AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 6120 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le détective est ici non pas aux prises avec un assassin mais avec une légende familiale, une sorte de malédiction touchant la famille Baskerville : quand leur heure a sonné, un Cerbère se présente à eux en hurlant. du moins, c'est ce que l'on raconte et colporte de génération en génération.

Bien entendu, il en faut bien plus à Sherlock pour l'effrayer et son esprit cartésien se refuse à croire à cette fable. Ainsi, lorsque le Docteur James Mortimer lui raconte les circonstances de la mort de Charles Baskerville, le policier reste sceptique... jusqu'au moment où le médecin lui demande d'assurer la protection du neveu, Henry, seul héritier. Ce dernier a reçu une lettre anonyme le menaçant d'un grave danger...

Ce roman en deux parties est sans aucun doute un de ceux que je trouve le plus réussi. Tous les personnages ont de la profondeur, y compris les secondaires. On entre dans la psychologie de chacun. Bien entendu, une bonne partie est consacrée aux déductions du détective.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          1102
Je continue mon exploration du répertoire classique en découvrant enfin Sir Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes, je dois dire qu'il était temps.
Pour commencer, "Le chien des Baskerville" me paraissait une évidence car cette enquête ayant été adaptée de nombreuses fois au cinéma, j'en avais une forme de réminiscence, le souvenir d'une ambiance qui me parlait bien.
Après le décès de Sir Charles Baskerville dans des circonstances troublantes, James Mortimer, médecin et ami de la victime, sollicite l'aide de Sherlock Holmes, il lui fait part d'une malédiction qui frapperait les descendants des Baskerville et lui demande conseil et assistance.
Henry, héritier de la victime et dernier des Baskerville vient d'arriver. Assez vite quelques événements étranges se produisent, Sherlock Holmes qui aime les défis va très vite s'intéresser à l'affaire et, aidé du fidèle docteur Watson, s'investir avec motivation.
Dans cette enquête le fantastique va s'opposer à la logique obsessionnelle de Sherlock Holmes, la minutie dans l'étude des détails va se révéler un pur régal pour l'enquêteur amateur qui sommeille dans chaque lecteur.
J'ai adoré cette ambiance et ce contexte typiquement british, aimé le style fluide et sans fioriture qui ne se perd pas en digressions inutiles. le scénario bien que brillant ne sera malgré tout pas d'une extrême complexité pour quiconque aime la littérature policière, il reste le plaisir de côtoyer Holmes et Watson, un bon duo qui évoque un peu la "tête et les jambes", un bon classique incontestablement.
Pour conclure c'est cinq étoiles pour le plaisir de lecture, je vais maintenant m'attaquer à un recueil de nouvelles du même auteur.
Commenter  J’apprécie          9618
Motivée par ma visite du musée Sherlock Holmes de Londres j'ai eu envie de relire ce classique de la littérature policière. C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé ce fin détective et son acolyte le Dr Watson dans ce récit qui m'a captivée à nouveau et dont j'ai particulièrement adoré l'ambiance.
«Si vous attachez de la valeur, à votre raison ou à votre vie, prenez garde à la lande » telle est la missive reçue par sir Henry Baskerville alors qu'il est venu à Londres avec son ami le docteur Mortimer solliciter l'aide de Sherlock après la mort tragique de son oncle sir Charles qui a jeté un grand émoi dans le Devonshire. Ce décès inexpliqué est d'autant plus troublant que cette famille est victime d'une malédiction. Selon la légende tous les descendants des Baskerville seraient condamnés à mourir sur la lande tués par un chien à la taille démesurée surgi de l'enfer. Si l'on ignore de quoi est mort sir Charles son visage montre qu'il était terrassé par la peur. Une empreinte de chien énorme est découverte à proximité du corps et un hurlement sinistre de bête a été entendu cette nuit là laissant croire que la malédiction perdure et que l'énorme « chien » noir, qui aurait plus du monstre que du canidé, sévirait encore. Sir Henry décide de rejoindre dans la lande de Dartmoor le manoir de Baskerville Hall dont il vient d'hériter accompagné de Watson chargé de veiller sur lui. C'est le départ d'une enquête faite de mystères, difficile à lâcher, où le surnaturel se heurte à l'esprit cartésien du détective.
Sherlock, resté à Londres, et Watson depuis le château des Baskerville communiquent grâce à un échange épistolaire. Une série d'intrigues s'enchaîne sur la lande nimbée de mystère où s'est réfugié un dangereux fugitif: étranges signaux lumineux, présences occultes, pas étouffés dans la nuit, pleurs de femme, rugissements, poursuites et intrigues amoureuses se manifestent dans un décor brumeux oppressant. Sherlock Holmes finira par dissiper les brumes de cette étrange affaire à partir de détails souvent anodins éclairé par son exceptionnelle capacité d'observation et son brillant esprit de déduction.
Jubilatoire.
Commenter  J’apprécie          937
J'ai beaucoup aimé le chien des Baskerville, bien davantage que les nouvelles que j'ai lues précédemment et qui m'avaient pourtant plu. La forme plus longue permet de davantage développer l'intrigue et les personnages. L'auteur prend le temps d'installer le décor (les landes désolées du Devonshire apparaissent comme un personnage à part entière) et le suspense grimpe inexorablement alors que le mystère s'épaissit et que la menace, peut-être surnaturelle, se fait de plus en plus pressante.

Cette fois, c'est davantage Watson qui est au centre de l'enquête et ça aussi, ça m'a bien plu car il est tellement plus sympathique et "accessible" que Sherlock Holmes. Servant d'émissaire à ce dernier qui est retenu à Londres, le docteur Watson mène les recherches, interroge les témoins, formule les premières hypothèses (et on en fait autant en même temps que lui...).

Voilà donc une lecture que j'ai bien appréciée, même si je ne suis pas amatrice de romans policiers habituellement.

Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Commenter  J’apprécie          731
Je suis entré en fiction policière, l'année de mes treize ans.
Le Chien des Baskerville faisait partie d'un lot de livres de poche laissé par mon frère aîné.
C'est ainsi que j'ai découvert le polar, par les aventures de Sherlock Holmes.
Le Chien des Baskerville, de part son statut de roman, me le fit présenter en exposé en cours de français.
J'ai eu l'occasion de voir l' excellente adaptation cinématographique de ce classique de la littérature policière anglaise.
Les ambiances des enquêtes de Sherlock Holmes, et en particulier celle développée dans le Chien des Baskerville m'avaient fortement impressionnées. J'en garde toujours un souvenir aussi vif qu'intact.
Tout Sherlock Holmes de Conan Doyle étant rentré dans ma bibliothèque numérique, je me replonge souvent avec plaisir dans l'une ou l'autre enquête du célèbre détective.
Commenter  J’apprécie          660
Un chien rôde dans la nuit, une bête monstrueuse, énorme, implacable et féroce. Ses hurlements déchirent le silence de la lande désolée, envahie de brouillard. Elle a été aperçue, des témoins terrorisés ont décrit ses yeux de feu, son mufle grognant de haine, son pelage phosphorescent qui luit, menaçant, dans les ténèbres… La bête a tué, et elle tuera encore. On le sait, la légende le dit : une malédiction poursuit, de génération en génération, la lignée des Baskerville.

C'est une famille maudite qui doit expier - comme l'atteste un manuscrit ancien daté de 1742 - les crimes de son ancêtre, Hugo Baskerville, qui fut “un profanateur, un impie, un être à demi sauvage” ; un homme débauché, violeur et assassin qui conclut jadis un pacte avec le Diable et vendit son âme aux Puissances du Mal. Depuis, tous les héritiers mâles de la lignée des Baskerville ont connu une funeste destinée. Or, la bête vient de tuer, à nouveau : Sir Charles, le dernier descendant direct des Baskerville, a été retrouvé mort de terreur sur la lande. Et la bête rôde toujours : l'héritier de Sir Charles, son neveu venu d'Amérique, est à son tour menacé…

Pour Sherlock Holmes, que le docteur Mortimer - ami du défunt - vient consulter pour élucider les circonstances de la mort de Sir Charles, cette histoire de malédiction, de chien monstrueux vomi par les bouches ténébreuses de l'Enfer n'est rien d'autre qu'un ridicule conte de bonne femme. Et un défi proposé à son intelligence supérieure, à ses capacités hors norme d'observation et de déduction. Les faits, rien que les faits : tel est son credo, et ce ne sont pas quelques rumeurs et de vieilles superstitions issues de la crédulité imbécile des hommes du commun qui vont venir l'ébranler !

Sûr de lui, comme toujours, et inébranlable dans sa conviction que l'observation minutieuse vient toujours à bout des problèmes les plus ardus, notre détective bien aimé saura-t-il résoudre (mais nous connaissons déjà la réponse !), avec l'aide de son fidèle Watson, cette nouvelle énigme pleine d'étrangeté, quitte à payer, une nouvelle fois, de sa personne et affronter au corps à corps la bête démente et maléfique ?... A moins que ce ne soit Watson qui doive payer les pots cassés de cette sombre affaire !

"Le chien des Baskerville" est certainement l'oeuvre la plus célèbre de Conan Doyle. C'est l'un des quatre romans qu'il consacra à Sherlock Holmes, dont il fit par ailleurs le héros de cinquante-six de ses nouvelles. Publié en 1901, ce roman est d'autant plus important dans le “canon” des Sherlock Holmes qu'il signe le grand retour du détective dont la mort avait été mise en scène huit ans plus tôt - pour le plus grand désespoir des lecteurs - dans les chutes du Reichenbach (“Le dernier problème” - 1893).

C'est également une oeuvre singulière, aux frontières des mondes du fantastique et de l'épouvante dont la puissance d'évocation et l'atmosphère oppressante sont pour moi sans égales dans tout le reste du corpus holmésien et qui est, pour cette raison et au sens propre, tout à fait inoubliable, avec un Sherlock Holmes au meilleur de sa forme et de son intelligence et un Watson fidèle à lui-même dans son rôle de faire-valoir modeste, dévoué et plein d'humilité.

Un petit bijou de la littérature (et pas seulement policière) que je viens de relire avec beaucoup de plaisir, et une lecture incontournable.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
Commenter  J’apprécie          634
Impossible de passer à coté de Sir Arthur quand on est comme moi grand amateur de tout ce qui touche au Royaume-Uni … " le chien des Baskerville " fut donc mon premier Conan Doyle : une enquête de Sherlock Holmes, ou plus précisément de son célèbre adjoint, le Docteur Watson ; même si le maître n'est pas aussi loin qu'on pourrait le croire…
Un vieux manoir du Devonshire transmis de génération en génération, au beau milieu d'une lande inhospitalière jouxtant les marécages de Grimpen, brouillard…voici donc le cadre ; so scottish, me direz-vous…certes…
Sir Henry Baskervillle, dernier du nom et héritier de la propriété décide de s'y installer, tout juste arrivé du Canada, malgré une lettre anonyme menaçante et une rumeur persistante de la présence d'une bête immonde errant sur la lande…Rumeur dont il n'a cure…
On - le Docteur Mortimer - contacte Sherlock Holmes qui « délègue » protection rapprochée et enquête à son fidèle adjoint.

Un beau suspense où l'on côtoie une série de personnages tous plus british - le roman se passe dans le sud de l'Angleterre - les uns que les autres comme par exemple les Stapleton, James Mortimer, Mr Frankland, Laura Lyons … L'un d'eux est-il coupable de la machination qui semble accabler la famille Baskerville ? Et si oui, pourquoi ? That is the question...

On aura la réponse à la fin, bien sûr ; ou Sherlock Holmes ne serait plus Sherlock Holmes… Mais je ne vous la dirai pas…
Commenter  J’apprécie          510
Dans la lande qui entoure Baskerville Hall, les dangers sont multiples... si par inconscience vous vous aventurez dans ce marécage brumeux, vous risquez de finir comme ces chevaux sauvages agonisant dans l'un des trous boueux qui vous aspirent comme une bouche, gémissant de terreur jusqu'à ce que la terre vous engloutisse. Mais un seul pas hors de Baskerville Hall , lorsque la nuit tombe, peut également attiser l'odorat de l'effroyable légende de la lande: un chien noir d'une taille gigantesque, aux yeux de feu et tout droit sorti des Enfers, qui vous poursuivra en hurlant de terribles plaintes jusqu'à ce que mort s'ensuive...
C'est dans ce paysage hostile et désolé que Sir Henry Baskerville, héritier canadien, vient s'installer, non sans le secours de Sherlock Holmes et de son compère Watson, chargés de rompre le mystère qui entoure la mort de l'oncle Charles Baskerville.
Mais les habitants de la lande, s'ils sont accueillants, n'en gardent pas moins le silence sur ces derniers événements, et nos deux détectives vont avoir du fil à retordre dans cet épais brouillard.
Un roman prenant et envoûtant, une belle première découverte du célébrissime détective mais surtout, ici, de son acolyte, et un mystère aussi lugubre que captivant.
Commenter  J’apprécie          453
Le Chien des Baskerville est la toute première enquête de Sherlock Holmes que j'ai lue. J'avais dix-onze ans et le temps d'un été je suis tombée amoureuse de Holmes. le Chien des Baskerville m'avait alors fait forte impression (un chien de l'enfer !) et je garde une réelle tendresse pour ce roman.
Aussi, quand si-bemol m'a proposé une lecture commune dans la cadre du Challenge Multi-Défis, je ne me suis pas faite prier.

Cette enquête est quelque peu atypique dans le Canon puisqu'elle se passe avant la « mort » de Holmes mais elle est racontée par Watson après sa disparition. En outre l'histoire emprunte de nombreux éléments au roman gothique ce qui lui donne du charme. On y trouve un manoir triste comme une nuit d'hiver, une femme persécutée, une créature démoniaque, un homme séduisant, une malédiction du passé qui hante le présent et, cerise sur le cheescake, la lande ténébreuse et hostile. Tremblez, pauvres mortels !

Le roman est riche et très bien construit. Conan Doyle prend plaisir à jouer avec le lecteur en le plaçant aux côtés de Watson pour mieux le surprendre quand Holmes entre en action. Et une fois encore, notre cher détective se montre à la hauteur de sa tâche en mettant en échec un ennemi redoutable.
Élémentaire !

Challenge Multi-Défis 2019
Challenge Mauvais Genre
Challenge le Tour du Scrabble en 80 jours
Challenge Les Détectives Littéraires
Challenge Monopoly
Commenter  J’apprécie          387
Tout a été dit ou presque, sur ce classique de la littérature policière anglaise. Cependant, parmi tous les Sherlock Holmes, celui-ci force indéniablement le trait sur la touche fantastique, faisant entrer le récit dans la catégorie du romantisme noir très en vogue au siècle précédent. le cadre en premier lieu est subtilement choisi, la région du Devonshire étant propice à offrir un scénario diabolique, ambiance de lande sauvage perdue, tourbières dangereuses, rochers aux formes étranges, collines recouvertes de sombres forêts. Mais le plus de cet endroit, réside dans ses mystérieuses légendes, parsemant l'esprit des autochtones au point de les effrayer dès que la nuit tombe. Des bêtes féroces, surnommées les chiens de l'enfer, rôderaient sur la lande désertique, pour venger les pauvres villageois victimes des exactions de nobles sans scrupules. On voit ressurgir par ce biais, un parfum caricatural de lutte des classes, typique de cette époque où les combats sociaux dominaient l'arène politique. Néanmoins, vraies ou fausses, ces angoissantes fables gothiques sont la trame de ce somptueux roman à suspense, que le mythique Sherlock Holmes et le Docteur Watson devront résoudre sans se faire mordre...
Commenter  J’apprécie          361




Lecteurs (25034) Voir plus



Quiz Voir plus

Le chien des Baskerville

Au cours de quel siècle ce roman a-t-il été publié ?

17ème
19ème
20ème

10 questions
666 lecteurs ont répondu
Thème : Sherlock Holmes : Le Chien des Baskerville de Sir Arthur Conan DoyleCréer un quiz sur ce livre

{* *}