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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre est un hommage aux luthiers, et tout particulièrement à ceux de Crémone, ces maîtres ébénistes italiens, qui entre le XVII et le XVIII éme siècle ont su transformer transformer de simples morceaux de bois en instruments permettant la magie de la musique.
Suivre les familles de luthiers, permet de comprendre les avancées dans la compréhension de la formation du son, jusqu'aux créations du roi des luthiers Antonio Stradivari. Diwo utilise leur histoire pour montrer l'importance de la musique dans la haute société européenne à l'époque.
Le temps est magnifiquement restitué, l'Italie brille de mille feux, mais le livre alterne d'excellents moments et d'autres assez répétitifs. Diwo veut faire exhaustif et ne se contente pas d'un Stradivari, mais développe toutes ces familles de maîtres ébénistes, quitte à devenir un peu pesant dans sa présentation.
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Les violons du roi raconte l'histoire du Roi des Violons...Le Stradivarius.
Au départ, l'auteur raconte la vie de Nicolo Amati et de ses élèves, notamment Antonio Stradivari.
Ensuite, l'histoire est orientée sur la vie de ce merveilleux luthier.
Jean Diwo nous raconte les péripéties de l'entourage du maitre autant que les péripéties de la vie des violons.
Ma cote est mitigée car j'ai trouvé qu'au cours de l'histoire l'auteur se répète assez bien, il parsème son roman d'histoires d'amour qui sont un peu "éditions Harlequin" (sans jugement aucun mais ce style de lecture ne répond pas à mes attentes). de plus, certains passages sont confus et les notes de bas de page ne sont pas toujours claires, voire embrouillent la compréhension.

Néanmoins, l'intérêt de ce livre réside plus sur le fond que sur la forme. le roman est instructif pour qui s'intéresse à la musique et son histoire.

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L'auteur de ce roman nous invite ici à pénétrer un monde très fermé, très secret : celui de la lutherie. "Les violons du roi" raconte l'histoire d'une poignée d'artisans de talent installés à Crémone et qui vont transformer le violon des ménétriers en instrument royal. Ils vont faire passer le violon des obscures cours de fermes aux cours flamboyantes de l'aristocratie européenne, du commun au précieux.

C'est à Crémone, patrie originelle du violon, que nous entraîne "Les violons du roi" et partir à la découverte de la bottega de Niccolo Amati, petit-fils d'Andrea Amati et inventeur de l'instrument. Niccolo Amati, dont les apprentis - prestigieux - se nomment Jacob Stainer, Andrea Guarneri et Antonio Stradivari qui bouleversera l'histoire de la musique et du violon.

Dans cette bottega crémonaise le Maître et les élèves ne vivent que par la musique et pour la musique. Y viennent les plus célèbres et les plus célébrés des violonistes italiens de l'époque, à commencer par Benvenuti.
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Excellent roman à la gloire des luthiers de Crémone, Stradivarius en tête. Mais pourquoi cette grossière erreur répétée à l'envi : la quête de sapins de qualité exceptionnelle pour la fabrication des violons ? C'est l'épicéa qui est recherché comme "bois de résonance", notamment chez nous dans le Jura (Mirecourt en est tout proche), aussi bien pour les tables de violon que de piano, pas le sapin. le bois de sapin ne rentre pas dans la fabrication des instruments de musique.
Sans doute l'auteur ne connait pas la différence entre ces deux genres de résineux puisque que page 167, il admire ses cônes qui pendent vers le bas (c'est exactement le cas de l'épicéa (les cônes de sapin sont dressés).
Néanmoins page 397, l'épicéa retrouve (enfin !) ses lettres de noblesse sonores !
Autre erreur page 185 : les arbres ne confectionnent pas de bois l'hiver. Les cernes sont l'alternance des bois de printemps (poreux et clair) et des bois d'été (plus dur et foncé). L'hiver, l'arbre ne croît pas.
Sinon, le livre est intéressant. Et Stradivarius un grand homme.
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C'est le premier livre de cet auteur que je lis, et bien que je lui ai trouvé plusieurs points positifs, je ne sais pas si j'en lirai d'autres.

Du côté des points positifs, on se doit de souligner la plume légère de l'auteur, qui arrive à nous emporter très facilement dans son univers, de l'atelier des luthiers aux palais vénitiens. Une jolie promenade dans l'Italie des XVIIe et XVIIIe siècles, où l'on croise beaucoup de personnages célèbres : Antonio Stradivarius, Antonio Vivaldi, la reine Christine de Suède et bien d'autres. le côté découverte du métier des luthiers est passionnant.

Mais, car il y a un mais (même plusieurs !), que c'est long !!! Ce roman comporte beaucoup de longueurs, il n'y a quasiment pas d'action ! de plus, les nombreux termes italiens pourraient rebuter pas mal de lecteurs. Aussi, une multitude de personnages, qui parfois portent le même nom quand il s'agit de membres de la même famille, fait qu'il y a de quoi s'y perdre ! J'ai eu aussi l'impression que l'on passait souvent du coq à l'âne : j'ai trouvé l'histoire décousue et peu palpitante.

Reste le plaisir d'en avoir découvert plus sur Stradivarius et Vivaldi, deux artistes que j'apprécie particulièrement.

Bref, une lecture agréable mais loin d'être inoubliable.
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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Jean Diwo nous raconte l'histoire des luthiers italiens du XVIIe siècle à travers le portrait du grand Stradivari, qui a créé des violons parmi les plus célèbres au monde. A travers le portrait de cet artisan un peu dans son monde, à la recherche de l'instrument parfait, mais aussi de ses proches, l'auteur nous fait revivre une tranche d'histoire, mais aussi l'amour, la guerre, la vie tout simplement.

C'est le 2e Jean Diwo que je lis, malgré un précédent roman (Du tout où la Joconde parlait) qui m'avais un peu déçue. Cette fois, je suis rentrée plus facilement dans l'histoire. Si le style reste un peu trop descriptif à mon goût, j'ai réussi à m'attacher un peu plus aux personnages et j'ai presque entendu les stradivarius chanter.
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je suis quelqu'un qui a toujours eu des outils dans les mains, d'abord en tant que menuisier puis apprentie ébéniste et j'adore ce type de roman qui au travers d'une histoire nous fait partagés le quotidien des artisans et leur savoir faire, la Jean Diwo nous raconte l'histoire des luthier qui ont créés cet instrument magique constitué de 71 éléments de bois1 (érable, buis, ébène, etc.) collés ou assemblés les uns aux autres, le Violon, a lire en écoutant Mozart ou Vivaldi
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Dans ce roman, le lecteur est vite emporté au coeur de la musique, au coeur du métier de luthier, au coeur de la passion de ces sculpteurs d'oeuvres d'art musicales.
On y rencontre des personnes hors du commun, Amati, Stradivari, Vivaldi et bien d'autres figures historiques. Tous ont un point commun : leur intérêt pour la musique en tant que mécène, compositeur, musicien... Dans cette Italie baroque passionnée et passionnante, Jean Diwo nous ouvre les portes d'un monde où le bois, la patience, l'amour et la musique se côtoient au gré d'une narration très documentée.
J'ai trouvé le livre tout de même un peu long, mais je ne regrette absolument pas d'être allée au bout.
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