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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La lecture de L'Âme brisée d'Akira Misubayashi m'avait donné le goût de faire plus ample connaissance avec l'univers de la lutherie. Et quand on évoque le violon dans cet univers, le nom de Stradivari - latinisé Stradivarius sur l'étiquette qui signait chaque instrument - vient très vite dans la conversation. Inégalé dans la réputation, il reste aujourd'hui, presque trois siècles après sa disparition, celui qui a élevé l'instrument au rang des plus prestigieux, lui faisant révéler de nouvelles sonorités qui relevaient du sortilège.

Avec Les violons du roi de Jean Diwo, j'ai été comblé dans ma quête. C'est un superbe ouvrage, plus artistique que technique fort heureusement, dans lequel interviennent des prodiges de la musique du 17ème siècle : Vivaldi, Corelli, lesquels étaient évidemment clients des célèbres luthiers de Crémone. Outre Stradivari, on mentionnera ses maîtres et concurrents : Amati, Guarneri qui ont eux aussi laissé leur nom dans l'histoire de ce noble art.

Stradivari a produit plus de 1000 instruments durant sa vie, particulièrement longue pour l'époque, 93 ans. Fait extraordinaire, plus de 660 sont répertoriés existants encore de nos jours presque 3 siècles plus tard, dont certains d'entre eux encore joués. Tous ces instruments étaient nommés, du nom de leur propriétaire ou selon la sensibilité et l'humeur du plus célèbre des luthiers. Fabriqué sur la fin de sa vie, le Messie est le symbole d'une maîtrise de l'art relevant de l'excellence.

La partie romancée de cet ouvrage comble les lacunes de l'histoire avec une grande crédibilité. le travail de documentation est prodigieux, à la hauteur de la magie qui se dégage de ce monde de l'artisanat lorsqu'il tutoie le sublime. Cet ouvrage est passionnant.
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Un pur moment de bonheur cette plongée à Crémone, en Italie, en plein milieu du dix-septième siècle. Jean Diwo nous raconte avec brio la vie de celui qui va révolutionner le monde de la lutherie : Antonio Stradivari. Une magnifique fresque non seulement historique mais aussi des détails sur la vie quotidienne de cette époque.
C'est aussi un roman d'amour, d'anecdotes, de rebondissements, très agréable à lire, d'une écriture simple. Un roman comme je les aime ou l'on s'enrichit sans s'en apercevoir.
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Ma foi, instructif :-)

Un roman qui attend depuis longtemps dans ma bibliothèque, un roman passionnant sur un sujet pour le coup très particulier : les luthiers et les violons en Italie au XVIIème et XVIIIème siècle.

Une biographie à peine romancée d'Antonio Stradivari le maître des luthiers à Crémone en Italie. Une vie de travail sédentaire et pourtant pleine de rencontres car au fil du temps, ses violons s'affinent et se perfectionnent et deviennent ce qui sera reconnu mondialement comme les meilleurs, les Stradivarius. Et dans cette époque riche de nombreux musiciens, compositeurs et bien sûr violonistes, avoir un Stradivarius était l'apothéose. du Vatican aux différentes cours d'Europe, des abbayes aux nobles vénitiens, ils se battent tous pour avoir la meilleure musique, le sublime quatuor, le meilleur violon.

La plume est riche, le sujet super bien documenté et le rythme donné par les troubles guerriers de l'époque et surtout, les avancées techniques de la recherche du son le plus pur. J'ai découvert la vie de Stradivari ainsi que celle de Vivaldi dont je n'avais pas connaissance et j'ai été bien triste d'apprendre que ces deux maîtres, immenses de leur vivant, ont été vite oubliés en Italie après leur mort. Il a fallu plusieurs décennies, l'obstination de quelques collectionneurs et l'invention du microsillon pour que ces deux personnages reviennent dans l'Histoire.

Un auteur que j'aime beaucoup et qui ne me déçoit jamais :-)
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La lecture de ce très bel ouvrage nous fait remonter le temps dans l'Italie des 17e et 18e siècles. Elle nous plonge dans le passé en nous faisant revivre les destins de deux célèbres artistes talentueux : Antonio Stradivari, le plus grand luthier des virtuoses et des rois ainsi que Antonio Vivaldi, le célèbre violoniste et compositeur.

Ces biographies romancées sont narrées dans un style empreint de beaucoup de sensualité et de poésie. le génie de l'auteur réside, par ailleurs, dans sa capacité à expliquer à tous les néophytes, avec beaucoup de justesse et de manière très détaillée, la technicité et la complexité du métier de luthier replacés dans le contexte historique de l'époque. La convivialité, la générosité et l'amour de l'art prédominent dans tout le récit transcendant l'attrait du pouvoir et de la richesse. Je recommande la lecture de ce très beau roman historique, notamment à tous les amoureux de l'art en général et de la musique en particulier… La musicalité de l'écriture emportera et subjuguera les lecteurs !
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Lorsque j'ai commencé à feuilleter « Les violons du roi » de Jean Diwo, je ne m'attendais pas à être autant immergée dans l'atmosphère de la lutherie et de la musique baroque. Bien que le violon ne soit pas mon instrument de prédilection - je lui préfère de loin le violoncelle ou le piano -, je me suis retrouvée curieuse de découvrir ce roman centré sur cet instrument emblématique.

Le récit se déroule au coeur du 17ème siècle, dans le petit village de Crémone en Italie, où nous faisons la rencontre d'un certain Antonio Stradivari, un jeune apprenti chez un maître luthier, Niccolo Amati. Dès les premières pages, l'auteur a éveillé mon intérêt en dépeignant le désir ardent de Stradivari de créer un violon qui porterait sa marque distinctive, plutôt que de se contenter de copier les créations de son mentor.

Ce roman nous plonge également dans la vie de l'autre Antonio, Vivaldi, dont je connaissais bien évidemment la renommée en tant que compositeur de génie, mais dont j'ignorais les aspects plus intimes, notamment son statut de prêtre.

Le titre du livre ne laisse aucun doute sur son sujet principal : le violon. Toutefois, ce qui m'a surpris, c'est la manière dont l'auteur a su rendre cet univers fascinant et accessible, même pour quelqu'un comme moi, une profane, et pas spécialement passionnée par cet instrument non plus.

L'écriture de Jean Diwo est empreinte de détails et de nuances, nous plongeant au coeur de l'atelier de lutherie avec ses odeurs de bois, ses copeaux éparpillés et les subtilités des vernis. Les personnages, en particulier Stradivari et ses apprentis, sont décrits avec une sensibilité touchante, bien que j'aie trouvé la partie vénitienne du roman, notamment les passages impliquant Vivaldi et Paolina, un peu moins captivante.
Malgré cela, je me suis laissée emporter par l'histoire et j'ai été surprise de constater à quel point j'étais captivée par ce roman.

Au final, je lui attribue la note de 5/5, car il m'a non seulement permis de découvrir un univers que je ne connaissais que peu, voire pas du tout, mais il m'a également donné envie d'approfondir mes connaissances sur le thème des instruments de musique et de la musique classique, qui occupaient une place si importante dans la société de l'époque.
En somme, « Les violons du roi » est un roman qui saura séduire aussi bien les amateurs de musique classique que les curieux à la recherche d'une lecture enrichissante et immersive. Je le recommande vivement à tous ceux qui souhaitent découvrir les coulisses de la création des violons les plus célèbres de l'histoire.
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Quand on aime la musique, les cordes en particulier, on ne peut qu'être passionné par la lecture de ce livre qui nous fait voyager du nord au sud, nous documente grâce aux luthiers, nous enchante car la musique sort du livre.
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Superbe biographie du grand Stradivari . A travers lui, on découvre la vie des luthiers de Crémone et d'autres villes moins réputées.On découvre l'incroyable complexité de la recherche de perfection des sons et des formes ... ou plutôt des formes et des vernis au service du son.
On vit l'ascension de Vivaldi, le prêtre musicien.
Tout cela dans un style simple , agréable, facile à lire.
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Fabuleuse histoire d'un des plus beaux violons au monde : le Stradivarius. La magnifique d'histoire d'un homme amoureux de son travail. Qui estime devoir offrir la perfection à ses clients. Les grands musiciens lui rendront bien.
Un livre magnifique. Un très bel hommage aux artisans du passé qui ont voyager dans le temps et incarnent, encore de nos jours, la perfection, le sublime.
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j'aime ces livres qui racontent l'Art, qu'il soit picturale, sculptural, ... musical ici ! on entend presque les violons en lisant, c'est beau ! c'est la célébration de l'artisanat d'excellence, de la musique, des musiciens, ...
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ce livre rend hommage aux luthiers de Cremone avec beaucoup de magie.
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