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3,68

sur 306 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert Sophie Divry à l'occasion d'un live vidéo. J'ai été séduite par sa personnalité et conseillée par ma bibliothécaire, j'ai entamé ce livre sans n'en savoir rien, sans même avoir lu la quatrième de couverture.
Et quelle claque!!!
Une lecture dont je sors groggy, KO, assommée mais aussi conquise. Un livre dont je ne veux rien dévoiler pour laisser intact l'effet de surprise, mais dont je peux vous dire qu'il remue sacrément.
Il m'a fait passer par un tourbillon d'émotions, et à la suite de son héros on l'accompagne dans tous les extrêmes: de la violence la plus insoutenable au calme le plus absolu; de la révolte viscérale à l'ennui abyssal, de l'euphorie aux prémices de la folie. Et quand enfin on retrouve un certain équilibre, par trois fois « une fin du monde » vient nous cueillir et nous assommer.
Un livre inclassable qui aborde une multitude de thèmes: l'enfer carcéral, décrit dans sa brutalité la plus crue, l'étau de la solitude, pesant, glaçant , une ode à la nature aussi avec des pages sublimes sur sa force et sa beauté.
Un roman incroyable qui allie avec brio une tension permanente et une force poétique remarquable.
Brillant!
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Dans la première partie du récit, un jeune homme se retrouve en prison pour avoir assisté son frère lors d'un hold-up. La vie quotidienne dans ce sombre lieu est un vrai calvaire pour lui, victime de la violence des uns et des autres.
Dans la deuxième partie, il se retrouve libre après une catastrophe nucléaire dont il est un des rares survivants. Nous assistons à l'organisation de sa vie de solitaire, entouré de quelques animaux, qu'il affectionne particulièrement.
Le titre peut s'expliquer par les trois bouleversements majeurs que connait notre héros (ou plutôt anti-héros).
J'espère que le milieu carcéral français n'est pas aussi dur que le laisse supposer cette description, mais j'ai bien peur qu'il s'en approche.
Les passages concernant la nature sont très beaux. Les efforts qu'il fait pour subvenir à ses besoins sont émouvants, tout comme le lien qui unit Joseph et ses animaux. J'ai eu le coeur serré à plusieurs moments de ma lecture.
C'est jusqu'ici le meilleur livre que j'ai lu de cette autrice (je n'avais pas du tout apprécié "La condition pavillonnaire", j'ai eu cependant raison de persévérer).
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Trois fois la fin du monde. Joseph K l'aura vécue trois fois.

La fin de son monde à lui, brisé par la Prison.
Plus de famille, plus de frère, plus d'amis. Ne reste que la violence.

La fin d'un monde, dévasté par la Catastrophe.
Plus d'humanité. Ne reste que quelques survivants.

La fin d'un homme ?
Survivre. Apprivoiser la Nature. Surmonter la solitude.

Un roman de science-fiction court et efficace, troublant mais n'est-ce pas là justement la patte de Sophie Divry ?

Du Tout au Rien, à moins que ce ne soit le contraire… Il y avait les hommes et leur inhumanité, ce qui les a conduits à disparaître, laissant place à un monde vierge de toute cruauté. Joseph peut enfin goûter à la liberté, à une solitude tant rêvée qu'elle pourrait être synonyme de bonheur, lui apportant apaisement et quiétude.
Si ce n'est que… se confronter seul à une Nature qui reprend ses droits, c'est dur, surtout quand on n'y est pas préparé. Il faut vaincre ses peurs, abandonner ses colères, se défaire de tout contact social, au risque de côtoyer sa propre folie.

Un livre d'une grande poésie, à portée philosophique.
Sophie Divry possède ce talent rare d'écrire avec une grande justesse les états émotionnels, depuis une palette large pour ne garder sur le final que les fondamentaux.

J'ai aimé. Beaucoup aimé.
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Sophie Divry a le chic pour parler de sujets sérieux sans se prendre au sérieux. Son dernier roman est scindé en deux parties : la prison et la survie post-apocalyptique. Bref, que du joyeux ! Mais elle y a glissé toute la poésie et l'humanité qui pourtant devraient en être absentes, pour en faire – encore une fois – une belle pépite.

La vie de Joseph bascule le jour où, pour lui éviter de gros ennuis, il décide d'aider son braqueur de frère. Résultat, le frangin est tué et Joseph jeté en prison. Pour la sérénité, on repassera ; bienvenue en revanche dans une belle descente aux enfers. L'univers carcéral fait froid dans le dos, d'autant plus qu'il semble très crédible. Comment imaginer que quiconque puisse sortir indemne d'un tel avilissement ?

Et puis un jour, plus rien, le monde n'existe plus et il faut survivre. Dans cette immensité solitaire, l'homme va faire la paix avec lui-même et se reconstruire petit à petit. Un toit, des légumes, quelques animaux... Après la prison qui au lieu de réhabiliter les hommes les transforme en bêtes, voilà les bêtes qui rendent l'homme humain. Joli pied-de-nez à la langue française...

La fin du monde peut prendre différentes formes. Pour Joseph, elle en aura pris trois :
La fin de lui, en prison.
La fin des autres, après l'accident nucléaire.
Et je vous laisse découvrir la troisième fin en lisant ce petit chef d'oeuvre de Sophie Divry.
Lien : https://www.labiblidekoko.cl..
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Un livre que j'ai beaucoup aimé, pourtant atterrée par la violence de la première partie, puis peu à peu conquise par la suite
Joseph, le personnage principal, ( seul sauf dans la première partie) se trouve confronter à trois fins du monde: la prison, la catastrophe nucléaire, la solitude. le roman montre son évolution: on le voit mûrir, se reconstruire, il semble même devenir prêt à rencontrer ses semblables.
Je trouve surtout que Sophie Divry sait mettre de la poésie partout, même dans les endroits les plus sordides. Ce roman est un poème en prose, lumineux et magnifique.
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Retrouver Sophie Divry romancière est un plaisir car elle m'avait surpris dans La cote 400 puis amusé avec Quand le diable sortit de la salle de bain. Ensuite, dans Rouvrir le roman, elle avait développé ses idées, au plus près de son métier d'autrice. La revoilà donc avec Trois fois la fin du monde, roman d'anticipation plein d'enseignements.

Comme le titre l'indique, le monde va s'effondrer trois fois pour le héros dont le nom complet n'est pas tout de suite délivré. Par contre, sa première épreuve, la prison, est terrible et c'est bien que Sophie Divry rappelle tout ce que cette épreuve fait subir à des êtres humains, coupables ou innocents : « L'horreur de la prison s'immisce en moi. Je n'arrive pas à me rendormir. »
Il faut lire ce qui se passe derrière ces murs, ce qui va bien au-delà de la privation de liberté. Sophie Divry le fait bien et ne se prive pas de dire tout ce que son héros subit de la part de ses congénères mais, pire encore, de la part de ses geôliers.
Intitulée La catastrophe, la seconde partie m'a plongé en plein accident nucléaire dont seuls quelques immunisés ont pu survivre. Notre homme est toujours là, se défend et ne veut plus se laisser prendre car il a pu échapper à l'horreur de l'enfermement et se retrouve livré à lui-même.
Alternant descriptions et pensées de son héros, Sophie Divry nous fait partager la vie de ce Solitaire qui tente de survivre, même si cette solitude lui pèse. Nous sommes dans le Lot, sur le causse où toutes les interdictions, panneaux divers et variés, paraissent complètement ridicules.
Enfin, c'est une véritable ode à la nature, cette nature que découvre notre homme, dans cette ferme où il a élu domicile. Dès qu'il peut écouter de la musique, grâce à des piles récupérées, la vie repart avec émotions, travaux saisonniers et approvisionnement dans les maisons abandonnées. L'hiver est une rude épreuve mais quelles pages merveilleuses sur le printemps ensuite ! Magnifiquement décrit, si bien mené, c'en est juste sublime de clarté et de justesse.

Même si elle nous laisse un peu en suspens, Sophie Divry mène son roman avec talent, combinant habilement séquences traumatisantes, très dures, puis avec cette nature qui reprend le dessus quand l'homme disparaît. Quant au héros, personnage attachant victime de la bêtise humaine, de l'incarcération abrutissante, il se révèle un compagnon de lecture passionnant. Sa façon de récréer un petit monde autour de lui avec Fine, sa chatte, et Chocolat, son mouton, émeuvent et ouvrent en même temps les yeux sur tout ce que nous avons oublié dans notre mode de vie dit moderne.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Ce livre était le dernier de ma PAL. Vendredi 24 Sophie Divry était l'invitée de la médiathèque de ma ville dans le cadre des "Assises Internationales du Roman". Manque de chance, elle a eu un malaise et la rencontre a été annulée. du coup, ce livre s'est retrouvé le premier de ma PAL.
Joseph Kamal a fait une grosse bêtise qui va lui coûter très cher car il se retrouve en prison, en enfer.
Sauvé par le Désastre qui a frappé la Terre, vient la délivrance, le paradis.
Après toute cette promiscuité, il apprécie sa solitude avec pour seuls compagnons un mouton et un chat.
Mais après quelque temps de joies et de peines va-t-il rester au paradis ou se retrouver en enfer ? Telle est la question.
J'ai beaucoup aimé ce livre grâce à l'écriture lumineuse de Sophie Divry. C'est un délice, une gourmandise. J'en redemande.
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Il est 21h45 quand je tourne la dernière page de ce livre incroyable. Il m'a fallu cinq jours pour le lire. Vous devez vous dire que je suis lente car cinq jours pour 235 pages, c'est beaucoup. Mais «Trois fois la fin du monde» n'est pas une lecture que l'on bâcle. Bien au contraire. On savoure, on déguste un tel talent. Car désormais quand on parlera de Sophie Divry, on parlera obligatoirement de talent. Si je peux vous donner un premier conseil avant de lire ce livre, je vous direz de ne pas le lire son résumé. Surtout pas. Cela gâcherait votre lecture. Je viens de le lire pour tout vous avouer. Oui ! Juste après avoir refermé un livre, j'aime lire son résumé. 

Étrange, non ? 

Tout ça pour dire que je viens de le lire et que si je l'avais lu avant, j'aurais été déçu de ma lecture. Certain résumé en dévoile beaucoup trop. C'est le cas ici. Mon second conseil serait de vous dire de lire ce livre. LISEZ CET OVNI. Car oui ! C'est ainsi que je le qualifie. C'est un ovni. Mais un ovni épatant. En le refermant, j'ai ressenti ce besoin d'écrire immédiatement ma chronique et croyez moi si la luminosité de mon appart n'était pas si pourri, j'aurai pris une photo pour vous poster cette chronique dans la seconde. LISEZ CE LIVRE. J'insiste probablement lourdement mais vous ne le regretterez pas, croyez moi. Pour tenter de vous convaincre, en plus de mon avis, différents passages du livre seront glissés dans cet article. Alors delectez-vous !

« Il cherche aussi de quoi s'habiller, de quoi se chausser, de quoi se soigner, de quoi lire, tout ce dont un homme a besoin.»

Trois fois la fin du monde est un condensé de poésie, d'humanité, et de psychologie. Aussi incroyable que cela puisse paraître, on évolue tout d'abord dans le milieu carcéral avec le personnage de Joseph, enfermé pour complicité de braquage avec son frère, tué lors de leur arrestation. Avant ce jour, Joseph était un bon garçon avec une bonne situation, qui n'avait jamais commis aucun délit. Il finit donc incarcéré. Sa naïveté va le pousser à devenir ami avec des gens qui sont loin de lui vouloir du bien. La prison vous me direz. On se retrouve très clairement dans la jungle. C'est ainsi que je l'ai ressenti. C'est sombre, glauque et effrayant. Ce personnage Joseph m'a clairement touchée en plein coeur. Je me suis prise d'une profonde affection pour lui. Il a été si simple de me le représenter car l'auteure a le sens du détail. Un jour, une explosion nucléaire change la vie de Joseph, lui permettant de sortir de prison puisque la plupart de la population française est morte et que désormais le pays se divise en zone contaminée et en zone protégée. Joseph a subi la prison comme une atteinte à son intimité, à son besoin de solitude. Par conséquent, il est évident pour lui qu'il évoluera seul dans la zone contaminée. À partir de là, on suit Joseph dans sa tentative de reconstruction après la prison, mais aussi dans sa tentative de survie seul face à l'univers 

« J'ai tellement envie d'être seul maintenant. Entièrement seul. le besoin de solitude me torture presque physiquement. Ah, qu'on me donne de l'air, de l'espace. Combien je donnerais pour ne plus voir personne, pour ne plus les entendre, ces hommes, ces détenus, ces corps près du mien, ne plus les voir bouger, combiner, dominer, causer, ne plus les entendre mastiquer, se gratter, ronfler, pisser, et répandre autour de moi toute cette saloperie d'humanité. »

Chaque mot est parfaitement choisit par l'auteure afin de donner une atmosphère oppressante au roman tout en captivant suffisamment le lecteur pour ne pas lui permettre de lâcher son livre. J'ai lu ce livre en apnée constante, me poussant à faire des pauses afin de reprendre ma respiration. Habituellement le côté post-apocalyptique d'un roman a tendance à me perdre de par le fait que j'ai beaucoup trop les pieds sur terre. Ici, c'est le point déterminant du tournant de la vie de Joseph. Et c'est épatant. Celui-ci rêve de solitude jusqu'au jour où cette même solitude, tant désirée, le pousse à la folie.

Dans «Trois fois la fin du monde», on suit nettement la destruction psychologique d'un homme. J'ai été incroyablement surprise de la façon dont Sophie Divry décrit la violence de cette destruction parce qu'elle fait preuve d'une sensibilité à laquelle on ne s'attendait pas. Chaque instant est conté que ce soit la description d'un lieu, d'un événement ou même d'un personnage. 

« le temps passe cruellement, lentement, et l'envie d'hurler, hurler comme un fou, me prend parfois en retour de promenade, quand la serrure tourne avec un bruit sinistre et que je suis enfermé pour 48 heures dans cette cellule noire. J'ai envie de tuer, de frapper et de mourir. »

Ce que j'en retire, c'est que chaque moment est vécu par son lecteur. J'ai eu peur lorsque Joseph mourrait de peur. J'ai tremblée lorsque celui-ci subissait différentes horreurs. J'ai espéré lorsque l'espoir lui était donné. le roman de Sophie Divry paraîtra à coup sûr parmi les plus belles et surprenantes lectures de ma vie de lectrice. Tout comme le personnage de Joseph a pu se frayer un chemin dans mon coeur pour le toucher profondément. 

« Les heures passent, aucun médecin ne vient. Cet abandon me déchire plus que la douleur physique, il déçoit une attente profondément ancrée dans mon esprit. La détresse me submerge. C'est une souffrance atroce d'être ainsi abandonné, surtout quand on sait que derrière les portes, par-delà les coursives, au fond d'un autre couloir, il y a un médecin, une infirmerie, mais que ces gens ne seront pas prévenus. Je ne suis pas seulement battu en dehors de toute justice, mais laissé sans secours. J'aurais tellement besoin qu'on me porte assistance, que quelqu'un d'étranger à toute cette histoire vienne prendre mon pouls et faire les gestes convenus. J'attends en vain, blêmissant et tremblant, sans rien pour me couvrir. »

Je ne sais pas si j'ai réussi à vous convaincre de vous lancer à l'aveuglette dans ce roman, ce qui est sûre c'est que si ce n'est pas le cas, vous manquerez probablement l'une des lectures les plus bouleversantes d'humanité de votre vie. 
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Joseph, Jo, est incarcéré pour un braquage commis avec son frère Tonio. Lui n'a pas fait grand-chose, le voyou c'était son frère, mais il est complice. La prison est un choc terrible, la première fin d'un monde qui n'existera plus pour lui. Il rompt avec l'humanité. Mais voilà qu'une centrale électrique explose, exterminant tout sur son passage, hommes et bêtes. Jo réussit à s'échapper et se terre dans les forêts du Causse, en pleine nature. Il réapprend les gestes du quotidien, les actes essentiels à sa survie. C'est encore la fin d'un monde, celui de la civilisation, mais il y apprend l'apaisement et retrouve une part d'affection en la compagnie des animaux, un mouton, une chatte… Et encore une fois le drame, tout explose, Jo perd à nouveau le fil de son destin fragile. Troisième fin du monde mais qui s'achève sur un signe d'espoir, le trait blanc d'un avion de ligne qui marque l'existence d'autres hommes, quelque part. Un très beau livre allégorique, une expérience forte qui nous malmène et nous emporte aux confins de la nature, grandiose et apaisante. Une histoire en trois volets qui s'achève en nous laissant beaucoup de questions. (M.G.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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Première fin du monde.
Un braquage qui tourne mal.
Un frère mort. L'autre en prison.
Joseph avait toujours été clean.
Jusqu'à ce jour où il braque la bijouterie avec Tonio.
Il a vingt deux ans.
Il courbe le dos.
S'adapte. Et déguste.
Deuxième fin du monde.
On le retrouve trois ans après.
Une terrible explosion nucléaire a semé la panique.
Lui est seul.
Il courbe le dos. S'adapte.
S'en sort pas trop mal.
Troisième fin du monde.
Un drame le pousse à reconsidérer le monde, les hommes, les choses.
Lui-même.

Je ne sais pas quoi dire. Ce livre, c'est de la bombe atomique. Il marque mon année 2018. Il me marque au fer rouge parce que ce que je viens de lire, c'est prodigieux. Une profonde maîtrise de la narration. Une écriture si juste, si réelle. Elle énonce, raconte, purement et simplement. Joseph est un mec paumé, qui n'a eu que pour seul défaut d'aimer son frère. Son frère qui ne lui a jamais dit pour la prison. Son frère qui l'a condamné. C'est peut-être pour ça qu'il s'est laissé abattre. Pour ne pas y retourner. En prison. Pas d'exagérations. C'est brut. Ça claque. C'est abjecte. Il n'est plus un homme. Mais un cafard, une merde. Une merde sans nom. On craint pour lui.

Mais c'est si bien écrit. La seconde partie, l'explosion nucléaire. On sent le changement. Par le phrasé du personnage. Un homme brisé. Mais en vie. Tel Robin Crusoé, il s'adapte à son nouvel environnement. Il l'apprivoise. Il s'organise. La peur est toujours là. Quelque part. Mais il n'a pas croisé un homme depuis si longtemps. Sauf le flic, mais il l'a assassiné. Il a eu peur. Il pensait qu'ils l'avaient retrouvé. Et Joseph, lui, il ne veut plus y retourner en prison

Puis il parle seul. A la nature. Aux rares animaux. On frôle la folie. Ou bien nous y sommes déjà.
Joseph fuit la civilisation. Il ne quitte plus l'endroit où il s'est installé. L'homme refuse d'être. La prison change un homme. Mais qu'ils aillent tous au diable. Il est libre. Libre. Ça résonne. Partout. Une psychologie du personnage d'une justesse à couper le souffle. Je suis bluffée. Bluffée de ce que j'ai lu. Et j'aimerais ne l'avoir jamais ouvert pour le découvrir encore.
Lien : https://loeildem.wordpress.com
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