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3,74

sur 254 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une excellente lecture. Passionnante et addictive à découvrir ce qui s'est déroulé jadis et la traque du présent.

Une héroïne égoïste, sauvage et obtue sur beaucoup de choses.

Sa mère qui n'a pas choisi de l'être, qui n'a même rien choisi du tout de sa vie.

Un père qui n'est qu'un géniteur et qui réussit à faire croire à ses sentiments et à corrompre une âme vierge.

Ces marais ne me paraissent guère accueillants et tant mieux, la main de l'homme y touchera peu et ils seront préservés.

A peine le temps de respirer que la lecture de ce livre se finit.. J'aurais aimé continuer à regarder vivre cette sauvageonne civilisée malgré elle..

Une très belle découverte.
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Un livre qui ne laisse pas indifférent lorsqu'on en tourne la dernière page après un final somme toute assez " remuant " . Enfin , ça c'est pour la fin car l'ensemble du roman va tourner assez lentement autour de trois personnages très particuliers , vivant à la façon d'anciennes tribus indiennes , en autarcie , dissimulées à l'écart du monde et donc de la civilisation .Il y a le père, la mère et Helena , la fille . Il faudra être patient pour connaître la genèse de l'histoire , savoir pour quelles raisons ce couple et leur fille ont choisi un mode de vie aussi particulier . Il y aura , bien retracée , cette " osmose " entre le père et Héléna , son "clone " comme dit dans le roman .Certes l'éducation est " spartiate " mais il y a tout au long du récit une très belle description d'une ambivalence de sentiments entre les deux personnages centraux . de l'amour , incontestablement mais aussi , et ,hélas, une relation de dominant à dominé, basée sur la violence et la toute- puissance . Cette soumission d'Hélèna à son père, pervers narcissique, occupe tout l'espace sans m'avoir toutefois ni vraiment touché , ni vraiment convaincu .Quant au rôle de la mère, sa personnalité , je les trouve un peu fades , tout comme ceux du pauvre chasseur perdu dans un monde dans lequel personne n'a jamais pu s'immiscer avant lui , pas même la police , un " égarement éthylique bienvenu pour le lecteur , un peu moins pour lui ....Bref , à mon avis , ce roman est certes un bon roman ( noir , thriller psychologique nature .... ) mais pas non plus un " coup de coeur " .Il lui manque un peu de dynamisme , un zeste d'analyse , un minimum de profondeur . Les personnages sont trop " prévisibles " et il n'y a tout de même pas de grande surprise quant au dénouement. La violence apporte une " solution " au meurtrier , une réponse à nos questions mais j'aurais aimé une analyse un peu plus fine , un peu moins " téléphonée " même si, dans cette micro - société , il n'y a ni fixe ni portable mais où la moto - neige ne suscite aucune surprise et va s'avérer décisive . Un détail.
Ce roman est bien écrit, comporte de belles descriptions , relate un bon rapport du père et d'Héléna avec la nature , montre une relation humaine forte jusqu'à l'excès , voire, l'ultime , un bon livre , assurément, pas un grand livre, tout de même, mais ça , chers amies et amis , ce n'est que mon ressenti et ...vous n'êtes pas obligé(e)s de me croire , bien évidemment.
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Que dire de cette histoire...
Elle m'a... fascinée !
Oui, fascinée, je ne vois pas d'autres mots...
Jamais, il me semble, je n'avais lu un récit pareil !
Des histoires de kidnapping, de séquestration, j'en ai lu des dizaines, mais jamais de ce point de vue.
Parce que, ici, ce n'est pas la victime qui parle, c'est Helena, la fille du roi des marais.
Cet homme qui a enlevé, séquestré et violé sa mère, encore adolescente, au fin fond des marais du Michigan.
Ici, c'est sa vision de la vie.
Celle qu'elle a mené loin de tout, loin du reste du monde, du quotidien de tout un chacun.
Auprès de ses parents, loin de connaitre de quel drame, elle est le fruit...
Ce qui est anxiogène, ce n'est pas la tension de la traque qu'Helena a entreprise pour retrouver son père, évadé de prison, c'est l'attente de leur confrontation.
Seule elle, pourra le retrouver.
Quand on découvre petit à petit, la façon dont elle a été élevée.
Cette vie, à l'état sauvage, de chasse, de pêche, de plantation, avec toute son hostilité.
Une vie de survie.
Helena est un personnage à la psychologie absolument énorme !
C'est toute la force de ce roman.
Elle m'a stupéfiée, troublée, captivée...
On ne peut que halluciner !
Parce qu'on ne la comprend pas toujours...
Moi qui ne suis pas spécialement friande des livres du genre "nature writing", ici encore, la nature omniprésente, cette atmosphère de grand espace, m'a passionnée...
Je n'y ai trouvé aucune longueur, chaque phrase, chaque événement, chaque situation décrite a de l'importance.
Vous l'aurez compris, c'est un sans faute pour moi.
J'ai vraiment passé un excellent moment.
Il a su me faire vivre des émotions assez inédites.
J'en suis encore toute retournée...
Je vous le conseille donc ardemment.

Merci #netgalleyfrance et les éditions #jclattès de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.
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Helena Pelletier, après avoir distribué dans différents points de vente ses confitures de fruits sauvages, rentre chez elle dans son pick-up avec à l'arrière l'une de ses filles Sou, quand elle entend à la radio un bulletin d'information : « Un dangereux prisonnier incarcéré à perpétuité pour kidnapping d'enfant, viol et meurtre s'est échappé.»
Aussitôt elle sait, « Jack Holbrook s'est échappé ! le Roi des marais. Mon père. Et c'est moi qui l'ai fait mettre en prison. »
Cette vie qu'elle a réussi à reconstruire avec son mari Stephen et ses deux filles Sou et Iris, ces 15 années qui se sont écoulées depuis son évasion des marais avec sa mère, vont être menacées par ce père qu'elle a aimé et haï. Elle va tout faire pour protéger Stephen qui ne sait rien de son passé et ses deux filles car elle seule peut comprendre et mener à son terme la traque de cet homme dont elle connaît les réactions et la perversité.
p 69 « Ce n'est pas la première fois que je vais traquer mon père, mais je vais faire tout mon possible pour que ce soit la dernière. »

Helena nous fait pénétrer à sa suite dans les méandres de ce marais où elle et sa mère, kidnappée à l'adolescence, ont été retenues quatorze ans.
p 74 … durant toutes les années où mes grands-parents ont cherché désespérément ce qui était arrivé à leur fille, elle se trouvait à seulement trente kilomètres de chez eux. La péninsule supérieure est vaste : vingt-neuf pour cent de la surface du Michigan, trois pour cent de la population , un tiers de forêts.

Mais ce qui m'a retenu, plutôt que la traque, c'est la découverte progressive, au cours des chapitres intitulés « La cabane », de la complexité des relations entre Helena et ses parents et ses réactions vis à vis de chacun d'eux.
Ces chapitres, qui alternent avec les péripéties de la traque, me sont apparus comme un journal, des retours d'Helena vers son enfance qui lui permettent d'y voir plus clair, de comprendre peut-être pour ensuite mieux expliquer à son mari et ses filles sa réaction et sa fuite en avant pour solder enfin ce passé douloureux.
Le conte d'Andersen, « La fille du Roi de la vase », qui sert d'ossature à ce récit contient tous les symboles qui permettent d'éclairer les étapes par lesquelles est passée Helena et je n'oublierai pas cette enfant qui n'ayant pas connu autre chose que cette cabane perdue, protégée des intrusions par les marais environnants, apprend à lire seule dans de vieux National Geographic et un recueil de poèmes de Frost.
Comme Helga la fille du roi de la vase, Helena est double, sauvage et douce, née d'un père aux origines indienne Ojibwé et finlandaise.
Les premières années celles des découvertes elle ressent un amour exclusif pour ce père qui lui inculque les traditions indiennes, lui apprend à survivre, à chasser, à pêcher.
« Le Jacob Holbrook que je connaissais était un homme ingénieux, drôle, patient et gentil. Il prenait soin de moi, me nourrissait, m'habillait.»
Helena veut devenir exactement comme son père : J'imitai ses manières, sa façon de parler, sa démarche. Ce n'était pas de l'adoration, mais c'était pas loin de ça. J'étais totalement, absolument, aveuglément amoureuse de mon père. »
Un père qui la surnommait « Petite ombre ».

Sa mère qui a subi un enlèvement et un viol, soumise par peur des représailles de Jacob est complètement laissée à l'écart. Elle se cantonne aux taches ménagères.
Helena comprendra plus tard que « Quand on est puni plus durement à chaque tentative de rébellion, il faut moins de temps qu'on ne le croit pour faire acte de soumission. »

En grandissant, quand surviendra un contact avec l'extérieur, son désir de s'évader, de découvrir ce qui existe au-delà des marais, et une erreur du père à son égard, permettront à Helena de réagir et de s'enfuir avec sa mère.


La citation de Carl Gustav Jung placée en exergue de ce roman plus complexe qu'il ne paraît traduit le résultat de l'évolution psychologique de Helena :
« Toute progéniture provoque la chute de ses géniteurs. Alors que la génération suivante prend son envol, la précédente entame son déclin. Nos descendants deviennent nos plus dangereux ennemis, ceux justement contre lesquels nous sommes les moins préparés à lutter. Ils nous survivront et arracheront le sceptre de nos mains séniles. »


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Bien qu'elle porte un prénom très féminin, Helena n'a rien à envier aux garçons les plus endurcis. Élevée en garçon manqué par un père qui n'est autre que le kidnappeur de sa mère, Helena n'a jamais connu d'autre horizon que celui formé par les roseaux du marais de la Péninsule Supérieure du Michigan, la prison au grand air choisi par son père pour abriter sa "famille". Prisonnières de leur tortionnaire, Helena et sa mère le sont pendant presque quinze ans, jusqu'à ce que le destin décide de les extraire de la vase...

Son père, emprisonné pour enlèvement, séquestration, violences sur autrui, est l'héritier des traditions indiennes ancestrales. Chasseur et fin limier, le Wild est son domaine, survivre et ruser ses raisons d'être... La vie d'Helena et de sa famille bascule le jour où son terrible et cruel géniteur parvient à s'évader pour revenir rôder dans le marais. Pour Helena, la situation est claire : elle et les siens ne pourront être en sécurité tant qu'il sera libre et errant, et elle est la seule personne au monde à pouvoir le retrouver.

Roman à suspens plus que thriller, "La fille du roi des marais" propose une narration originale dans des décors atypiques, fort humides et insalubres. Les chapitres s'alternent en développant deux dimensions temporelles : la traque d'Helena pour retrouver son père et tenter de le neutraliser, et l'évocation des quatorze années où elle vécut au coeur du marais, loin de toute présence humaine autre que celle de son père et de sa mère. Personnellement, j'ai davantage apprécié la seconde même si les deux sont bien reliées entre elles par une mécanique efficace.

Si le style d'écriture n'est pas inoubliable, il est bien compensé par les descriptions de la vie à la rude qui permettent au lecteur de partager la vision d'une existence archaïque et primitive, coupée de toute civilisation moderne mais en adéquation totale avec les usages premiers des nations indiennes. le rapport à la nature est très fort dans ce roman, il y est donc beaucoup question de pêche et de chasse, ce qui ne plaira pas à tout le monde. le récit accuse d'ailleurs quelques longueurs.

Beaucoup de violence tant physique que psychologique teinte donc ce roman de nuances sombres. Les décors, les conditions de vie, les violences faites notamment à une jeune femme et à une jeune enfant, tout est fait pour créer un climat hostile et anxiogène. Cet aspect du roman est très réussi. J'aurais simplement voulu davantage m'attacher à Helena mais son pragmatisme l'aura empêché.


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Challenge MULTI-DÉFIS 2018
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Héléna, heureuse mère de famille comprend que sa vie vient de basculer en apprenant l'évasion d'un détenu qui la ramène douloureusement quelques années en arrière.

La jeune femme cache un lourd secret que même son mari ignore.
Il y a une trentaine d'années, une adolescente a été enlevée par un homme qui l'a gardée en captivité pendant quinze ans dans une cabane dans les marais. Héléna est l'enfant née de ces viols. Elle a grandi avec ses parents, isolée du reste du monde jusqu'à l'âge de 12 ans où sa mère et elle réussissent à s'échapper.
Le père d'Héléna a finalement été arrêté et envoyé en prison, mais elle est désormais sûre qu'il va chercher à la revoir et qu'elle devra l'affronter.

Le récit est rondement mené, sans temps morts.
L'auteur nous invite dans la vie de son héroïne. Entre passé et présent, nous suivons son enfance dans la cabane, où inconsciente de son état de prisonnière l'enfant n'est pas malheureuse et dans sa vie de femme.

Avec « La fille du roi des marais », j'ai lu un roman d'une grande maîtrise, à la force descriptive et narrative incontestable avec des découpages astucieux, dont les allers retours dans le temps apportent du rythme au récit.
L'auteure parvient à décrire parfaitement une nature majestueuse mais souvent hostile et angoissante et des liens familiaux en perdition.
Un roman à la force descriptive et narrative incontestable !

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Traque familiale au fond du Michigan
*
En voilà un thriller peu conventionnel.
D'habitude, je lis des intrigues dont le narrateur est la victime directe.
Ici, pas du tout puisque c'est la fille du tortionnaire, Helena, qui raconte son passé ....et son présent.
Le décor? Un marais perdu au fin fond du Michigan. Humidité et froidure garantie! J'ai fait quelques recherches des endroits nommés (photos). En été, en mode touriste, le site a l'air magnifique. Mais passer 15 ans sur un îlot marécageux, sans eau courante, sans réseau, sans chauffage, entouré de moustiques, d'ours, de loups, et le froid de l'hiver avec les courants d'airs , euh....non, je passe mon tour.
Alors, que penser de la jeune mère d'Héléna, kidnappée à 16 ans, séquestrée au tout début, puis violée, et mise aux corvées.... je vous laisse imaginer son calvaire.
Et voir sa fille idolâtrer et vénérer son père.... une souffrance ultime!
Deux temporalités: l'une au passé où on suit cette petite famille vivant tels des pionniers (chasse, pêche, traque, vie quotidienne) et le présent (l'évasion de prison du père et la traque d'Héléna).
Un suspense insoutenable, une mise en scène subtile (vous comprendrez de vous-même au fur et à mesure de la traque/confrontation), des paysages si bien décrits que l'immersion du lecteur dans le marais est totale.
Un rythme haletant, aucun temps mort, aucune scène inutile. Cela pourrait faire un bon scénario de film.
Les personnages sont étoffés et crédibles, non manichéens : j'ai tellement eu envie de pousser la mère à fuir, tellement détesté le père, et plusieurs fois tiqué face à certains comportements d'Hélena.
J'ai juste été un poil déçue par le dénouement final trop prévisible .
Pour un premier roman, chapeau bas à l'auteure.
Je remercie également Netgalley et JC Lattès.

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Helena est une jeune maman de deux jolies petites filles qui tente de se construire une vie "normale"... parce que Helena, elle n'a pas eu une enfance "normale".
Élevée en pleine nature, dans une cabane au fond des bois entourée de marais.
Élevée dans la terreur.
Entre une mère soumise et un père pervers.
Un lourd secret liait cet homme et cette femme.
Et lorsque, aujourd'hui,  son père s'évade de prison..... Helena décide de prendre les choses en main.
Karen Dionne, livre là un excellent thriller.
Une traque entre deux êtres qu'une longue histoire unie.
Un récit au présent entrecoupé de flashbacks qui perturbent le lecteur, non pas parce que c'est mal écrit,  oh non ! Mais parce que l'auteure vous fait passer par tous les sentiments.
Parce que la femme d'aujourd'hui n'est plus la petite fille d'hier.
Parce que les silences, les non-dits, les mensonges et la résignation ont laissé place à la révolte.
Vous saurez tout, elle ne vous épargne rien. Elle fait durer le plaisir, vous fait découvrir la beauté de la nature du Michigan, pour vous attendrir, avant de vous poignarder dans le dos. C'est violent, insupportable parfois. Elle vous questionne aussi. Jusqu'à quel point peut-on aimer ? Quand finit l'innocence et quand commence la culpabilité ?
Si vous aimez les frissons, croyez-moi, voici un roman qui saura vous en donner.
Ah et si vous ne savez pas quoi lire, en dehors de ce roman, bien sûr,  plongez-vous dans le National Geographic, il paraît qu'on y apprend plein de chose....

Merci à Babelio et aux Éditions JC Lates pour cette lecture




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Le roi des marais, c'est le père d'Héléna, un père qu'elle a adulé, idéalisé, imité, sans savoir qu'il avait, des années plus tôt, enlevé la jeune fille qui allait devenir sa mère… Devenue adulte, Héléna a refait sa vie, jusqu'au jour où elle apprend que son père s'est échappé de prison…
Deux époques alternent, celle de la vie dans la cabane, l'éducation d'Héléna, la vie quotidienne de ces deux femmes séquestrées, l'emprise de ce père totalement fou ; de l'autre, aujourd'hui, la chasse à l'homme entreprise par Héléna et un rapide dessin de sa vie actuelle.
Haletant par bien des aspects, mais aussi très fin et intelligent, poignant et violent à la fois, ce roman dégage une vraie force et se lit avec beaucoup de plaisir, même si le sujet est extrêmement dur.
L'écriture est efficace, les grands espaces sont au rendez-vous, cette histoire m'a énormément plu.
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Helena vit tranquille dans le Michigan avec son mari et leurs deux filles lorsque son passé ressurgit brutalement. Son père s'est évadé de prison après avoir abattu deux policiers. Helena est convaincue qu'il la recherche et qu'elle est la seule à pouvoir le trouver. Celui-ci a été condamné à la prison car il avait kidnappé une toute jeune fille et l'a retenue captive pendant près de quinze ans, la violant et la frappant régulièrement. Cette jeune fille, c'est la mère d'Helena et ce bébé, c'était elle, le fruit de cette union forcée. Or, petite fille, n'ayant connu que ce père, la solitude et la nature la plus sauvage, Helena a grandi en prenant pour modèle son père, un chasseur redoutable. Ce n'est qu'à l'aube de son adolescence qu'Helena remettra en question ses sentiments pour lui et la légitimité de cette relation, sauvant ainsi sa mère et elle-même. Mais aujourd'hui, la jeune femme sera-t-elle plus forte que son père ?

Tout d'abord, je voudrais adresser un très grand merci à Babelio et à la maison d'éditions JC Lattès pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce thriller qui m'a énormément plu !
Je ne lis pas très régulièrement ce genre de livres mais celui-ci m'a vraiment conquise. J'avais du mal à chaque fois que je devais interrompre ma lecture car ce roman est addictif et on est vite accro à l'histoire qui prend aux tripes. On tourne les pages presque sans s'en rendre compte car on brûle de savoir comment cette histoire va se terminer. On s'attache à notre jeune héroïne si innocente lors de ses premières années et on tremble pour elle et sa mère.
Ce père incarne la violence, la sauvagerie, le meurtre, il est détestable aux yeux du lecteur mais pour la petite fille, les choses sont beaucoup plus compliquées car elle n'a connu que ça, l'amour et la haine sont indissociables.
Certaines scènes sont atrocement violentes et blessantes, Karen Dionne n'épargne pas le lecteur mais ces scènes ont leur importance pour bien saisir l'atmosphère ultra violente dans laquelle a grandi Helena.
Avec les récentes affaires de maltraitance aux Etats-Unis ou dans d'autres pays révélées par la télévision ou les médias, on prend conscience que ces situations existent malheureusement et qu'on est loin d'imaginer toutes les horreurs dont est capable l'âme humaine...
Pour terminer, j'ai trouvé la couverture de ce livre réussie, ce paysage au milieu des marais paraît assez mystérieux et sombre, propice à l'inavouable et aux secrets les plus noirs.
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