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Citations sur La sonate à Bridgetower (Sonata mulattica) (51)

La proportion de sang blanc qui coulait dans les veines des hommes de couleur avait une telle importance qu'elle avait engendré dans les colonies une classification hiérarchique relayée par une nomenclature appropriée. On était donc mulâtre, quarteron, octavon, mamelouk, selon qu'on avait une moitié, un quart, un huitième ou un seizième de ce sang.
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- Si nous étions français, ferions-nous partie de la noblesse ou du tiers état ?
- Je ne sais pas, mais je suis sûr d'une chose : toi et moi sommes es hommes libres. Et je te le dis mon fils, il n'y a pas de statut plus élevé.
- Nous ne sommes rien, ni nobles ni roturiers, mais nous sommes des hommes libres ! Je m'en souviendrais, papa.
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Le monde est un grand corps dont Paris est le coeur. Un corps bien malade, pensa-t-il. Il était maintenant sûr d'une chose, il y avait beaucoup de souffrances dans ce coeur du monde qu'était Paris en ce mois d'avril 1789 ! p.65
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« Pour Frederick de Augustus qui était né à la Barbade, le mot “esclave” ne renvoyait pas automatiquement à la couleur de l’épiderme, mais plutôt à la condition sociale de l’individu. La raison en était simple : pendant très longtemps la plupart des esclaves de l’île avaient été des Blancs, des Irlandais réduits en esclavage par les Anglais. Ils travaillaient dans les plantations de tabac qui faisaient la richesse de l’île et ce ne fut que lorsque la culture de la canne à sucre, plus lucrative, eut supplanté le tabac que les esclaves noirs commencèrent à y être importés ; on considérait qu’ils étaient mieux adaptés à ce genre de labeur. »
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George, en refermant la revue se remémora ce bout de femme brune et belle, pourfendeuse d'hypocrisies, partisane de la liberté des Noirs et des femmes, pamphlétaire redoutable se battant contre toutes les injustices. Elle avait été condamnée à mort parce qu'elle était à contre courant de l'opinion majoritaire. Défiant la Terreur, elle s'était proposée de défendre le roi et avait écrit un pamphlet en faveur de ses amis girondins. Fidèle à elle-même, jusqu'à l'échafaud!
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Ville francophone des Pays-Bas autrichiens, Bruxelles était le passage obligé de tout musicien germanophone qui avait la prétention de se produire à Paris... Wolfgang lui-même, en route pour la France, s'y était arrêté avec son père pour y donner deux ou trois concerts.
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Il y a exactement un an, j’étais au plus mal : mes oreilles bourdonnaient, mon estomac me faisait horriblement souffrir. Pire encore, j’étais dégoûté de la perfidie des hommes. Je me sentais totalement déprimé. Vivre n’avait plus aucun sens pour moi, j’étais prêt à quitter ce monde. Ce qui m’a sauvé, c’est que j’ai quitté Vienne et suis allé m’installer dans un petit village, Heiligenstadt, en pleine nature. J’étais seul avec les arbres, les ruisseaux, les vignobles, les rochers et par beau temps, je pouvais apercevoir de loin la chaîne des Carpates. Tout à coup, je me suis mis à revivre ! Comment avais-je pu un seul instant envie de quitter ce monde avant d’avoir donné tout ce que je sentais germer en moi ? Je suis rentré de là revigoré, prêt à saisir le destin à la gorge. Depuis, ma musique est plus que de la musique. Elle est un message que je transmets au monde, un message de paix, de fraternité et de liberté. Elle doit faire jaillir le feu de l’esprit de l’homme. Voilà ce que la nature m’a apporté. p.307
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Il ressentait de plus en plus l’appel de Vienne. À Vienne, tout est musique, et la musique est partout, sur le trône comme sous le chaume. p.270
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Une fois seul, il sortit le violon de l’étui ainsi que l’archer, sur les mèches duquel il passa méticuleusement de la colophane. Lorsqu’il eut terminé, il caressa le violon, comme on caresse un être aimé, le retourna et le cala quelque part à mi-chemin entre son cœur et sa tête, entre l’émotion et la technique, les deux pôles de sa musique. Il leva l’archet et, le faisant glisser sur les cordes, en tira des sons qui s’envolaient, légers, comme si les crins ne frottaient pas vraiment les cordes mais les effleuraient à peine. On devrait considérer le violon comme un instrument dont on caresse mes cordes, pensa-t-il, un instrument à cordes « caressées » plutôt que « frottées ». N’aime-t-on pas ce que l’on caresse ? Si un pianofortiste, un organiste ou un percussionniste pouvait changer d’instrument à chaque performance, au gré de ce que la salle où se tenait le concert mettait à sa disposition, un violoniste par contre ne donnait le meilleur de lui-même qu’avec son violon. Il le transportait avec moi. C’était son complice.
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La musique, bien sûr ! répondit Beethoven. Tout ce que l'on ressent aboutit à la musique : l'amour, la joie, la tristesse, la beauté. La musique est une révélation plus haute que toute sagesse ou philosophie.
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