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4,09

sur 501 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Allons droit au but : Extincta est, selon moi, l'un des meilleurs romans de Victor Dixen, si ce n'est le meilleur. J'hésite fortement avec Animale.

En même temps, tout est là pour me plaire : écologie, science-fiction, dystopie, diversité… Il m'aurait juste manqué un peu d'émotions, mais j'y reviendrai.

Dans Extincta, nous suivons les pas des Derniers Hommes. Ils sont les descendants des survivants des catastrophes écologiques qui ont ravagé la Terre, et du coup, ce sont les derniers humains qui la peuplent, retirés sur un archipel aride, le seul encore habitable. Pourtant, la vie y est rude. le soleil tape fort, la nourriture est rare. La population, divisée en castes repérables à la couleur de leur linceul, essaie de survivre, tout en se fustigeant des erreurs des hommes du passé.

A Viridienne, une des cités-royaumes de ce nouveau monde, Astréa est une Suante, qui ramasse les algues devenues la base de tout (onguents, nourriture, vêtements…). Lorsque son frère est accusé du plus horrible des crimes et emprisonné, elle ne pense qu'à le faire libérer, quitte à verser aussi dans l'illégalité. de son côté, le prince Océrian rêve D Ailleurs. Rabaissé constamment à cause de son handicap, il n'est qu'une gêne pour son père, qui ne pense qu'à s'en débarrasser. Quand les destins d'Astréa et Océrian se percutent violemment, c'est leurs certitudes qui vacillent. Sans qu'ils sachent que le compte-à-rebours de l'espèce humaine est lancé, et qu'il ne leur reste plus que dix jours à vivre…

J'ai presque tout aimé dans ce roman. La plume, très imagée. Les références à la poésie. L'analyse de la nature humaine. La morale écologique. le rythme, que j'ai trouvé plutôt bon malgré quelques passages à vide. L'univers. La précision des données scientifiques. L'épée de Damoclès qui pèse sur les personnages, matérialisée par une bougie qui fond à chaque début de chapitre, dont seul le lecteur est au courant.

Je ne m'attendais pas à tomber sur une dystopie, mais finalement, elle s'explique par le comportement humain : il y aura toujours des hommes qui chercheront à exploiter et à prendre l'ascendant sur d'autres, malheureusement.

Finalement, c'est la romance qui m'a laissée de marbre. Très (trop) rapide, peut-être. Ou bien, pas assez transmise au lecteur pour que j'y croie. Et puis, j'ai eu du mal avec Astréa. Elle est montrée comme charismatique, car tous la suivent aveuglément, mais je ne l'ai pas ressenti moi-même. Au final, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, alors qu'Océrian, plus idéaliste, m'a touchée.

En tout cas, nous sommes prévenus dès le départ. Il n'est pas question de happy end ici, bien que l'espoir subsiste toujours…

En résumé, Extincta est, pour moi, un très bon roman mêlant écologie et science-fiction, mais il m'aura manqué des émotions pour le faire devenir un excellent roman.
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📚📖📚📖
Quel superbe roman !
Remarquez comme la couverture est clinquante ! Pourquoi verte ? Pour l'une des seules ressources qu'il pourrait nous rester si le réchauffement climatique ne s'inverse pas.... J'aurai bien vu aussi un rouge orangé pour révéler la lueur du soleil qui brûle ces derniers humains ....
Quoiqu'il en soit elle fait son effet et cache un récit post apocalyptique sombre, désolant, terrifiant et tellement intelligent... de quoi réfléchir sur nos actes de citoyens de cette terre....
L'écriture de Victor Dixen est fluide, les mots d'une langue étrangère se mêlent si bien à l'histoire que la compréhension est facile, et tout est richement détaillé (lieu, personnage, ambiance etc...), totalement maîtrisé. C'est tellement agréable de lire un texte aussi bien écrit.
Les cartes en début de chapitre et les détails des paysages si bien décrits nous permettent de situer les lieux et l'environnement de cette histoire et de vivre ce voyage au milieu de la désolation du monde.
Les premiers mots du chapitre 1 donne le ton : "255 heures avant l'extinction".
Les animaux ont disparu (ou presque) de la terre, le sol est devenu infertile et les derniers peuples tentent de faire revivre cette Terre-Mère. La civilisation se divisent en caste où les plus miséreux travaillent pour les plus "supérieurs" avec pour tous, l'objectif de vénérer et de respecter la déesse : le culte Terra, la seule religion autorisée.
Que s'est il passé pour en arriver là ?
Existe t il l'espoir d'un ailleurs ?
Ce sont les 2 questions fil rouge de ce roman.
L'auteur va y répondre par l'intermédiaire de personnages attachants. Leur rencontre, leur aventure vont générer beaucoup d'émotions.
À cela s'ajoute un élément très culturel et littéraire : la revisite par l'auteur des Fleurs du mal de Charles Baudelaire.
Tout comme dans Cogito où l'auteur intègre notre memoire culturelle à ses mondes imaginaires, ici aussi sa patte est tout aussi appréciable : L'auteur révèle son talent d'écriture en alliant un subtil mystère de nos classiques littéraires pour alimenter cette dystopie.
Ce roman est un vrai message écologique du futur, tout en apportant le plaisir de découvrir une romance impossible dans un univers imaginaire sous l'intelligence d'un amoureux de la littérature.
Ce livre m'a beaucoup touchée, et j'espère que notre avenir ne verra pas l'homo sapiens sapiens jalonner l'une des pages de ce roman....
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Je ressors bouleversée de cette lecture... Trouver les mots justes sera extrêmement difficile pour rendre compte de ce que j'ai pu ressentir.

Victor DIXEN , grand maître de la littérature jeunesse, signe là un roman d'une intensité et d'une force stupéfiantes, un roman qui, dans le contexte actuel, prend une résonance particulière. EXTINCTA secoue, émeut, terrifie et bouleverse.

Bien plus qu'une dystopie, EXTINCTA est un hommage et une ode vibrants :

* à l'humanité : malgré le sujet grave et sa fin terriblement tragique - oui, j'ai pleuré - EXTINCTA porte un message de lutte et d'espoir. L'être humain n'est pas que la vile créature qui assassine la planète. Sa bienveillance et son intelligence peuvent la sauver.

* la poésie : Victor DIXEN réussit le coup de maître de mêler de manière harmonieuse et naturelle des poèmes de Charles Baudelaire à l'intrigue de l'histoire. Admiratrice inconditionnelle de Baudelaire, cette idée m'a profondément touchée et émue. Quel talent de transformer L'Invitation au Voyage ou L'Albatros en guides spirituels pour les héros de l'histoire. La poésie transcende tout, au delà des siècles et des époques, et, comme le disait Hugo, le poète est ce marcheur au flambeau guidant l'humanité.
L'homme, au plus profond de sa noirceur, peut faire jaillir des sources de lumière. Les Fleurs du mal et les Fleurs du bien.
EXTINCTA a de plus des allures de poèmes : on y retrouve des procédés poétiques tels que l'anaphore, les constructions en chiasme, les jeux sur les contraires ou les sons.

*) à la culture : EXTINCTA mélange intrigue futuriste et fantasy avec une influence forte de la tragédie antique. Les termes de "choeur", de "coryphée", la fin inéluctable illustrée par la bougie se consumant en sont les exemples les plus probants. La technologie futuriste épouse la culture ancestrale, sans doute ce dans quoi l'homme excelle, faire perdurer un savoir à travers le temps. Les Machines m'ont fait penser aux créatures de Prométhéus, porteuses à la fois d'espoir et de mort.

*) la TERRE, à la vie, sous toutes ses formes : impossible de ne pas être sensible au cinglant message délivré page après page , l'homme tue ce qui lui permet de vivre et crée lui-même la destruction de sa planète. Chaque parcelle de vie doit être considérée comme un trésor, en témoignent les animaux totem greffés sur le ventre des personnages. J'ai adoré cette idée.

*) à l'amour : Roméo et Juliette du XXIe, Astréa et Océarian illuminent la fin apocalyptique avec un amour rayonnant. Vivre et aimer, aimer et mourir "au pays qui te ressemble"... aimer est ce qui permet de vivre et ce qui sauvera les humains.

On peut également y déceler des clins d'oeil à ses différents romans : Phobos pour le côté spatial de la fin, à Cogito pour les intelligences artificielles des artefacts et la puissance de la culture.

L'univers géographique créé est empreint de poésie.... je suis fascinée par une telle imagination....
Je sais, je suis un peu longue, mais je pourrais écrire des heures et des heures sur ce roman magistral qui déploie les grandes questions existentielles de l'humanité autour d'un scénario d'une intelligence folle.

Un roman pacifiste, humaniste, vegan dans une certaine mesure puisque manger un animal vivant relève du crime, philosophe...Baudelaire serait fier d'être la référence d'une oeuvre contemporaine aussi riche et profonde.

Merci, merci pour ces merveilleux moments de lecture passés en compagnie des Viridiens.....
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J'avais découvert il y a quelques années Victor Dixen par son roman de science-fiction Phobos et celui plus fantasy Animale. C'est un auteur qui m'avait totalement séduite dans sa saga, et que j'ai aimé retrouver dans Cogito, où il abordait le thème de l'intelligence artificielle. J'étais ici très intéressée à l'idée de le voir aborder un tout autre thème très important et actuel, qui me tient à coeur : l'écologie.

Victor Dixen nous plonge ici dans un univers post-apocalyptique qui a une résonance assez effrayante et pourtant bien réaliste avec notre monde actuel, et tous les problèmes que nous commençons déjà à rencontrer. Si c'est un livre de science-fiction très immersif, il n'en paraît pas moins presque réel à certains moments. L'auteur crée tout un nouveau monde, dans le futur, où la crise climatique n'aurait pas été résolue, et il témoigne de son brio en science-fiction, en nous embarquant dans ce monde où passé et futur semble se mélanger, dans une société bien plus anarchique que la nôtre.

L'intrigue évolue sans cesse, avec de nombreux rebondissements qui renversent totalement la situation initiale. Ils sont surtout présents dans la deuxième partie, avec une première partie un peu plus longue et parfois moins intéressante, mais qui permet de planter le décor pour entamer une suite riche en actions. J'ai retrouvé le côté addictif de la plume de Victor Dixen, qui parvient brillamment à instaurer un suspense durable et à ménager ses surprises, en tenant le lecteur en haleine jusqu'au bout. J'ai dévoré ce nouveau roman d'une traite.

Je n'avais pas énormément aimé les personnages dans Cogito, ce qui m'avait déçue, mais ici, heureusement, je les ai beaucoup plus appréciés ! Ils sont plus profonds et plus travaillés selon moi, avec un côté sombre et un passé, une manière de réfléchir qui les rend humains et attachants. Je me suis retrouvée en eux, et c'est ce que j'ai aimé. J'ai notamment aimé le fait qu'Astréa soit une héroïne badass qui brise tous les codes de la société de leur époque, et soit un personnage féminin important dans ce roman.

Les livres ont une place extrêmement importante dans ce monde et, en tant que lectrice, cette place a beaucoup résonné en moi. Les personnages ont une réflexion dans laquelle je me suis parfois retrouvée, ils s'interrogent et, à travers eux, on se remet en question, car ils représentent un futur possible. Ce livre a ainsi une portée bien plus grande qu'un livre de science-fiction banal selon moi.

Victor Dixen livre ici un message écologique important, une sorte d'alarme, sur les problèmes actuels évoqués dans ce roman, par des populations qui en subissent les conséquences. Il laisse tout de même une touche d'espoir à la fin, car nous sommes au moment décisif où tout peut encore s'inverser. J'avais beaucoup d'attentes et d'appréhension concernant ce thème sensible abordé ici, mais l'auteur a su pleinement les satisfaire, en me comblant au-delà de mes espérances. Ce roman m'a profondément touchée et bouleversée, et m'a encore plus donné l'envie de changer ce monde, ce destin tragique qui nous attend et auquel nous pouvons encore échapper. C'est un livre a l'impact très important, qui donne envie de se donner la peine de faire bouger les choses pour échapper à un futur apocalyptique.

Pour conclure :
C'est bien plus qu'un roman selon moi, avec une portée écologique actuelle forte. Il est puissant et bouleversant, nous transportant dans un futur possible de manière effrayante mais réaliste, qui ouvre les yeux.
Lien : https://unepassiondesmots.wo..
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Vous le savez bien, j'ai un fort attachement envers l'auteur Victor Dixen. C'est l'un de mes préférées, mais en plus, la toute première chronique publié sur mon blog il y a deux ans de ça, était sur le tome 1 de phobos. J'adore sa plume et j'étais très impatiente de la retrouver dans ce nouveau roman, qui en plus transmet un fort message écologique !

Extincta, c'est l'histoire des êtres humains ou plutôt des derniers humains qui se sont regrouper dans les dernières terres. Il fait chaud, les terres sont asséchées, pratiquement toutes les espèces animales et végétales, on disparut. Ne reste qu'une infime petite partie d'être humain.

Dans cette histoire qui relate l'extinction, nous suivons deux personnages, qui vont se rencontrer et s'embraser tel une flamme. Astréa, une simple suante, qui essaie de vivre sa vie le plus religieusement possible, jusqu'au jour où tout bascule, car son frère va être condamné à mort.

Océrian de l'autre côté fait partie des Apex, l'équivalent d'une famille royale. Mais depuis un malheureux accident, il est isolé et considéré comme un reclus.

Ces deux personnes vont croiser la route l'une de l'autre et parcourir un bout de chemin ensemble à travers les dernières heures qu'il reste à l'espèce humaine.

Cette histoire est vraiment très émouvante et touchante. Victor Dixen a imaginé à travers Extincta, le pire des futurs possible, si jamais nous ne faisons rien pour préserver notre planète. Ce roman est si réaliste, qu'il en est effrayant.

C'est une des raisons pour laquelle Victor Dixen est un de mes auteurs préférés. Il dénonce. Phobos met en avant l'excès de voyeurisme des êtres humains avec les excès de la téléréalité. Cogito, met en avant un futur ou les technologies et IA serait omniprésente dans nos vies, puis maintenant Extincta

En bref, j'ai beaucoup aimé ce roman. Il dénonce, la plume est belle et l'histoire est prenante. Ce voyage dans les dernières terres m'a donnée des frissons de par sa beauté et son côté effrayant. Je suis déjà impatiente de voir ce que nous réserve le prochain roman de Victor Dixen.
Lien : https://lapommequirougit.com..
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L'espèce humaine disparaîtra dans 255 heures !
La dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu !
La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre !

On a ici une véritable pépite !
Déjà la couverture (dans la même ligne que celle de Cogito) est splendide ! L'objet livre est magnifique, même l'intérieur, où l'on suit une bougie qui se consume petit à petit, et où l'on découvre à chaque bas de page le nom d'espèces animales disparu, sans oublier les superbes cartes des dernières Terres...une beauté !

Ensuite, on a l'histoire...
Pleine d'injustice, de tristesse, de colère et malgré tout d'espoir aussi. de quoi réfléchir sur les enjeux écologiques et climatiques !
Comme d'habitude, un univers hyper bien maîtrisé pour cette fin du monde dystopique, au compte à rebours effrayant. Addictif de la première à la dernière page !

Alors, j'ai encore "Animale" dans ma PAL ( oui, j'ai honte), j'ai bien aimé "Le cas Jack Spark" et "Cogito", j'ai adoré la saga "Phobos", mais celui-ci est juste... sublime ! Un de mes plus gros coup de coeur de l'année !
Décidément, j'aime beaucoup les écrits de cet auteur.
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Dans ce livre à forte consonance écologique, on va suivre plusieurs personnages durant l'aventure de leur vie. Astréa est le personnage féminin principale, tout au long du livre, on la voit courageuse, curieuse, têtue mais surtout très croyante. L'auteur a décidé d'inventer pour cette histoire une nouvelle religion. Pas de panique, pas besoin de croire en Dieu pour accrocher à l'histoire. le culte de Terra (la  religion en question) est vraiment bien réfléchi et nous sert de guide au fil des pages. Astréa, cette jeune femme, mène depuis toujours une vie très dure de suante. Et puis à l'opposé, il y a Ocerian, le prince. C'est un personnage assez malheureux qui se sent rejeté par sa famille à cause de son handicap. Au début, il est prêt à tout pour prouver son courage et sa force. J'ai trouvé que ça changeait d'avoir un personnage masculin en difficulté physiquement et que la manière d'aborder l'handicap était parfaite. C'est aussi un personnage qui m'a fait un peu pitié car je trouve qu'il a de la suite dans les idées mais qu'on ne fait pas assez attention à lui. Au fil des pages, on voit à quel point Victor Dixen a réfléchi son histoire. Sa manière d'aborder le climat est vraiment originale et ça m'a fait m'interroger sérieusement sur la folie destructrice des hommes. de plus, j'ai adoré le fait que les personnages des différentes cités avaient des noms en rapport avec des animaux, ce n'est qu'un détail mais qui fait tout de même la différence. Pour finir, j'ai aussi adoré le développement de l'histoire et des sentiments des personnages principaux. Malheureusement, malgré les larmes qui m'ont échappé, la fin m'a un peu déçu.
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Un nouveau chef d'oeuvre de Victor Dixen. J'ai encore une fois adoré ce roman, tout comme j'avais adoré Cogito.

Ce roman, qui est toujours emprunt de cette science-fiction car c'est un roman d'anticipation, donne toutefois un arrière-goût amer tant il est révélateur de notre situation à venir. Extincta dépeint un monde dans lequel la fin du monde est proche à cause du réchauffement climatique et des actions passées des hommes. On perçoit alors un monde sans aucun animaux, un monde hostile et effrayant où différentes castes cohabitent et tentent de survivre.

Extincta est, selon moi, une prise de conscience. C'est le genre de livre, qui, une fois l'avoir lu, change notre vision des choses. Il est révélateur de notre situation à venir et prévoit la dure réalité future si rien ne change. Et aussi, il a brisé mon coeur.

(Aussi, je voulais noter l'immense travail de l'auteur avec la présence de termes latins sur chaque page du livre faisant référence à des noms d'animaux. 👏)
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Pour être tout à fait honnête, j'ai trouvé le début du livre assez long et j'avais du mal à accrocher à l'histoire.
Cependant, l'univers et les personnages ont fini par me séduire pour de bon.
Victor Dixen a cette réelle capacité de créer tout un univers où l'on est transporté.
Océrian et Astréa sont des ennemis qui vont créer un lien unique que seuls eux peuvent comprendre et ressentir.
Aucun d'eux ne veut avouer ses sentiments et pourtant ils sont tous deux prêts à mourir pour l'autre.
Ce livre est un mélange d'actions, d'amour, de conflits, d'amitié, et le bien finit par l'emporter mais l'inévitable arrive tout de même.
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Extincta
L'histoire commence 255H avant la fin du monde, le réchauffement climatique aura raison de notre planète. Les derniers humains tentent de survivre et de faire renaître la vie. Astrea issue des bas-fonds de la Cité pourrissante rêve de devenir une pleurante et de vénérer Terra. Mais son frère est accusé de sacrilège et remettra sa foi en question. Ocerian lui est un prince né pour régner mais un accident l'écarte de la ligne de succession. Ils ignorent que l'ultime cataclysme est sur le point de balayer les dernières miettes de vie.

Cruel rappel de l'urgence climatique et du sort de notre planète si les consciences ne s'éveillent pas. Victor Dixen nous dépeint un monde de soleil rouge et sa chaleur écrasante ou les derniers humains ont été contraints de se réfugier sur les dernières terres habitables, les poles.

On a aucun mal à s'imaginer ce futur désastreux ou l'homo sapiens se nourrit d'algues et ou un culte de Terra et tout un système de castes est appliqué. C'est triste et tellement beau à la fois, les humains qui vouent un culte à la terre et qui essayent de faire revivre les animaux à travers eux et leurs tatouages d'animaux greffés attribués dans leurs enfances.
Terre de désolation ou le plus grand honneur est de finir sa vie dans un champ d'humusage, triste espoir de rendrent vie et fertilité à la terre par sa mort.

Je ressors de cette lecture bouleversée. C'est un roman nécessaire et très abouti à mon sens. Un chant funèbre qui célèbre la vie bercé par la plume des références à baudelaire et Dickinson mais surtout celle de l'espoir.

L'espoir est cette chose à plumes - Qui se perche dans l'âme - Et chante un air sans paroles - Et ne s'arrête jamais - Jamais - Son chant - C'est dans la tempête - Qu'il sonne le plus doux. Emily Dickinson, extrait du poème 314.
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