Lorsque j'ai commencé à feuilleter «
Les violons du roi » de
Jean Diwo, je ne m'attendais pas à être autant immergée dans l'atmosphère de la lutherie et de la musique baroque. Bien que le violon ne soit pas mon instrument de prédilection - je lui préfère de loin le violoncelle ou le piano -, je me suis retrouvée curieuse de découvrir ce roman centré sur cet instrument emblématique.
Le récit se déroule au coeur du 17ème siècle, dans le petit village de Crémone en Italie, où nous faisons la rencontre d'un certain Antonio Stradivari, un jeune apprenti chez un maître luthier, Niccolo Amati. Dès les premières pages, l'auteur a éveillé mon intérêt en dépeignant le désir ardent de Stradivari de créer un violon qui porterait sa marque distinctive, plutôt que de se contenter de copier les créations de son mentor.
Ce roman nous plonge également dans la vie de l'autre Antonio, Vivaldi, dont je connaissais bien évidemment la renommée en tant que compositeur de génie, mais dont j'ignorais les aspects plus intimes, notamment son statut de prêtre.
Le titre du livre ne laisse aucun doute sur son sujet principal : le violon. Toutefois, ce qui m'a surpris, c'est la manière dont l'auteur a su rendre cet univers fascinant et accessible, même pour quelqu'un comme moi, une profane, et pas spécialement passionnée par cet instrument non plus.
L'écriture de
Jean Diwo est empreinte de détails et de nuances, nous plongeant au coeur de l'atelier de lutherie avec ses odeurs de bois, ses copeaux éparpillés et les subtilités des vernis. Les personnages, en particulier Stradivari et ses apprentis, sont décrits avec une sensibilité touchante, bien que j'aie trouvé la partie vénitienne du roman, notamment les passages impliquant Vivaldi et Paolina, un peu moins captivante.
Malgré cela, je me suis laissée emporter par l'histoire et j'ai été surprise de constater à quel point j'étais captivée par ce roman.
Au final, je lui attribue la note de 5/5, car il m'a non seulement permis de découvrir un univers que je ne connaissais que peu, voire pas du tout, mais il m'a également donné envie d'approfondir mes connaissances sur le thème des instruments de musique et de la musique classique, qui occupaient une place si importante dans la société de l'époque.
En somme, «
Les violons du roi » est un roman qui saura séduire aussi bien les amateurs de musique classique que les curieux à la recherche d'une lecture enrichissante et immersive. Je le recommande vivement à tous ceux qui souhaitent découvrir les coulisses de la création des violons les plus célèbres de l'histoire.