Extincta

Ce livre est une pépite !

Il nous raconte une histoire terrible, celle de la fin du monde. Une fin causée par les Anciens Hommes qui n'ont pas su contrôler leur ambition et ont détruit la planète pour de bon.

Je ne m'attendais pas du tout à lire ce que j'ai lu ! Situé des siècles après nous, ce monde a une organisation bien différente, qu'elle soit géographique ou politique. Finie la démocratie, les castes sont de mises.

Les personnages sont vraiment attachants, avec leurs défauts et leurs qualités. le prince Océrian m'a touché avec son désir de liberté, son envie d'Ailleurs et son besoin de reconnaissance. Margane m'a fait rire avec ses remarques piquantes et son tempérament de feu. Sépien m'a autant exaspéré que fait sourire avec sa confiance et ses manigances. Et Astréa m'a profondément émue avec son parcours et son évolution. J'ai vu plusieurs fois qu'elle n'était pas forcément très appréciée, jugée trop "parfaite", notamment avec ses croyances. Je ne suis pas d'accord. Elle a vu au fur et à mesure son monde s'écrouler, ses proches trahir ce en quoi elle croit, puis s'est même rendue compte que ce que ce en quoi elle croyait n'était pas la vérité. Elle a tout perdu mais a essayé de se relever, ne quittant pas de vue son objectif. Son évolution est pour moi la plus belle et la plus touchante.

La romance au centre de l'histoire est vraiment belle et nous fait passer par toutes les émotions. On a d'ailleurs le droit à l'une de mes relations préférées qui est celle du "ennemies to lovers" ❤

Mais au-delà de ça, le thème du roman nous saisit par les tripes. le scénario complet est une hypothétique réalité qui pourrait prendre vie si les Hommes continuent à détruire la Terre comme ils le font aujourd'hui. Et c'est terrifiant. Pouvoir lire toutes ces descriptions, être témoin de la dure vie des personnages, de leur constant combat pour récupérer ce qui a été détruit mais aussi de voir que malgré tout ça, l'Homme répète sans cesse les mêmes erreurs.

Si vous êtes vous aussi sensible à la cause environnementale, ce roman est parfait pour vous. Mais même si vous ne l'êtes pas, je vous conseille de le lire, il pourra être le déclic qu'il vous faut !

Pas mal de passages mériteraient un petit élagage pour que le bouquin gagne en dynamisme. C'est le seul reproche que j'ai à faire à ce roman, certes pas des moindres mais bien le seul.
C'est brillant et beau.
L'univers est construit avec un sens terrible du détail et une formidable imagination. Les personnages sont tout en profondeur et en cohérence. L'histoire est à la fois horrifiante et magnifique et l'intrigue est menée tambour battant, sans jamais faiblir, malgré ces longueurs qui rendent la première moitié particulièrement, un peu lente. Mais à mesure que le compte à rebours avance et que l'espérance de vie des personnages s'amenuise, on gagne en tension et le livre devient de plus en plus difficile à lâcher... pour aboutir sur un final magistral au sujet duquel je n'en dirai pas plus.
Le plus important dans ce roman c'est que, bien plus qu'un roman, c'est un message. Un cri d'alerte tout autant qu'une déclaration d'amour à une planète que nous sommes en train de tuer, et plus seulement à petit feu. Un hommage à toutes les espèces animales et végétales qui ont disparu et continuent de s'éteindre chaque jour, de plus en plus vite et sans qu'on en fasse grand cas. L'oraison funèbre en avance de l'humanité, qui s'éteindra elle aussi une fois qu'elle aura mis fin à toutes les autres vies autour d'elle.
Bref, merci monsieur Dixen, c'était une belle première rencontre et il y en aura d'autres !
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Les 7 qualités D'EXTINCTA (Victor Dixen) qui m'ont poussé à le lire sont :

1. le fait que mon pseudonyme Crystal Diaphane se trouve à l'intérieur. En effet, je voulais être autrice depuis toute petite et j'avais choisi depuis très longtemps de porter ce nom*.

2. J'apprécie beaucoup le design de la couverture et l'objet livre en lui-même a été bien pensé.

3. Je trouve que c'est une bonne idée d'avoir raconté l'histoire en deux voix. Celle d'Astréa puis celle d'Océrian de manière simultanée.

4. J'aime bien aussi le fait que le nom de chaque animal marin disparu soit mentionné en bas de chaque page.

5. Je trouve que c'est une superbe idée très originale que d'avoir attribué un nom d'animal marin à chacun des personnages du livre d'autant plus que ça correspond parfaitement bien à leur personnalité respectif. C'est juste sublime.

6. J'ai aussi beaucoup aimé l'idée de la bougie qui se consume au fur et à mesure des pages pour s'éteindre complètement à la fin.

7. J'adore ce livre pour une raison très personnelle car il mentionne un poème de Charles-Baudelaire. Il s'agit du poème l'albatros grâce à qui j'ai obtenu mon oral de français il y a 8 ans. Un souvenir ultra positif. Un truc de ouf ! 😊

Bref, je le recommande vivement à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu. Ce livre vaut le détour.

* j'ai du renoncer à mon pseudonyme Crystal-Diaphane pour
H. R.Navalona en tant qu'autrice. J'avoue que ça m'a beaucoup blessé parce que j'avais l'impression que l'on m'a arraché une partie de moi-même. Mais du coup c'est pour la bonne cause vu que le livre est génialisime. Je consens au sacrifice car c'est un beau sacrifice ! 😊 ❤️

J'attribue à Extincta de Victor Dixen la note de :
🌟 🌟 🌟 🌟 🌟 Étoiles
C'est amplement bien mérité ! 😊

Avant de commencer la rédaction de cette critique, j'aimerais m'adresser aux réalisateurs de films : portez ce roman à l'écran ! L'histoire est belle et le message, fort, mérite d'être entendu de tous, y compris par les non-lecteurs…

J'ai été charmée par cette histoire et par la richesse de sa construction. Les deux protagonistes sont absolument opposés, comme dessinés en symétrie et à titre personnel, j'ai apprécié que les rôles traditionnels de genre soient inversés : la force du côté de la femme, la poésie du côté de l'homme. J'ai savouré les nombreuses références culturelles : le jardin royal comme une pâle copie de l'Eden, le vêtement des derniers terriens qui, à titre prémonitoire, s'appelle « linceul », la référence aux tragédies antiques à travers la mention du coryphée, l'image du prince interrogeant le crâne métallique comme, jadis, les poètes baroques… Et puis, au centre du roman, ce magnifique passage, - ponctué d ‘amusants clins d'oeil au « Journal de Mickey » et à une autre oeuvre de Victor Dixen – qui affirme le rôle crucial de la littérature.

« la plupart [des livres] ne contiennent que des histoires sans intérêt, des fictions inutiles et des rêveries stériles : de la littérature... » affirme, plus loin, le mage Noctilio, figure du scientifique sans éthique. Extincta nous prouve le contraire : le roman nous offre à voir un futur malheureusement probable et pousse le lecteur à s'engager en faveur du respect de l'environnement. le ton n'est pourtant pas moralisateur : le récit seul, terrifiant, suffit largement.

Enfin, contrairement à d'autres lecteurs, j'ai beaucoup aimé le couple formé par Astréa et Océrian
. J'ai trouvé leur attirance réciproque très plausible et l'amour qu'ils portent l'un à l'autre malgré eux, très beau.

Un roman superbe, qui me hante encore trois jours après ma lecture...

Après Cogito, voilà Extincta, dont la cover est encore plus hypnotisante. Ce roman de @victordixen est ancré dans la lutte écologique actuelle. Les recherches effectuées par l'auteur nous plongent dans un futur lointain, mais possible. Il y a de nombreux détails, qui vont jusqu'à la liste des animaux disparus en bas des pages.

Je l'ai dévoré en deux séances de lecture nocturne (aka le meilleure moment pour lire). Je crois que c'est le livre que je préfère de Dixen. J'ai adoré l'univers, très bien construit. On a l'impression d'être des voyageurs, des aventuriers qui découvrent ces Dernières Terres aux côtés des personnages. D'ailleurs, je les adore ; ils défendent chacun, subtilement ou plus franchement, une cause actuelle. L'intrigue est pleine de rebondissements et de surprises, et de bons messages écologiques sont parsemés dans le récit.
Cette fin est juste incroyable, inattendue et qui apporte de l'originalité au récit. ( Comme quoi, les dénouements les plus évidents sont les plus difficiles à prévoir pour le lecteur ! )
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Le seul point négatif est probablement l'histoire d'amour qui est assez plate, alors qu'elle est mise en avant sur la quatrième de couverture du roman. Après, c'est compréhensible, car la romance n'a pas de bonnes conditions pour se dérouler.

Bref, j'ai adoré.

Un gros coup de coeur pour ce livre qui m'aura maintenue en haleine tout le long ! Impossible de le lâcher, ce compte a rebours est vraiment puissant, tout comme l'écriture de Victor Dixen que j'ai trouvé très poétique dans certains passages, vraiment certains paragraphes étaient vraiment beaux. Les personnages attachants, même les secondaires. Et puis, il faut souligner le travail éditorial... À lire, vraiment !

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j'adore l'auteur Victor Dixen. Il y a peu de temps j'ai lu Cogito dont la couverture ressemble à celle d'Extincta, rien d'étonnant à cela puisque l'auteur étudie dans les deux cas des futures possibles pour l'humanité. Dans Cogito, il était question des dérives de la technologie. Tandis que dans Extincta l'auteur aborde notre impact désastreux sur la planète.

Extincta relate l'histoire des êtres humains ou plutôt ce qu'il en reste. La planète terre n'est pratiquement pas plus habitable. Les derniers êtres humains se sont regroupés sur les dernières terres habitables. Mais même sur ces terres, il ne fait pas bon vivre : il fait chaud, les terres sont asséchées, pratiquement toutes les espèces animales et végétales, ont disparu. Qui plus est la plupart des habitants sont opprimés par un système de caste moyenâgeux.

Aujourd'hui encore, les Derniers Humains expiaient la démesure de leurs ancêtres. Ils avaient dû fuir le monde d'avant, ravagé par les pluies acides, les incendies titanesques et les canicules mortelles. Rescapés venus de tous les horizons, ils s'étaient fondus au fil des générations en un seul peuple métissé, parlant une seule langue : le parler commun, hybride bancal de tous les idiomes.

On alterne entre deux personnages : Astréa et Océan. La première est une pauvre suante qui tente de survivre en ayant foi en la déesse Terra jusqu'au jour où elle se voit obligée d'enfreindre la loi pour sauver son frère. Quant à Océan, il fait partie de l'élite, les Apex, une sorte de famille royale qui se distingue par la couleur de leurs cheveux : violet.

Le seul bémol est que l'histoire, après un début rythmé, est assez lente. On suit la fuite d'Astréa et de ses compagnons avec une lenteur déconcertante face à l'urgence de la situation (je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler). Heureusement la fin est beaucoup plus rythmée, l'action se fait de plus en plus présente alors que les révélations s'accumulent.

J'ai vraiment adoré cette histoire qui témoigne d'un certain engagement de l'auteur. le monde qu'il imagine est certes alarmant, mais ça pourrait être une réalité à long terme. On a déjà un aperçut du changement climatique et des catastrophe naturelles.

En bref

En bref, c'est un coup de coeur. L'auteur dénonce de façon admirable notre impact sur la planète et nous invite à changer nos habitudes afin d'éviter une fin dramatique. J'ai hâte de savoir si Victor Dixen continuera sur cette lancée en nous proposant un roman similaire à Extincta et Cogito.


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Une intrigue percutante sur le thème de l'urgence écologique qui ne laissera personne indifférent !

Cela fait quelques semaines que ce roman repose dans ma pile à lire. Depuis le salon jeunesse de Montreuil en réalité, lorsque j'ai pu rencontrer Victor Dixen. J'étais venu faire dédicacer Cogito, le premier roman de cet auteur que je lisais. N'étant pas fort intéressé par Phobos, je me suis rué sur Extincta, qui promettait une belle histoire, que j'imaginais dans la même veine que Cogito. Mais où mes pensées sont-elles parties pour songer à une chose pareille ?
Lien : https://www.acaniel.fr/extin..

Après le joli bijou qu'est Cogito, Victor Dixen nous livre Extincta. Et je n'étais pas prête pour cette lecture, vous ne l'êtes pas non plus.

Astréa et Océrian tentent de vivre dans une humanité qui veut ressusciter Terra, une Terre stérile où les animaux sont éteints et où la végétation est plus que rare.

Cet auteur est l'un des seuls à écrire des personnages aussi imparfaits et peu sympathiques mais auxquels on ne peut s'empêcher de s'identifier malgré tout. Ils sont une vraie force de ce livre mais la plume qui les raconte est sublime. Les descriptions, les sensations et les références poétiques sont magnifiques.
Mais le coeur de cette histoire, c'est son sujet qui va bien au-delà des personnages puisque nous sommes déjà concernés.
Le changement climatique n'a plus rien d'une légende que les parents utiliseraient pour effrayer les enfants, les effets sont désormais bien visibles, la météo s'affole et la sixième extinction de masse a eu lieu. Ce livre est donc une lecture essentielle, j'espère qu'il permettra à certains d'ouvrir les yeux.
Si tout cela ne vous suffit pas, essayer de vous renseigner sur les noms qui figurent en bas de chaque page.
Ce livre est, pour moi, le plus beau (étrangement) que l'auteur nous ait offert jusque là.
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La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre.

Coup de coeur ! Ce roman d'anticipation est un bijou abordant des sujets ô combien importants : la crise climatique ainsi que la sixième extinction de masse. Ce futur possible est effrayant et pourtant, le regarder en face nous fait prendre conscience qu'il est urgent d'enrayer la catastrophe écologique qui nous guette.
Victor Dixen signe, une nouvelle fois, un roman profond, où aucun détail n'est laissé de côté : il n'y a qu'à contempler les cartes des Dernières Terres ou lire les noms en bas de chaque page pour le constater. Les références à la poésie et à l'archipel du Svalbard m'ont particulièrement émue. La fin est également merveilleusement réussie : mes larmes ont coulé. Une oeuvre à lire de toute urgence !