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4

sur 697 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quoi de plus normal, pour cinq enfants , de se retrouver dans la propriété familiale pour envisager l'avenir après la disparition récente d'une mère qui s'est suicidée et d'un père victime du cancer ? LA CASA familiale en a vu passer des générations .....elle aimerait bien , elle aussi , savoir quel sera son devenir.
C'est qu'on en raconte des choses , au village , ils en renferment des secrets, les murs ....Et puis , dés leur arrivée, on sent bien qu'ils en ont , des choses à se dire les frères et soeurs ...et pas que des bonnes ...Mais ça, c'est leur histoire , pas la nôtre, le linge sale , ça se lave en famille.... devant un repas arrosé du grand vin local produit par le père vigneron .
Les volets électriques se baissent , les portes se verrouillent, cinq héritiers vont découvrir les dernières volontés paternelles . Laissons les à leurs affaires ...Vous êtes frustrés ? Vous auriez aimé entrer ? Attendez , je vais téléphoner...
Mince ...pas de tonalité. Désolé. A moins que .....mais ne dites rien , hein , l'auteure va nous faire assister à cette nuit décisive....Vous ne viendrez pas vous plaindre si vous ne trouvez pas " le club des cinq " mais plutôt " la famille des Atrides "....A demain matin , enfin , si vous le voulez bien ou plutôt, si vous le pouvez . Moi ? Non , merci ....
Un roman prenant , addictif où " ça commence " de façon plutôt " soft " avec , toutefois , les premiers signes annonciateurs d'un orage qui ne demande qu'à éclater ...Tout va crescendo , et notre envie de savoir est sans cesse en éveil, chaque information , et il y en a , apportant un éclairage nouveau sur une situation de plus en plus complexe . Qui est qui ? Qui a fait quoi ?
Les masques tombent, ( pas ceux du Covid , hein , même si ça vient ) révélant au grand jour , ces " secrets de famille " qui , lorsqu'ils " refont surface " sont plus ravageurs qu'un tsunami ...
Livre subtil qui donne la parole " à la maison " au tout début et à la fin du roman . Et oui , les " murs ont des oreilles " , c'est bien connu . Peut - être même ont ils des yeux ? Ce que l'on sait , c'est qu'ils ne parlent pas . Souvent , ça vaut mieux .
J'ai trouvé ce roman bien écrit, facile à lire , le mystère est bien gardé jusqu'aux ultimes pages même si , si on suit bien , on se doute que ...Non , je n'ai jamais dit qu'il fallait commencer par la fin , ce serait trop dommage , vous vous priveriez d'une très bonne lecture . A bientôt, amis et amies , sauf si , en examinant votre arbre généalogique, vous constatez que .....Ben oui , hein , " il faut souvent balayer devant sa porte " .
Comme on dit par chez nous , " Pour un héritage, quand il y a deux enfants , il y en a toujours un de trop " . C'est terrible , ça , non ? Alors imaginez quand ils sont ....cinq !!!! C'est votre cas ? Et vous avez des biens ? Oh punaise......
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Si vous passez la porte de cette maison remarquable par son architecture et son implantation, vous prenez le risque de croiser sur votre chemin le mal sous toutes ses formes.

C'est d'ailleurs elle, la maison, qui prend la parole, dans le prologue. Quelques jours après le décès de Mr Belasko, les enfants à présent orphelins se réunissent dans la maison. La tragédie se met en place. On n'en saura pourtant pas plus immédiatement, sinon que l'un des enfants est hospitalisé en état de choc et qu'auprès de lui, le capitaine Jouvry essaie de comprendre l'enchaînement des événements.

Chaque chapitre et narrateur apportera sa pierre à l'édifice, qui modifiera peu à peu le portrait de cette famille enviée pour sa réussite !

Comment s'est déroulé le drame, il faudra attendre les dernières lignes pour comprendre.

Lecture addictive, inquiétante, une intrigue bien menée et qui réserve des surprises jusqu'à la fin.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Six mois après le suicide de leur mère, leur père, malade, décède à son tour d'un cancer. Au lendemain de sa mort, les cinq frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko, pour prendre connaissance du testament. Malgré les tensions déjà bien ancrées depuis des années, les secrets et la haine entre les deux aînés, tous ont répondu présent. Lorsque Philippe franchit le portail, il aperçoit son frère, Mathieu, qui l'ignore totalement. Des années qu'ils ne se sont pas vus et aux dires de ce dernier, ce sera sûrement la dernière fois. Si David, le plus jeune, tente d'adoucir ses aînés, c'est peine perdue. Garance et Solène arrivent ensemble. Cette dernière, peu attentive à sa conduite, heurte une biche, à peine le portail dépassé. L'animal blessé, Garance n'a d'autre choix que d'abréger ses souffrances. Voilà qui n'augure rien de bon pour cette réunion familiale...

Deux soeurs et trois frères réunis, le temps d'une soirée, dans une maison qui tient plus lieu de forteresse et qui semble posséder une âme véritable. À coup de révélations fracassantes, de secrets dévoilés, de réparties cinglantes, de rancoeurs, de jalousies, cette fratrie va se désunir, se désaimer et s'entre-déchirer. Ce huis clos, oppressant et angoissant, tient toutes ses promesses. Ramassé en 230 pages et en courts chapitres qui donnent voix successivement à l'un ou l'autre, ce roman, d'une noirceur implacable, se dévore assidûment. Chrystel Duchamp nous invite, pour le temps d'une soirée et d'une nuit, au coeur de la famille Belasko qui, assurément, se souviendra à jamais de ces événements tragiques. Bien huilé, au suspense grandissant, tendu à souhait et au final surprenant, ce thriller psychologique, habité par des personnages un brin frappadingues, nous saisit et nous surprend, de la première à la dernière page.
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♫Ha ! Ha !
Famille nombreuse
Famille heur..♪

Conneries.

Les Belasko.
Un père.
Une mère.
Trois frères, deux soeurs.
Une vieille bâtisse bunkerisée à la réputation ensorceleuse.

Papa et maman ont cassé leur pipe.
Une ultime réunion familiale dans cette maison qui se souvient.
Une dernière bafouille de ce père taiseux en guise de salutations distinguées.
Ils n'auraient pas dû la lire, non, ils n'auraient pas dû.

Le sang des Belasko se lit tout seul.
Enfin en l'aidant à tourner les pages, tout de même.
Huis-clos familial sur fond de règlements de comptes à O.K. Corral, autant vous dire que pour la réunion annuelle des joyeux trublions, y aurait erreur et sur l'intitulé et sur la localisation.

Jeu de massacre hyper tendu basé sur des chapitres courts et une écriture aussi sèche que les réparties que se balancent allègrement ce club des cinq honni par Enid, ce jeu de la vérité morbide n'en finit pas de rebondir jusqu'au dénouement final, lui-même étonnamment surprenant au regard du lecteur un tantinet perspicace que je croyais être.

Dans la série (noire) c'est court mais c'est bon, nul doute que ces Belasko retiennent toute votre attention.
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Ah, mais quel livre ! Lu , non dévoré !

Suite au décès de leur père, Philippe , Mathieu , Garance , Solène et David, se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance «  La casa Balasko » , vaste bâtisse isolée , au coeur d'un domaine viticole en Provence ......
Une lettre de leur père les attend où de nombreux secrets vont être mis à jour .
Que s'est - il passé ?
Quelle est la clé pour comprendre ? .
Le côté , fascinant , addictif, original, inédit , c'est que la maison est traitée à la façon d'une personne à part entière , elle a tout vu mais elle ne dira rien , abritant les drames passés et à venir ,les émotions partagées, les spectres et secrets enfouis, au centre de ce thriller, un huit - clos explosif.

Manipulations , mensonges, jalousies, haine , trahisons en chaîne , le lecteur se trouve emporté par ce récit mené de main de maître à l'écriture vive, enlevée , sombre: des détails explosifs surprennent toujours plus au coeur d'une intrigue très fouillée .

L'auteure détaille la psychologie des cinq personnages prisonniers de la maison avec finesse et talent ,à chaque chapitre :
Mentir , accuser, montrer du doigt, propager des rumeurs , trahir ,tuer, le pire jusqu'à la fin !
Un texte captivant au rythme soutenu , pétri d'énergie où les ressentis de chacun sont analysés sans fioritures , vivement , au coeur d'un scénario brillant malgré quelque invraisemblances !
Merci à Sabine ! Je découvre cette auteure !




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Suite au décès de leur père, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance " la casa Belasko". Cette maison est complétement isolée. On pourrait s'y croire seul au monde. Une lettre de leur père attend ses cinq frères et soeurs où de nombreux secrets vont être révélés. de cette réunion familiale un seul Belasko sortira de cette maison saint et sauf. Que s'est-il passé ? Quelle est la clef pour comprendre ce drame ?
Lu d'une traite à partir de l'acte deux, j'ai beaucoup apprécié ce thriller qui traite de secrets de famille, d'héritage et de manipulation. Il se déroule en huit clos dans cette bâtisse qui détient les plus sombre secret de la famille Belasko depuis des générations.
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Eh bien, quelle histoire! Je savais , suite à quelques critiques lues, que le suspens était terrible, effectivement! Une auteure bien singulière et talentueuse, que je découvre.

Voilà un thriller en huis-clos, façon Cluedo sanglant, très original! Cinq frères et soeurs, Philippe, Matthieu, David, Garance et Solène, se réunissent à la Casa Belasko, la propriété familiale, pour lire ce qu'ils pensent être le testament de leur père, vigneron, qui vient de décéder peu de temps après sa femme. Une lettre , en fait, qui va déclencher la haine ...Et prisonniers de la maison, personnage à part entière ( cet aspect m'a beaucoup plu), ils vont laisser libre cours à leurs démons...

Chacun va faire entendre sa version des faits présents, entrecoupée de souvenirs. Les actes d'une tragédie atroce s'enchaînent. Et c'est un inspecteur qui recueillera les confidences de l'une de ces voix, hospitalisėe, après les faits.

Fort addictif, ce livre explore le Mal, les secrets affreux, le mensonge, la manipulation. Si je n'ai pas adhéré complètement aux agissements parfois peu vraisemblables des protagonistes, j'ai été conquise par l'intrigue machiavélique de l'auteure!
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La veille des obsèques de leur père, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance, la « Casa Belasko », afin d'y prendre connaissance de son testament. La fratrie s'étant déchirée au fil des années, il ne faut pas grand-chose pour mettre le feu aux poudres. Une seule personne sortira d'ailleurs saine et sauve de cette réunion familiale…

Livré sous forme de roman choral, Chrystel Duchamp alterne les points de vue de chaque membre de la famille au fil des chapitres, allant même jusqu'à donner la parole à la « Casa Belasko », témoin privilégié de ce bain de sang et personnage à part entière de ce huis clos parfaitement rythmé et particulièrement haletant !

Progressivement, le lecteur découvre les rancoeurs de chacun, tout en essayant constamment de comprendre comment cette réunion a pu tourner au carnage. En situant son récit dans une maison éloignée de tout, Chrystel Duchamp abandonne le lecteur au sein d'un huis clos, dont un seul protagoniste sortira vivant. A nous de découvrir les secrets que cache la famille Belasko et de lever le voile sur les nombreux mensonges et les animosités qui déchirent cette fratrie.

« Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. »

Même si j'ai eu un peu de mal à croire pleinement aux meurtres perpétrés, j'ai passé un excellent moment de lecture, qui me donne d'ailleurs envie de découvrir au plus vite le premier roman de l'auteure (« L'art du meurtre »).
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Ha ! ha ! famille nombreuse
Famille heureuse
Quand on est frère et soeur
Ha ! ha ! c'est le bonheur
On a du coeur
Quand on naît frère et soeur
(Les négresses vertes)

Ben dans ce roman, c'est plutôt le contraire. Cinq frères et soeurs qui se haïssent et se font les pires crasses. C'est ce qu'on va apprendre lors d'une soirée où, exceptionnellement, ils sont réunis pour l'enterrement de leur père dans cette grande maison isolée où ce même père paranoïaque a fait installer un système de fermeture automatique des portes et fenêtres et qu'ils s'apercevront vite que leurs badges ne fonctionnent plus. Un huis clos qui n'est pas s'en rappeler la pièce de théâtre et film Huit femmes et également Les Rivières pourpres pour les deux soeurs. D'ailleurs, mine de rien, les deux sont mentionnées dans le roman (pages 155 et 191). Il a laissé un mot déclarant que leur mère ne s'est pas suicidée, laissant entendre qu'on l'a aidée à mourir il y a six mois. C'est tordu, glaçant, prenant, bien construit. Maison qui n'est plus à vendre (heureusement) et qui est la narratrice au début et à la fin.
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Ce livre, je l'ai dévoré, impossible de le lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire. Quelle intrigue, et surtout quelle habile construction ! C'est bien rythmé, sans temps mort. Et puis ce twist final, magistral ! Et puis cette idée de faire parler la maison comme un être vivant ! Voilà ce que furent mes premières impressions, mais au moment de rédiger ces lignes quelques heures plus tard, s'y est ajouté le sentiment que le style était bon, mais sans plus, fluide mais sans personnalité. Et puis, surtout, j'ai eu la malheur de repenser à un de mes coups de coeur récents, Testament à l'anglaise de Jonathan Coe. Il faut dire que c'est une référence en matière de famille fratricide, et que les deux intrigues présentent bien des similitudes (maison très particulière, huis clos, lecture du testament). le sang des Belasko ne soutient pas la comparaison, ne joue pas dans la même catégorie : ni pour le style, ni pour l'humour féroce, et au lieu d'une critique féroce des années Thatcher nous avons la malédiction des Belasko, les personnages sont caricaturaux, mais chez Jonathan Coe ils en deviennent des prototypes, .... Cela n'enlève rien à mes premières impressions, mais si vous devez choisir entre les deux, lisez Testament à l'anglaise.
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