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4,07

sur 2095 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je découvre l'auteur avec cet ancien roman Prix Pulitzer.

J'ai aimé l'alternance des chapitres suivant Marie-Laure ou Werner. Bien sûr, on se doute qu'à un moment, ils vont se rencontrer. Mais les pages défilent, et toujours rien.

Si je n'ai pas compris grand chose aux travaux de Werner autour de la radio et des ondes, j'ai en revanche aimé les maquettes du père de Marie-Laure pour lui permettre de se déplacer dans le quartier, car elle est aveugle.

J'ai aimé Jutta, la soeur de Werner, qui écoute les émissions de radio étrangères et qui voit plus loin que la propagande du Reich.

J'ai aimé que la radio soit à la fois le vecteur principal de cette propagande mais aussi un appareil ennemi dans les pays conquis

J'ai aimé l'émission française qu'écoute Werner et Jutta sur les sciences.

J'ai aimé les leitmotivs : les affiches Berlin fume des Juno ! ; la voute étoilée les nuits ; les citations qui reviennent en mémoire des personnages.

J'ai aimé la passion de Marie-Laure pour les animaux marins, elle qui lit 20.000 lieues sous les mers en braille que son père lui a offert.

J'ai aimé la recherche du fabuleux diamant L'Océan des flammes, bleu-gris avec une touche de rouge au centre. Un diamant de 133 carats qui devait être enfermé pendant 100 ans.

J'ai aimé les boîtes à codes que le père de Marie-Laure construit pour ses anniversaires. Jusqu'à celle renfermant le fameux diamant.

J'ai aimé Volkheimer le colosse taiseux, ami de Werner.

Je n'ai pas aimé l'établissement scolaire de l'élite dans lequel Werner rencontre Volkheimer, et se lie d'amitié avec Frederick.

J'ai détesté ce qu'il arrive à Frederick et la culpabilité que ressent Werner qui ne fait rien pour aider son ami. Un roman qui montre, si l'on en doutait encore, que le Reich cassait aussi ses propres enfants.

J'ai aimé les pêches au sirop de Mme Manec, comme un rayon de soleil dans la bouche.

J'ai aimé ce roman sur les ondes radios qui sont devenus des ondes wi-fi. Un roman tellement riche que je ne vous ai pas parlé de tout ce qu'il s'y déroule.

Une citation :

Comment se fait-il que le cerveau, qui ne bénéficie d'aucune source lumineuse, édifie pour nous un monde plein de lumière ?

L'image que je retiendrai :

Celle des mollusques de Marie-Laure découvre dans une ancienne écurie dans les remparts de Saint-Malo que lui fait découvrir le fou du village.
Lien : https://alexmotamots.fr/tout..
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1939 - 1945. C'est la guerre partout dans le monde. Marie-Laure n'est qu'une enfant. Une enfant aveugle que son père emmène loin du Paris occupé, avec une pierre en poche dont la légende raconte qu'elle apporterait immortalité, mais aussi son lot de malheurs. Une fois arrivés à Saint-Malo, sont-ils vraiment plus à l'abri ?
Werner n'est qu'un enfant également. Il vit dans un orphelinat avec sa soeur avant d'intégrer l'école d'élite du IIIe Reich, puis de partir au combat.
On découvre à travers ces deux personnages l'enfer de la guerre, que ce soit côté allemand ou côté français. Leurs destins sont amenés à se croiser, mais quand, comment, pourquoi ?
J'ai beaucoup aimé ce livre, mais je crois que je manque d'objectivité. J'aime tous les livres qui concernent de près ou de loin la seconde guerre mondiale. Celui-ci est bien écrit, c'est fluide, bien documenté, ni trop émouvant ni pas assez. On s'attache aux protagonistes sans pour autant tomber dans le pathos.
Le seul bémol, si je devais absolument en exprimer un, concerne l'histoire autour de la pierre magique. J'ai trouvé que ça n'apportait pas grand-chose au récit.
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Nous suivons les destins croisés de Marie Laure, jeune parisienne et Werner, jeune allemand. Deux enfants quand la seconde guerre mondiale éclate qui vont se déplacer vers Saint Malo et finalement se rencontrer. J'ai beaucoup aimé ce roman très sensible, les personnages sont tous deux attachants, deux adolescents emportés dans la folie, la haine, l'horreur des hommes. Mais j'ai aussi beaucoup de mal à lire ce genre de romans historiques car cela ravive toujours en moi la haine du genre humain. Comment des humains peuvent ils devenir inhumains?
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l'histoire de deux enfants, nés avant la seconde guerre mondiale.
l'un, allemand, Werber, jeune orphelin qui vit avec sa petite soeur, dans un foyer d'enfants. il se passionne pour les ondes électromagnétiques.
L'autre, Marie-Laure, petite aveugle, qui, sous la protection d'un père aimant, mène, à Paris, une vie heureuse entre le musée d'histoire naturelle où son père est serrurier et les rues de la capitale. Elle aime se plonger dans l'oeuvre de Jule Verne.
Deux innocents qui seront projetés, malgré eux, dans la violence de l'histoire, leur enfance perdue et leur jeunesse brisée.
Les chapitres très courts de ce roman, l'ecriture ciselée permet une lecture rapide, et , vivante.
L'histoire, captivante du début à la fin du livre, se révèle magnifique.
le portrait des deux enfants demeure, longtemps, dans notre mémoire de lecteur.
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Un roman qui m'a transportée, m'a fait découvrir des choses, m'a fait réfléchir…. de l'Allemagne à la France, on suit deux personnages : différents par leurs pays mais semblables par leurs âges et leurs personnalités. Deux personnes qui nous font entrer dans l'Histoire par leurs regards et émotions. On expérimente alors un contexte difficile, dépeint de façon graduelle par la douce plume de l'auteur : celui de la seconde guerre mondiale.

Un roman duquel émane une certaine puissance…

Le seul bémol que je pourrais mentionner est de ne pas avoir (de mon point de vue) apprécié ce roman à sa juste valeur. Je pense qu'il aurait pu être un coup de coeur (ou proche) si je l'avais lu à un autre moment.


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Puissant, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est un roman à la fois magnifique et d'une grande sobriété. Anthony Doerr a su capter d'une plume sensible, la justesse de la complexité d'une guerre, en l'occurrence la seconde guerre mondiale. Il nous embarque avec une facilité déconcertante, à travers l'enfance de ses deux personnages, dans une période trouble où la sensiblerie n'a pas sa place et détourne les codes de l'horreur pour insuffler un vent d'art et et de poésie.

Le roman par de courts chapitres, commence par présenter successivement la situation des deux personnages principaux par des flash-back. Marie-Laure, jeune fille française de 15 ans et Werner, jeune homme allemand de 18 ans ont un point commun: ils sont tous deux piégés dans la ville de Saint-Malo. Sans se connaître leur destin s'entrecroise au fils des ans pour s'unir ce 7 août 1944 dans cette ville. Quelle est leur histoire, quel est le lien? C'est avec un certain engouement et une maîtrise de son histoire que l'auteur tient son lecteur de bout en bout.

En 1934 Marie-Laure,six ans, parisienne, perd la vue. Sa mère morte en couche, c'est un père aimant qui assure son éducation. Serrurier de renom au sein du muséum national d'histoire naturelle il stimule son imagination auprès des professeurs et autres renoms du muséum. Il met à profit son don de sculpteur afin de lui créer des miniatures de leur quartier pour leur déplacements et surtout, surtout, lui fait découvrir grâce à un livre en braille, l'univers de Jules Verne. Werner quand à lui est enfant allemand, placé avec sa soeur Jutta dans un orphelinat à la mort de leur père mineur de charbon. Sous la protection de la directrice Frau Elena, ils vivent une enfance convenable et comblé d'amour malgré la faim. Passionné de radio il découvre un soir, auprès de sa soeur, une émission de radio française où différentes questions scientifiques sont abordés au son de Clair de lune de Debussy. Werner, enfant ingénieux des transmissions électromagnétiques devient le réparateur officieux des radios des villageois. le destin de ses enfants bascule lorsque la guerre est déclarée... Au delà de l'enfance, une sombre histoire d'art devient un motif de ralliement sans le savoir entre les deux personnages.

Véritable immersion au sein des deux camps sans aucun parti pris, l'auteur dessine avec contraste, deux pays frontalier dont les habitants, les cultures, ne sont pas toujours ennemis, où la bienveillance et la compréhension transcende les barrières. le rythme intense du roman est soutenu par de courts chapitres entre Marie-Laure et Werner alterné entre différentes dates, ce qui le rend insoutenable de curiosité. Prix Pulitzer mérité, je vous invite à savourer et siroter des pêches maison (vous comprendrez à la lecture!) au son de Debussy.
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Un livre passionnant, rythmé par de courts chapitres, une composition fluide, des personnages attachants et une histoire remarquable avec un suspense qui ne vous lâche pas.
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J'avoue avoir mis quelque temps à adhérer à ce livre. Non pas du fait de l'écriture, vraiment sublime, mais plutôt à cause de l'histoire. J'ai en effet eu beaucoup de mal à savoir où l'auteur voulait m'emmener, et après tout cette attente, j'ai été un peu déçue.

En effet, sur les 600 pages que compte le roman, j'ai été réellement plongée dans le suspense à la page 460. Pendant les460 premières pages, l'auteur nous décrit, avec certes beaucoup de beauté, le parcours de Marie-Laure, jeune aveugle vivant en France, et de Werner, orphelin allemand passionné de radio et embrigadé dans les jeunesses hitlériennes. Bien que ces parcours soient très intéressants, et que le fil rouge soit clairement annoncé, j'ai toutefois eu du mal à adhérer. En effet, on suit ces parcours de manière parallèle, et il me tardait que les fils de ces deux destins se rencontrent. Et pour moi, ils se sont rencontrés trop tard, et de manière bien trop brève.

J'ai tout de même adhéré à beaucoup de thème prépondérants du récit, comme la lecture comme ultime moyen d'évasion, ou à la radio comme moment de liberté volée.

J'ai également beaucoup apprécié les personnages, notamment celui de Marie-Laure, de son père et de son grand-oncle. A travers son regard, celui qu'elle porte sur la vie et son entourage, nous découvrons une époque, si souvent traitée mais pas de ce point de vue là, et des personnages secondaires incroyables. le regard de Werner est quant à lui glaçant de paradoxe, partagé entre l'envie et le besoin d'être comme tout le monde, et sa propre conscience.

Comme prévu, la plume de l'auteur est largement à la hauteur du prix : elle est poétique, fluide, aérienne, puissante et mélancolique. Rien que pour cela, ce livre a une très bonne note, car en le lisant, bien que l'histoire ne m'enchantait guère, je ne pouvais m'empêcher de dire que ce livre était sublime. Rien que pour la retrouver, je compte bien lire d'autres romans d'Anthony Doerr.
Les chapitres sont tous très courts, et ne dépassent pas pour la plupart les 4-5 pages. Cela donne un rythme de lecture assez dense mais très intéressant.

Je recommande donc vivement ce bel écrit, à l'histoire parfois un peu longue mais au final poignante de par son thème et les valeurs véhiculées.

17/20
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Saint-Malo sous les flammes, en compagnie d'un jeune génie des radios nazi et d'une adolescente aveugle enfermée dans un manoir avec un objet hanté... Voici les ingrédients de ce gros roman, détenteur du prix Pulitzer 2015.
J'ai apprécié le rythme, au début un peu frustrant car les chapitres sont très courts, mais je me suis prise au jeu. L'histoire est séduisante mais reste un très enfantine, entre le conte et le roman pour adolescent. Je n'ai pas été subjuguée mais j'ai passé un bon moment, et j'apprécie l'effort d'humaniser ceux qui ont pris part à cette terrible guerre, tout en étant loin de l'angélisme et de la naïveté. Une oeuvre assez lumineuse, comme le titre le suggère!
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De Paris sous l'occupation à Saint-Malo, nous suivons Marie-laure. Marie-Laure est aveugle, sa vie devient compliquée lorsque son père est arrêté. A la radio clandestine elle lit Jules Verne. En parallèle, nous suivons Werner, officier allemand qui s'occupe des transmissions du côté allemand.
Werner écoute Marie-Laure à la radio et oublie pour un moment cette guerre qu'il ne comprend pas.
C'est plus qu'un livre sur la guerre, c'est un enchantement de lecture. La série sur Netflix n'est pas à la hauteur à mon goût.
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