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Une aventure dionysiaque !
Eustis est un satyre et disciple de Dionysos, il erre dans notre monde depuis des siècles après avoir été banni de l'Olympe par Artemis. Il troque vin et haschich en échange de ses dons de voyance jusqu'au jour où Hécate lui donne pour mission de retrouver Pan, son vieil ami. Les divinités grecques n'auraient donc pas toutes disparues au profit du Dieu unique... Un conte moderne sur fond d'antiquité aux graphismes psychédéliques et aux couleurs vives. Envoutant, passionnant, plongez dans une ambiance d'entre deux mondes et célébrez Dionysos en compagnie d'Eustis !
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Coup de 💙 pour cette magnifique BD onirique.

Nous suivons l'épopée d'Eustis ancien satyre répudié du monde olympien par la déesse Artémis qu'il a surpris se baignant nue dans la forêt (une petite relecture des célèbres métamorphoses d'Ovide). de nos jours, Eustis vit une vie oisive et quelque peu solitaire, mais lorsqu'il apprend que des dieux vivent encore cachés parmi nous, il part en quête de rédemption afin de pouvoir retrouver son statut divin auprès de Dionysos. Accompagné de deux acolytes improbables, Eustis va vivre une véritable Odyssée remplie d'épreuves et à la merci des caprices et de la volonté des dieux.

Accompagnant ce récit poétique, les dessins de Fabrizio Dori m'ont complètement transportés. Les couleurs vives et les mouvements de ses traits s'accordent parfaitement dans cet univers chimérique. J'ai adoré ce voyage auprès du dieu vagabond et ne s'essaie de m'arrêter sur chaque page pour les admirer. Bref, vous l'aurez compris, un sans faute pour moi qui m'a fait vivre de belles émotions.
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Au milieu d'un champ de tournesol, un vagabond du nom d'Eustis prodigue aux soulards, SDF, prostituées et autres abandonnées de la société moderne ses dons de voyance contre un peu de vin où autre boisson pour se remplir la panse. Rien d'anormal ou presque dans ce tableau atypique si ce n'est qu'Eustis n'est pas un mortel. C'est en réalité un satyre, un compagnon du dieu Dionysos mais qui pour avoir offenser la déesse Artémis fut privé de son statut divin et se retrouve à errer dans cette ère sans dieux et sans magie. Il fait cependant la connaissance d'un professeur érudit des savoirs antiques et le spectre d'un antique soldat grecque et accepte le marché de la déesse Hécate qui lui promet de lui retrouver son état d'antan, celui de renouer Séléné à Pan. L'odyssée sera non sans péripéties et obstacles...
C'est un beau voyage que nous dédie Fabrizio Dori dans ce roman graphique qui se distingue déjà par sa beauté. Car c'est un beau livre, chaque page est une merveille d'illustration qui fait le lien entre la splendeur antique et les charmes contemporains, tout en rendant hommage aux grands maîtres de la peinture : là une forêt digne du style naïf de Rousseau, ici un champ de bataille rougeoyant marqué par la patte tremblante et angoissante d'Otto Dix... mais c'est surtout, et c'est le plus évident puisqu'il s'ouvre à cela dés le début, le pinceau de van Gogh que traverse l'ouvrage et dont même un bel passage qui reprend quasiment au millimètre près son art, et dont on voit même la figure du génial peintre fou. Absolument une très jolie BD comme on voit rarement.
L'histoire vaut aussi le détour, puisqu'elle revisite la mythologie grecque et la relie à nos temps modernes qui semblent désenchantés et manquant de ce mysticisme et la rêverie qui était présent à l'époque des anciens Grecs. Ainsi Aphrodite règne sur un parc d'attraction luxurieux où qu'Arès est un vieux vétéran brutal aimant par dessus la chasse. Tel Ulysse nous effectuons aussi une nekuia, une descente chez les morts qui se réserve plein de surprise. Une épopée délirante et colorée qu'on prend plaisir à suivre.
Une BD magnifique à lire absolument !
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Visuellement c'est le bonheur. Il y a de multiples références artistiques ; à van gogh, au Pop Art, à Otto Dix pour les scènes de guerre, ... J'ai craqué pour la première fois sur la colorimétrie du livre. C'est détonnant, enjoué, un régal pour les yeux. Les dessins sont éblouissants et chaque case est comme un tableau sur lequel il convient de s'arrêter. Je n'avais qu'une envie lorsque j'ai eu fini c'est le relire. C'est dire !

L'histoire n'est pas en reste. C'est avec plaisir qu'on suit l'aventure de notre héros suivi par ce professeur surprenant, ce fantôme particulier qui se révèle être un Dieu oublié. J'ai aimé l'image que l'auteur donne d'Eustis, pour ne pas dire des satyres en général qui souffre d'une mauvaise image dans notre inconscient collectif. Lui, en a fait un personnage sensible, généreux, aimant la vie, le contact le partage, ...

J'ai adoré traverser des courants artistiques au travers différentes planches. C'est à chaque fois tout un univers que l'auteur nous offre. Il a mélangé les styles, la narration, les citations et pourtant tout se tient. Il a réussi à nous entraîner dans son tourbillon d'imagerie qui pose la question du sacré dans notre monde moderne. C'est énorme à tout niveau.

Lien : https://depuislecadredemafen..
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Très belle découverte avec cette BD aux personnages loufoques, à l'histoire étonnante mêlant mythologie et quête initiatique dans un monde moderne et, aussi, surtout, un graphisme incroyable. Chaque case est un grand plaisir pour les yeux et l'imaginaire. C'est à la fois très beau et plein de références à l'Histoire de l'art.
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Eustis, installé dans un champ de tournesols à la Van Gogh, mène une existence de SDF. Sa réputation de devin lui attire de nombreuses « consultations » payables en bouteilles de vin, haschich ou faveurs sexuelles. Il est un personnage bien mystérieux et pour cause… Eustis est un Satyre, ami du dieu Pan et appartenait comme lui à la cour de Dyonisos. Une faute l'en a déchu qui le condamne à errer éternellement chez les mortels. Pourtant, l'occasion de se racheter et de retrouver ainsi son paradis perdu s'offre à lui. Eustis saisit sa chance.
Débute alors sa merveilleuse Odyssée...On croisera au cours de ce périple, des divinités grecques qui ne sont pas sans rappeler les beautés éthérées de Klimt, des personnages tout droit sortis de la fête des morts
mexicaine, Otto Dix et l'expressionnisme allemand en traversant un paysage de guerre, Okusai, Roy Lichtenstein et d'autres encore... C'est une explosion de couleurs, une féerie absolue,
servie par un scénario d'une vive imagination qui ne faiblit jamais. On plonge avec bonheur dans cette bande dessinée comme dans un grand bain dans le Léthé, le « Fleuve de l'Oubli » après une exquise collation chez les
Lotophages… Grazie mille Signore Fabrizio Dori !
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Les premières pages sont spéciales, on ne comprends pas encore dans quoi on s'engage, quel est le but de ce titre.
Puis finalement le voyage s'installe, la poésie également et surtout cette quête personnelle va prendre de l'ampleur.
Entre mythologie et héros à la Ulysse, j'ai l'impression de revivre un périple trépidant dont chaque étape ne sera qu'une aventure inattendue.
Mais il m'a manqué un petit truc en plus dont je n'arrive pas à mettre le doigt dessus, ce petit truc qui rend la lecture mémorable.
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En voilà une oeuvre qui nous fait nous évader. "Le dieu vagabond" est une oeuvre atypique et onirique pleine de belles surprises.

La quête d'Eustis est belle, touchante, et nous emporte d'un bout à l'autre comme dans un rêve. On plane entre les situations rocambolesques et moments oniriques, en compagnie du satyre et de ses compagnons hauts en couleurs.

Et que dire des dessins ! Ils collent tellement à l'atmosphère, aux situations et aux personnages qu'il est difficile d'imaginer un autre style. Il est très particulier, mais offre des planches d'une beauté rare.

"Le dieu vagabon" est une belle BD, une belle histoire. Une lecture colorée à lire au coin du feu.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La quête d'Eustis, qui croyait être le dernier des satyres, le dernier des anciens dieux, pour retrouver les siens.

C'est lyrique et poétique, le cheminement du héros est archétypale des anciens récits grecs, transposé dans notre modernité que le rêve et la magie déforme. Une histoire somme toute assez classique faite d'une succession d'épreuves et de résolutions mais si brillamment mise en image.

Les formes, les couleurs, les nuances, les contrastes, les sauts d'une technique à une autre, d'une ambiance à une autre... Un ravissement pour les yeux, une explosion picturale qui nous laisse entrapercevoir ce que le monde est vu depuis les yeux d'un satyre.

Si Eustis nous dit que "les mythes sont fait pour être racontés, sinon le monde s'appauvrit et meure", leur pérennité est assurée lorsqu'ils pénètrent la rétine de la sorte

Pour un livre emprunté totalement par hasard, me voici comblé.
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Gros coup-de-coeur pour cette bande dessinée italienne qui nous raconte l'épopée d'un jeune satyre perdu dans notre époque et cherchant à retrouver son monde, ses cornes et son dieu Dionysos. L'aventure d'Eustis le vagabond s'inspire de celles des grands héros grecs à ce ci près que Fabrizio Dori les modernise en y incorporant des références à la culture pop et à notre monde actuel sans oublier une touche d'humour bien sentie.

De cette plongée dans cet univers fantasmagorique et onirique, il se dégage une ambiance particulière, psychédélique et captivante. Les sublimes dessins de Dori renforcent cette impression de plonger dans un autre monde, comme Alice lorsqu'elle a suivi le Lapin blanc. le lecteur marche aux côtés du dieu vagabond et s'immerge dans cette aventure faite de rencontres et de magie où la beauté visuelles côtoie l'intelligence narrative.


Fabrizio Dori signe une pépite du Neuvième Art. Un sans-faute.
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