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Eugène Bassompierre est un jeune journaliste issu de la bourgeoisie d'Arkantas, renié par sa famille et déshérité lorsqu'il a mis à jour la corruption qui gangrène les hautes sphères de la vie politique. Il espère pourtant un jour revenir à son ancienne vie et sortir de cette disgrâce. C'est la mort dans l'âme qu'il accepte la proposition du directeur de son journal de rédiger un article sur les disparitions qui ont lieu dans les quartiers populaires de la ville, sans que personne ne semble s'en émouvoir. de son côté, Rowena, une orpheline de 12 ans, espère sortir un jour de la rue grâce à son talent pour la mécanique. Toujours accompagnée de son chat gratouille, son allié pour survivre dans les bas-fonds, elle ne tarde pas à se retrouver impliquée dans ces disparitions.

J'aime énormément les romans steampunk et si vous ajoutez à cela, une ambiance à la Jack l'Éventreur, je pensais être aux anges avec cette lecture. Malheureusement, trop d'éléments ont fait que cela n'a pas été le cas… La faute en grande partie à un rythme très très lent… Il faut attendre plus de 150 pages (soit la moitié du roman) pour que l'histoire ne démarre réellement. Auparavant, il s'agit seulement de l'exposition des 2 personnages principaux et de leur histoire. du coup, la tension que nous promet la 4ème de couverture autour de ces disparitions n'est pas au rendez-vous et ce n'est que dans la seconde partie du roman qu'elle s'installe.

La fin est plus rythmée mais amène des révélations que l'on pressentait depuis longtemps et surtout, certains éléments qui auraient pu créer un fort suspens, nous égarer sur de fausses pistes, sont écartés trop rapidement, tandis que d'autres donnent un sentiment “inconfortable” quand ils sont révélés.

Eugène est un personnage assez bien travaillé et les chapitres le concernant sont généralement entraînants. En revanche, ce n'est pas le cas quand il s'agit de Rowena, autour de laquelle la narration conserve un style très narratif avec peu d'action. J'attendais beaucoup de la rencontre de ces 2 personnages et de leur association qui promettait d'être insolite, mais les protagonistes ne s'associent jamais réellement, tout du moins, pas suffisamment pour créer un duo qui donne du peps à l'enquête.

Il s'agit d'un diptyque et j'ai clairement eu le sentiment que le roman aurait gagné en dynamisme en ne faisant qu'un seul tome car il y avait matière à faire une enquête sombre et entrainante.

Vous l'aurez compris, ce roman ne m'a pas convaincue mais n'hésitez pas à lire d'autres avis de lecteurs, certains étant bien plus enthousiastes que moi…
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Je ne vous présente plus AD Martel, autrice dont j'ai découvert et dévoré presque tous les romans l'année dernière. Forcément, j'ai répondu présente pour ce premier tome de « de rouages et de sang », roman steampunk qui peut s'adresser aux ados (avertis) et aux adultes.
Pourquoi des ados avertis vous demandez-vous. Pour certaines scènes qui évoquent la cruauté humaine. AD Martel n'est pas du genre à plonger dans les détails glauques, cette talentueuse autrice n'en a pas besoin pour saisir son lectorat aux tripes grâce à sa plume bourrée d'émotions, mais elle explore dans « Les disparus d'Arkantras » ce qu'il peut y avoir de plus sombre chez les êtres humains : la soif de pouvoir. Cet appel à la puissance et la misère qui en découle est poignante.
Rowena, gamine des rues d'à peu près 13 ans, et Eugène, jeune homme en disgrâce, en payent les frais. Ces deux personnages principaux, opposés sur bien des points, se croisent, se rencontrent, se percutent même, sans pour autant unir leur chemin de vie. J'ai adoré ce détail si original et j'avoue avoir été stupéfaite plus d'une fois grâce à lui. Les protagonistes dévoilent une psychologie complexe. Les approcher s'est révélé extrêmement intéressant.
L'intrigue de ce tome, quant à elle, est somme toute assez simple, elle permet surtout de mettre en place un univers qui m'a l'air très prometteur car bien construit, et une intrigue générale beaucoup plus vaste. C'est à partir de la moitié du bouquin que le rythme s'intensifie. La première partie se consacre essentiellement à la découverte de ce monde 100 % steampunk grâce à des descriptions vivantes, et puis d'un coup, les aventures s'enchaînent pour un suspens à son comble. L'alternance des chapitres et des points de vue offre également un certain dynamisme au récit. le cliffhanger à la fin du tome annonce un sacré deuxième volet !
S'il m'a manqué de la romance, j'ai retrouvé cette plume engagée avec des messages assumés propres à AD Martel. Dans « Les disparus d'Arkantras », la part belle est faite aux liens amicaux et fraternels que l'on tisse à travers les épreuves et grâce au temps qui passe et nous permet de nous connaitre les uns les autres. Si l'univers de « de rouages et de sang » demeure sombre, certains personnages rayonnent d'humanisme. C'est beau et ça fait du bien !
Côté écriture, le style de l'autrice est soigné et impeccable. Elle sait se renouveler dans ses protagonistes, ses idées, ses retournements de situation… un point à saluer pour une écrivaine aussi prolifique. Une dernière mention pour les illustrations de début de chapitre qui mettent en valeur le livre et l'histoire et révèlent ainsi le travail de qualité de la maison d'édition Scrinéo.
Je vous dis à bientôt pour la suite de « de rouages et de sang » !

Lien : http://ma-boite-de-pandore.e..
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Tout d'abord commençons par ce qui se voit le plus, le contenant 🙂
J'adore le steampunk et ici la couverture à elle seule me plaisait déjà sans même lire le résumé. Beaucoup d'éléments du genre que j'aime y apparaissent et sa couleur bronze est tout à fait adaptée.
Ensuite quand vous feuilletez ce roman vous voyez que chaque titre de chapitre possède une mini image qui est tirée de l'ensemble de la couverture. Je ne me rappelle pas avoir vu ça ailleurs alors j'ai beaucoup aimé aussi cette façon de reprendre des détails pour nous garder dans le récit.
Alors après comme j'étais vraiment dans ma lecture lol je n'ai pas pris le temps je l'avoue de voir si chaque image avait un lien avec le récit de chaque chapitre mais je pense que c'est à relire pour voir 😉

Enfin parlons du roman en lui-même.

Avec ce nouveau d'AD Martel j'en attendais beaucoup.
De une je la connais et je connais ses écrits donc je sais que sa plume a tout pour me plaire mais qu'en plus elle saura m'emporter toujours hors de la réalité.
De deux, c'est du steampunk, genre que je fais plus qu'apprécier et que je lis avec délectation.
Enfin de trois, je sais aussi que mes pensées auront beau se faire une idée du scénario et de sa trame, elle trouvera toujours moyen de s'en écarter et de me surprendre. Bien souvent au détriment de mes personnages préférés.
Et cette fois encore, elle a tout bon.

Rowena tout d'abord est une jeune fille comme je les aime. Elle ne s'en laisse pas compter même si elle connait ses faiblesses et n'essaie pas de lutter contre plus fort qu'elle. du moins est-ce le cas au départ. Son affinité avec les rouages et la mécanique lui a permis de s'en sortir pas trop mal en évitant l'orphelinat, lieu sombre et dangereux d'où l'on ne revient pas. Elle a aussi pour ami des personnages surprenants que je vous laisse découvrir.

Eugène, jeune journaliste qui a voulu se créer un nom en sabordant et révélant des malversations au sein de la noblesse, a surtout su se mettre dans les ennuis jusqu'au cou à cause de cet article. Car les loups ne se mangent pas entre eux et l'ancien jeune noble est devenu un parvenu aux yeux des siens, tout comme il n'est pas le bienvenu non plus dans les basses classes d'Arkantras. Son ascendance bleue lui scelle encore les yeux de préjugés face aux petites gens qui triment dans les quartiers populaires.

Comment deux personnes si différentes vont-elles se croiser entre les pages de ce roman ?
Des disparitions ont lieu dans les bas quartiers, des gamins que Rowena connaît, côtoie même parfois semblent se volatiliser sans laisser de traces. Malgré les plaintes des famille, l'enquête piétine.
Eugène va être missionné par son patron pour faire un article sur le sujet et découvrir des indices.

Ces deux jeunes gens vont chacun de leur côté avoir affaire à des indices qui auraient du nous mettre la puce à l'oreille. Des rencontres intéressantes, parfois flippantes vont les contraindre à ouvrir les yeux sur un univers plus large que celui qui les entoure habituellement.

J'ai ainsi pu, comme à chaque fois, envisager des coupables, des mobiles, et comme à chaque fois elle a su les écarter pour nous trouver une trame bien plus sombre et cruelle. le dernier tiers du roman fait frémir, tant par l'action qui se décante avec plus de rythme, que par les images qu'elle nous met sous les yeux. La surprise a été double sur certains passages. D'une part de découvrir son image de la noirceur humaine et de l'autre d'y laisser un éclair de lumière au travers de relations presque irréelles et cependant si naturelles. Les oeillères tombent, celles de certains personnages mais aussi du lecteur. Et du coup me voici avec des interrogations qui ne verront leurs réponses qu'en septembre prochain.
Moi frustrée? noooonnnnnn, tout juste.
Merci aux éditions Scrinéo pour cette lecture. J'ai adoré et vous la conseille mais je ne la mettrais cependant pas entre des mains trop jeunes car certaines scènes pourraient choquer même si elles ne sont qu'ébauchées parfois, toute leur horreur est dans l'ambiance et dans le choix des rares détails énoncés. Brrr!! vivement la suite…
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(lu en avant-première, lecture terminée le 15 mars 2022)
Avant tout, je remercie les éditions Scrinéo et NetGalley d'avoir proposé ce livre en « libre-service », permettant aux lecteurs intéressés de découvrir ce chouette livre en avant-première – sa sortie officielle n'était programmée que pour… demain (le 17 mars) !
Parmi la production déjà prolifique de cette autrice et compatriote (oui, j'aime bien le dire !), ce n'est pas le premier livre que je lis : j'avais découvert sa plume pétillante grâce à « Je vais buter mon boss », une comédie romantique aux multiples rebondissements dont je garde un très bon souvenir – mais qui n'a rien à voir avec le présent livre ! Ici, nous sommes dans un monde très clairement steampunk, sans aucune hésitation ; pour moi c'est le tout premier du genre, et c'est une belle surprise !
Et je ne peux oublier de dire, mais vous le voyez, que cette couverture est vraiment magnifique ! à me demander si je ne vais pas, en plus, acquérir le livre-objet juste pour le plaisir…

Ma lecture avait pourtant mal commencé : je sortais d'un autre livre (que je ne citerai pas par respect pour son autrice), fantasy médiévale cela dit, qui présentait également un univers très manichéen, ce qui m'avait dérangée. Or, ici aussi on est dans un monde très manichéen : d'un côté les (très) riches qui détiennent le pouvoir dans tous les domaines, de l'autre côté les (très) pauvres qui triment du matin au soir dans les usines, enfants compris, et là on parle des moins défavorisés, car les mendiants et autres démunis sont nombreux, sans aucun espoir d'un quelconque avenir plus brillant que ce monde de vapeur et de vacarme.
Mais voilà : ici, d'emblée, l'autrice nous présente des personnages bien campés et à qui on s'attache très vite malgré leurs défauts. La jeune Rowena (elle a l'âge de ma fille ! 13 ans…) survit en volant diverses pièces de métal qu'elle revend au marché des Halles ou à l'un ou l'autre client particulier, dont un certain et énigmatique Oeil-de-Pirate. Toujours accompagnée de Monsieur Gratouille, son adorable chat portant lunettes d'aviateur et un membre mécanique, elle défie tout et tous pour se construire sa propre vie malgré les nombreux dangers d'une ville qui ne veut ni d'orphelins, ni de filles trop douées en mécanique. En parallèle, on suit le chemin très improbable d'un jeune journaliste, Eugène : issu de la noblesse de la ville, un article explosif qu'il a osé écrire quelques années plus tôt a provoqué sa déchéance et lui a fermé toutes les portes. Il se retrouve à devoir enquêter sur de mystérieuses disparitions d'enfants de la plèbe, prétendument enlevés par une bête féroce qui sème la terreur…

La force de ce roman est donc bien là : dans ces personnages très bien dessinés, dont on découvre des bribes de passé, les rêves et espoirs, les failles aussi, tout au long de l'histoire, tandis qu'ils portent réellement une intrigue pleine de rebondissements. Dans cette écriture toujours aussi pétillante et visuelle, on a vraiment le sentiment de faire un bout de chemin avec eux. C'est à travers leur histoire propre que l'on découvre peu à peu le fonctionnement de cette cité d'Arkantras ; c'est avec leurs jambes et leurs yeux qu'on part sur la piste du (ou des) mystérieux kidnappeur(s). C'est à leurs côtés, aussi, que l'on touche à plusieurs thématiques graves, les plus évidentes étant : la pollution bien évidemment, typique de ce siècle de révolution industrielle (même imaginaire), et qui résonne de façon tellement alarmante de nos jours ; ou la maltraitance animale, mais en dire plus serait divulgâcher.
En outre, on découvre peu à peu que nos deux personnages sont en quelque sorte « en miroir » : Rowena est délurée tandis qu'Eugène n'a pas de c* (et en est conscient !) ; Rowena est une enfant sans famille mais peut compter sur l'amour de son chat et la bienveillance bourrue d'Oeil-de-Pirate tandis qu'Eugène a connu l'amour pendant une grande partie de sa vie avant de se retrouver quasi seul au monde ; l'un et l'autre vont peu à peu s'apprivoiser, mais on n'est qu'au tout début d'une relation qu'on espère voir évoluer en vraie amitié. Dans le prochain tome peut-être ?...

Ainsi, c'est en compagnie de ces personnages marquants que l'on va de rebondissement en rebondissement, car ils sont nombreux, et toute une série de révélations qui parsèment ce livre, avec une petite concentration dans les dernières pages. Ce sont de ces révélations qui laissent bouche bée et puis, en y réfléchissant un peu plus avant, on se rend compte qu'elles ont été amenées d'une façon ou d'une autre. En effet, ces confidences qui éclatent tout à coup sont certes surprenantes, mais en même temps elles trouvent leur place dans l'histoire comme les pièces d'un puzzle tout à coup évidentes, car tout se tient, tout est parfaitement maîtrisé sous ces airs d'aventure sympathique destinée à la jeunesse. Pour moi, l'autrice prouve ainsi toute la maîtrise de son art, et j'ai hâte de pouvoir lire la suite des aventures de nos héros, annoncée dans un cliffhanger insupportable, et heureusement prévue pour dans quelques mois seulement !
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Depuis sa sortie, ce roman me fait de l'oeil. Tout d'abord, la couverture est superbe et puis le résumé est hyper tentant.

Dans "les disparus d'Arkantras", on est plongé dans un univers steampunk assez sombre. Dans cet univers, on suit principalement deux personnages qui ne se connaissent pas.
D'un côté, nous avons Rowena, une jeune orpheline passionnée de mécanique qui est toujours accompagné de son chat Monsieur Gratouille qui a une patte mécanique.
De l'autre côté, on suit Eugène Bassompière, journaliste issue de la haute société et qui vit désormais dans les bas quartiers.
Dans les bas quartiers d'Arkantras, plusieurs enfants ont disparu. Bientôt, des rumeurs sur une bête assoiffée de sang se répandent. Quand Oeil-de-Pirate, son ami, disparaît, Rowena part à sa recherche tandis qu'Eugène se retrouve à enquêter sur ses étranges disparitions.
Que se passe-t-il ? Les différentes disparitions, sont-elles vraiment dues à une bête assoiffée de sang ?

J'ai bien aimé ma lecture.
La première partie du roman est assez lente, car l'autrice prend vraiment son temps pour mettre en place les personnages et son univers. J'aurais aimé que ce soit légèrement plus rapide, mais je dois dire que j'ai beaucoup aimé découvrir la ville d'Arkantras, ses bas quartiers, ses halles et les différents personnages. C'est un univers steampunk assez sombre où les inégalités entre les riches et les pauvres sont très présentes. L'univers est vraiment très accessible même si on n'a pas du tout l'habitude du genre.

Dans la deuxième moitié du roman, les disparitions entrent en jeu et l'intrigue commence vraiment. Tout s'enchaîne et on veut découvrir comme nos personnages ce qui se passent vraiment. J'ai dévoré d'une seule traite cette seconde partie. L'histoire est très bien ficelée et au fil des pages, elle devient plus sombre.

J'ai aimé suivre le personnage de Rowana et celui d'Eugène. Ils sont très différents l'un de l'autre.Rowana est une jeune orpheline de treize ans très courageuse, intrépide et débrouillarde qui survit comme elle peut. Elle est passionnée de mécanique et elle est toujours accompagnée de son chat Monsieur Gratouille.
Quant à Eugène, c'est un jeune aristocrate déchu qui doit vivre maintenant dans les bas quartiers. Il a dix-huit ans, mais comparé à Rowana, il est beaucoup moins mature qu'elle mais heureuse il évolue au fil de l'intrigue.

Avec ce roman, je découvre la plume d'A.D Martel qui est assez simple mais agréable à lire. L'autrice prend beaucoup de temps à mettre en place son univers et ses personnages ce qui donne un rythme assez lent à ce premier tome. La dernière page tournée, j'ai eu un peu l'impression d'avoir lu un tome introduction. Je lirai la suite qui sort en septembre 2022 en espérant qu'il y ait plus de rythme.

En bref, un bon premier tome assez lent dans la mise en place de l'univers et des personnages. Une fois la moitié du roman passée, l'intrigue commence vraiment et elle est très intéressante. Je lirai le tome deux qui sort en septembre 2022.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
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Rowena, jeune orpheline, survit en vendant des pièces métalliques qu'elle subtilise sur des aéronefs, accompagnée de son chat à la patte mécanique M. Gratouille. Après plusieurs disparitions et des signalements d'un monstre dévoreur d'enfants, Rowena va vouloir découvrir la vérité sur ce qui se passe dans les bas fonds d'Arkantras. Elle va croiser la route d'un journaliste, Eugène. 
J'ai beaucoup aimé. Les personnages évoluent dans un univers steampunk, facilement accessible, même aux personnes qui ne connaissent pas ce style. J'ai déjà lu quelques romans steampunk et celui-ci est très abordable. Peut-être car il s'adresse à des jeunes lecteurs, à partir de 14 ans. Mais ce n'est pas enfantin pour autant. On est dans un monde où les inégalités sociales sont flagrantes, les libertés très limitées et où la vie humaine a peu de valeur. L'écriture est très fluide, je me suis laissée emporter par l'histoire. Je me suis attachée à Rowena, à Eugène et d'autres personnages secondaires. L'intrigue est intéressante, mais il faut savoir que ce tome ne peut pas se lire comme un tome unique. Il nous reste plein de questions en suspens. Certaines informations restent trop en superficie à mon goût. Peut-être que ce flou sera levé dans le tome 2 ?   
En bref, une belle découverte, une enquête dans un monde steampunk qui fait froid dans le dos. Il ne me reste qu'à attendre le mois de septembre pour découvrir la suite des aventures de Rowena.
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Aujourd'hui on parle de de rouages et de sang, un roman Young adulte Steampunk, qui prend place dans la cité d'Arkantras en plein essor industriel. Il y a d'un côté les très riches, qui vivent dans le luxe et l'oisiveté, alors que les très pauvres meurent de faim.

On fait la rencontre de Rowena, une jeune orpheline de 13 ans et de son ami félin Monsieur gratouille - qui a la particularité d'avoir une patte mécanique - elle rêve de devenir mécanicienne et n'a pas son pareil quand il s'agit d'aller au bout de ses idées. Pour survivre elle est contrainte de revendre les pièces au marché, et de faire du troc avec son vieil ami bougon Oeil-de-Pirate tout en veillant à ne pas se faire attraper par les autorités au risque de finir à l'orphelinat.

Eugène, lui, est un jeune aristocrate des quartiers riches, désavoué lorsqu'il publié un article dénonçant les abus de sa caste. Désormais sans le sou, il est contraint d'aller vivre dans les quartiers pauvres dont il ne connait absolument rien...c'est alors que son patron lui confie la mission d'enquêter sur de mystérieuses disparitions d'enfants dont on ne semble pas s'inquiéter.

Les deux destins se croisent, mais finalement assez peu dans ce tome introductif que je trouve réussi, même si parfois un peu maladroit dans l'usage de la langue et assez rapide dans le traitement de l'intrigue, mais les personnes restent bien construits et attachants. J'attendrai peut-être d'en découvrir un peu plus sur les secrets d'Arkantras, le cliffhanger final laissant présager une suite intéressante !
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Ce roman m'a beaucoup plu. L'univers est bien construit avec des éléments appartenant au registre steampunk : aéronefs, automates, rouages divers et variés.

On trouve de l'action, des rebondissements, un peu d'horreur et des moments touchants.
Les personnages sont très attachants. Eugène voit une jeune fille en cachette. On ne découvrira sa véritable identité qu'à la fin du premier tome. Beaucoup de mystères entourent aussi le personnage d'Oeil-de-Pirate à qui Rowena fournit du matériel.

C'est aussi une enquête et une aventure bien ficelée et rythmée autour d'un complot et d'expériences terrifiantes. On y parle aussi d'inégalités sociales, d'écologie (pollution, objets jetés au lieu d'être réparés…), de l'être humain.

Le dénouement tire d'autres fils pour la suite.
De bons ingrédients et une histoire passionnante à découvrir. J''ai beaucoup aimé ! Vivement le Tome 2 !
Lien : https://lelivroblog.wordpres..
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L'univers steampunk qui nous est présenté sort un peu des codes du genre, tout en les respectant, ce qui ne perturbe pas le lecteur. A travers les mots de l'autrice, on découvre sous nos yeux un univers complexe mais très bien décrit. Ces descriptions qui parsèment le récit, le rendent dynamique, sans toutefois nuire à la qualité de lecture. Elles permettent également au lecteur de s'immerger dans ce monde, si bien qu'il s'imagine parfaitement parcourir les rues d'Arkantras avec les personnages principaux.

Le lecteur est également marqué par une histoire sans égale. En effet, l'intrigue nous est présentée petit à petit, déroulant doucement ses tentacules autour des personnages principaux, les agrippant pour les emmener au coeur de ces rouages bien huilés. En effet, elle est pareille à une machine bien huilée : chaque élément est à sa place, permettant d'aiguiller le lecteur vers une piste semée d'indices plus intrigants les uns que les autres. Mais c'est le final qui est pour moi le plus époustouflant : on suit tour à tour deux personnages, apportant deux points de vue complémentaires sur une même situation, résolvant une véritable enquête ponctuée d'actions. Au bout du tunnel, la quête de vérité semble encore mystérieuse, mais le lever de voile en est plus étonnant encore, tant pour le lecteur que les personnages.

Bien que l'on suive principalement deux personnages principaux, le lecteur ne s'emmêle pas les pinceaux, bien au contraire : Rowena, l'orpheline chapardeuse toujours accompagnée de son chat est têtue mais intrépide alors qu'Eugène, le journaliste déchu cherche à prouver sa place par dessus tout. Et même s 'ils interagissent peu, ce qui semble être contraire aux attentes du lecteur, ils apportent chacun un éclairage et une dimension importante à l'histoire, notamment grâce à leurs relations avec les personnages que l'on prend plaisir à découvrir.

Enfin, je ne peux que saluer encore une fois la plume d'A d'Martel. L'atmosphère qu'elle crée est tout bonnement fascinante, apportant beaucoup au récit et aux rebondissements que le lecteur a souvent du mal à voir venir, à son grand plaisir ! Il est vrai que l'atmosphère apporte beaucoup à cette lecture, notamment grâce au fait qu'elle s'adapte parfaitement aux événements et révélations diverses dans le récit. Mais les messages que nous propose l'autrice ne sont pas en reste, bien au contraire ! En plus de la critique de la société, les valeurs familiales correspondent également à un pont abordé dans ce tome, et par deux biais différents, à deux moments différents grâce notamment aux backstories des protagonistes.

Bref, une très bonne lecture avec une belle édition qui ne tardera pas à vous conquérir !
Lien : https://lecturesdunedevoreus..
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Je n'ai pas accroché plus que ça à cet univers steampunk trop convenu (à mon goût) et qui m'a paru de fait trop porté sur les décors et pas assez sur ses personnages. Eux sont restés pour moi trop au service de l'intrigue et n'ont pas eu le temps de s'étoffer assez. Je le regrette ! Mais je comprends que ça plaise.
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