On fait parfois des vagues

Interroger son ascendance et savoir d'où l'on vient est certainement l'une des questions essentielles de l'existence. En tout cas fondatrice. Qui ne s'est jamais demandé, enfant, s'il était bien le fils ou la fille de ses parents ? Si, à la maternité, son berceau n'avait pas par mégarde pu être échangé avec celui d'un autre bébé ? S'il n'avait pas été secrètement adopté ?

Nicolas a dix ans lorsque ses parents lui révèlent qu'il a vu le jour grâce à un don de sperme. Au moment où il se prépare à entrer dans l'adolescence, où la figure paternelle devient l'objet de profondes remises en cause, cette nouvelle provoque un véritable séisme. Pas étonnant qu'il se sente si différent de lui, puisqu'il « n'est pas [s]on père »… La distance se creuse progressivement jusqu'à ce que, devenu adulte, Nicolas décide de partir sur les traces de son géniteur.

Par petites touches, dans des chapitres très brefs, Arnaud Dudek brosse le portrait d'un jeune homme en quête d'identité. Si je ne suis pas forcément adepte des formes courtes procédant par saynètes, il faut reconnaître à l'auteur un réel talent pour instiller poésie et fantaisie dans l'ordinaire du quotidien, et c'est avec une grande délicatesse qu'il explore le lien unissant un père et son fils. Autant de qualités qui nous font aujourd'hui cruellement défaut et qu'il se révèle fort doux de pouvoir apprécier le temps d'une lecture.


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On fait parfois des vagues – Arnaud Dudek





Quelques jours après son dixième anniversaire, Nicolas apprend que son père – avec qui rien n'est simple, tant l'homme et le garçon paraissent différents – n'est pas son père biologique.
Que faire alors du généreux donneur de gamètes ? L'oublier ? le nier ?

#Rentrée littéraire 5
J'avais découvert Arnaud Dudek avec Tant bien que mal au Salon Lire c'est Libre à Paris, le voici avec On fait parfois des vagues. Et, cette fois-ci, j'ai pu l'écouter lors d'une table ronde sur le thème « Trouver sa place » (en compagnie de Thierry Beinstingel et Laurent Petitmangin) au Livre sur la Place à Nancy.
C'est donc une histoire de (non-)filiation avec la découverte, par un enfant de 10 ans, que son père n'est pas son père biologique, qu'il est né d'un don de sperme.
Les phrases et les chapitres sont courts et le ton est incisif. La communication depuis toujours limitée entre les deux protagonistes devient, après cette annonce, quasiment inexistante. S'en suit ensuite une véritable quête de Nicolas; quel sens donner à sa vie et quelles places donner à ses pères.
Un livre tendre et bourré d'amour, pourtant rempli de silences et de non-dits.
Lien : https://letempslibredenath.w..

Nicolas part à la recherche de son père. Tout le long du roman, je me suis demandée quel père il recherchait. Celui qui l'a élevé reste un mystère, un taiseux jusqu'à la découverte d'un tiroir.
J'ai bien aimé le rythme du roman, des petits chapitres courts. J'aurai aimé en savoir plus sur les pensées, ressentis de Nicolas. Il est un peu trop laconique pour moi ^^ Je suis resté un peu à distance des différents personnages malgré une histoire riche et intéressante.

Je remercie #NetgalleyFrance pour la lecture de ce roman #Onfaitparfoisdesvagues

Nicolas vit tranquillement avec ses parents jusqu'à ses 10 ans où il apprend qu'il est né grâce à un don de sperme. Enfant, il voyait en son père un modèle mais peu à peu le secret dévoilé devient chez l'adolescent un argument pour lui faire perdre de son aura… Depuis longtemps, leur relation est faite de silences, de retenue et de non-dits, ce n'est pas simple de connaître les sentiments de l'autre. Arrivé à l'âge adulte, après avoir vécu quelques aléas, Nicolas éprouve un besoin vital de braver les obstacles pour chercher puis rencontrer son père biologique. Qui trouvera-t-il finalement en le cherchant ? Cette quête d'identité le mènera-t-elle vers un père plus affectueux ou bien lui permettra-t-elle de mieux comprendre celui qui l'a construit ?

Dès le début du roman, j'ai ressenti une sorte d'urgence de tout savoir de cette relation père fils. le style d'A. Dudek est sans conteste à l'origine de cette impression. Quelle qualité d'écriture ! L'enchaînement de courts chapitres, la syntaxe des phrases vive et efficace maintient une tension tout au long du roman. le style laconique de l'auteur nous fait vivre de l'intérieur cette relation père-fils si peu explicite. C'est ce que j'ai le plus apprécié et en même temps regretté car j'aurais aimé en savoir davantage sur les pensées du narrateur au cours de cette quête. le titre de ce roman est une belle image du vécu de cette famille. Au final, c'est une lecture qui m'a fait découvrir le style d'A. Dudek en me donnant envie de le lire à nouveau.

Arnaud Dudek signe ici un roman sur le thème de la quête identitaire et de la filiation. le narrateur, Nicolas, apprend à ses dix ans de la bouche de ses parents qu'ils ont eu recours à un don de gamètes pour le concevoir. Cette révélation le bouleverse. Dix-huit ans plus tard, il ressent le besoin de connaître son père biologique, quête ardue puisque le don de gamètes est anonyme...
Si j'avais dû ne noter que les dix dernières pages du toman, j'aurais attribué une étoile de plus. J'ai d'emblée été attirée par le titre du roman, prometteur, qui a piqué ma curiosité. le style de l'auteur, que je ne connaissais pas, m'a beaucoup plu. Toutefois, je suis restée sur ma faim avec des chapitres qui m'ont semblé trop courts (même si c'est sûrement un choix), et la psychologie du narrateur que j'aurais aimé découvrir plus en profondeur.
Le chapitre vers le fin du roman intitulé "On fait parfois des vagues" m'a cependant particulièrement plu : j'aime cette syntaxe épurée, sobre et efficace qui décrit tout un parcours de vie.
Ce roman n'est pas un coup de coeur mais se lit vite et m'a, en tout cas, donné l'envie de découvrir les autres récits d'Arnaud Dudek.
Je remercie Netgalley et les éditions Anne Carrière pour cette découverte.
#NetgalleyFrance
# Onfaitparfoisdesvagues