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3,91

sur 188 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un diamant gros comme le vice.
Raffy, désireux de briller aux yeux de son père, Blackdog, capitaine du Barracuda, bateau pirate craint des navires marchands de toutes nationalités, défie à l'épée le capitaine de la Loya, ultime survivant d'un abordage barbare. le jeune homme, fier et fougueux, ne peut rivaliser avec un homme aguerri, maître d'armes autant que de lui-même. En épargnant Raffy, il sauve sa vie et embarque seul dans une chaloupe. Raffy, mortifié d'avoir failli, voue une haine inextinguible à de la Loya. La noble Doña Emilia Sanchez del Scubo, sa fille Maria et leur jeune valet Emilio, déguisé en femme pour sauver ses abattis, évitent l'avilissement et la mort afin d'être présentés intacts au marché des esclaves sur l'île des pirates de Puerto Blanco. Leur calvaire ne fait que débuter. Blackdog se désintéresse des tractations dans l'île. Son idée fixe est d'appareiller au plus vite pour l'île de la Tête qui parle où se trouverait le plus gros diamant au monde, la pierre maudite du Kashar.
Prolifique et talentueux scénariste belge, Jean Dufaux multiplie les genres et les séries, travaillant avec des dessinateurs remarquables (Delaby, Rosiński, Marini, etc.). Pour sa série en six volumes sur la piraterie, Barracuda, il fait appel à Jérémy Petiqueux, déjà coloriste de la série Murena due à la main magistrale de Philippe Delaby. Jérémy fait ses armes et si les visages conservent encore quelques raideurs et imperfections dues à une main encore adolescente, elle prendra de l'assurance rapidement par la suite, la force expressive des visages est étonnante. La profusion des détails, la qualité des décors, les ambiances colorées associés à une histoire adulte, violente et cruelle enrichissent une aventure qui invite à être suivie.
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De retour dans le monde des pirates avec cette bande dessinée (je vous assure, je ne lis pas que des histoires de pirates en bd, je suis juste les recommandations et je ne m'en plains pas ^^). le scénario de ce premier tome est plutôt basique : un navire pirate, un navire espagnol = un abordage, une vente d'esclave et la découverte d'un trésor fabuleux (enfin, la promesse d'un trésor fabuleux). Mais le tout se démarque, d'une part grâce à l'ambivalence du dessin ( les traits des personnages sont à la fois féminins et masculins, tout du moins pour les plus jeunes, et j'ai eu du mal à discerner tout de suite les femmes des hommes : clairement, pour moi Raffy était une fille... et non, je n'ai pas lu la quatrième avant d'ouvrir, je ne lis jamais les quatrièmes si le livre m'est recommandé). Donc je disais que le dessin portait une ambivalence de genre qui m'a plue et en plus j'ai trouvé le tout réellement détaillé, notamment dans les traits des visages. L'autre point fort selon moi, ce sont les couleurs ! Surtout l'utilisation du rouge ( d'une robe, de sang, du bandana de Raffy...) au milieu d'une palette la plupart du temps assez neutre (et grise). du coup entre les couleurs et les détails, il y a beaucoup de choses à regarder, j'ai été tellement concentrée sur les planches que j'ai fait moins attention aux bulles. Cependant, l'histoire se suit avec plaisir et j'ai particulièrement apprécié les déboires de Maria ( même si personnellement, je ne me serais pas contentée de la fouetter mais bon...) et son côté hargneux dont Raffy pourra témoigner... En ce qui concerne Emilio, il semble rempli de promesses mais j'ai un peu de mal pour l'instant à cerner le personnage ( que cherche-t-il en continuant à se faire passer pour une fille ?). Bref, trois héros attachants dont j'ai hâte de découvrir le destin ( et RIP pour la mère de Maria, mais ça c'était couru d'avance). J'aime bien les moines aussi .... et je me dis que les pirates ne font pas forcément une bonne opération en courant après le trésor... ( du coup, ça risque de vite devenir compliqué pour Raffy, vu qu'il va se retrouver un peu isolé à terre !)


Ce que j'aime : L'utilisation du rouge, le rouge et la colorisation ! Les détails des visages. L'ambivalence des genres des personnages ( et le fait que ce soit une gouverneure), le scénario rempli de trésor et d'aventure avec un brin de cruauté


Ce que j'aime moins : bah personnellement, un côté plus hard ne m'aurait pas choquée


En bref : Un premier tome graphiquement très réussi (je suis amoureuse de la colorisation) et dont le scénario, très aventureux, promet de belles choses pour la suite


Ma note


7,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Barracuda essaye à la manière de Pirates des Caraïbes de renouveller le genre de la bd sur la piraterie en ancrant le récit sur la terre ferme. Je dois bien avouer que c'est presque un pari réussi. le dessinateur Jérémy a été à bonne école et le style de Philippe Delaby se ressent nettement. Comme c'est l'un de mes dessinateurs préférés, je ne vais pas me plaindre, au contraire !

Ce premier tome semble tenir ses promesses à quelques exceptions près. Par exemple, je me sens juste un peu perdu sur le fait qu'en récupérant la carte, le capitaine des pirates laisse sur l'île de Puerto Blanco les seules personnes qui auraient été capables de lui indiquer l'emplacement exact de la tombe et donc du trésor. Est-ce là une incohérence du scénario ? Seule la suite nous le révèlera.

L'histoire semble se concentrer sur trois enfants dont on va suivre leur destin tragique comme l'est le ton de ce récit. J'aime les histoires de pirates. Et là, nous avons une véritable aventure de piraterie qui utilise tous les codes du genre en allant un peu plus loin que d'ordinaire. A suivre par conséquent !
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Tout était pourtant réuni pour une belle rencontre.
L'univers de la piraterie m'intéresse depuis longtemps. le travail de Jean Dufaux est de qualité et l'une de ses séries (complaintes...) est fondamentale pour moi. Je ne connaissais pas le dessinateur mais son talent est certain. Les personnages sont intéressants et multiples.
Et malgré tout cela, la mayonnaise n'a pas complètement prise. Ni à la première lecture, ni à la suivante quelques années plus tard...
Difficile à trouver une raison évidente.
Après réflexion, je pense que c'est le dessin qui m'a gêné : trop propre, trop figé… Les attitudes des personnages sonnent un peu faux. Au fil des pages, l'histoire se concentre de plus en plus sur les rapports amoureux entre eux, au détriment du reste. C'est dommage.
La référence restera donc pour moi « long john silver ».
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Le faciès de pirate sortant de la noirceur de la couverture intrigue et vous ne pouvez pas passer à côter de cette BD.
Je me laisse emporter par cette vague de pirates de Bande-dessinées. Les scénaristes rivalisent d'inventivité afin de renouveler le genre sans jamais nous lasser. Je suis en admiration…
Voici encore une histoire de pirate qui ne ressemble pas aux autres. Bien sûr il y a des abordages, un trésor, un capitaine à l'allure incroyable, des coups bas, etc.
Mais il y a surtout des personnages forts qu'ils soient ou non pirate et qui laissent espérer beaucoup pour la suite.
Nous arpentons une île grouillante de pirates et nous suivons les pas de leur souffre-douleur récupérés sur un bateau espagnol et vendus comme esclaves leurs chemins vont se séparer pour certainement se retrouver plus tard.
Ce prélude nous fais espérer beaucoup pour la suite… Les trois jeunes personnages vont certainement avoir du fil à retordre aux cours des prochains albums et je suis impatiente de lire leurs prochaines mésaventures.
Dufaux a déjà de belles oeuvres derrière lui et confirme ici son talent en nous faisant découvrir un Dessinateur talentueux qui en est à son tout premier album. On retrouve dans son dessin une appartenance au style de Delaby… quoi de plus normal puisque Jérémy a travaillé à ses côtés pour la série “Murena” et
“la complainte des landes perdues” comme coloriste.
Lien : http://scrambledspirit.wordp..
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Le visage qui apparaît en couverture n'est guère avenant, c'est le moins qu'on puisse dire.Tout balafré de cicatrices, de profondes rides, un bandeau couvrant l'oeil gauche. C'est un pirate, à n'en pas douter. Et cela me ramène en enfance. C'est aussi le cas de Jean Dufaux (le scénariste). Dans sa préface, il annonce : « On écrit pour saluer le gamin, l'enfant, l'adolescent qu'on laisse derrière soi. » Il rend hommage à tous ces films d'aventures qui ont bercé sa jeunesse et développé son imaginaire. Il mentionne notamment Errol Flynn auquel il réserve une place de choix puisqu'un de ses personnages porte son nom. Et moi aussi, je l'aimais beaucoup pendant ma période « cape et épées ». J'étais fascinée par « L'Île au trésor » (de Robert-Louis Stevenson) que j'ai lu et relu. Et, plus loin dans son texte, Dufaux l'évoque également. J'ai donc envie de tourner les pages de ce « Barracuda » en dépit du regard froid et bleu acier de Blackdog qui défie les téméraires.
Le Barracuda en question, c'est son navire qui éveille la panique chez ceux qui l'aperçoivent. Sa devise n'est-elle pas : « Pas de pitié. Pour personne. Jamais. » ?
Il apparaît dès les premières planches et entame un combat sanglant avec le galion espagnol qui transporte Dona Emilia Sanchez del Scuebo et sa fille. Comme ils l'ont annoncé, les pirates ne font pas de quartier, malgré la vaillance du capitaine de la Loya qui reste bientôt seul face aux assaillants assoiffés de sang. Pourtant, il ne sera pas tué, mais livré à la mer dans une barque. Cela vaut-il mieux ?
Quant aux belles dames, pour tenter de le préserver, elles déguisent Emilio, leur jeune domestique, en fille. C'est ainsi qu'il devient Emilia. Elles échappent à la mort, certes, mais leur sort en est-il plus enviable pour autant ? Elles représentent une marchandise de choix pour le marché des esclaves sur l'île de Puerto Blanco.
Le volume s'ouvre sur des dessins préparatoires de Jérémy. On comprend donc d'emblée le soin que le dessinateur a apporté à son travail. Les bateaux sont représentés jusque dans leurs moindres détails. Les scènes de batailles (on a envie de dire de carnage) sont vraiment cinématographiques. Les visages réalistes et très expressifs. Les trognes des assaillants contrastent avec les traits délicats de Dona Emilia et sa fille, ainsi que la beauté androgyne de leur serviteur. Chaque vignette constitue un petit tableau où tout est précis. Ainsi, les costumes sont magnifiques, les épisodes surprenants se succèdent : la consultation d'une sorcière aux yeux de serpent, un marché aux esclaves, la maison de Mister Flynn. Il règne une unité de couleurs alternant entre les teintes orangées chaudes et celles bleu-vert des passages de nuit.
A la fin, Blackdog part à la recherche d'un diamant fabuleux, mais maudit, et doit laisser son fils blessé sur l'île ce qui laisse présager une suite (l'histoire entière compte six volumes). Bien sûr, j'embarque vers le tome 2.
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Dès la couverture, cet unique oeil bleu qui se cache entre deux balafres vous scrute, vous jauge. Un pirate, son équipage, une prise, un butin et des prisonniers. La suite se monnaye sur une ile de forbans où les plus belles femmes sont vendues aux enchères, qui s'affolent. Mais pas vraiment de lois ici, il faut sauver sa peau avant tout...
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C'est la devise des pirates du Barracuda, un navire commandé par l'impitoyable capitaine Blackdog, qui a pris en chasse un vaisseau espagnol. Après un combat aussi rapide qu'inégal, les quelques passagers qui semblent valoir plus vivants que morts, sont capturés afin d'être vendus aux enchères comme esclaves. Dans les cabines du galion arraisonné, Dona Emilia Sanchez del Scuebo, une veuve issue de la noblesse, sa fille Maria et un jeune garçon qui doit son salut à un déguisement de fille, échappent ainsi momentanément à la mort pour être vendues au plus offrant. Alors qu'un avenir bien sombre se dessine pour les trois rescapées, le capitaine reprend la mer à la recherche du plus gros diamant du monde, celui du Kashar, dont la légende dit qu'il est maudit…

Les récits de piraterie ayant le vent en poupe au sein du neuvième art, c'est à présent le premier tome d'une trilogie signée Jean Dufaux au scénario et Jérémy (Petiqueux) au dessin, qui prend d'assaut les vitrines des librairies spécialisées.

Même si le récit débute par un abordage en bonne et due forme et que les héros finissent par se lancer à la poursuite d'un fabuleux trésor, l'aventure se déroule majoritairement sur la terre ferme et invite à suivre le destin de trois adolescents, retenus sur l'île de Puerto Blanco. Les auteurs tournent donc le dos à la mer et invitent le lecteur sur une île aux paysages paradisiaques, infestée de pirates sans foi ni loi. Malgré une approche plus terrestre, les canons du genre tournent tout de même à plein régime et les amateurs de flibusterie ne ressortiront pas déçus : chasse au trésor, passes d'arme, bataille navale, beuveries, boucaniers aux faciès marqués et femmes au caractère bien trempé sont bel et bien au rendez-vous.

Porté par une narration experte et voguant à un rythme soutenu, ce premier volet peut également s'appuyer sur des personnages bien campés. Outre Blackdog, dont le visage balafré orne cette superbe couverture, l'intrigue s'intéresse surtout aux destinées de Raffy, le fils revanchard et fougueux du capitaine, Maria, dont la force de caractère n'a d'égal que sa beauté, et Emilio, dont la dualité et l'ambigüité ne manquent pas d'intérêt.

Après s'être fait un nom en tant que coloriste de Philippe Delaby sur les séries « Murena » et « Les complaintes des Landes Perdues », Jérémy cherche à se faire un prénom en tant que dessinateur. Au côté d'un scénariste déjà bien ancré dans le milieu, le jeune talent fait preuve d'une maturité surprenante lors de ce premier solo graphique. Dans un style réaliste clairement influencé par son mentor, il propose un dessin de grande qualité, des décors soignés et des personnages d'une expressivité étonnante et confirme au passage son savoir-faire au niveau de la colorisation.

Amateurs d'histoires de pirates ; « Barracuda » s'avère être une raison supplémentaire pour passer à l'abordage de votre librairie favorite !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Bon livre car il ya beaucoup d'aventures.
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J'ai acheté cette BD dans le cadre des 48h BD, pour la modique somme de 1€. Pour ce prix là, autant découvrir cette saga remplie de pirates tous plus assoiffés de sang et de trésors les uns que les autres.

Le Barracuda n'est autre que l'un des navires pirates les plus connus et les plus craints en mer. Celui du Capitaine Blackdog. Entre pillages et rapts, l'équipage est connu pour sa cruauté. Les hommes finissent sur une planche, les femmes finissent vendues au marché aux esclaves. Sauf que parfois, tout ne se passe pas comme prévu…

Ce que j'ai aimé dans cette bande-dessinée, c'est que j'ai retrouvé des histoires de pirates comme je les aime. Ce premier tome est un croisement entre Pirates des Caraïbes, avec des pourparlers, de l'aventure, des attaques de navires et de la navigation, et la série télé Sails, avec des pirates méchants, sans foi ni lois, qui aiment la chair et le rhum.

On suit plusieurs personnages, qui sont tous dans une position différente. Raffi, le fils du capitaine, Maria, vendue comme esclave, et Emilio, garçon qui se fait passer pour une fille afin d'échapper à la planche.

Les dessins sont plutôt agréables, et donnent presque envie de s'embarquer pour une chasse au trésor avec les personnages.
Lien : https://profiteroleslovesboo..
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