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EAN : 9782748150681
Manuscrit (24/03/2005)
5/5   1 notes
Résumé :
Elodie, simple "plombière" phallocratophobe, voit son existence chamboulée le jour où elle se rend chez Maxime Théron, célèbrissime mannequin-acteur-briseur de coeurs, pour réparer une fuite. Parce que, si le hasard les a fait se rencontrer, ce hasard-là porte un nom, celui de l'Equilibre, pour lequel ils devront être prêts à tout sacrifier afin d'accomplir la destinée d'Elodie. Car, si pour la plupart d'entre nous, nos actions n'ont qu'une portée limitée dans le te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Histoire bien recherchée pour toute l'intrigue.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Qu’est-ce que vous avez fait ?
- Rien de plus que ce que vous faites lorsque vous recevez les pensées des autres.
- Vous... Vous savez ?
Djifa sourit.
- Je sais beaucoup de choses. Et si vous voulez comprendre ce qui vous arrive, vous devez me faire confiance.
- Ai-je le choix ? répondit Elodie, vaincue.
Djifa la conduisit jusqu’à un immeuble qui donnait sur le square. Pénétrant à sa suite sous le porche, Elodie eut le sentiment que cet instant était crucial pour la suite de sa vie. Une impression d’irréversibilité la saisit brusquement, la suffoquant presque. Elle inspira profondément pour se détendre, sachant que son choix de suivre Djifa à ce moment précis allait décider du reste de son existence.
- Ca va, Elodie ?
- Oui, oui, je crois, répondit celle-ci d’une petite voix.
Djifa lui prit la main pour l’encourager.
- N’ayez pas peur. Vous aller découvrir qui vous êtes en réalité, c’est une chose qui n’est pas donné à tout le monde. Je suis là pour tout vous dire et pour vous apprendre, ajouta-t-elle inexplicablement.
Djifa vivait dans un petit appartement au rez-de-chaussée au fond de la cour, à la décoration chaleureuse : tomettes brun-rouge, mobilier en acajou et sièges en rotin. La cuisinière elle-même semblait appeler à se détendre : très ancienne, en fonte, elle s’élevait majestueusement dans l’âtre d’une cheminée condamnée et reconvertie en hotte habilement dissimulée aux regards.
- C’est très chouette, chez vous, la félicita Elodie en dévorant des yeux le moindre détail, ici un paysage de sous-bois en marqueterie, là une bougie, corps d’amants enlacés sculptés dans la cire.
Le plus étonnant était peut-être les petites lampes rondes, surmontées d’abats jour de soie peinte d’arabesques gracieuses.
- Désirez-vous une tasse de thé ? Jasmin, long jing, ou quelque chose de plus fort, lapsang soushong ?
- Jasmin, ce sera parfait, merci beaucoup.
- Asseyez-vous, asseyez-vous.
Elodie obéit docilement et s’installa confortablement dans un fauteuil rond en rotin et se laissa aller à un peu de paresse. Malgré la proximité, elle n’entendait rien des pensées de Djifa et se sentait en sécurité.
- Voilà, dit son hôte en déposant une tasse devant la jeune femme. Du sucre ?
- S’il vous plait. Oh, du sucre candy ! C’est rare, pour le thé. Mmm, j’adore, dit-elle en posant un morceau sur sa langue.
- Gourmande.
Elodie sourit franchement, se sentant plus proche de Djifa à chaque minute.
- Alors, de quoi vouliez-vous me parler ?
Djifa s’assit en face de la jeune femme et but une gorgée avant de parler.
- Elodie, croyez-vous en la magie ?
- Majax et Houdini ? Pas trop. Il y a toujours un truc, pas vrai ?
Djifa soupira.
- Non. Je vous parle de véritables pouvoirs, des dons.
Elodie secoua la tête.
- Désolée, mais ça reste assez improbable, vous croyez pas ?
- Et pourtant, les fées et les sorciers existent. Vous, moi, nous faisons partie de ce peuple différent doté de pouvoirs incroyables. N’ouvrez pas ces yeux et écoutez-moi jusqu’au bout. Il y a peu de temps, vous avez rencontré un homme très particulier.
- Max...
- J’ignore son nom, mais pour vous, cet homme si particulier a ouvert une porte. C’est un catalyseur.
Djifa se tut et but un peu plus de thé, espérant peut-être une réaction, mais Elodie garda un silence religieux, absorbant petit à petit les paroles de son interlocutrice.
- Vous avez reçu lors de votre conception trois dons. Mais ils ne se révèlent que si vous entrez en contact à plusieurs reprises avec un être spécial, votre catalyseur, qui va « débloquer » ces pouvoirs.
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Mais ce jour devait s’avérer bien différent des autres. A peine eut-elle mit le pied sur le trottoir qu’elle sentit son crâne exploser. Des voix l’agressaient de toutes parts, des hommes, des femmes, des enfants qui passaient par là, tous parlaient dans sa tête, maugréant, récriminant, s’insultant, riant, une cacophonie insupportable qui ne disparut pas lorsque la jeune femme porta ses mains à ses oreilles pour les boucher. Elle gémit faiblement, submergée par cette multitude de voix, puis s’évanouit.
Un des ouvriers qui creusait une tranchée la vit tomber et se précipita à son secours. Il la porta doucement jusqu’à un banc et l’y déposa, ne sachant trop que faire. Un de ses collègues proposa de l’asperger d’eau fraîche, ce qu’ils firent avec succès. Elodie ouvrit lentement les yeux et grimaça immédiatement.
- Quelque chose ne va pas, Mademoiselle ? demanda l’un d’eux.
- Oh, ma tête, je vous en prie, arrêtez ! supplia-t-elle en plaquant à nouveau ses mains sur ses oreilles. Je vous en prie, faites-les taire, faites-les taire tous !
Un peu interloqué, l’ouvrier fit un geste vers ses collègues restés dans le trou pour qu’il fasse silence, mais cela ne parut pas soulager la jeune femme.
- Je vous en prie, arrêtez de penser ! cria-t-elle soudain en se redressant. Laissez-moi, éloignez-vous, je veux rentrer chez moi !
- Mais...
- Pas besoin de médecin, je vais bien, mais je dois rentrer chez moi !
Elle se débattit et, devant sa fureur, les deux hommes la libérèrent. Elle se précipita, en larmes, vers son immeuble, persuadée qu’elle ne l’atteindrait jamais assez vite pour soulager sa douleur. Lorsque le battant de la porte se referma derrière elle, Elodie s’appuya contre lui en pleurant, soulagée instantanément du brouhaha et de la confusion des minutes précédentes. Elle n’avait jamais rien connu d’aussi terrible, et ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Une voisine sortit de son appartement, provoquant une nouvelle vague, plus ténue cette fois, de pensées étrangères dans la tête d’Elodie.
« Café, sucre en morceaux, confiture, quoi d’autre, ah oui, filtres, eau minérale... »
- Oh, bonjour, Mademoiselle, vous n’avez pas l’air bien ?
« Encore une jeune avec la gueule de bois, c’est sûr. Quelle délurée ! Non mais, regardez-moi ces yeux exorbités ! Elle a dû prendre je ne sais quelle merde, et voilà le travail ! ».
- Bon... Bonjour, Madame, balbutia Elodie, sous le choc de la révélation. Tout va bien, c’est juste... La chaleur.
- Ah bon, répondit la dame en la dépassant pour sortir.
« La chaleur, c’est ça. Tu serais pas enceinte, ma petite ? Encore un petit bâtard pour »...
Elodie n’entendit pas la fin de la phrase - pensée - car la porte se referma sur la voisine bien pensante.
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