bon thé à la menthe. Tout le monde a besoin d'une quête qui donne un sens à sa vie. Une belle fin de livre toute en poésie et en délicatesse et une vie de bonheur et de belle prose.
Allez je passe à la lecture des 540 critiques et des 271 citations. Vive le partage.
Commenter  J’apprécie          482
Pas de chance pour Guylain Vignolles ! Non seulement il est affublé d'un nom à propos duquel il est facile de faire une contrepèterie, mais il est également préposé à la destruction massive de livres, lui qui les adore. Vieux garçon (enfin, il a 36 ans), il se confie à son poisson rouge et a, en plus, 2 amis très chers. Sa vie sociale est donc très réduite, sauf que le matin, dans le RER de 6h27, il lit à voix haute pour tout le compartiment des fragments de livres restés accrochés dans la terrible machine à détruire. Un jour, une mystérieuse clé USB tombe sur son strapontin…et c'est là que tout va s'enchainer.

Bon, disons-le clairement : ce roman ne m'a fait ni chaud ni froid. Il me semble que l'auteur a voulu brasser une multitude de thèmes, pour en faire un mix tragico-comique quelquefois à la limite du mauvais goût (sa description des personnages âgées m'a fortement déplu). En vrac, on retrouve l'amitié, la solitude, le handicap, la vieillesse dans les EHPAD, l'amûûûûr… Et puis le fait de lire tout haut des extraits de roman a été utilisé maintes fois.
Je ne vais même pas dire que j'ai lu ça très rapidement, justement parce que je n'étais pas emportée.

Bref, ce roman est à conseiller à tous ceux qui ne veulent pas se prendre la tête à tout analyser comme moi, et qui acceptent de se laisser aller vers une fin heureuse tout en surfant sur des sujets sans les approfondir. Un petit roman, gracieux intermède entre des lectures plus fouillées, à lire en attendant le train, de 6h27 ou de toute autre heure.
Commenter  J’apprécie          476
Un très court roman qui se lit vite et avec plaisir.
Il est sorti en 2014 et avec le recul, ça ressemble beaucoup à ce qui depuis paraît sous le nom de "roman feel good", mais à l'époque, il n'y avait pas encore beaucoup de romans légers où un personnage atypique égayait le quotidien de plusieurs personnes autour de lui.
On y croise un jeune homme qui aime les livres mais passe ses journées à les détruire, une dame pipi qui raconte son quotidien, un gars qui a perdu ses jambes, une brochette de vieilles dames en manque d'attention...
Ca parle un peu de livres, un peu de compassion, un peu d'amour, le tout est saupoudré d'un peu de mystère et de petites bribes d'humour.
Commenter  J’apprécie          461
Un roman qui me semble inclassable. Il y a beaucoup de tristesse dans la solitude des personnages et aussi pour l'amoureux des livres, dans la profession du narrateur, qui les détruit et en fait de la pâte à papier... Mais il y a aussi des épisodes teintés d'humour. Et la fin du roman offre une éclaircie. Je ne m'attendais pas à une telle oeuvre, j'espérais autre chose, donc petite déception même si le texte est agréable. Un gentil roman, mais pas le coup de coeur que j'attendais.
Commenter  J’apprécie          461




Lecteurs (6545) Voir plus




{* *}