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3,67

sur 235 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Adepte de nouvelles j'ai été ravie !

On croque ces 11 nouvelles comme on croque des pépites de chocolat dans un bon gâteau.

J'ai lu le livre en un rien de temps, ce qui peut aux yeux de certains être un défaut ...

Pour moi ce fut une lecture comme on picore des bonnes choses de ci delà !

C'est la nouvelle "Macadam " qui donne le titre de ce recueil et pour moi cette nouvelle n'est pas ma préférée... Fin un peu trop ... facile ...

Il serait aisé de vous dire de quoi parle chaque nouvelle mais ce serait trop en dévoiler ...

Je peux vous dire que j'ai particulièrement aimé la poésie de " Shrapnel " et l'angoisse sourde de "Rose sparadrap".

Il y a de l'humour aussi, le plus souvent noir ...

Il y a des personnages emprunt d'humanité ... ou pas...

Il y a l'enfance, il y a la veillesse, il y a l'amour, il y a la haine.

L'écriture m'a plu et j'ai réellement déguster ce recueil, enfin non déguster ne va pas je l'ai englouti. Quand on aime on mange trop vite parfois.

Je me suis amusée à me remémorer les 11 nouvelles et à leur attribuer un titre :

In nomine tetris : Ennuis et confidences

Macadam : En roues libres

Mosquito : Notes macabres

Shrapnel : L'homme et l'arbre

Menu à la carte : Dégustation en compagnie

Le vieux : Lettres à la loupe

Brume : Cent ans au Glycine

Rose sparadrap : je trouve pas ... La chute de cette nouvelle est excellente !

Sanctuaire : Madame Pipi sous les arènes

Temps Mort : Décalage éternel

Je remercie encore Babelio pour la confiance accordée,
à l'auteur pour ce recueil de nouvelles que j'ai lu avec grand plaisir
et les Éditions Au diable Vauvert !

Quant à vous, je vous invite à déguster ces petites nouvelles
telles des amuses bouches !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Fort de l'insolent succès de son premier roman, « le liseur du 6h27 » 60 000 exemplaires, traduction dans 26 pays et adaptation pour le cinéma, cette rentrée Jean-Paul Didierlaurent remet son titre en jeu et revient avec un recueil de Nouvelles. Exercice difficile la Nouvelle, quelques pages, tenir en haleine, surprendre le lecteur, quelques lignes pour croquer un personnage, lui créer un passé et avenir, quelques pages pour un concentré d'humanité.

Dix années d'écriture pour les onze histoires de « Macadam ». « Mosquito » et « le sanctuaire » ont reçu à quelques années d'intervalles le prix Hemingway, que des toréadors en soient les héros malheureux y est certainement pour beaucoup, encorné à cause d'un Fa dièse ou mari défunt de la dame pipi des Arènes. L'émission de téléréalité « Mon partenaire particulier » doit beaucoup à la Nouvelle qui donne son titre au recueil.
De la graphologie vécue comme une malédiction, les derniers instants d'un condamné, l'enfance brisée par un croquemitaine, un orphelin rêveur et même la mort à l'oeuvre composent ce recueil.
Emouvantes, sombres mais aussi drôles, poétiques ou décalées les onze nouvelles de Didierlaurent sont assurément un vrai bonheur de lecture!!

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ecrire des nouvelles n'est pas un exercice simple, me semble-t-il : il faut raconter l'histoire en peu de mots et, surtout, il faut une chute, sinon, aucun intérêt.
Il y a encore quelque temps, je n'aimais pas les nouvelles. Je n'aimais pas abandonner rapidement un personnage auquel je m'étais attachée.
Et puis, guidée par Anne, ma bibliothécaire préférée, j'ai fini par m'y mettre et j'y ai pris goût.
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles écrites par l'auteur de "Le liseur du 6h27". Amusantes ou émouvantes, elles ne laissent pas indifférent.
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J'ai lu ce recueil de nouvelles par curiosité, car j'ai apprécié les deux premières publications de l'auteur, mais également dans le cadre de mon travail. En effet, lors d'une future animation, nous allons lire quelques récits avec plusieurs membres de l'équipe de la médiathèque ! de ce fait, j'ai plongé dans « Macadam » en me demandant si Jean-Paul Didierlaurent allait s'en sortir avec des textes plus courts. Finalement, ce fut une assez bonne découverte. Moi qui n'apprécie pas le genre des nouvelles, je reconnais que j'ai été agréablement surprise, notamment grâce à quelques histoires dont la chute s'est révélée surprenante !

C'est par exemple le cas avec « Brume », « le jardin des étoiles », « Macadam », « Shrapnel » et « Rose sparadrap ». Tous ont réussi à proposer un dénouement inattendu, glaçant et touchant, ce qui a fait d'eux mes favoris. « Brume » retrace le quotidien d'un homme envoyé en maison de retraite. Son analyse sur le quotidien des seniors est très juste et j'ai été émue par les métaphores employées… Ses dernières lignes sont aussi marquantes que « Shrapnel ». Ce dernier va s'orienter vers un genre plus historique, puisqu'il va mettre en avant un octogénaire qui a été blessé durant la Seconde Guerre mondiale. Les descriptions des combats faisant rage sont intenses. L'ambiance est bien retranscrite et laisse un sentiment étouffant au lecteur… « Rose sparadrap » a pour point commun d'amener une boule au ventre durant la lecture, car cette nouvelle aborde un sujet difficile : le viol répété d'un enfant et les séquelles psychologiques qui en découlent. Ici, la narration se veut volontairement floue, enfantine et douce… On met un certain temps avant de réaliser qui est ce fameux croque-mitaine et où veut en venir la petite fille dont les anges hurlent dans sa tête ! C'est clairement un texte dérangeant, révoltant et laissant un goût amer dans la bouche. « le jardin des étoiles » fut une petite pépite : j'ai aimé l'innocence de cet enfant s'attachant à l'espoir de revoir son père monté au ciel. Malgré le drame, l'image est à la fois douce et poétique…

J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans le récit de « Macadam », qui met en scène Mathilde, une jeune femme travaillant dans une gare de péage et séduisant les automobilistes qui s'arrêtent à sa caisse. En revanche, la chute m'a fait changer d'avis, car c'était original et bien pensé. Ce revirement d'appréciation avec fonctionné avec les péripéties de Mathilde, mais pas avec celles d'Yvan dans « Menu à la carte ». Je me suis longuement demandée où l'auteur voulait en venir avec cet adulte traumatisé par son père durant sa jeunesse… Ce dernier a forcé son fils à manger de la viande… sauf que cette chair était toujours celle du bétail auquel son fils s'attachait, comme cela a été le cas avec un petit lapin albinos. Les descriptions étaient assez sanglantes et rebutantes, mais c'est une bonne chose, car cela permet de bien comprendre l'horreur ressentie par Yvan. En revanche, à l'inverse de « Macadam », le dénouement s'est révélé trop rapide et décevant. J'aimais l'idée cependant, tout s'est joué en quelques lignes.

Les autres écrits ne m'ont pas laissé une grande impression… « In nomine Tetris » mettant en scène un curé jouant à Tetris en douce dans le confessionnal est aussi atypique que sympathique toutefois, il n'apporte rien de plus… « Mosquito » m'a laissé de marbre : je me demandais où Jean-Paul Didierlaurent allait aller avec cet homme travaillant dans une arène où est mort un toréador… Et je n'ai pas spécialement été conquise par le résultat. « le vieux » et « Temps mort » ont pour point commun une personne âgée en narrateur cependant, ils ne m'ont pas plu. Enfin, il y a « Sanctuaire », une nouvelle qui m'a déçue, non pas à cause de l'histoire, mais à cause des autres oeuvres de l'auteur. Cela m'a rappelé « le liseur du 6h27 », puisqu'il met en avant une « dame pipi » avec une personnalité pétillante. J'ai trouvé que cela faisait redite. Or, j'attendais de la nouveauté et des thèmes pas encore abordés…

Ce livre comporte donc quelques belles surprises ainsi que des textes moins bons. C'est le souci des nouvelles : il y en a forcément pour tous les goûts et il est rare que l'on apprécie tout ! Ainsi, mon avis est purement personnel et, après avoir échangé avec les lecteurs de la médiathèque, j'ai pu voir que chacun avait une nouvelle qui lui plaisait davantage que d'autres ou qui « lui parlait plus ». Les préférences ne s'orientaient pas souvent vers les mêmes textes, ce qui prouve que le ressenti est vraiment propre à chacun. Quoi qu'il en soit, j'ai remarqué que tous les écrits avaient pour point commun le fait de mettre en scène un traumatisme : deuil, souvenir d'enfance, blessure physique, mal-être au quotidien, etc. Cela rend le recueil assez fort émotionnellement. Si le genre vous plaît, je vous invite à découvrir ces petites mises en bouche…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Depuis toujours, j'aime lire des nouvelles, mes préférées étant sans doute celles de Scot Fitzgerald, et j'ai également découvert avec bonheur depuis quelques années celles écrites par des ados du Prix Clara. Aujourd'hui, en lisant Macadam, j'avoue que je n'ai pas été déçue .
Qu'il nous parle d'un prêtre qui réussit à s'évader alors qu'il est obligé d'écouter les sempiternelles confessions de ses ouailles, d'un musicien qui se sent profondément coupable, d'une jeune femme désabusée qui travaille au péage de l'autoroute, d'un ancien soldat pétri de remords face au « pourquoi eux et pas moi », ou d'une fillette qui fait de terribles cauchemars, pour ne citer que ces nouvelles -là, l'auteur sait capter l'essence même des instants de vie qu'il décrit.
Que ce soit les sentiments amoureux, la lassitude, l'échec, la culpabilité, le souvenir et le remords, la passion et la fidélité sans faille envers l'amour disparu, l'ennui, le cynisme parfois, ou même l'horreur d'une relation incestueuse, il y a toujours à la fois une poésie et une justesse dans le phrasé qui nous touchent au coeur, qui nous font vibrer avec les protagonistes, qui nous émeuvent et nous touchent au plus profond. Jean-Paul Didierlaurent a l'art, en quelques phrases, de trouver l'accroche qui nous donne envie de lire, en quelques scènes il crée une véritable histoire, ou au contraire il initie une histoire à prolonger, puisque l'on retrouve dans ce recueil certains protagonistes de son roman « le liseur du 6h26 », et c'est un grand plaisir de lecture.
Macadam n'a qu'un défaut, on le fini trop vite ! du coup, il laisse à son lecteur un goût de « revenez-y » !
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Un prêtre fan de Tetris. Une jeune femme trouvant l'amour aux caisses d'un péage. Un lien entre un bouleau et un homme pendant la Guerre. Un graphologue obsédé par la recherche d'une écriture "malèfique". Une dame pipi en deuil de son amour. Un musicien "meurtrier" d'une fausse note. Une petite fille qui a peur d'un croque mitaine. Un centenaire lassé de ne pas être mort. Un village divisé par la haine catholique/ protestante. Un enfant en deuil de son papa.
Voici 11 nouvelles magnifiquement écrits par Jean-Paul Didierlaurent. Connu pour son premier roman, le Liseur du 6h27, l'auteur est un adepte du genre de la nouvelle. Il y transmit avec justesse et poésie des tranches de vie qui ne peuvent que nous toucher.

Bien sûr certaines nouvelles m'ont plus plu que d'autres mais j'ai passé en général un très bon moment avec chacune d'entre elle : certaines m'ont surprise, d'autres m'ont donné le sourire.
Mais un seul conseil : lisez ce petit recueil !

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Après le succès aussi fou qu'inattendu de son premier roman "Le liseur du 06h27" (si vous n'avez pas encore lu les aventures de Guylain, n'hésitez pas, l'opus est récemment sorti en format poche aux éditions Folio), Jean Paul Didierlaurent publie à l'occasion de la rentrée littéraire de Septembre 2015 Macadam, un recueil de 11 nouvelles.

Écrire une nouvelle est souvent particulièrement périlleux pour un auteur. Il faut en effet aller à l'essentiel, captiver le lecteur et trouver une belle chute pour clore celle-ci. du coup, soit le lecteur aime, soit il déteste ce genre littéraire. Je me classe plutôt dans la première catégorie.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur excelle dans ce domaine-là. En une dizaine de pages minimum et une vingtaine maximum, il a su parfaitement créer une atmosphère, donner vie à ses personnages auxquels on s'attache très facilement et surtout raconter une histoire qui tient la route.

Superbement maitrisé dans le déroulé, elles sont très bien écrites. Il y a de la recherche dans les mots utilisés (nombreuses rimes, phrases fluides qui coulent et sont belles), le style simple, parfois épuré souvent poétique nous berce et nous accompagne tout au long de la lecture.

"La volumineuse poubelle de plastique vert à droite de la porte regorgeait souvent de trésors insoupçonnés. Il souleva le couvercle et posa son regard fiévreux sur l'amas de détritus, tel un orpailleur scrutant des yeux le sable aurifère gisant dans le fond de son tamis. Il farfouilla à pleines mains dans le tas d'immondices, arrachant au magma puant la dizaine de papiers dignes d'intérêt."

Chaque chapitre peut se lire indépendamment et dans l'ordre souhaité. Il n'y a comme souvent dans ce genre d'opus aucun lien entre eux. On a plaisir à retrouver la dame pipi de son premier roman (et la fameuse cabine n°8 dans cette histoire). La corrida que l'auteur connait visiblement bien vu l'utilisation de termes très techniques et spécifiques revient dans plusieurs nouvelles (Brume, Mosquito) très intéressantes.

"Et cette terrible impression de ne plus rien savoir. Une première trompette n'a pas droit à l'erreur. Elle peut bien un temps faire illusion au milieu du tintamarre ambiant, se planquer derrière les trombones, les clarinettes, les saxophones et les percussions mais survient toujours ce moment où on lui demande de la ramener haut et fort."

Je ne résumerai pas toutes les nouvelles (certaines m'ont plu plus que d'autres) mais en mettrai 3 en exergue: la première "In nomine Tetris", comique et légère, nous contant l'histoire d'un prêtre jouant à la Gameboy durant ses sessions de confession; "Schrapnel" abordant un soldat allemand durant la seconde guerre mondiale (très dure, noire et particulièrement émouvante...) et la dernière "Temps mort", jolie et poétique, qui nous permet de refermer le livre souriant.

"Apaisé, Josef n'eut bientôt plus qu'une vague conscience de son corps, cocon vide accroché au tronc du bouleau. Son organisme tressaillit sous l'impact lorsque l'éclat d'obus lui traversa l'épaule de part en part avant de se ficher dans l'arbre. La douleur aspira son esprit vers la surface en un violent arrachement. le bruit assourdissant assaillit à nouveau ses oreilles. La souffrance envahit son thorax en vagues brûlantes, dévorant l'oxygène de ses poumons. Josef desserra son étreinte et glissa au sol, maculant l'écorce blanche d'une large traînée rouge. La forêt alentour n'était plus qu'une vaste étendue de terre ravagée hérissée d'échardes fumantes."

J'ai beaucoup apprécié Macadam en prenant mon temps dans la lecture afin de savourer au maximum. Macadam est une belle réussite.

Si vous aimez les nouvelles, ne passez pas à côté de ce merveilleux petit recueil de 160 pages de Jean-Paul Didierlaurent. Dans le cas contraire, c'est peut-être le genre de livre idéal pour découvrir ce genre littéraire.

Cet auteur mérite d'être découvert et surtout suivi. Pour ma part, j'attends avec impatience ces prochains ouvrages.

4/5


Lien : http://alombredunoyer.com/20..
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Onze nouvelles qui nous permettent de découvrir les premiers succès de Jean-Paul Didierlaurent en tant qu'auteur.

En lisant les deux premières nouvelles je me suis dis "Mouais, sympatoche mais sans plus...", et puis, au fil des nouvelles, je trouvais ça de mieux en mieux. Je ne pense pas que ça soit dû aux nouvelles en elles-mêmes puisque j'avais eu exactement la même impression en lisant "Le liseur du 6h27".
C'est comme si après un temps d'adaptation j'étais un peu hypnotisée par le style de Jean-Paul Didierlaurent.
Appréciable mais intrigant.
J'ai envie de découvrir son dernier livre pour vérifier le pouvoir envoûtant qu'a cette plume sur moi...
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Onze nouvelles toutes très différentes, superbement bien écrites, la plume est très belle, douce et forte, j'ai adoré les personnages, c'était très intense. J'ai particulièrement été émue par "le jardin des étoiles" et "temps mort". J'ai passé un très bon moment de lecture.
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J'ai bien aimé ce recueil de nouvelles, on n'a pas de mal à deviner que la plupart ont été primées, même si à mon sens elles sont de qualités inégales. La première par exemple (In nomine Tetris) m'a déçu tant son thème est connu, d'autres thèmes ont également été déjà traités au travers d'autres écrits ou d'autres oeuvres, la tauromachie par exemple qui est abordée dans au moins deux nouvelles de façon directe dont celle intitulée "Mosquito" et qui est à mon sens exceptionnelle et l'une des plus réussie de ce petit recueil ; étant originaire de Nîmes et ayant été aficionado (malgré moi, la plupart du temps, lol) j'en ai été très touché, d'autant que je connais aussi le monde des groupes musicaux et leurs exigences maniaques associées aux angoisses qu'elles peuvent générer chez les musiciens.
Ceci étant, les thèmes abordés dans ce recueil sont très divers, je déplorerais cependant un manque de réalisme présent à cetaines pages, la noirceur excessive de certaines nouvelles (dont au moins deux - "Menu à la carte" et "Sparadrap rose" m'ont même donné envie de refermer le livre sans poursuivre, parceque je n'avais pas acheté ce livre pour plomber mon esprit et mes pensées) bref, ces nouvelles véhiculent parfois un pathos lourdingue qui peut paraître indigeste (mauvais jeu de mot avec "Menu à la carte") et très pessimiste mais abordent pour la plupart des thèmes bien ancrés dans notre actualité (le handicap avec "Macadam" qui est elle très positive, la fin de vie de nos aînés (et une nouvelle allusion à la tauromachie) avec ""Brume", la pédophilie avec "Sparadrap rose").
Je dois dire que je n'ai pas aimé non plus "Sanctuaire", parce-que je ne l'ai pas trouvée belle au sens humain du terme, l'être humain vaut plus et mieux qu'une vie accrochée à un souvenir, je m'attendais à un autre développement et surtout à une autre fin (qui m'a fait penser à la chanson de JJ.Golman "Tournent les violons") mais ce recueil contient à mon sens aussi deux petites perles : "Le jardin des étoiles" dont le lecteur lorsqu'il apprend la date à laquelle se passe l'action aura tôt fait de deviner avec quel évènement historique cette histoire va entrer en résonance, et la dernière "Temps mort" dont le charme n'est pas sans rappeler celui des "Lettres de mon Moulin" d'Alphons Daudet, une de ces lettres qui aurait franchi l'espace-temps et serait passée par les tumultes de l'histoire du XXème siècle pour mieux nous ramener à l'essentiel.
Mais lisez toutes ces petites histoires et faites-vous comme moi votre propre opinion, certains sont vraiment inoubliables !
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