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La phase Rome antique que je traverse depuis quelques semaines m'a amené vers ce livre pour la troisième fois. Ce roman historique me transporte depuis l'adolescence.

Comme les salons intellectuels de la Renaissance, Calpurnia reçoit d'illustres personnages dans sa maison du Vélabre, un quartier tranquille, éloigné des turbulences de la ville de Rome.
Son oncle par adoption, Sevurus, est un architecte impérial, chargé de construire la Domus Aurea de Néron, oeuvre titanesque et fantasque comme son futur occupant. Une fois Néron évincé du pouvoir, contraint à se suicider, le nouveau règne stable est celui de Vespasien. Cette fois, c'est le mari de Calpurnia qui hérite de l'immense tâche de construire le fameux amphithéâtre Flavium, rebaptisé quelques siècles plus tard le Colisée.

Calpurnia, notre héroïne, sera le trait d'union entre les générations d'architectes, d'artistes, maîtres de la maison du Vélabre. Lors de ses dîners, elle reçoit du beau monde : Tacite, Pline l'Ancien, Pline le Jeune, Martial, Juvénal etc., dont les nombreux écrits étaient encore étudiés dans les cours de latin quand j'étais en secondaire en tout cas, ce qui commence à remonter.

Ce roman nous permet de découvrir qu'être l'artiste personnel d'un empereur, est certes gratifiant, mais loin d'être une sinécure lorsqu'on est soumis à ses caprices, ses excès et pour la plupart des césars, sa mégalomanie, sa volonté inébranlable de passer à la postérité, la gloire éternelle.
J'ai appris grâce à ce roman que le Colisée était bâti sur le site de la Domus Aurea de Néron, détruite par Vespasien, que l'étang dans les fabuleux jardins de Néron était devenu le souterrain de l'amphithéâtre, réseau de galeries où attendaient les gladiateurs, les animaux exotiques et les condamnés avant de monter se battre et se faire trucider dans l'arène. Une cruelle époque vue avec nos ressentis d'aujourd'hui, mais il y a 2000 ans, les Romains étaient friands de ces jeux.

Aventure merveilleuse, espièglement romancée par Jean Diwo dans ce fameux siècle de bâtisseurs impériaux.
La tragédie de Pompéi et Herculanum, les premiers rassemblements de chrétiens à Rome, où ils pratiquaient leur religion en toute discrétion depuis le massacre perpétré par Néron qui les avait injustement accusés d'avoir provoqué un des plus graves incendies de la ville de Rome en 64.
De Néron à Hadrien, de la Domus Aurea à la Colonne de Trajan, nous découvrons ou redécouvrons la riche histoire de cette civilisation de grands bâtisseurs de temples, routes, ponts, monuments grandioses dont certains sont encore debout à Rome, la vie politique, les trahisons, les complots, les périodes de troubles lorsque le pouvoir changeait de main.

Le livre est divertissant et historiquement riche; si vous aimez cette époque, il devrait vous plaire.

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1er siècle après JC : Jean DIWO nous transporte dans l'empire romain sous les règne de Néron à Hadrien. C'est aux travers d'une famille d'architectes au service des empereurs successifs qu'il nous fait découvrir l'histoire de ce siècle d'or.Ces bâtisseurs et sculpteurs participent aux plus grandes constructions de ce siècles, la Domus Auréa de Néron, le Colysée de Vespasien ou encore La colonne de Trajan. Calpunia, fille adoptive de l'architecte de Néron, assure le lien entre les membres de la maison et les grands esprits de l'époque.C'est à sa table, dans la maison du Velabre, que se retrouvent régulièrement Martial, Juvénal, Pline ou encore Tacite qui nous font vivre l'histoire politiques, culturelle et religieuse de Rome.Je reste inconditionnel de la série de romans historiques écrite par Jean DIWO, à la fois pour le style d'écriture, le fond romanesque, et la richesse historique. 100% de plaisir assuré pour les amateurs du genre.
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Rome en flammes sous Néron en 64 est le levé de rideau. Nous suivons une famille d'architectes, ingénieurs audacieux qui couvrent l'empire de routes, de ponts et d'aqueducs, qui élèvent des colosses de pierre et de marbre : le Colysée, les thermes… Les césars se succèdent au grès de leur mort souvent provoquée, et dans ce climat incertain il y a la peur du lendemain. Mais il y a Calpurnia et ses dîners merveilleux. Nous irons jusqu'au règne d'Hadrien (117-138). Nous aurons vécu la naissance du christianisme et la conversion de Calpurnia.
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Très beau voyage dans la Rome antique.
J'ai lu ce roman il y a plusieurs années, mais son souvenir reste vif. Ce qui est soit un signe de belle lecture, soit de grande déception.
Ces dîners sont à ranger bien entendu dans la catégorie belles lectures.
Où l'on découvre le raffinement et la décadence de la civilisation romaine, de manière aussi précise et vivante que dans un bon péplum.
Jean Diwo a l'art de décrire les bâtiments et constructions tombés en ruine de telle manière que lorsque 'on les voit en vrai, on se prend à les reconstruire en pensée, comme un architecte.
Le personnage de Calpurnia est fascinant et rappelle un peu les femmes qui tenaient salon à Paris, quelques siècles plus tard.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Très indiqué si vous envisagez de visiter Rome cet été.
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Calpurnia est la fille adoptive de l'architecte de Néron. Elle est belle et cultivée et aime s'entourer de beaux esprits. A travers le récit de la vie de cette femme, l'auteur nous fait traverser un siècle d'histoire de l'empire romain, de l'incendie de Rome par Néron au débuts du christianisme.
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Superbe roman historié.
Se déroulant à l'époque romaine des Empereurs de Néron à Hadrien.
l'incendie de Rome
Historiquement très instructif, c'est un roman splendide sur la vie d'une femme à cette époque.
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Quel dommage d'avoir si mal romancé cette période de l'Histoire de Rome.
Lorsque les personnages principaux d'un roman historique sont des gens du peuple totalement inventés, il n'y a pas d'équivoque. Il n'y a pas de confusion entre la fiction et L Histoire.
Dans ce roman, les personnalités ayant réellement existé sont mêlées aux personnages inventés dans un imbroglio qui nuit à l'intérêt de l'oeuvre.
En outre, la partie romancée est vraiment trop fleur bleue à mon goût.
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Jean Diwo invoque la Rome Antique pour nous plonger dans une chronique familiale où de nombreuses célébrités de l'époque se croiseront autour de Calpurnia, femme socle du récit dont l'histoire de Néron à Hadrien ravira les passionnés d'Antiquité.
Les changements d'empereurs, les guerres, les destructions, mais aussi l'amour et les traditions romaines influeront sur le destin des membres de cette famille. C'est avec plaisir que nous partageons leur vie autour du Velabre, quartier de Rome et nom de la maison de Calpurnia où ses fameux dîners concentrent la vie artistique de l'époque.
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Quel roman de Jean Diwo ! Il nous emmène dans la Rome impériale de Néron (au moment de l'incendie de Rome) au règne d'Hadrien. L' Histoire est racontée par l'histoire de Calpurnia (et sa descendance) fille adoptive de Severus qui était l'architecte de la Domus aurea de Néron, avec l'aide de Céler qui a été l'architecte du Colisée voulu par l'Empereur Flavien père de Titus et Domitien. On est dans l'intimité des plus grands intellectuels romains de cette époque : Pline l'Ancien, Pline le Jeune, Martial et tant d'autres...
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