AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Malamute (129)

«  C’est peut - être ça le grand cadeau que nous offre la mort,
L’instant exact précédant la mort.
Où tout devient clair , mais on n’a plus le temps
Pour le dire .
Une révélation rien que pour soi » .....


Joseph Incardona—- La Soustraction des Possibles .
Commenter  J’apprécie          200
Il foulait un parterre hostile couvert de branchages, de roches moussues, d'éboulis où chaque trou et chaque bosse menaçaient à tout moment de causer sa chute.
Commenter  J’apprécie          190
chaque réveil est un enchantement. Dans la lumière coupante du petit matin, je ne me lasse pas du paysage qui s'offre à notre vue. Il n'est pas rare de surprendre au lever du jour dans le grand pré au-dessus de la ferme des chevreuils broutant l'herbe grasse au sortir du sous-bois. De l'avancée en terrasse devant la maison, on devine le village en contrebas grâce au clocher de son église qui perce de sa flèche la brume emprisonnée par la fraîcheur de la nuit dans le fond de la vallée.
Commenter  J’apprécie          190
C'est peut-être ça le grand cadeau que nous offre la mort, l'instant exact précédant la mort. Où tout devient clair, mais on n'a plus le temps pour le dire. Une révélation rien que pour soi.
Joseph Incardona - "La soustraction des possibles"
Commenter  J’apprécie          190
Le beau était ailleurs, il se trouvait plus haut, caché au cœur des nuages coiffant les sommets. Il était dans les forêts, dans les eaux sombres des lacs, sur les étendues nues des hautes chaumes, pas dans ces hameaux que les illuminations de Noël ne rendaient que plus désolés.
Commenter  J’apprécie          160
Contrairement à la plupart des arts, la sculpture ne pardonnait pas l’erreur. Un coup de maillet mal dosé, un éclat de voix en trop et s’en était fini. C’était ce qui lui plaisait, à Germain, ce challenge permanent qui consistait à soustraire de la matière en une succession d’actes définitifs sans possibilité aucune de retour en arrière. Aussi irrémédiable que d’abattre un arbre, songea l’ancien.
Commenter  J’apprécie          160
Là où mes amies passaient leurs maigres économies à s'étourdir d'alcool et de danses le week-end, jusqu'à l'abrutissement, j'ai toujours préféré trouvé refuge dans les livres. Eux seuls possèdent ce pouvoir fantastique de m'arracher, le temps de la lecture, à la fange dans laquelle je me débats à longueur de jour.
Commenter  J’apprécie          150
Clothilde aimait consigner les choses, des choses aussi insignifiantes que la chute des premiers flocons. De la même manière elle se plaisait à s’emprisonner l’existence dans un corset d’habitude, le feuilleton télé du début d’après-midi, la séance de cinéma du lundi avec les amies, les cours de poterie du mardi soir, le marché du mercredi matin, la médiathèque le vendredi, la pâtisserie du dimanche, autant d’œillets où glisser le lacet pour bien enserrer les jours, et avancer d’un rendez-vous à un autre sans avoir à contempler l’abîme du temps qui passe.
Commenter  J’apprécie          150
Les lueurs du village plus bas dans la vallée peinaient à repousser les ténèbres emprisonnées sous le plafond nuageux.
Commenter  J’apprécie          140
Je frissonne encore à l’idée que notre aventure aurait pu s’achever au milieu de nulle part dans un bas-côté rempli d’eau croupissante, coincés entre le rêve vers lequel nous roulions et la vie que nous venions de laisser dans notre dos. L’idée d’échouer si près du but, de devoir rebrousser chemin pour retourner au pays me faisait horreur. Retrouver cette vie étroite dans laquelle je me trouvais confinée, à barboter tel un poisson dans une mare devenue trop petite, m’aurait été insupportable.
Commenter  J’apprécie          140






    Lecteurs (602) Voir plus




    {* *}