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3,42

sur 197 notes
J'étais très content de récupérer cet album que je n'avais pas lu. J'ai du d'ailleurs attendre mon tour, un certain temps, avant de pouvoir le lire. Finalement j'aurais mieux fait de m'abstenir.
Bon d'accord la couverture est attirante avec tous ces Septimus en chapeaux melon et parapluies. C'est un clin d'oeil au peintre surréaliste belge (comme Jacobs) René Magritte, bien mais sinon?
Sinon Dufaux, le scénariste, a voulu revisiter "La marque jaune" mais, manque de chance n'est pas Jacobs qui veut et pour un flop, c'est un flop. La marche était trop haute, bien trop haute, il n'y a et n'aura qu'une seule "Marque jaune".
Il faut dire l'indigence du scénario et la non ou mauvaise utilisation des personnages : Mortimer à la recherche de l'onde Mega et du fonctionnement du Télécéphaloscope de Septimus, qui n'y arrive pas allant jusqu'à faire sauter les plombs, réparés par son adjoint, Blake réduit à faire la police si ce n'est la circulation dans Londres, Septimus qui circule dans la capitale anglaise à la recherche de "guinea pig" qu'il prononce continuellement et Olrik, pas de Blake et Mortimer sans Olrik, hagard ne prononçant que le mot "Asile".
Bien sûr que j'exagère un peu, mais pas tant que cela. C'est nul de chez nul, fallait pas faire une nouvelle "Marque jaune", la vraie, l'ancienne suffisait.

La note 2/5, c'est pour les dessins qui sont impeccables de justesse, les personnages sont fidèles à Jacobs et ceux qui sont nouveaux entrent bien dans la technique du dessin, le style, l'esprit du fondateur. Bravo donc à Antoine Aubin et Etienne Schréder qui sauvent à eux deux l'album, c'est quand même mince mais cela permet au lecteur de passer un pas trop mauvais moment.
Je ne suis quand même pas convaincu!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Mais que diable vous arrive-t-il mon cher (ou plutôt détesté) Olrik ? On finirait presque par vous plaindre, vous le Satan incarné, la récurrence du Mal, la noirceur absolue toujours resurgissante... Ressaisissez-vous old chap ! L'histoire est beaucoup moins intéressante sans votre participation à plein régime... Ah mais voilà, c'est que les méfaits de la drogue et des ondes mega sont tenaces, cher ami, et la mauvaise conscience têtue... Tiens, c'est que vous avez une conscience ? Quelle horreur, dans votre situation. Non, décidément il faut vous ressaisir. Vous arriveriez à rendre décevante une histoire super. Même notre cher Blake et notre bien-aimé Mortimer en sont tout retournés.... Beaucoup plus mous que d'habitude, on dirait qu'ils ne savent plus à quel démon se vouer... Avouez que c'est un comble, vous, leur adversaire préféré... Vraiment il vous faut retrouver du peps...
Ou vous finirez définitivement à l'asile, c'est moi qui vous le dis.
En toute inimitié et avec mes plus sincères détestations.
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On ne pourra pas dire que Edgar P. Jacobs est inimitable ; juste retour des choses car ne s'est-il pas substitué lui-même à Hergé de son vivant en marquant fortement certains albums tels que « Tintin au pays de l'or noir ».

Pour autant cette suite inattendue de la marque jaune nous fait revenir des décennies en arrière avec un dessin vigoureux (quelle élégance dans les costumes, le pli cassé du pantalon, le drapé d'une robe, quelle souplesse dans les gestes et les mouvements, bravo !) et une intrigue bien tordue (c'est à n'y rien comprendre au point qu'on a envie soi-même de dire « Asile, asile, asile... ».

Il est à noter que Mortimer semble de plus en plus atteint du syndrome de Stockholm à propos du colonel Olrik (qui le lui rend bien) et qu'il se laisse aller à regarder les femmes avec une concupiscence toute britannique , notamment la belle lady Rowana au grand dam du capitaine Blake peu habitué à se faire doubler par une « créature », sans parler du fidèle Nasir qui joue les rebelles (tout fout le camp).

Scénaristes et dessinateurs sont vraiment au point pour doubler la série éponyme d'origine. A ceci près que même si Jacobs s'étendait un peu trop dans les textes, il ne me semble pas qu'il ait une seule fois laissé passer une faute d'orthographe.
Page 36 vignette 4, Blake s'écrie: « Nous avons fouillé le hangar. Sans rien trouvé »
Comment faire désormais ?
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L'onde Septimus est le 22eme tome de Blake et Mortimer, scénarisé par Dufaux. C'est une suite de la célèbre Marque Jaune d'Edgar Jacobs.
Un groupe s'affaire à poursuivre les travaux du professeur Septimus, et ils recherchent un cobaye pour tester leur théorie. Pourquoi ne pas retrouver Olrik qui avait si bien joué ce rôle? Blake lui aussi tente de résoudre l'énigme de l'onde M sans grand résultat. Et pendant ce temps là, la folie se répand en ville.

Je suis sure que les fans de la série Blake et Mortimer retrouveront dans ce tome ce qui a fait le succès de notre duo de choc. Jusqu'à la ligne claire et aux aplats de cette bonne vieille BD franco-belge par excellence.
Pour ma part je n'est pas réussi à me plonger dans l'histoire, voire je me suis complétement perdu dans les raisonnements et explications pseudo scientifiques sur les travaux de Septimus. J'avoue par moment de plus rien comprendre et plus l'histoire avançait plus cette impression de ne pas tout saisir était forte. Me laissant à la fin de la lecture un mauvais gout dans la bouche... Peut être une seconde lecture serait-elle nécessaire, mais pas sure d'avoir le courage!!
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L'Onde Septimus est comme chacun le sait déjà une suite de la Marque Jaune. D'un point de vue scénaristique, Jean Dufaux se place sous le haut patronage de Edgar P. Jacobs. Les références au père fondateur sont légions et l'album doit être lu dans la continuité des tomes historiques (l'on excepte donc les derniers fruits issus de collaborations diverses). Autant dire que la compréhension d'ensemble en souffre et que certains personnages sont sacrifiés (revoilà Nasir en serviteur et un adjoint de Blake oublié).
Les dessins de Antoine Aubin et de Étienne Schréder sont à la hauteur : assurément le côté graphique, l'ambiance, les didascalies, tout cela est réussi et donne un cachet de qualité !

Cet hommage s'accompagne d'un nombre important de références faites à des oeuvres inhérentes à la série (Le Secret de l'espadon, La Marque Jaune, L'affaire du Collier et même... L'étrange rendez-vous sans le nommer !) et d'autres externes (La Guerre des Mondes, Virginia Woolf,...). Les auteurs se sont vraiment amusés à pondre une oeuvre de qualité qui risque toutefois de contrarier certains. Les dédoublements de Septimus, L'Orpheus, l'Onde Méga (Matrix avez-vous dit ?), tout cela peut plaire ou déplaire.
Fort heureusement des éléments viennent apporter de l'eau au moulin : en l'espèce des nouveautés qui cadrent pourtant avec l'ambiance jacobienne. Nous pouvons noter une ingérence du politique (une référence ouverte à la reine et la présence notable du Premier ministre), une dispute entre les deux amis (version so british !), sans oublier un morceau de choix : Mortimer en train de séduire ! Fils préféré de Jacobs, ce dernier sera par ailleurs bien malmené (qui aime bien, châtie bien ?). Des réponses (ou pistes de réponses) seront suggérées quant au curieux cheminement du colonel Olrik, personnage qui prend une envergure nouvelle. Évolution d'autant plus bienvenue, que de nouveaux méchants semblent vouloir entrer dans la partie !

Assurément un album de qualité à ne manquer sous aucun prétexte ! D'autant qu'une suite n'est pas à exclure... bien au contraire....
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Dans l'optique de lire le dernier album en date de la série Blake et Mortimer, à savoir "Le cri du Moloch", je me suis mis à jour en achetant les deux épisodes qui me manquaient : le tome 23 et surtout ce tome 22 qui est à la fois la suite de "La marque jaune" et le tome précédant "Le cri du Moloch".
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas un fan des épisodes de Blake et Mortimer faisant intervenir trop de science étrange comme dans "La marque jaune" justement. Donc ce vingt-deuxième album "L'Onde Septimus" qui est entièrement rempli de fatras pseudo-scientifiques et de personnages devant fous pour une raison que je n'ai pas saisie, m'a totalement laissé froid et déçu. Pire, c'en est tellement abscons que j'ai fini par me perdre dans l'histoire et à m'en désintéresser : les Septimus clonés sont-ils vivants ? ou ne sont-ils que des illusions ? Que vient faire là le vaisseau spatial et son extraterrestre ?

En-dehors d'avoir retrouvé l'ambiance londonienne des années 50 et les deux héros de la série je ne retire rien de ma lecture. Je pense même que cet album est l'un si ce n'est le plus mauvais épisode de tous. Mais qu'est-il arrivé à Jean Dufaux pour avoir pondu ça ?
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Je viens de terminer ma lecture de l'Onde Septimus…
Passionné au delà de l'imaginable, par la Marque Jaune et l'oeuvre en général de E.P. Jacobs, j'attendais beaucoup de la suite qu'avaient décidé de donner les Éditions Blake et Mortimer, et je craignais aussi d'être déçu par une suite banale ou forcément plus fade que l'album de référence.
Le choix de Jean Dufaux au scénario, était une surprise mais le connaissant pour de nombreuses autres séries (Double-Masque, Complainte des Landes Perdues, Les Voleurs d'Empire, entre autres…) et pour l'avoir rencontré, j'avoue avoir été séduit par cette perspective, les scénarii de certains albums de la série B&M m'ayant laissé un goût amer (cf. l'Étrange rendez-vous ou Les trente deniers).
Au dessin, le tandem Aubin et Schréder, semblait être un bon choix, eux qui avaient fait leurs preuves dans l'univers de Jacobs précédemment (Les trente deniers).
C'est évidemment avec beaucoup d'intérêt et d'empressement que j'ai acheté dès sa sortie vendredi, L'Onde Septimus, et que je me suis plongé dans sa lecture.
- Comme pour tout album de B&M il ne faut pas avoir peur des nombreux textes et il faut prendre son temps pour examiner les dessins et les décors. Premier bon point, je me suis retrouvé longtemps en arrière, quand je lisais pour la première fois La Marque Jaune.
- L'univers tout particulier de l'album original devait nous porter inévitablement vers des pistes fantasmagoriques qui étaient l'apanage de la fiction de Jacobs. Deuxième bon point, Dufaux ne se cachant pas de l'empreinte du maître dans son imaginaire, allant jusqu'à l'évoquer dans sa vocation, Dufaux donc, nous sert un éventail d'idées fantastiques dans un scénario véritablement ancré dans la réalité de l'époque (Elisabeth II fait ses premiers pas de reine et W. Churchill est toujours aux affaires). Les nombreuses hypothèses offertes au lecteur dès le début de l'histoire sont autant de pistes à suivre pour comprendre cette suite.
- Enfin les personnages jouent un rôle éminemment important, et prennent corps de façon étonnante, chacun avec son caractère, ses faiblesses, ses doutes et ses erreurs, fait nouveau dans la psychologie des acteurs principaux dont on se réjouit qu'ils s'incarnent avec autant d'humanité.
- Dernier point, le dessin. le découpage de chaque page est un régal, avec cette architecture si particulière à Jacobs et la dernière vignette appelant toujours une réponse, une trouvaille, un nouveau danger, ce qui fait qu'on ne peut s'arrêter de lire toujours la page suivante. le trait est toujours à la limite de la ligne claire et du réalisme et valorisé par une mise en couleurs et un encrage propre, quelquefois sombre, d'autres fois plus contrasté ou violent appuyant ainsi le texte et l'histoire.

En conclusion, les auteurs (scénario et dessin) ne m'ont vraiment pas déçu. L'histoire en elle-même est empreinte d'obsessions propre à la Marque Jaune, et si le but n'était pas de nous donner une réponse définitive aux questions posées depuis un demi-siècle, alors le résultat est à la hauteur.
Je sais que de nombreux avis vont aller dans le sens du négatif, j'entends déjà les critiques du style :
- On n'avait pas besoin de cette suite…
- On est loin de l'oeuvre de Jacobs…
- Les idées développées sont farfelues ou carrément à des lieues de ce qu'on pouvait attendre…
J'en passe et des bien pires, de la part de critiques qui ont toujours la plume dans l'encrier au fiel. Mais quand on a été élevé comme moi par Hergé, Jacobs, Martin et tant d'autres, on ne peut que saluer les auteurs pour leur travail et leur courage qui n'ont d'égal que la réussite de cet album à classer parmi les meilleurs de Blake et Mortimer.
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Blake et Mortimer nous entraîne dans une histoire originale avec le retour du professeur Septimus et la coopération impromptue de Mortimer et Olrik. il y a beaucoup d'actions et de rebondissements. Cet album constitue un très bon divertissement de science fiction.
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Bonjour à tous et à toutes;

Aujourd'hui je continu sur ma lancé et je post mon avis sur le dernier B&M que j'ai lu, à savoir L'onde de Septimus.

J'ai beaucoup hésité avant de l'acheter, mais quand en passant à la fnac je l'ai vu en exposition j'ai pas pus résisté et je l'ai acheter (ça m'a fait un peu patienté en attendant le prochain qui sort en fin d'année).

La raison qui m'a fait hésité c'est principalement les critiques qui étaient soit bonne soit mauvaise.

Bon maintenant rentrons dans le vif du sujet:
J'ai bien aimé ce tome, malgré quelques points négatifs.
Le positif : les dessin était plutôt pas mal, l'intrigue et l'histoire bien amenée par les écrivains. Un livre pertinent, qui mélange aussi bien le concret que l'imaginaire. J'ai bien aimé le fait que l'histoire reprenne des éléments des premiers tomes de Jacobs (notamment du secret de l'espadon et la marque jaune).

Passons au moins positif:
j'ai trouvé que certain point du graphisme n'étaient pas terrible: pour être concret un exemple: certains personnages vus au 2eme pla ou troisième plan sont a mon avis brouillon, pas fini: (mettre une forme rode de couleur peau pour une tête c'est pas professionnel sachant qu'on pouvait mettre un peu plus de chose pour rendre ces personnages plus finis.)
Sinon il y a aussi certains dialogue un peu long qui rentre ds des détails techniques de l'onde , etc... passage que j'ai en diagonale, car c'était pas assez preneur (j'ai cru d'être a certain cours de fac ennuyant).

Bref un tome dans l'ensemble réussi malgré certains petits défauts.
Si vous êtes fan, achetez le et faites votre propre avis ;)
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Alors, attention, je ne l'ai lu qu'une fois. Il mériterait peut-être que je le relise une deuxième fois, ce que je ferai nécessairement, mais à la première lecture, je suis atterré. Alors, sur le dessin, je n'ai rien à dire. On retrouve le style d'Antoine Aubin qui est propre, sans gros défaut et qui arrive à retrouver le style de Jacobs (j'ai relu la Marque Jaune avant de lire l'Onde Septimus). Il n'y a jamais qu'un personnage qui est plutôt raté mais c'est un personnage secondaire qu'on ne voit que sur une paire de planches, rien de bien méchant, donc.

Non, là où le bât blesse, c'est sur deux aspects. D'une part, ce que j'appellerai l'univers jacobsien. Au-delà de l'histoire, il y a des codes à respecter dans la construction, le découpage, toussa. Là, très sincèrement, j'ai l'impression que Dufaux a été complètement dépassé par le monument auquel il s'attaquait. du coup, ce qu'on lit est par moment proprement navrant. Autant bon, on sait que les commentaires des cases ont dans l'univers hergéo-jacobsien tendance à décrire ce qu'on y voit, autant là, c'est complètement ampoulé, trop descriptif et surtout trop lourd et parfois, souvent, sans grand intérêt. Et sur le découpage, même si c'est caricatural, l'action se découpe plus ou moins normalement par planches. Là, c'est parfois à cheval sur deux planches. Je ne suis pas allergique aux découpages, originaux, tant que ça apporte quelque chose à l'histoire, mais là d'une part, ça n'apporte pas grand chose et surtout, ça sort des cadres "règlementaires" d'un Blake et Mortimer.

Autre aspect qui pêche, assez bêtement, le scénario. S'attaquer au monument qu'est La Marque Jaune pour en envisager une suite, c'est un défi sacrément audacieux. le fait est que ce défi est foutrement foiré. L'histoire est mal fagotée. Dès le début, on voit les quatre méchants. Autant dire que, dès que Blake ou Mortimer croisera leur route, on sait qu'il va leur arriver des bricoles. Autre chose, les éléments clés de l'histoire arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe et on se demande un peu pourquoi ça, là, comme ça. Ensuite, je me demande si Dufaux a voulu faire passer des messages dans son scénario, s'il a voulu apporter quelque chose en plus mais j'ai du mal à saisir ce message. Enfin, certains détails sont particulièrement pathétiques. Appeler un professeur Evangely, c'est sérieux ? EVANGELY ??!!! C'est une blague ?? C'est quoi ???
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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