AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 273 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne connaissais pas Nicolas Druart ! je ne peux plus l'écrire, car grâce à ma bibliothécaire, j'ai pu enfin le découvrir.
Nuit blanche ne m'en a pas fait passer car habitué au romans de Karine Giebel ainsi que Franck Thilliez, j'ai une certaine habitude de ce genre de Thrillers.
Il est quand même assez bien ficelé, même si on passe d'un suspect à un autre en fonction des déductions de Julie, même si j'avais fais un rapprochement, presque évident avant elle. Mais là n'est pas la solution, puisque on apprend plus loin dans le roman que c'est ....................
Jusqu'à la fin on est emporté par les évènements qui se déroule lors de cette nuit du 14 au 15 avril 2017 à Saint-Florentin sur Lot.
Très absorbant, il m'a été difficile de le lâcher alors qu'au plafond de ma chambre était affiché en rouge 01:45, il fallait refermer ce livre, mais dès le lendemain 08:15, je poursuivi cette passionnante lecture.
Commenter  J’apprécie          70
Premier roman pour cet écrivain, et ce n'est pas mal du tout.
L'ambiance oppressante de cet hôpital, à cause de l'horrible tempête qui sévit, est bien décrite ( même un peu trop répétitive à mon goût) .
Les 5 membres du personnel bloqués à l'intérieur, sont dans un état psychique perturbé dès le départ.
Pire encore pendant cette garde de nuit chaotique, et chacun pour des raisons différentes et ce jusqu'à la fin de cette astreinte apocalyptique !
Sans compter ce fameux patient très dangereux Archibald Tourmenteur, qui vient d'arriver suite à un transfert de l'hôpital psychiatrique voisin.
Je reconnais que je n'ai pas pu lâcher le livre avant de connaître la fin.
Néanmoins, j'ai zappé les paragraphes trop nombreux sur la description de la tempête et la chaleur moite etc...c'était trop redondant et allongé inutilement le récit.
La fin est surprenante !
Commenter  J’apprécie          70
Une météo apocalyptique, et un hôpital isolé dans un petit village perdu au fin fond du Lot, tel est le décor de ce thriller psychologique dont le titre nous prépare à passer une nuit agitée.

Un patient dans le coma escorté par des gendarmes, vient d'être transféré d'un hôpital psychologique, suspecté d'avoir contracté la malaria. Étrange pour un patient qui n'a pas quitté son lit depuis des mois, s'étonne Julie, l'interne de garde ce soir là. A cause de la tempête, le personnel qui devait être relevé est bloqué, et les réseaux téléphoniques sont interrompus. La nuit s'annonce compliquée, d'autant que le veilleur de nuit, présent dans les locaux, ne répond pas à l'appel.
Yazid, l'aide soignant, découvre peu après son cadavre, sauvagement amoché. Qui pourrait avoir commis un tel crime ? Un patient, un soignant ou un rôdeur ? Au sein de l'équipe de Julie, on se suspecte l'un l'autre, car chacun semble avoir un mobile.

Nicolas Druart a su brosser des portraits suffisamment ambigus pour ses personnages, pour que nos doutes passent de l'un à l'autre sans pouvoir s'arrêter sur un en particulier. Les heures s'égrènent lentement, dans cet hôpital, chacune apportant son lot de frayeur et d'angoisse, car de nouveaux événements dramatiques se produisent. Dans l'obscurité des couloirs, poursuivre sa mission de soignant devient difficile et à hauts risques.

Un premier roman réussi, oppressant à souhait avec un rythme soutenu, qui m'a donné quelques sueurs froides. Avec ce thriller, Nicolas Druart, infirmier de métier, a gagné le prix du suspense psychologique présidé par Franck Thilliez en 2018. C'est quand même pas rien !!!
Commenter  J’apprécie          60
Un roman à la lecture agréable, sans temps mort et qui distille tout son lot de mystères tout au long des 3 premiers quarts.
Hélas, quand arrivent les réponses, Nicolas Druart est beaucoup moins convaincant. En effet, les révélations sont assez lourdes, (certaines pas très surprenantes, d'autres plutôt grossières).
Cependant, je n'oublie pas que c'est un premier roman et même s'il n'est pas abouti, il reste prometteur.
Commenter  J’apprécie          50
Du coup, l'intrigue de ce roman ?

Bien que mon premier ressenti dans la lecture était « déjà vu », je me suis vite repris. En effet, Nicolas Druart est un auteur qui prend le temps. En posant ses personnages, l'intrigue n'est au début qu'assez secondaire. On parle de l'équipe soignante sur place, et on en oublie quasiment le reste. C'est déroutant, et très agréable. L'histoire démarre doucement mais sûrement, et est bien campée dès les premières pages. Tout du long, on se rendra compte qu'on suivra plus des personnages que des événements, des caractères plus que des anecdotes… Bref, étonnée j'étais.

Hop, d'un coup, le ton change. La petite interne, que j'ai trouvé extrêmement attachiante au passage (plus la deuxième partie d'ailleurs), nous guide dans son service, et au final, on se laisse prendre au jeu somme toute assez facilement. L'intrigue prend de l'ampleur et la toile se tisse. On commence à se poser des questions, crescendo, pour au final se vautrer, du moins sur quelques points 😀

Nicolas Druart habille habilement son histoire : entre anecdotes sur ses personnages, tranches de vie, etc. On se croirait vraiment dans une soirée de « petits meurtres entre amis » (pas le film, hein ? Je ne l'ai pas vu… Juste le nom 🙂 ). En effet, on trouve au sein de l'histoire toute une série de faits glauques à souhait tout en paraissant limite banals. Effarant, me direz-vous, bah attendez de le lire ! 😀
Mais alors, les personnages de Nicolas Druart ?

Pour ma part, c'est là que l'auteur a assuré ! Pourquoi ? Parce que ses personnages sont vraiment bien traités. Simples mais complexes, clichés, mais pas que, des caractères bien trempés dans une ambiance qui les appuie… Bref, ils sont profondément humains, avec leurs qualités et les défauts qui vont avec. Si je voulais être encore un peu plus floue, je dirais que beaucoup d'entre eux ont les qualités de leurs défauts 😀

Un seul m'a posé problème, et au vu de la qualité du traitement, je pense que ça vient plus de moi que de l'écrit, c'est l'interne. La fameuse Julie, elle est bien sympa, mais le côté « bourrin » du personnage m'a fait perdre le peu de promiscuité que j'aurais pu avoir avec elle. À aucun moment je n'ai réussi à m'identifier à elle, la trouvant tantôt trop « bête », tantôt trop hautaine, tantôt trop… TROP quoi. Typiquement le genre de personnes qui m'agacent au plus haut point…

Pour les autres personnages, je les ai trouvés plutôt justes, bien pensés, du genre qui tombent à pic. Que ce soit dans les idées comme dans les attitudes, ils sont finalement là où on les attend, et c'est très appréciable ! 🙂
Et l'écriture de Nicolas Druart, ça donne quoi ?

Je vais vous dire une chose : si ce n'est pour un vocabulaire trop soutenu, pour des fioritures, pour une finition sans failles ou encore un lissage parfait, une chose est sûre, c'est que je ne suis pas capable de vous dire si les chapitres sont courts ou longs, si le rythme y est tout du long… Moi qui ai la fâcheuse habitude de m'arrêter sur ce genre de détails, ici, non. Qu'en déduire ? Bah que l'écriture est parfaite, elle est ce qu'il faut qu'elle soit ! Fluide, sans détour, pour une lecture qui se fait toute seule au fil des pages : pas d'accrocs, pas de ralentissements, tout glisse ! 🙂

Bref, à défaut de pouvoir la décrire, je dirais donc qu'elle souligne l'intrigue et l'ambiance avec brio ! Pour un premier roman, c'est plutôt pas dégueulasse, non ?
En résumé ?

Une intrigue sympa, une véritable toile d'araignée qui se tisse au fil des lignes, des personnages bien ancrés et une lecture intéressante, prenante. Si cet ouvrage de Nicolas Druart n'est pas un coup de coeur, je vais quand même aller tenter de ce pas un autre livre de l'auteur, parce que ce fut un agréable moment de lecture, et moi, j'aime ça ! 😀
Lien : https://www.jetdemots.com/20..
Commenter  J’apprécie          50
L'année dernière, j'ai découvert un nouvel auteur français, Nicolas Druart, avec son dernier roman : L'ENCLAVE .

J'ai beaucoup aimé ce livre, du coup je me suis dirigée vers ses premiers romans en commençant par Nuit Blanche.

Ce livre a réveillé en moi plusieurs souvenirs de mes jeunes années d'infirmière à l'hôpital . La nuit, tout prend une autre dimension : les bruits, l'absence de bruit,les craquements, les sonneries du téléphone, rien n'est pareil. Donc forcément, un thriller qui a comme pour contexte un hôpital de nuit, j'ai foncé.

Nicolas Druart, en tant qu'infirmier, a su retranscrire cette ambiance si particulière…en tant qu'auteur, il y a rajouter …un tueur…une catastrophe naturelle et il en fait un huit clos meurtrier . L'idée de départ est génial, il y a peut être un peu trop d'intrigues qui se superposent pour moi, le personnage de notre fou dangereux dans le coma est un chouia alambiqué…mais globalement c'est un thriller réussi .

BREF…c'est toujours intéressant de connaitre les premiers écrits d'un auteur et encore plus ceux d'un collègue.
Lien : https://lireetcourir.com/202..
Commenter  J’apprécie          50
St-Florentin-sur-Lot - Une tempête, un hôpital isolé dans les bois, un nouveau patient dans le coma pourtant escorté par deux gendarmes.....
La nuit, pour Julie, interne, va être interminable!
Nicolas Druart a réuni tous les ingrédients pour rendre l'ambiance anxiogène.
Dès le premier chapitre, on comprend qu'un assassin se balade dans les couloirs de cet hôpital qui tourne au ralenti.
Tout le monde devient un tueur potentiel.
Les soupçons rendent l'atmosphère électrique et la tension monte au fil des pages.
L'auteur réussit à nous séquestrer dans ce huis-clos où les rebondissements s'enchaînent à vitesse grand V.
Et je ne vous parle pas du final hallucinant!.
Alors, si vous voulez passer une nuit blanche, n'hésitez pas à le commencer.
Commenter  J’apprécie          50
Wouh ça sent la maîtrise et j'apprécie grandement, j'ai toujours une petite appréhension de me lancer avec un auteur que je ne connais pas.

Je le reconnais, c'est idiot, c'est comme ça qu'on découvre des pépites en papier, d'ailleurs c'est un manuscrit sélectionné par Franck Thilliez himself.

Julie est une interne débrouillarde, qui a quitté la ville de Toulouse, pour jouer les rats des champs dans un hôpital du Lot, non loin de là.
Gendarmes et ambulanciers lui confient un patient dans le coma, à la base il s'agit d'un homme extrêmement dangereux.
Quelques heures plus tard, survient une panne de courant et Julie se rend compte que la tempête qui se joue à l'extérieur a fait des dégâts effroyables.
Elle se retrouve coupée de monde, avec une petite équipe de soignants... et de patients...
L'ambiance va vite devenir invivable.

Il faut que je vous parle de l'ambiance, elle est angoissante au possible, je me sentirais presque claustrophobe alors que nous sommes dans un hôpital, l'espace de jeu est pourtant grand à la base.
C'est un huis clos qui a du chien, j'ai cru étouffer, sans parler des rencontres glaçantes possibles au détour d'un couloir.

En parallèle, la jeune interne lit le dossier de son mystérieux patient.
Cet homme est un cauchemar à lui tout seul, je dois l'avouer j'ai eu la frousse et je suis passée par des moments où je n'étais pas tranquille.
Qu'il est bon de flipper avec un livre dans les mains et même si la ville est inventée, ça se passe chez moi à côté de Cahors, Luzech... chez moi quoi, dans le Lot.

La peur peut faire agir la personne la plus responsable et réfléchie comme une ado de 15 ans.
Les personnages ne s'ennuient pas, c'est le moins que l'on puisse dire, les petits meurtres sympas se succèdent et leur façon d'agir est parfois désarmante, parfois inconcevable.
Je vous laisse imaginer les regards soupçonneux échangés par les uns et les autres.
Le principal c'est que ça bouge, que ça vive ou que ça meure, au choix.

La promesse est tenue, la fin est folle, j'adore.
Tout est dans la psychologie, écoutez ma voix et lisez ce livre maintenant, 1, 2, 3, réveillez-vous ... ou pas ...



Lien : https://leshootdeloley.blogs..
Commenter  J’apprécie          50
« Et je me rends à l'évidence : pour cette première séance, ce n'est pas moi qui ai analysé le comportement d'Archibald Tourmenteur, mais c'est lui qui a analysé le mien. »

Un hôpital et une nuit de garde qui s'annonçait tranquille. L'arrivée d'un nouveau patient et la tempête qui s'est installée chamboule tout. Nous suivons Julie et son équipe pour une nuit d'angoisse, de crises de nerfs et de peurs.

Dans le positif:
J'ai beaucoup aimé l'histoire et toute l'intrigue qu'a créer l'auteur. L'arrivée du nouveau patient dit dangereux et la tempête change ont clairement tout changé au niveau de l'ambiance. D'autant plus que les morts s'ajoutent au compteur faisants grimper la pression. J'ai aimé le fait qu'on en apprenne plus sur Archibald en consultant son dossier en même temps que Julie.

J'ai aussi eu l'effet de surprise. Effectivement, je ne m'attendais pas à ce retournement de situation et ça ma beaucoup plu. La direction prise pour la fin surprenante et originale. Une histoire qui sort de l'ordinaire et qui se lit facilement et rapidement.

Dans le négatif:
Nous sommes dans un thriller et (comme toujours) nous avons ces hommes complètement fous et titillés après avoir vu des seins.
Je ne supporte pas ça dans les thrillers !
Je ne vois pas pourquoi il y a ce genre de détail dans un thriller, franchement faut m'expliquer.
Les mecs sont en train de vivre la pire nuit de leurs vies MAIS ils trouvent le temps de rester focus sur des seins parce que "ohlala ils sont voyants".
Commenter  J’apprécie          40
Nuit blanche 🏥👩
|2024 ~ lecture n°17|
•••
Un huis clos mené avec une très grande maîtrise. Il s'agit du premier roman de Nicolas Druart. Je suis ravie d'avoir pu enfin le sortir de ma PAL grâce à notre LC commune avec le Book Club @lesangevinesbouquinent.
J'ai précédemment lu Cinabre et L'instinct, son avant-dernier et dernier thriller, et entre ce premier roman et ces derniers, il y a une belle évolution d'écriture. J'y ai retrouvé l'ambiance très menaçante, sombre, mystérieuse que j'avais beaucoup appréciée dans Cinabre et L'instinct. Je trouve que l'auteur est vraiment doué pour créer une ambiance dans ses thrillers. Et si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille vivement de commencer à lire ses livres ! Vous aurez ensuite beaucoup de mal à trouver le sommeil.
Dans cette lecture il m'aura tout de même manqué un petit quelque chose. Peut-être quelques éléments un peu tirés par les cheveux et maladroitement amenés au fil des pages.
Il me reste maintenant à lire L'enclave et Jeu de dames que j'ai bien trop hâte de découvrir !
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (692) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}