Le sang des Belasko

J'ai découvert Chrystel Duchamp avec son thriller L'art du meurtre que j'avais dévoré. Je n'avais évidemment qu'une hâte : voir si ce huis clos familial allait confirmer l'un des talents de l'auteur, celui de balader son lecteur comme elle le souhaite jusqu'à la chute de son histoire…

Impossible de trop en dire sur ce huis clos, sinon je vais vous dévoiler l'histoire et je préfère vous allécher avec mon ressenti pour que vous vous précipitiez ensuite en librairie !

Dès les premières pages de ce roman noir, l'auteure pose le cadre. Celui de la jalousie, de la haine et des rancoeurs dans une fratrie. Il faut avouer que la recette n'est pas compliquée mais diablement efficace… Au fil des pages, on sent la tension monter, on sait que le drame est juste là, mais on est incapable de dire lequel des frères et soeurs va, le premier, laisser sa rage exploser… C'est rythmé, intense et ça rend addict ! Vous ouvrez une page, vous pénétrez dans ce domaine viticole en Provence et vous n'en ressortez qu'à la dernière page, tout ça pour dire que j'ai dévoré l'histoire des Belasko en une soirée, c'est un vrai page turner. Pour les amateurs, équipez-vous d'un plaid, d'une tasse de thé, éteignez votre téléphone !

Encore une fois, les personnages sont particulièrement travaillés, ils ont tous une spécificité. Ici, on est servis, on comprend très vite que chacun dans la fratrie à un truc qui cloche ou traîne des casseroles derrière lui. Ils ont tous une identité propre, tous une utilité et ça c'est assez rare pour le souligner. Dans pas mal de livres, on est déçus car les personnages sont là uniquement pour faire de la figuration ou jouer un tout petit rôle mais pas chez Chrystel Duchamp !

J'ai deviné très rapidement la sortie de crise de cette nuit fatale pour le clan Belasko mais ça n'est pas gênant, parce que ce n'est pas le plus important dans cette histoire. Ce qui compte, c'est cette fameuse malédiction et la psychologie particulière et bien singulière de chacun de nos personnages.

Les rouages sont bien huilés, le suspense est présent, encore une fois Chrystel Duchamp fait fort et s'impose sur la scène française des thrillers/livres à suspense. Si vous cherchez une lecture simple mais efficace, le sang des Belasko est ce qu'il vous faut !
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Quand, dans le prologue, on pousse la porte de la Casa Belasko, le piège se referme instantanément sur vous : vous ne pouvez plus lâcher le roman tant la tragédie est addictive.
Comme dans toutes les familles, le décès des parents est l'occasion de retrouvailles, de souvenirs partagés mais aussi de règlements de compte, d'étalage de rancoeurs enfouies, d'instincts refoulés derrière les apparences sociales. Ici, le cliché va prendre des allures de cauchemar et la maison du bonheur va se transformer, en une nuit, en maison du diable.
Chaque chapitre est centré sur un des membres de cette fratrie composée de 3 garçons et 2 filles aux destins cruels, que la vie a abimés et que, finalement, tout sépare.
La magie du style Duchamp opère vite et bien, par la rigueur formelle de la trame qui agit comme une toile d'araignée sur le lecteur, par des dialogues saisissants et par la multiplication des points de vue qui éclatent la vérité et fragmentent nos certitudes. Les masques tombés, chaque personnage apparaît sous son vrai jour, chacun étant, à sa manière, vil, lâche, antipathique et violent. L'atmosphère est asphyxiante, étouffante et devient presque personnifiée comme un 6e protagoniste. On est submergé par tant de malveillance, de perversité, de machiavélisme.
Si l'huis-clos rappelle inévitablement « Les 10 petits nègres » auquel l'auteure se réfère d'ailleurs en exergue, on s'échappe vite de l'univers de Christie pour plonger dans l'horreur crue, la lie de la bassesse humaine. le twist final est époustouflant et je défie quiconque osera dire qu'il ne s'est pas fait surprendre ! L'explication de tout cela n'est certes pas des plus originales (merci Zola !) mais reste plausible dans le contexte. Néanmoins, la qualité de l'ensemble ne tient pas à cela mais aux personnages hyper travaillés dans leur histoire et leurs psychologies et à l'ambiance prodigieuse. A consommer sans aucune modération tant le plaisir est immense ! Je recommande +++ et remercie Chrystel pour ses romans que j'adore et @thebooktrotteuses de m'avoir associée au voyage de cet excellent thriller.

Il suffit d'une nuit pour que tout bascule …

La nuit tombe sur la Casa Belasko, superbe bâtisse isolée au coeur du domaine viticole familial. Alors que leur père vient de tirer sa révérence, les 5 enfants se retrouvent dans cette maison qui les a vu grandir.
La lettre qu'ils vont découvrir scellera leur destin à jamais … Ce n'est pas un testament que leur père leur lègue, mais une révélation concernant la mort de leur mère, partie 6 mois plus tôt.
Le temps d'une nuit, les langues vont se délier, les rancoeurs refaire surface, les vieux démons se réveiller, avec pour seul témoin : la Casa Belasko.

Grâce aux @thebooktrotteuses je découvre enfin la plume de Chrystel Duchamp dont j'avais entendu beaucoup de compliments. Ces bons retours n'étaient pas surfaits ! Ce thriller le confirme allègrement.

L'histoire est originale, parfaitement ficelée. La tension y monte crescendo, faisant de ce livre un page turner redoutable. L'atmosphère que l'auteure réussie à créer est lourde, nimbée d'un voile de surnaturel qui amène le lecteur à se poser mille questions et à s'éloigner du rationnel.

C'est donc une très belle découverte que je vous conseille de lire si vous aimez les huis clos oppressants et les secrets de famille.

Thriller familial machiavélique et addictif.

Belasko père a tout fait pour réaliser son rêve et mettre sa famille à l'abri du besoin. Terres, vignes et sublime demeure.
Le décès de sa femme aggrave sa santé déjà affaiblie et en moins d'un an, les enfants se retrouvent autour de la table du salon pour lire le testament. Ils ne sont cependant pas sur la même longueur d'onde concernant la gestion de leur héritage.
Entre les secrets de famille, les rancoeurs et cette maison isolée de tout, l'angoisse est à son niveau maximum.

Roman que j'ai lu le souffle court. Les rapports de cette fratrie montre un côté sombre que je n'ai pas souvent trouvé dans des livres. La personnification de la maison est un plus que j'ai aussi eu plaisir à lire.
Originalité, suspense, oppressant, un huit clos à glacer le sang...des Belasko (ahah)

Après le décès de leur père, Vigneron, et peu de temps après celui de leur mère, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent dans la maison familiale pour y découvrir le testament du vigneron décédé.

Les rancunes sont nombreuses au sein de cette famille et la réunion s'annonce houleuse. Mais ils n'auraient pas imaginé à quel point... de révélations en révélations, on découvre que chacun en veut à un membre de cette famille, où la haine ou la jalousie est coutume. Au fil des échanges les reproches et réactions vont se révéler féroces et meurtrières.

Ce roman est un huis clos oppressant où cette fratrie se retrouve piégée dans la demeure familiale et où personne n'en sortira indemne. Sur fond de manipulation et de secrets de famille, on lit en apnée cette intrigue complètement machiavélique ! Des chapitres courts, un suspens qui ne faiblit pas, j'ai été complètement captivée par ce roman noir.

J'avais beaucoup aimé le premier roman (l'Art du meurtre) de Chrystel Duchamp dans le monde de l'art mais j'ai été conquise par le Sang des Belasko. A travers le huis clos qui va avoir lieu dans la Casa, nous allons découvrir les pans de la vie de cette maison vivante ainsi que le dernier mot de cette histoire atrocement violente et pernicieuse. Chrystel Duchamp a pleins de bonnes idées pour renouveler le thriller avec une touche de fantastique et une écriture pointue. le suspense et au coude à coude avec la violence psychologique et physique du Sang des Belasko.

Trois frères, deux soeurs se retrouvent dans leur maison d'enfance lors de la mort du père. Ils apprennent que leur mère serait morte assassinée six mois plus tôt et qu'elle ne s'est pas suicidée comme tout le monde s'accordait à le penser. Un terrible huis clos familial va alors éprouver les uns et les autres. Les rivalités et jalousies ressortent exacerbées, la famille ne tient plus qu'à un fil que la disparition du père semble fragilisé. Ce roman m'a vite convaincu, j'étais pour ainsi dire collée aux pages dès le début. Il faut dire que donner au domaine familial une voix donne carrément la chair de poule. La maison tel un personnage à part entière nous raconte les souvenirs de la vie lorsque les enfants étaient petits, le couple unique que formaient leurs parents, on sent beaucoup d'amour ; Alors comment en est-on arrivé là ? Tant de rancoeurs, d'amertumes et de complots une belle mayonnaise qui monte, qui monte… Il va être question de manipulations, de secrets de famille, de non-dits et bien entendu la question de l'héritage ajoute encore une couche de tension s'il en était besoin. le style de l'auteure est vif et plein d'énergie, capable de passer d'une ambiance maison de campagne huppée au musée des horreurs, on ne peut que dire bravo. J'ai eu un peu plus de mal avec la façon d'aborder les dialogues où il manquait un je ne sais quoi de fluidité. En revanche le scénario est juste génial et l'intrigue même si elle peut à postériori sembler tirée par les cheveux, se révèle juste brillante, puissante et possède un côté glauque qui fait tout la différence. Un excellent moment de lecture passé avec ce livre dont les chapitres sont courts et rythmés. Un page turner pour une soirée effroyable au coeur d'une maison mystérieuse. Merci pour la dédicace. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..

Je vais vous raconter une histoire qui s'est produite entre mes murs. Cinq enfants se retrouvent le temps d'une soirée dans la demeure familiale suite au décès du patriarche intervenu quelques mois après le suicide de leur mère, pour parler héritage. Cinq enfants, tous différents. Entre jalousies, rancoeurs, trahisons, non-dits et secrets de famille, ils vont se retrouver enfermés dans un cercle infernal où il n'en restera qu'un...
Je suis la maison des Belasko et je vais vous raconter l'histoire de cette famille...

Pour un deuxième roman, Chrystel Duchamp frappe encore fort même si nous ne sommes pas ici tout à fait dans le même registre. Sous forme de huis clos, vous apprendrez au fur et à mesure de ce roman le fonctionnement de la famille Belasko. Des chapitres passé-présent alternent le récit grâce à l'interrogatoire de la seule personne survivante de cette tragédie, personne dont vous ne découvrirez l'identité qu'à la fin. Ceci contribue à maintenir une bonne dose de suspense.
J'ai aussi beaucoup aimé le concept de la personnification de la maison des Belasko, qui recèle tous les secrets de cette famille et qu'elle nous distillera au fur et à mesure de l'histoire. Je trouve que cela donne un plus à l'ensemble.
Cette famille est composée de différents personnages avec chacun leurs personnalités propres, leurs caractères, leurs défauts. Certes, le début peut paraître un peu lent car chaque chapitre est dédié à chacun des 5 enfants mais néanmoins cela demeure nécessaire pour bien connaître les personnages et affiner leurs personnalités. Vous vous rendrez compte que cette famille est tout de même particulière et j'espère pour vous que la vôtre ne leur ressemble pas !
J'avais peur d'une surenchère dans les secrets de famille mais au final il s'agit plus d'un jeu de manipulation : qui manipule qui ?
Le lecture est addictive et l'intrigue bien menée. L'auteure a su brouiller les pistes et mon cerveau aussi et comme souvent, la personne que je pensais être coupable n'était pas la bonne.
L'art étant une des passions de l'auteure, elle ne peut s'empêcher de faire des clins d'oeil à ce domaine que ce soit dans le domaine pictural et architectural.

Bref, si vous aimez les huis-clos sur fond de secrets de famille, foncez !

J'ai reçu ce roman en numérique qui ne sort que le 14 janvier grâce à NetGalley. Je les remercie ainsi que les Éditions l'Archipel et l'auteure pour leur confiance.

Un thriller psychologique un brin fantastique.
Un huis clos familial qui vire aux règlements de comptes.

On est très vite emporté dans cette intrigue qui ne nous laisse pas le temps de souffler, dans cette ambiance angoissante où haine et démence sont omniprésentes.

Un récit qui nous surprend avec un suspense qui va grandissant et des rebondissements permanents jusqu'au dénouement très surprenant.

Les personnages sont très bien travaillés, on doute avec eux, on les déteste aussi.
À cause de leurs comportements j'ai maintes fois eu l'envie de les baffer.
C'est là tout le talent de l'auteure, réussir à nous faire haïr ses personnages alors qu'il nous est impossible de ne pas tourner les pages pour savoir ce qui va leur arriver.

Chrystel a très bien intégré un personnage qui n'en est pas un : la maison.
On en parle peu mais elle tient une grande place dans le récit, d'ailleurs elle fait le prologue et l'épilogue.

Si les meurtres peuvent paraître parfois invraisemblables, on en demeure pas moins happé par ce scénario machiavélique.

Un thriller percutant et dérangeant que j'ai dévoré.

Histoire originale et machiavélique. S'agit-il de malédiction ? de cupidité ? J'ai lu ce roman dans la journée avec cependant une impression de "déjà lu" peut-être une adaptation pour un film ? J'ai apprécié particulièrement l'épilogue qui explique si nécessaire le pourquoi... À lire