Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville

Un policier sachant chasser (un prédateur) sans s'écarter de la piste de son chien est un bon policier.

Le Chien des Baskerville est un bon policier même si le policier n'est pas le chien des Baskerville. Non, le policier ou plutôt, le détective privé, ici, n'est autre que Sherlock Holmes, qui ne manque certes pas de flair.
Comment s'appelle le chien de Sherlock Holmes ? Toby. Et pourquoi n'apparaît-il pas dans le Chien des Baskerville ? Bonne question. Dommage, j'aurais bien aimé voir Toby résoudre cette affaire. Comment s'appelle le Chien des Baskerville ? Ah ! C'est peut-être ce qu'il faut découvrir pour résoudre cette affaire ! Car il est possible que pour faire disparaître ce Chien des Baskerville, qui effraie le voisinage, il suffise de l'appeler par son nom car il arrive que les Chiens que l'on siffle s'évaporent comme par magie (au lieu de venir au pied ... Ils ne sont pas tous bien éduqués).

C'est le genre de roman que tout le monde croit connaître mais que peu de gens ont réellement lu. Et jusqu'à aujourd'hui c'était mon cas mais enfin j'ai croisé le chemin littéraire des Baskervilles et j'en suis ravie. Me voici embarquée dans le Devon sur les talons d'un riche héritier frappé d'une malédiction médiévale. On adore ! Les descriptions sont très soignées, j'ai été bercée par les rafales de vent de la lande désolée. L'enquête est complètement désuète, la pompe du grand monsieur Holmes est surannée à en mourir de rire et pourtant le personnage traverse les âges. Les multiples rebondissements prêtent a sourire ainsi que les dévoilement dramatiques des retournements de situation rocambolesques. C'est généreux, c'est fluide, c'est très anglais, voilà un bon roman qui se dévore !

Agréable & visuelle

Mon 1er Sherlock Holmes, et l'un des plus connus. Dans l'ensemble j'ai apprécié cette histoire et me suis laissé guider par le docteur Watson. Je ne m'attendais pas ce que le récit soit du point de vue de Watson et j'ai vraiment trouvé ça excellent. Les descriptions sont très visuelles et je trouve qu'on arrive à vraiment se visualiser les scènes qui nous sont présentées. Cependant la conclusion et la résolution du mystère m'ont laissé quelque peu sur ma faim et je m'attendais à une fin plus sensationnelle.

Arthur Conan Doyle : une valeur sûre. On n'est pas sûr d'avoir une révélation prodigieuse à la fin mais on trouve toujours quelque chose pour s'y intéresser.

Sur ce roman à proprement parler, les enquêteurs en herbe seront certainement un peu déçus. Ce qui plaît dans le genre policier, c'est lorsque le lecteur possède véritablement tous les indices nécessaires et qu'il doit parvenir à faire le tri pour produire ses propres déductions et trouver la solution avant le héros ; et l'admiration du lecteur pour l'auteur est à la mesure de l'erreur dans laquelle celui-ci a réussi à l'induire. Or, ici, l'efficacité du personnage de Watson pour nous envoyer dans les cul-de-sac de l'enquête est très relative. A moins d'être un lecteur assez jeune, on devine assez rapidement qui est "l'homme sur le pic" et pourquoi des chaussures disparaissent. le coupable n'est pas révélé dans un grand coup de théâtre final, il est décrété prématurément à partir d'éléments que le lecteur n'avait pas en sa possession. le principal enjeu n'est donc pas tant de le découvrir que de le piéger, et de ce côté, le lecteur se croise les bras et attend. En définitive, c'est donc une histoire moins axée sur la déduction que la moyenne des histoires de Sherlock Holmes.

Cependant, l'ambiance du récit, elle, est véritablement excellente. On frissonne à la fameuse dernière phrase du deuxième chapitre ; on reste pétrifié par un cri lugubre formidable poussé dans la nuit, témoignage effroyable d'une superstition ressuscitée ; on s'accroche aux pages du livre, fasciné par la silhouette de plus en plus distincte, de moins en moins croyable, qui émerge du brouillard de la lande. Quelques nouvelles parviennent à ce niveau de suspense (je pense notamment à La bande tachetée), mais aucune, à mon sens, ne montre le calme rationnel de Holmes aussi ébranlé par la peur, preuve s'il en faut que l'extraordinaire est concevable par les esprits les plus positifs. Et pourtant, cette petite enquête trouve le moyen de ménager de la place aux détails qui sont la signature du célèbre enquêteur : mépris affectueux des facultés du pauvre docteur, surconsommation de tabac, parfait individualisme, humour anglais bien flegmatique comme on l'aime et sens de l'observation quasi-maniaque.

Sur le plan du roman policier, certainement pas un souvenir impérissable, donc, mais sur celui de l'angoisse, un récit d'une efficacité remarquable.

La famille des Baskerville est maudite à cause de leur ancêtre Hugo. Un monstre sous forme de chien les poursuit. Charles Baskerville est décédé et le nouvel héritier arrive d'Amérique. Sauf que le médecin, Mortimer, sollicite le célèbre détective Sherlock Holmes pour la protection du nouvel héritier.

J'ai lu ce roman il y a des années et, à cette époque, je ne gardais pas trace de mes lectures. Donc me revoilà à le relire ayant oublié une grande partie de l'histoire. C'est très plaisant à lire grâce à un style fluide sans digressions inutiles. Bien sûr, l'intrigue est classique et il est facile de découvrir le coupable mais on se laisse transporter par cette légende et enquête.

Un classique incontournable.

Je découvre l'univers de Sherlock Holmes avec le Chien des Baskerville, n'ayant lu aucune des nouvelles de Arthur Conan Doyle, et n'ayant vu aucune adaptation de ses oeuvres auparavant.

De ce roman, je garde un gout doux-amer. La lande anglaise y est somptueusement mise à l'honneur, dans tout son mystère, sa beauté, et sa dangerosité et l'histoire est merveilleusement portée par la plume de l'auteur. Ces deux points, font du Chien des Baskerville un roman très facile à lire, sur lequel on se laisse porter.

Et cependant, les personnages presque caricaturaux m'ont régulièrement fait hausser les sourcils. le détective Holmes est tout à fait insupportable, impression exacerbée par le portrait de son assistant, Watson, qui fait montre d'un manque d'esprit de déduction et d'analyse tout à fait remarquable. Bien pratique pour mettre en valeur l'intelligence de Holmes.

En résumé, le Chien des Baskerville est un roman certes sympathique, mais qui fait bien pale figure comparé à la virtuosité de ceux d'Agatha Christie que j'ai (malheureusement pour lui) lu juste avant.

"Le chien des Baskerville" de Sir Arthur Conan Doyle est le troisième roman sur les aventures du célèbre détective Sherlock Holmes (hors recueil de nouvelles). Ici, nous le suivons, accompagné de son fidèle acolyte le Docteur Watson, lors d'une enquête rattachée à une mystérieuse légende d'un chien diabolique.
Je suis fan du personnage de Sherlock Holmes depuis que je suis petite mais ceci est le premier livre que je lis de son créateur. Il est vrai, j'aurais peut-être dû lire les deux premiers avant mais j'aime particulièrement cette enquête, alors...
J'ai énormément apprécié cette lecture. J'étais un peu malade et fatiguée alors je voulais un livre court et agréable. Et je dois dire que je n'ai pas été déçue, même si ce ne doit pas être celui où l'on voit le plus Sherlock. La plume est belle et claire et l'on y voit toute l'intelligence de l'auteur. Il a des connaissances sûres et nous apprend beaucoup de choses. On se sentirait presque idiot.e face à tout ça. J'aurais simplement apprécié peut-être un peu plus d'action mais une histoire au rythme plus doux peut faire un peu de bien de temps en temps.
Sinon, mon point négatif revient surtout à l'édition. Je possède celle de Pocket (je n'ai pas fait de nouvelle fiche pour cette édition, sinon, on finirait par en avoir probablement des centaines). La couverture est magnifique alors j'étais contente d'être tombée sur celle-là. Cependant, la mise en page est extrêmement compacte ; aucun saut de page ou de saut de ligne. C'est quelque chose je trouves, personnellement, très désagréable et fatiguant.

Roman emblématique
Un livre qui a du chien... Mine de rien touche au plus intime de nos frayeurs de nos croyances que quelque part il est des choses qui vous dépasse
Et en bizarrerie et en horreur
A tt bien réfléchir, cette énigme policière qui titille agaçante à vous faire frémir est un livre à ne pas mettre à la portée d âmes trop sensibles
Quelques lignes qui ont une portée plus qu hors du commun
En bref les peurs ravivées d'enfance ou le sentiment de l'inconnu terrifiant
Livre captivant
Classique qui ne se démode nullement

Mon premier Sherlock Holmes et mon premier roman de Conan Doyle et un vrai coup de hoeur.Parfois les classiques peuvent decevoir mais ce n'est pas le cas ici le roman est superbe et ce chien surnaturel ne va pas tromper Sherlock Holmes sur l'origine du mal ! Et son enquête va nous embarquer avec lui pour une chasse a l'homme sans repit.Un livre a decouvrir !

Bon livre autant pour les adultes que pour les jeunes ados. Une histoire qui tient en haleine, de très bon personnages, des petits rebondissements et un Sherlock Holmes qui élucide très bien cette affaire avec son complice de toujours le Docteur Watson.