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3,42

sur 199 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mais que diable vous arrive-t-il mon cher (ou plutôt détesté) Olrik ? On finirait presque par vous plaindre, vous le Satan incarné, la récurrence du Mal, la noirceur absolue toujours resurgissante... Ressaisissez-vous old chap ! L'histoire est beaucoup moins intéressante sans votre participation à plein régime... Ah mais voilà, c'est que les méfaits de la drogue et des ondes mega sont tenaces, cher ami, et la mauvaise conscience têtue... Tiens, c'est que vous avez une conscience ? Quelle horreur, dans votre situation. Non, décidément il faut vous ressaisir. Vous arriveriez à rendre décevante une histoire super. Même notre cher Blake et notre bien-aimé Mortimer en sont tout retournés.... Beaucoup plus mous que d'habitude, on dirait qu'ils ne savent plus à quel démon se vouer... Avouez que c'est un comble, vous, leur adversaire préféré... Vraiment il vous faut retrouver du peps...
Ou vous finirez définitivement à l'asile, c'est moi qui vous le dis.
En toute inimitié et avec mes plus sincères détestations.
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L'onde Septimus est le 22eme tome de Blake et Mortimer, scénarisé par Dufaux. C'est une suite de la célèbre Marque Jaune d'Edgar Jacobs.
Un groupe s'affaire à poursuivre les travaux du professeur Septimus, et ils recherchent un cobaye pour tester leur théorie. Pourquoi ne pas retrouver Olrik qui avait si bien joué ce rôle? Blake lui aussi tente de résoudre l'énigme de l'onde M sans grand résultat. Et pendant ce temps là, la folie se répand en ville.

Je suis sure que les fans de la série Blake et Mortimer retrouveront dans ce tome ce qui a fait le succès de notre duo de choc. Jusqu'à la ligne claire et aux aplats de cette bonne vieille BD franco-belge par excellence.
Pour ma part je n'est pas réussi à me plonger dans l'histoire, voire je me suis complétement perdu dans les raisonnements et explications pseudo scientifiques sur les travaux de Septimus. J'avoue par moment de plus rien comprendre et plus l'histoire avançait plus cette impression de ne pas tout saisir était forte. Me laissant à la fin de la lecture un mauvais gout dans la bouche... Peut être une seconde lecture serait-elle nécessaire, mais pas sure d'avoir le courage!!
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Évidemment, retrouver Blake et Mortimer, c'est retrouver tout un univers, véritable mélange de Fifties et de science-fiction. Donc, dans cet épisode, nous retrouvons les deux amis, leur éternel ennemi Olrik, ainsi que le professeur Septimus, ressuscité d'entre les morts. Une fois de plus, le rôle de la science est mis dans la balance entre le Bien et le Mal. Une fois de plus, le graphisme original d' Edgar P. Jacobs est totalement restitué. Une fois de plus, l'aventure se révèle à bien des moments très verbeuse, jusqu'à être redondante. Ainsi quel intérêt à commenter une image en la décrivant ? Une fois de plus, il n'y a plus de surprise, tant ce petit opéra de papier est connu des amateurs de bande dessinée. le succès de la série est dorénavant assuré par la nostalgie des collectionneurs de ma génération, des aficionados de la ligne claire, des fanatiques des Studios Hergé.
Et la fin n'est même plus étonnante ! Je conseillerai donc cet épisode à ceux qui sont familiers de Blake et de Mortimer. Sinon, commencez par « le Secret de l'Espadon ».
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Créer une suite au monument de la Bandes Dessinée qu'est "La Marque Jaune" d'Edgar P. Jacobs, c'est un pari risqué.

Même si "L'Onde Septimus" est une réalisation plutôt plaisante, elle souffre de la comparaison. le trait est un peu plus rigide, costumes moins souples, mains pas toujours bien dessinées, mouvements un peu plus raides, le scénario utilise quelques facilités (un peu comme l'usage de la potion magique dans les Astérix après Goscinny), le rythme et un peu haché. Heureusement les rebondissements s'enchainent et on se prend à l'histoire.

Dufaux se permet quelques moqueries, respectueuses cependant, en utilisant un vocabulaire et des formules empesées dans les récitatifs. Qui utilise encore le terme "pusillanime" dans une publication jeunesse aujourd'hui ? Qui n'a jamais rit de ces récitatifs redondants chez Edgar P. Jacobs.
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Je viens tout juste de refermer cette nouvelle aventure de Blake et Mortimer. Cet album, à la première lecture, est sympathique mais pas vraiment transcendant.

La Marque Jaune se suffisait à elle-même et il est dommage que les auteurs ne se soit pas affranchis davantage de leur mentor pour laisser libre cours à leur imagination.

Indéniablement, le dessin a été soigné et pour le coup, il s'agit d'une vraie réussite. le seul bémol,à mon avis, consiste en la présence de nombreux textes de situation qui, tous, n'apparaissent pas forcément nécessaires.

En revanche, s'agissant du scénario, je reste sur ma faim. Il s'agit d'un premier opus prometteur mais l'on sent que la volonté de "coller" à l'héritage de Jacobs a pesé lourd. C'est bien dommage.
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Ici l'Onde, ici l'Onde….

Personne ne peut vraiment répondre facilement à la question : fallait-il reprendre les personnages d'Edgar P. Jacobs ou les laisser disparaître avec leur créateur ?
Ce n'est sans doute pas ce nouvel album qui permettra de trancher en faveur de la 1ère solution.

Pour ce qui me concerne, j'ai acheté régulièrement toutes les suites et j'y ai parfois pris du plaisir. Je suis prêt à faire taire cette petite voix dans ma tête qui évoque l'aspect mercantile de la manoeuvre, à condition toutefois, qu'il ne soit pas trop apparent.

Pour ceux qui veulent un avis rapide, j'ai trouvé cet album assez décevant, sans être honteux. Ce qui est sûr en tous cas, c'est que je n'ai rien compris au dénouement final (mais je veux bien admettre que ce sont mes capacités intellectuelles qui sont en cause) et le dessin n'est pas exempt de tout reproche.

En détails, de quoi s'agit-il ?

L'histoire de "L'Onde Septimus" est située dans le Londres des années 50 et il s'agit clairement d'une suite à "La Marque Jaune".
L'onde Mega découverte par le Pr Septimus attire toujours la curiosité scientifique et tandis que 4 conjurés mystérieux souhaitent récupérer le "télécéphaloscope" dans leur propre intérêt, le Pr Mortimer lui, l'étudie en secret pour soulager le monde des maladies, souffrances et traumatismes (à cette époque, les impôts ne figuraient pas dans la liste des maux).
Ce faisant, les uns et les autres, vont réveiller des forces inconnues.
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Tout repreneur de l'univers Jacobs doit surmonter un certain nombre de contraintes, mais se heurte à de rudes obstacles :
- il ne sera jamais Jacobs. Comment recréer le climat nostalgique, l'innocence, qui s'attachent aux albums originaux et magnifient les souvenirs et comment rivaliser avec une qualité de dessin peu commune ?
- le cahier des charges est lourd. Il faut rappeler Jacobs et sa précision de traits, son découpage serré, ses récitatifs nombreux, l'absence de gags, évoquer les thèmes de combat du bien contre le mal, des savants fous, ressusciter Olrik en permanence…

L'équipe Dufaux, Aubin et Schréder (+ Laurence Croix à la couleur) a essayé, mais elle est finalement passé souvent à côté.

Le scénario d'abord.

On débute sur des bases connues avec un défilé de gardes devant Buckingham Palace qui rappelle inévitablement la Tour de Londres, décor des 1ères cases de "La Marque Jaune".
Dufaux est d'ailleurs habile à manier les "marqueurs Jacobsiens". Peut être trop.

Les découpages sont pertinents, le récit développé sur 66 pages (comme l'original) est aéré. le climat est du coup, moins oppressant, mais ça passe encore.

Les dialogues sont plutôt fidèles à l'esprit.
Les récitatifs sont également assez bien répartis, mais ils présentent parfois des imperfections agaçantes (par exemple, quand on retrouve à quelques pages d'écart -12 et 18- la formule "comme possédé (mû) par une force supérieure" ou quand on lit p 65, un "…à l'intérieur, les enjeux se radicalisent" hors de propos.
Mais au fond, les récitatifs sont toujours un sujet de débat dès qu'on évoque l'oeuvre de Jacobs.

Les clins d'oeil abondent, au point de devenir gênants.
Il y a d'abord les références multiples à Magritte (tableau, déclinaison de Septimus). Dufaux en a l'air assez fier au point de l'évoquer en préface et de l'expliquer par un souci de belgitude (qui m'échappe).
On découvre aussi au hasard des pages, une apparition de Churchill… en Oncle Paul (dans son cadre p 60), des évocations de Jacobs lui même à plusieurs reprises…Je trouve que parfois, la frontière entre hommage et parodie est un peu mince.

Mais le problème principal vient tout de même de l'intrigue.

La force de la ligne claire résidait dans la lisibilité du dessin bien sûr, mais aussi dans celle du récit. Et de ce point de vue, nous sommes loin du compte.

A force de vouloir accumuler des références, Dufaux en fait trop. L'histoire se situe visiblement peu de temps après "La marque Jaune" et on retrouve logiquement des allusions à cet album, au "(Le) Secret de l'Espadon" ou au "(Le) Mystère de la Grande Pyramide". Mais aussi au "Secret de l'Atlantide" et son vaisseau. Et là, ça coince.
L'intervention d'une entité extra terrestre vient inutilement complexifier une intrigue qui, comme le dessin, accélère et se délite dans les dernières pages et conclut l'album de manière incompréhensible.

C'est d'autant plus regrettable que l'idée d'une suite avec un Mortimer rattrapé par sa curiosité et pris les doigts dans le pot de confiture, était intéressante.

Que dire du dessin ?

Je l'ai trouvé vraiment réussi dans la majeure partie de l'album, en dépit d'une anomalie grossière (il faudrait que le bras gauche du personnage qui tient le carton à chapeau en bas de la page 6 fasse 2 mètres de long pour se présenter comme ça).
Par contre, à la fin, ça se gâte.
Certains visages sont incroyablement ratés (Lady Rowana p 54 !, Blake défiguré p 61, Olrik massacré p 69, 70 etc…). Problème de temps ?
Rien de rédhibitoire, mais quand même la désagréable impression que certaines pages ont été bâclées.

Voilà. Au final, on se trouve en présence d'un album quand même de très bonne facture mais qui, compte tenu de la référence à laquelle on le compare, souffre de beaucoup d'imperfections. Peut être que si tous les acteurs acceptaient de "perdre" un peu de temps avant de relancer la machine à sous, tout le monde finirait par y trouver son compte.
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La suite de la mythique « Marque Jaune » !!! Alléchant, … mais un peu décevant.

Le dessin n'est pas le problème : conforme à la série et dans la lignée des albums récents. Si l'ambiance londonienne est plus lumineuse qu'à l'accoutumé, du fait de scènes de jour assez nombreuses, l'ensemble donne un rendu impeccable : une bonne ambiance de Londres et de ses quartiers ouvriers notamment, des personnages bien brossés. Evidemment, encore et toujours des grottes, mais passons … .

Le scénario en revanche, est plus difficile d'accroche. J'ai mis un bon moment à lire cet album, sans vraiment être impatient de découvrir la suite à chaque reprise. En fait, l'histoire est saccadée, parfois invraisemblable. J'ai eu l'impression de me perdre un peu tant la ligne directrice s'égare vers plusieurs horizons. Trop complexe. Et trop de sciences fiction pure et dure également : tous ces Septimus éparpillés dans Londres et sortis de nulle part, cet engin caché dans une grotte sous la ville. Invraisemblable, disais-je … . Et puis j'ai trouvé que les explications du narrateur étaient parfois trop nombreuses, parfois inutiles, parfois maladroites.

Bref, une histoire pénible mais une ambiance et un dessin qui élèvent l'ensemble au dessus de la moyenne.
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Je suis un peu déçue par ce nouveau tome, mais c'est parce que je m'attendais un peu à autre chose (voilà ce qui arrive à trop cogiter autour d'une histoire). Ceci dit, ce tome reste honorable sans être ni vraiment bon, ni vraiment mauvais.

J'avoue que j'ai hâte de découvrir cette aventure de Blake et Mortimer présentée comme la suite de la Marque Jaune. Un pari risqué.
Au final, si l'on retrouve de très nombreux éléments de l'univers de Jacobs, dire que c'est la suite de la Marque Jaune est peut-être un peu abusif, même si c'était l'idée de base du scénariste.
Sur de très nombreux points, c'est vrai qu'on pourrait être presque dans la suite immédiate. On retrouve Olrik encore « sonné » par son aventure en Guinea Pig, Mortimer qui tente de comprendre le fonctionnement de l'Onde Mega, mais qui n'y parvient pas, ainsi qu'un mystérieux groupuscule qui considère Septimus comme un génie.
Le problème, ce qu'il y a un élément, que je nommerais « too much », qui vient un peu gâcher ce qui semblait être une bonne idée à la base. Cet élément « too much » n'est pas spécialement perturbant si on considère l'ensemble de l'oeuvre de Jacobs (que j'ai relu tout récemment). Hélas, entre les réminiscences de la Marque Jaune et ce « too much », ça ne colle pas. Enfin, un peu si, mais qui tire l'histoire vers un truc tellement trop gros qu'au final, sans vraiment aimé ni détesté, on n'accroche pas des masses.

Pourtant, il y a de bonnes choses dans ce tome.
Il y a un très bon équilibre entre la présence « à l'écran » de Blake et de Mortimer. Car il faut bien avouer que le professeur a parfois tendance à monopoliser le devant de la scène, malgré des efforts faits sur les dernières publications.
Le retour d'Olrik est aussi super plaisant (fan de méchant for ever), surtout qu'il est aussi bien travaillé et qu'il partage bien l'affiche avec ses ennemis jurés.
Des personnages féminins (on éclate le score !), même si c'est dommage que l'un ne soit pas plus exploité.
Et tout un tas de petits détails sur lesquels je ne vais pas m'étaler. Mais après une « collaboration » Olrik/Mortimer, à quand une « collaboration » du capitaine et colonel ?

Pour les défauts, il y a donc l'élément « too much » du scénario, mais il y a aussi parfois le dessin. Honnêtement, on a presque l'impression que la dernière page a été faite à la va-vite. Après, ce n'est pas les meilleurs coups de crayon de la série, mais rien de bien méchant à dire de place.
Il y a parfois des ressemblances entre certains personnages qui sont un peu gênantes. le personnage nommé Millovitch est très perturbant, car il ressemble vraiment trop à Honeychurch, l'adjoint de Blake dans d'autres tomes.

Pour la fin de ce tome, je ne pourrais pas dire que je n'ai aimé, ni que je n'ai détesté, mais on voit tellement se profiler une suite que c'est juste rageant ! Car oui, il y aura une suite...

Voilà donc pour ce tome qui ne m'aura pas vraiment transcendé, mais qui ne m'a pas déplu. C'est vrai que j'aurai imaginé quelque chose qui aurait plus tourné autour d'Olrik et de Septimus, plutôt que l'apparition de ce « too much ».
Bref, je pense que si d'autres auteurs souhaitent se lancer dans une « nouvelle suite » de la Marque Jaune, il y aura matière à faire quelque chose mieux que celle-ci.

Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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