Citations sur Si ce livre pouvait me rapprocher de toi (76)
Le bonheur, c’est d’être auprès de quelqu’un à qui l’on tient, dans un endroit où l’on est bien, dont on n’a pas envie de partir. Trouver sa place sur cette terre et y rester en vie. Être présent, simplement. Offrir du réconfort et savoir que l’on peut en espérer. Aimer l’autre pour sa chaleur, son corps, son odeur. Et, bon dieu, ne pas voir le jour se lever en se disant qu’on voudrait être ailleurs.
" Dans la vie tu dois faire ce que tu as à faire, sans te dérober. Et quand une porte se ferme, une autre s'ouvre..."
"Tu te promènes en forêt. Et tu te perds. Tu sais comment on fait, nous, au Canada, pour se repérer? On s'arrête sur place et on attend sans bouger. Le temps qu'il faut. Un mois, deux mois, six mois. Et puis, un jour, on remarque qu'on a de la mousse qui a poussé sur une jambe. Et voilà. Maintenant on sait de quel côté se trouve le nord."
Le bonheur, c’est d’être auprès de quelqu’un à qui l’on tient, dans un endroit où l’on est bien, dont on n’a pas envie de partir. Trouver sa place sur cette terre et y rester en vie. Être présent, simplement. Offrir du réconfort et savoir que l’on peut en espérer. Aimer l’autre pour sa chaleur, son corps, son odeur. Et, bon Dieu, ne pas voir le jour se lever en se disant qu’on voudrait être ailleurs.
La voiture était une deux places. Le siège du passager était vide. Le juge aux affaires matrimoniales, l'après -midi même, m'avait signifié les termes de ma nouvelle solitude.
Les livres ne sont qu'un tout petit miroir du monde où se mirent les hommes et l’état de leur âme, mais qui jamais n'englobe la stature des arbres, l'infini des marais, l'immensité des mers.
Le silence était si profond qu’il opacifiait la noirceur de la nuit.
Les livres ne sont qu'un tout petit miroir du monde où se mirent les hommes et l'état de leur âme, mais qui jamais n'englobe la stature des arbres, l'infini des marais, l'immensité des mers. Si beau que soit le texte, si attentif le lecteur de Melville, il manquera toujours à ce dernier l'émotion fondatrice, l'indispensable synapse avec le réel,ce bref instant où surgit la baleine et où vous comprenez qu'elle vient "vous" chercher. Une chose est de lire la peur, une autre de l'affronter.
Pareil à un avion doté d'une aile un peu plus courte que l'autre, je n'ai eu de cesse de voler de travers, simplement pour me maintenir en l'air et compenser ce défaut d'équilibrage.
Faire un livre est quelque chose de très simple, il suffit de ne pas vivre.