Les Nombrils, ça raconte l'histoire de trois adolescentes : Jenny, Vicky, et Karine. Cette dernière n'est pas considérée comme jolie, et les deux autres, qui sont censées être amies avec elle, lui en font voir de toutes les couleurs.
Ce premier tome, c'est un enchaînement de blagues (plus ou moins drôles) qui s'étalent sur une seule planche seulement (à l'instar de nombreuses autres bandes dessinées franco-belge). Globalement, je n'ai pas beaucoup rigolé : c'était du réchauffé pour moi, ayant déjà lu plusieurs fois ce premier volume, il y a déjà pas mal d'années.
Mais j'ai entendu dire que les autres tomes (notamment les derniers) devaient plus intéressants, avec une véritable histoire, et c'est pour cela que j'ai voulu la reprendre depuis le début, n'ayant jamais dépassé ce premier volume. Je reviendrais donc faire des critiques de cette série.
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Les trios de copines, ça fonctionne toujours difficilement, c'est bien souvent du 'deux contre une'. Pas loupé ici : les deux pestes bombasses mènent la vie dure à Karine, alias "la grande échalote", moins sexy et moins sûre d'elle. Les peaux de vache n'oublient pas de lui rappeler à quel point elle est moche, n'a aucune chance avec les garçons, elles la ridiculisent et ruinent les rares rendez-vous galants qu'elle parvient à décrocher...
Bon, oui, c'est rigolo, plaisant à lire, mais... J'ai un peu de mal avec le sadisme 'gratuit'. Avis mitigé, donc, pour cette BD moralement sado-maso pour jeunes ados. Mais je ne doute pas que le public visé s'y retrouve. Adolescence = âge tendre ? un vieux mythe !
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Une BD a succès au CDI du collège du coup il fallait bien me lancer dans sa lecture.
Trois personnages principaux : Vicky et Jennie, deux jeunes filles sophistiquées et très attachées à leur image et Karine, une fille particulièrement mince mais qui se met peu en valeur. Cette dernière vit donc dans l'ombre de ses deux copines mais est aussi victime de leurs supercheries... C'est une bande dessinée pleine de couleur et de rebondissement qui base son humour sur la persécution et le rabaissement de Karine par ses deux fausses copines. Il est vrai que cette bande dessinée fait rire mais elle m'a fait rire jaune et mal à l'aise... suis je peut être trop rigide ? Même si l'intrigue se base sur des faits et éléments du quotidien, j'ai du mal à supporter l'idée d'encourager la méchanceté gratuite et le harcèlement des personnes différentes. Après, avec un peu de recul et la pensée que c'est de la fiction, elle peut être plaisante... peut être...
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Les histoires de ces trois filles là (Jenny, Vicky et Karine) sont assez plaisantes à lire. Il y a véritablement une fraîcheur de modernité que j'apprécie notamment dans les dialogues. Cela pourra néanmoins paraître un peu puérile pour des garçons qui liront cette série qui semble d'abord destinée aux filles préadolescentes.
La réflexion qu'impose cette bd sous des abords comiques est plutôt celle-ci: le monde actuel est souvent superficiel... Accessoirement, il faut se méfier de ses meilleures amies. Les gags sont présentés sur une seule planche. Cependant, il y a derrière une véritable histoire qui évolue au fil des pages.
Les auteurs québécois d'origine (respectivement mari et femme) nous livrent une vision cynique de l'adolescence dans ce qu'elle a de plus égoïste et parfois cruel. Par ailleurs, le tome 7 paru en 2015 s'est vendu à plus de 170.000 exemplaires. En d'autres termes, c'est la 9ème bd la plus vendue en France cette année-là. Inutile de préciser le succès rencontré par cette série qui a trouvé son public.
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Voilà quelques années que je croise régulièrement les Nombrils dans Spirou mais j'ai pris l'histoire en cours de route. Cet album me donne l'occasion de découvrir la genèse des rapports entre Karine, Vicky et Jenny.
Quelles sales bêtes ! le thème de l'amitié vacharde est brillamment mise en scène. Vicky et Jenny sont impossibles, agaçantes, épouvantables, d'un égoïsme sans faille. On réagit, on compatit, on aimerait bien prendre Karine par la main et lui faire connaître autre chose...
Je me trompe où les garçons sont de grands nigauds dans cet album... Mmmm ?
La série a tellement évolué que les premiers albums gardent leur charme propre et leur fraîcheur. Une récréation !
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Etrange série que Les Nombrils.
Au premier degré, c'est le genre d'humour que je vomirai. Eloge de la superficialité, du bling-bling, du string qui dépasse...
Au second degré, c'est une critique acerbe de la société, de cette société qui fait prédominer le paraître sur l'être. Cette société qui porte aux nues Les Anges de la Téléréalité, qu'ils viennent de Marseille ou du Nord...
Cela dit, certains gags n'ont qu'un seul degré de lecture... le premier. Ce sont sans nul doute les moins drôles.
Ce tome pose les bases d'une histoire qui va aller crescendo dans les tomes suivants (car, malgré qu'il s'agit de gags en une page, les auteurs construisent un récit plus large, ce n'est pas juste une juxtaposition de gags plus ou moins drôles sans rapport les uns avec les autres). Vicky et Jenny sont deux pestes, deux pouffes. On pourrait dire "grosses pouffes", mais elles font tout ce qu'il faut pour rentrer dans une taille 34 (ce qui doit équivaloir à leur QI). Elles ont choisi Karine comme souffre-douleur dans leur quête d'un mec. Peu importe le mec, pourvu qu'il soit beau, qu'il ait une moto et qu'il lorgne sur une autre fille. Car c'est bien là le gros kiff de Jenny et Vicky: piquer un mec. Pour cela, elles sont prêtes à tricher, mentir, se parjurer, créer des faux. Que cela soit Dan le baba cool, ou John John le motard. Leur but est de nuire tout en se faisant du bien.
Et Karine plonge bille en tête... tellement persuadée que Vicky et Jenny sont ses vraies amies et intimement convaincue d'être une cruche. Alors elle pardonne tout à Jenny et Vicky et -même- les cautionne. Jusqu'à ce que la coupe soit pleine, ce qui n'arrive pas vite.
Ce qui me dérange quand même c'est la dictature du "trait minceur". A force de dénoncer l'éloge, la tyrannie, de la minceur, les auteurs ne font rien d'autre que magnifier cette minceur. On a une "grosse" qui ne fait que passer, et cela semble suffire. Pas de gros dans Les Nombrils. Pas de laids non plus, ou si peu. Par ailleurs, à ce stade, Jenny et Vicky dirigent le bal et mènent la danse. Elles sont gagnantes sur toute la ligne. Cette forme de complaisance m'a dérangé. OK, une BD n'a pas pour but de faire la morale et de délivrer un "message"... Je vous avais dit d'emblée que Les Nombrils est une étrange série. Finalement, elle agit comme un miroir, ou une auberge espagnole, on y mange ce qu'on y apporte.
Cela dit, comme d'habitude je m'incline devant des auteurs qui arrivent, sur base de gags d'une page (fonctionnant plus ou moins bien) à construire une histoire complète qui se tient (plus ou moins bien aussi). Pas évident.
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Un premier tome vraiment pas mal avec ces trois héroïnes totalement stéréotypés et avec une bonne dose d'humour bête et méchant, qui nous fait à la fois rire et culpabiliser.
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C'est une bd plus pour les ados!
Car ça parle beaucoup de collège, d'amour, de mode, de garçons et d'amitié!
Même si au fond la bd est bien, mais certaines fois ce n'est pas trop adapté aux enfants!
Deux jeunes filles très populaires, mais à qui la vie n'est pas toujours facile!!
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