Blake et Mortimer, tome 22 : L'Onde Septimus

J'étais très content de récupérer cet album que je n'avais pas lu. J'ai du d'ailleurs attendre mon tour, un certain temps, avant de pouvoir le lire. Finalement j'aurais mieux fait de m'abstenir.
Bon d'accord la couverture est attirante avec tous ces Septimus en chapeaux melon et parapluies. C'est un clin d'oeil au peintre surréaliste belge (comme Jacobs) René Magritte, bien mais sinon?
Sinon Dufaux, le scénariste, a voulu revisiter "La marque jaune" mais, manque de chance n'est pas Jacobs qui veut et pour un flop, c'est un flop. La marche était trop haute, bien trop haute, il n'y a et n'aura qu'une seule "Marque jaune".
Il faut dire l'indigence du scénario et la non ou mauvaise utilisation des personnages : Mortimer à la recherche de l'onde Mega et du fonctionnement du Télécéphaloscope de Septimus, qui n'y arrive pas allant jusqu'à faire sauter les plombs, réparés par son adjoint, Blake réduit à faire la police si ce n'est la circulation dans Londres, Septimus qui circule dans la capitale anglaise à la recherche de "guinea pig" qu'il prononce continuellement et Olrik, pas de Blake et Mortimer sans Olrik, hagard ne prononçant que le mot "Asile".
Bien sûr que j'exagère un peu, mais pas tant que cela. C'est nul de chez nul, fallait pas faire une nouvelle "Marque jaune", la vraie, l'ancienne suffisait.

La note 2/5, c'est pour les dessins qui sont impeccables de justesse, les personnages sont fidèles à Jacobs et ceux qui sont nouveaux entrent bien dans la technique du dessin, le style, l'esprit du fondateur. Bravo donc à Antoine Aubin et Etienne Schréder qui sauvent à eux deux l'album, c'est quand même mince mais cela permet au lecteur de passer un pas trop mauvais moment.
Je ne suis quand même pas convaincu!
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Dans l'optique de lire le dernier album en date de la série Blake et Mortimer, à savoir "Le cri du Moloch", je me suis mis à jour en achetant les deux épisodes qui me manquaient : le tome 23 et surtout ce tome 22 qui est à la fois la suite de "La marque jaune" et le tome précédant "Le cri du Moloch".
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas un fan des épisodes de Blake et Mortimer faisant intervenir trop de science étrange comme dans "La marque jaune" justement. Donc ce vingt-deuxième album "L'Onde Septimus" qui est entièrement rempli de fatras pseudo-scientifiques et de personnages devant fous pour une raison que je n'ai pas saisie, m'a totalement laissé froid et déçu. Pire, c'en est tellement abscons que j'ai fini par me perdre dans l'histoire et à m'en désintéresser : les Septimus clonés sont-ils vivants ? ou ne sont-ils que des illusions ? Que vient faire là le vaisseau spatial et son extraterrestre ?

En-dehors d'avoir retrouvé l'ambiance londonienne des années 50 et les deux héros de la série je ne retire rien de ma lecture. Je pense même que cet album est l'un si ce n'est le plus mauvais épisode de tous. Mais qu'est-il arrivé à Jean Dufaux pour avoir pondu ça ?

Faire une suite à « La marque jaune »… C'était casse-gueule… Et bien ils se sont bien cassé la gueule…

J'ai cependant été heureuse de retrouver tous mes héros et antihéros dans ce tome, mais c'est presque tout. Car les personnages secondaires sont VRAIMENT secondaires… Ils ne sont pas du tout approfondis, et j'ai même eu du mal à reconnaitre le personnage de Nasir. Sa façon de parler m'a paru tellement différente des anciens tomes.

Alors le dessin et la mise en page est belle, propre rien à redire. SAUF sur les 2 dernières pages où le dessin fait clairement bâcler… et ça donne un sentiment que le lecteur est pris pour une andouille et qu'il ne verra pas que la finition a été bâclée.

Ensuite niveau histoire, je n'ai pas été emballé. Franchement, tout au long de l'histoire je me suis dit « mais où ils veulent en venir »… et clairement la réponse est nulle part. Au début, on rencontre des vieux adorateurs de Septimus et que les troubles du Colonel Olrik après ses expositions à l'onde mega. J'ai d'abord pensé qu'on allait voir son « sevrage » de ce traitement… puis non. On arrive sur Moritmer qui a récupéré de façon pas très légale les installations de Septimus et fait mumuse avec, et surtout on découvre une espèce d'anti onde mega sorti d'on ne sait où (nulle part en fait). Puis on passe à Blake qui découvre des cavernes sous Londres (? ) avec un truc étrange dedans…

Bref, j'avoue que je trouve que le scénario ne tient pas trop la route… en un seul tome. Car oui, la fin laisse totalement présage une suite à cette suite. Peut-être qu'il aurait été plus subtil (et honnête), de prévoir directement un diptyque. Car peut être que oui, sur 2 tomes avec la découverte de Blake prenant toute sa place aurai été mieux…

Bref, c'est quand même la première fois que je suis déçu à la sortie d'un tome de Blake et Mortimer. Certes tous les précédents ne sont pas des chefs d'oeuvres, mais je n'avais jamais été déçu.

Dans la tradition des reprises d'oeuvres dont l'auteur est décédé, l'Onde Septimus se base sur l'univers archi fouillé d'Edgar P. Jacobs.
Cette BD reprend l'ambiance de "La marque jaune", avec le télécéphaloscope et bien entendu l'infâme Olrik en Guinea Pig...
Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, j'ai trouvé le scénario assez sympa, les personnages secondaires sont fouillés et on repère deux ou trois hommages à des personnages introduits par Edgar P.Jacobs (le chauffeur de taxi, par exemple)
C'est une bonne BD mais je n'arrive pas à retrouver le souffle, la saveur des BDs créées par l'auteur originel. C'est bien, c'est bon mais... c'est pas pareil ! Difficile à définir, peut être une fin un peu trop tirée par les cheveux ? Car Jacobs cherchait toujours à être assez réaliste, crédible, plausible. Et là... ben... j'y ai pas cru.
Une BD à lire pour se détendre une soirée. Je ne sais pas si, contrairement à la marque jaune, l'espadon ou l'énigme de l'atlantide, je la relirai comme en va en pèlerinage : avec dévotion.

Le propre de Black et Mortimer est d'être une BD de science fiction 50 th : Extra-terrestres, voyage dans le temps, dans l'espace, rencontres avec d'autres civilisations etc. Mais alors là...!!!! les auteurs ont vraiment du se torturer la tête pour accoucher d'un scénario aussi compliqué et tortueux frisant même le ridicule.
L'onde septimus est la suite de la marque jaune dans laquelle un étrange bandit aux pouvoirs et à la force extraordinaire donne du fil à retordre à la police britannique. L'histoire était très sympa même si on pouvait noter certains anachronismes concernant le retour du colonel Olric . En un mot la marque jaune se suffisait à elle même et il était inutile d'en faire une suite.
Habituellement les personnages, assez charismatiques, ont des arguments solides qui rendent crédible une intrigue parfois relativement farfelue. Dans le 22ème opus de B&M ce n'est pas le cas car aucun personnages n'est en mesure donner un sens à l'histoire que pour ma part je n'ai pas compris. Et oui...j'ai lu une BD et je n'ai pas compris le scénario!.. de plus des passages mystérieux pour lesquels on attendraient une explication restent sans réponse (Un policier disparait pourquoi? que devient-il?) (Les clones de septimus sentent mauvais lorsqu'ils sont abattus: pourquoi? quel est l'intérêt dans le scénario d'insister sur ça?).
Les dessins restent cependant fidèles à l'esprit B&M.
Avec un final qui appelle à une suite je crains que les auteurs réfléchissent encore à un troisième tomes pour ce navet.