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4

sur 701 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
" Famille ...je vous hais ! " aurait pu être le titre de ce roman .
Cinq frères et soeurs sont réunis dans la superbe maison familiale
après la mort de leur père , emmené par un cancer , quelques mois seulement après le suicide de son épouse .
Mais était-ce vraiment un suicide ?
Jalousies , rancoeurs , secrets , haines et turpitudes vont éclater
au grand jour et conduire à une terrible tragédie .
Une intrigue originale , un style fluide , une histoire qui se lit vite
et accroche le lecteur dès le début .
Beaucoup de noirceur dans cette famille ...tous les personnages ,
sans exception , ont leur face sombre et aucun n' est attachant !
On n'a vraiment pas envie de passer un week-end dans cette famille !
J'avais déjà aimé "L'art du meurtre" ;
je lirai avec plaisir le prochain livre de Chrystel Duchamp !
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La famille est souvent un terrain fertile pour les histoires machiavéliques. Les secrets, les non-dits, les jalousies et les trahisons sont assez répandus dans cette communauté où les membres sont obligés de cohabiter.

Dans cette catégorie, le clan Belasko est un spécimen particulièrement corsé. Alors qu'ils se réunissent pour leur héritage, les enfants se retrouvent enfermés dans la maison parentale. Dès le départ, on ressent les tensions qui règnent dans le groupe. Une lettre laissée par le père va mettre le feu aux poudres. Sous ses apparences de famille modèle, cette fratrie va vaciller sous le coup des révélations successives. La mise en confrontation de caractères bien trempés aboutit généralement à des conflits. Dans le cas des Belasko, les conséquences sont désastreuses. Au fur et à mesure des révélations, la cocotte-minute se met à bouillir. Et lorsque la pression devient trop importante, les drames sont inévitables.

A chaque chapitre, on suit un protagoniste différent. Chrystel Duchamp pousse même son jeu diabolique jusqu'à utiliser la maison comme un personnage à part entière. Ainsi, les cartes sont encore plus brouillées. Au fil des péripéties, on imagine plein de dénouements probables mais à chaque fois, nos soupçons sont remis en question par un retournement de situation. de ce fait, le suspense est omniprésent et on ne lâche pas le livre.

L'autrice maîtrise toutes les pièces de ce Cluedo moderne et est une parfaite cheffe d'orchestre de cette machination morbide. Même s'il est légèrement excessif, ce court huis clos joue à merveille son rôle et il m'a passionné du début à la fin.

Je découvrais Chrystel Duchamp avec ce roman. Son premier opus avait eu un bel accueil auprès de mes amis blogueurs. Je suis donc ravi d'avoir écouté leurs conseils. D'ailleurs, je ne vais tarder à rattraper mon retard après cette découverte vraiment prometteuse !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Le décor est planté dès la couverture : une maison isolée en haut d'une colline avec une architecture géométrique des plus froides ; la végétation est noire ; un chemin descend de la bâtisse, rouge, évoquant une coulée de sang.
Dans un vaste et riche domaine viticole, nous retrouvons 3 frères et 2 soeurs, réunis une dernière fois pour la lecture du testament de leur père, le patriarche qui vient de décéder d'un cancer, 6 mois après le suicide de la mère.
Le lieu et la temporalité demeureront immuables jusqu'à la fin du livre. La CASA BELASKO, comme on la surnomme, porte le nom de la lignée familiale et constitue elle-même un personnage central et essentiel du roman.
Philippe, l'ainé, et Mathieu ne se parlent plus depuis des années et on sent que la haine est omniprésente entre eux. Les deux soeurs, Garance et Solène, aux personnalités opposées, ne se comprennent pas et se disputent à tous propos avec beaucoup de mépris. David, le benjamin, tente, tant bien que mal, de jouer les conciliateurs et d'apaiser les esprits. Cette fratrie va cependant devoir cohabiter une soirée et une nuit entière sous ce toit.
Soudain, la soirée bascule lorsque les héros constatent avec effroi que la maison s'est refermée inexorablement sur eux. le système de sécurité installé par un père méfiant et suspicieux de tous est défaillant, les huisseries se bloquent et les moyens de communication avec l'extérieur ne fonctionnent pas. le piège se resserre dans un huis-clos oppressant…
La maison retient les héros prisonniers et se referment sur eux dans une atmosphère de plus en plus tendue, d'autant qu'une lettre laissée par le père révèle que la mère a été en fait assassinée.
Au fil de la soirée et de la nuit, les rancunes, jalousies et secrets de famille vont se déchaîner faisant monter l'angoisse jusqu'à l'horreur du drame. La nuit sera longue à la Casa Belasko…

Chrystel Duchamp signe là, avec talent, un roman noir dans toutes les acceptions du terme.
Elle sait distiller les éléments de son récit afin de faire monter progressivement l'angoisse et le mystère entourant cette villa, dans une intrigue addictive dont on ne connaîtra l'issue qu'à la toute fin du livre.
Avec ce deuxième roman, elle démontre qu'elle mérite amplement sa place au sein du collectif « LES LOUVES DU POLAR », fleuron de la nouvelle génération française d'autrices de de ce genre.
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Un huis clos prenant qui vous fait découvrir au fur et à mesure du livre, les travers tous plus inavouables les uns que les autres, des ces cinq frères et soeurs qui ne s étaient pas retrouver ensemble depuis des années dans la maison de leur enfance. l'auteure nous emmène de surprises en rebondissements et tient le suspense jusqu'à la dernière page. Un second livre très prometteur qui donne envie de voir comment Chrystel duchamp va évoluer dans ses prochains ouvrages. Une auteure à suivre.
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La Casa Belasko, imposante bâtisse provençale, au milieu du vignoble qui fit la fortune d'André Belasko, accueille une fratrie de cinq membres: Philippe, Matthieu, Solène, Garance et David.
Cette ultime réunion familiale fait suite au décès du patriarche, André. Il doit être inhumé le lendemain.

L'auteur donne très vite le ton, celui de la jalousie et des rancoeurs, jusqu'à la violence. Chrystel Duchamp commence par la fin, imposant un suspens sans faille, laissant le lecteur s'interroger sur les évènements qui se sont déroulés dans cette Casa.

Des dissensions existaient déjà au sein de cette fratrie, mais elles atteignent leur paroxysme lorsque frères et soeurs se retrouvent enfermés dans la Casa. Coincés pour la nuit, grâce aux performances de la domotique et de prestations de sécurité high tech, mises en place par le défunt quelques années auparavant, un huis clos oppressant se profile, d'autant plus à la lecture du testament de leur père contenant une révélation fracassante, agissant comme un facteur d'implosion.

Le piège s'est refermé sur les protagonistes. Chrystel Duchamp sait manier la plume pour instiller ce sentiment de claustrophobie et d'inquiétude croissante.

Les chapitres se succèdent, laissant chacun dérouler sa vérité, raconter sa propre histoire et permettant au lecteur de reconstituer le puzzle de cette histoire familiale hantée par la rivalité et la haine.

J'ai totalement accroché au choix de l'auteur de poser une intrigue dans un contexte presque gothique, puisque laissant la part belle à cette maison, qui en vient à composer un personnage, témoignant d'une histoire sombre auprès du lecteur. J'y ai retrouvé le côté opaque et menaçant que j'avais tant aimé dans des romans tels que "L'Indesirable" de S.Waters et "La Chambre des âmes" de F.Tallis.

J'ai ressenti quelques frustrations tout de même à voir l'auteur se concentrer sur une histoire familiale récente, celle d'enfants adultes tous antipathiques au final, se jalousant, se comparant, se disputant les préférences de leurs parents. Il y a un travers un peu manichéen à les résumer à leurs instincts les plus égocentriques, qui les rend presque caricaturaux. Alors certes, cela nourrit le genre voulu par l'auteur, mais je ne peux m'empêcher de regretter que l'auteur ne nous ait pas invités à une tablée d'enfance heureuse, car tout de même, cette famille a bien dû s'aimer un jour ? Je regrette aussi un peu le personnage maternel passé en second plan, comme si une fois morte, son rôle dans la fratrie semblait avoir été gommé.

Pour autant, le Sang des Belasko se lit sans temps mort, le rythme des évènements dans la maison, alternant avec les témoignages respectifs des protagonistes, fournit un suspens continu et un épilogue machiavélique!
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Vous recherchez un thriller hautement addictif, original, intelligemment construit, qui vous passionnera de la première à la dernière ligne et dont la fin est inattendue?
Le sang des Belasko est dans aucun doute celui qu'il vous faut.
Il y a d'abord une maison, la "Casa Belasko", superbe demeure d'architecte qui se dresse en Provence au sommet d'une colline au milieu d'un domaine viticole, et cette maison est témoin de bien des choses.
C'est la qu'on vécu les membres de la famille Belasko : les parents et leurs cinq enfants. Ces derniers ont quitté la maison depuis longtemps et mènent leur vie chacun de leur côté mais se retrouve à l'occasion du décès de leurs parents. Des retrouvailles qui vont être explosives.
Philippe, Mathieu, Garance, Solène, David, prennent la parole à tour de rôle dans de courts chapitres qu'on dévore littéralement. Ils vont se retrouver tous les cinq au coeur d' un huis-clos dans lequel leurs secrets vont être mis à jour ce qui entrainera de terribles conséquences.
Attention, si vous ouvrez ce livre vous ne pourrez plus le lâcher avant de savoir pourquoi tous en sont arrivés là.
Le dénouement est diaboliquement surprenant et attention, les apparences se révèlent bien souvent trompeuses.
Bravo à Chrystel Duchamp pour ce livre qui me donne très envie de découvrir sans tarder ses deux autres romans.
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Au décès de leur père, Philippe, Matthieu, David, Garance et Solène, se réunissent à la Casa Belasko, avant les funérailles et la lecture du testament. Beaucoup de tensions, de jalousies, de non-dits ont désuni ces cinq frères et soeurs… Et une lettre laissée par leur père, lue dans une maison transformée en forteresse, va ouvrir des vannes qu'il aurait mieux valu laisser fermées…
D'après ce que j'en avais entendu, c'était le thriller à lire en ce début d'année. Je dois admettre qu'au bout des soixante premières pages, j'ai failli arrêter, par ennui… L'exposition, la mise en place étaient trop lentes, à mon goût.
Et puis, d'un seul coup, l'histoire se précipite, et ça ne s'arrête plus : de fait, on va de rebondissements en rebondissements ; on peut relever quelques petites incohérences parfois, notamment dans les récits et la construction des personnages. Mais, au final, beaucoup de qualités : les points de vue adoptés, celui de la maison que j'ai trouvé poétique, celui de la seule personne rescapée de cette histoire, dont on ignore tout jusqu'au dénouement ; le huis-clos étouffant, l'originalité de l'intrigue…
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Prenez une grande bouffée d'air voir carrément une assistance respiratoire avant de pénétrer dans ce bouquin.
Un patriarche qui décède, une immense bâtisse, des vignes renommées et une immense fortune à se partager entre ses 5 héritiers.
Une lettre laissée par leur père (ou pas...) les invitant à tous se retrouver au sein de la maison qui les a vus grandir pour la répartition de l'héritage.
"La petite maison dans la prairie", enfin plutôt "la grande maison dans les vignes", ça s'arrête là, point d'accolades affectueuses, point de " on s'appelle et on se fait une bouffe tous ensemble", très rapidement les jalousies, trahisons, lâchetés et les rancoeurs qui en découlent vont remonter à la surface, percer le vernis social et les plus vils instincts vont se révéler en 1 seule nuit cloitrés dans la maison, maison victime d'une panne générale, plus un code d'accès et donc de sortie ne fonctionne, plus de téléphone (une panne générale, vous êtes sûrs?)
Les plus vils instincts de l'Homme mais aussi le sang des Belasko, y'a pas que la couleur des yeux ou les capacités en maths que l'on se transmet de génération en génération dans cette famille.
Chaque membre de la fratrie intervient à tour de rôle dans le roman et un autre personnage nous livre ses impressions et ses secrets, quelqu'un qui est là depuis le début, qui a tout vu et qui sait tout: la maison elle même, la Casa Belasko; l'exercice peut sembler quelque peu casse-gueule mais c'est très bien amené et nécessaire au récit.
Une fin surprenante, une histoire haletante de bout en bout, un récit glaçant sur la perversité humaine, ne vous fiez pas aux apparences, le monstre n'est pas toujours là où on croit le voir....



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Quelle est belle cette maison .
Cinq frères et soeurs se réunissent dans celle ci suite au décés de leur père pour s'occuper de l'héritage .
La première étape est de lire la lettre laisser par leur père pour la succession.
Qui va hériter d'un tel bien?
Mais la surprise la lettre leur révèle que leur mère ne s'est pas suicidée mais à été assassinée.
Qui a pu faire cela sachant que le domaine est ultra sécurisé?

Vous allez vous retrouver dans un huis clos total au sein de cette maison où chaque frère et soeur qui s'entendent bien ou se détestent vont s'accuser.

Comment cela va t'il finir?
Ah oui petit détail supplémentaire : la maison est tellement sécurisée qu'il est impossible d'en sortir .
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Je suis un peu déçu par ce moment. Ça reste une bonne lecture cependant, un bon thriller qui nous tient en haleine mais je m'attendais à beaucoup mieux.
Cinq frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale suite au décès de leur père. Leur mère s'étant suicidé six mois auparavant. Leur père leur a laissé une lettre. Les secrets, les rancoeurs, jalousie et haine seront au centre des événements.
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