AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 34 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai beaucoup aimé l'ambiance et le contexte du livre avec cette plongée dans le second empire au moment des grands travaux d'Haussmann. L'auteur nous emmene dans le monde de la couture et de la mode qui se développe, c'est très intéressant. On découvre aussi le destin de la célèbre comtesse de castiglione. Les personnages sont aussi très attachants. Mais j'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'auteur, l'écriture m'a semblé lourde et pesante...beaucoup trop de descriptions, j'ai mis beaucoup de temps a rentrer dans l'histoire qui met du temps a décoller même si le final est a la hauteur. Sympathique mais pas un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          60
Bienvenue dans le Paris du Second Empire, quand le Baron Haussmann transformait la capitale en éventrant les quartiers vétustes et populaires pour creuser de larges avenues élégantes, quand la fête impériale faisait tourner les têtes au son de la valse, quand les femmes s'habillaient en crinoline...
La Comtesse de Castiglione, célèbre pour ses portraits photographiques, maîtresse attitrée de l'Empereur, est au zénith de sa gloire et elle sème sur son passage flamboyant bien des amants désappointés.
Lequel d'entre eux pourrait-il être suffisamment blessé par cet abandon pour chercher à s'en venger en tuant des femmes qui lui ressemblent après les avoir revêtues de l'emblématique crinoline qui fut le symbole de sa gloire ?
C'est cette énigme que devra résoudre le séduisant Dragan, jeune policier futé et admiré des dames. Pour ce faire, il devra enquêter dans le milieu de la Haute Couture naissante, se faufiler dans les ateliers du célèbre Worth qui, le premier, donnera ses lettres de noblesse à la parure.
Il sera aidé, fort heureusement pour lui, par la jeune et délurée Eglantine, couturière de son état, mais qui se verrait bien changer de statut tant elle envie la vie facile des belles courtisanes.
L'intrigue policière connait un dénouement sans grande surprise, mais permet au lecteur une agréable incursion dans une époque décrite avec un raffinement de détails qui fait honneur à la conscience professionnelle de l'auteur.
Ce qui m'a par contre gênée, c'est la langue employée, ce langage fleuri à l'excès, qui se veut poétique et qui n'est parfois qu'ampoulé et qui à mon sens, ne trouve guère sa place dans le genre du polar, fut-il historique.
J'aurais apprécié que par souci de précision, il soit fait mention du poème d'Arthur Rimbaud "Ophélia" repris quasiment in-extenso dans le texte sans que le prestigieux modèle ne soit cité...Ma culture poétique étant par ailleurs relativement indigente, je me demande si d'autres auteurs n'ont pas aussi été plagiés...
Bref cette lecture a été plutôt distrayante si on met de côté le style amphigourique susceptible de décourager les lecteurs habituels de polars qui, sans vouloir leur manquer de respect, paraissent davantage vouloir aller à l'essentiel par souci de l'efficacité dans le déroulement de l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          30
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mort s'Habille en Crinoline?
"J'ai eu la chance de recevoir ce roman de la part de la maison d'édition et j'avoue qu'une série de meurtres sous le second empire est un bon argument pour me donner envie de lire."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Tout commence en 1856, lorsque la comtesse de Castiglione fait une entrée époustouflante au bal des Tuileries. Mais quelques années plus tard, alors que l'époque de son apogée est derrière elle, on retrouve dans tout Paris des cadavres de jeunes femmes lui ressemblant et portant la même robe que le soir de son triomphe. le jeune Dragan, policier inexpérimenté, va se voir confier cette affaire intrigante."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'ai beaucoup aimé le contexte qui est particulièrement bien dépeint par l'auteur, les descriptions des robes également, même si elles finissent par être un peu trop nombreuses, et les incursions dans les ateliers, boutiques et salons de mode. L'enquête policière est également intéressantes mais malheureusement je n'ai pas du tout accroché avec les personnages principaux, à tel point que j'espérais qu'ils ne finissent pas ensemble ce qui est pourtant l'inverse de l'effet voulu à mon avis. J'ai trouvé la jeune Eglantine assez agaçante mais le pire reste Dragan que j'ai trouvé d'une niaiserie crasse. Alors non seulement on a envie de le secouer, mais en plus, après avoir lu qu'il a grandi dans un théâtre parmi les femmes, sa personnalité ne colle pas du tout je trouve. Bref, du début à la fin, ils m'ont tapé sur les nerfs."

Et comment cela s'est-il fini?
"La encore, deux aspects bien différents se dégagent. La fin de l'enquête est surprenante et bien trouvée, tout ce que l'on attend d'une révélation dans un policier. Mais pour ce qui est de la fin de l'histoire entre les deux protagonistes et bien, elle est à l'image du reste de leur histoire..."

Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          20
La fin est inattendue, pour moi, car le meurtrier est là, tout au long du roman... Et je ne l'ai jamais soupçonné !
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (70) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3183 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}