j'ai remarqué une toute petite étoile, et je me suis mis à la regarder fixement. C'était parce que cette toute petite étoile m'avait donné une idée : j'ai décidé de me tuer cette nuit-là.
Je reste là, et, même , je ne pense pas, c'est juste comme ça, quelques pensées errantes, et je les laisse errer
Je ne veux pas et je ne peux pas croire que le mal soit l’état normal des hommes.
Tous les belligérants croyaient en même temps que la science, la sagesse et l’instinct de conservation obligeraient finalement les hommes à s’unir dans une société de concorde et de raison, et donc, en attendant, pour accélérer le processus, les « sages » s’efforçaient aussi vite que possible d’exterminer ceux qui ne l’étaient pas et qui ne comprenaient pas leur idée, pour qu’ils ne mettent pas d’obstacles à son triomphe.
Mais leur savoir était plus profond et plus haut que celui de notre science ; car notre science chercher à expliquer la vie, elle cherche à la saisir par la raison pour apprendre à vivre aux autres ; eux, même sans la science, ils savaient comment ils devaient vire.
Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s’ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule.
Chacun devint si jaloux de sa personne qu'il ne cherchait de toutes ses forces qu'à l'abaisser et la diminuer dans les autres, et voyait là le but même de sa vie.
Parurent des religions vénérant le néant et l'autodestruction au nom d'un apaisement éternel dans le rien.
Et s'il y a une terre là-bas, il est donc possible que ce soit une terre comme la nôtre... une terre absolument pareille, malheureuse, misérable, mais si précieuse, éternellement aimée, et qui fait naître en elle-même un amour si torturant chez ses enfants les plus ingrats, comme la nôtre ..... m'écriais-je[...]
Je m'assurais que je n'avais pas peur, et je me figeais d'extase à cette idée que je n'avais pas peur.